BE KIND, REVIEW!

Tyseah a écrit:

jean-michel a écrit::eheh: tient prend ça dans les gencives!! .... moi je m'en fout j'étais là avant scalp!! c'est un bleubite pour moi!

Scalp a écrit:Regarde les dates d'inscription, je suis arrivé 1 jour avant toi

Bandes de petits joueurs.

Bienvenue à toi aurélie et Respect pour le choix de ta 1ère Critique, tu permets à Psycho d'enfin pénétrer le Top 200 et rien que pour ça : longue vie à toi sur ce Forum où il faudra que tu joues des épaules pour contrer certains énergumènes mais à la vue de tes premières tirades, je pense que tu réussiras l'exercice sans trop de difficultés...

Et si tu as peur de certains qui pourraient éventuellement tenter de te charmer ou draguer, saches qu'il n'y a point ce genre de personnes sur BoM ou alors ils ne postent jamais...

Bienvenue Aurélie, ça fait plaisir de voir un peu de finesse dans ce monde de brutes qu'est BOM

Le dernier métro
de François Truffaut



L'histoire du film :
1940, on suit les difficultés d'un petit théâtre parisien qui se bat pour rester ouvert durant l'occupation nazi en France.
Le propriétaire, juif-allemand du nom de Lucas Steiner (Heinz Bennent), est en fuite mais se cache en vérité dans la cave du théâtre. Cest sa femme, Marion Steiner (Deneuve), qui reprend les rennes tout en vivant dans la peur. Une pièce, adaptée par Lucas Steiner, doit se jouer avec comme actrice principale Marion et Lucas va donner des conseils à sa femme la nuit venue.
D'autres complications vont survenir avec l'arrivée du nouvel acteur principal de la pièce, Bernard (Depardieu).


Mon film français préféré de tous les temps pour de multiples raisons :
D'avoir placé l'histoire dans ce contexte historique fort, l'ambiance théâtrale, la photographie et les acteurs qui donnent vie à ces beaux dialogues.
Car oui je sais que pas mal n'adhèrent pas à l'actrice mais moi j'adore Catherine Deneuve qui incarne ici une femme forte comme on dit qui assume beaucoup de responsabilités et joue un double jeu pour éviter que l'on n'apprenne la vérité sur son mari. Bref, elle incarne parfaitement cette femme qui assume tout ...en apparence (en démontre cette scène où elle apparait normale devant les autres et dès qu'elle se retrouve seule, elle part vomir).

Gérard Depardieu est peut-être devenu un peu lourd (dans tous les sens du terme) et a perdu la flamme durant ces années 2000 mais voilà le grand acteur qu'il est.
Tout deux forment sans doute mon couple de cinéma préféré à l'écran.



J'ai vu Deneuve dans un très bon téléfilm il y a quelques années sur arte "Princesse Marie" et son perso se retrouve en psychanalyse avec Freud...et qui jouait Freud ? Heinz Bennent (que j'ai reconnu tout de suite). Des retrouvailles 20 ans après "Le dernier métro".

zack_, t'inquiète le léger flood ne me dérange pas, surtout que je viens de débarquer donc c'est normal.
J'arrangerai bientôt mon 1er post sur le topic en faisant un index similaire au tiens par exemple

Incep Sean :
Je suis en Ile-de France.

Je suis la première à en faire une critique

Les Dix Commandements (1956)
de Cecil B. de Mille


Synopsis : Évocation de la vie de Moise sauvé à sa naissance par la propre fille du pharaon.


Vu ce film enfant (moins de 10 ans et c'est sûrement le seul film de plus de 3h que j'arrivais à regarder sans me détourner) et c'est mon péplum préféré (sûrement car c'était le 1er). Et je l'ai longtemps revu tous les ans vers cette même époque décembre-janvier.

Je suis agnostique mais j'adore ce film qui est épique, dantesque et qui est pour moi le Cinéma. + de 10 000 figurants utilisés, 15 races d'animaux utilisés. Cette impression de gigantisme m'avait marqué et me marque encore. Une réalisation magistral de De mille (le seul truc qui fait kitsch c'est le feu pour barrer Ramsès devant la mer rouge), une musique parfaite.

Les acteurs sont au diapason ainsi que les acteurs qui les ont doublé car je suis une pro vost mais c'est un des rares films que je regarde encore en VF :
Heston est absolument magistral une fois de plus.
"Ceux qui ne vivront pas par la loi ... PÉRIRONT par la loi " (je salue feu Mr Jean Davy pour son doublage)

Yul Brynner est également immense en Ramsès II (Hitchcock disait qu'il fallait un bon méchant pour faire un bon film, et Brynner était parfait).
De même pour Anne Baxter qui est parfaite en amoureuse, séductrice, manipulatrice (et qui est doublé magnifiquement par Claude Guibert).
Et tous les seconds rôles dont en tête John Derek et Edward G. Robinson.


Enfin, je fais du soutien scolaire pour des jeunes de mon quartier et quel plaisir se fut d'entendre plusieurs me dire qu'ils avaient adoré le film qu'ils avaient vu à l'école. Eux qui sont barbé par l'Histoire-géographie avaient adoré ce film et me le décrivaient avec ferveur et enthousiasme.

Il est un peu chiant celui là, mieux vaut mater Ben Hur.

J'aime également Ben hur mais ce n'est pas mon préféré.

'tain mais on l'arrête plus



admin: édité

erferf un peu de tenu stp, tu as ton topic dans la partie X si ca te démange merci

C'était une boutade, pas le début d'un film porno

Là tu m'as pourri ma soirée

'tain j'ai pris un carton rouge

Je comprends, mais y a des choses qui se demande en MP ou ailleurs que sur un topic critique après je commence à te connaitre, mais c'est pas le cas de tous

Bienvenue Aurélie, on peut deviner que c'est par principe que tu met pas 10, faut pas avoir peur (même si pour Le dernier métro ça serait exagéré)

Logan a écrit:Genre scalp il a un coeur

(Non mais en podcast il est sage en plus il fais des efforts )

Scalp ne pleure que devant les pirouettes câblés et son cœur palpite dès qu'il entend des insultes en mandarin.

J.F.K.
d'Oliver Stone



J'adore l'aspect thriller de ce film de 3 heures superbement mis en scène par un Oliver Stone au sommet de son art. Jamais le film est chiant et ceci grâce à un des meilleurs montages que j'ai pu voir dans un film qui permet de garder un rythme soutenu, la reconstitution de l'époque est parfaite.
La rencontre avec Donald Sutherland (quel charisme), le passage de la balle magique au procès sont mes moments favoris du film.
On a toute une palette d'actrices/acteurs qui sont tous à leur top niveau (mentions spéciales à Kevin Costner qui sera même encore meilleur dans "Un Monde Parfait" de Eastwood, à Gary Oldman en Oswald.. et à Jack Lemmon ) que ce soit dans les premiers, seconds rôles.


J'ai toujours pensé qu'inconsciemment (ou consciemment d'ailleurs), Oliver Stone cherchait à trouver les coupables de ceux qui l'ont envoyé lui et tous ces jeunes américains à la guerre du vietnam.
Il l'a faite cette guerre et ça l'a ravagé. Et dans JFK, il sous-entend, parmi d'autres hypothèses, que le président d'alors aurait été aussi assassiné parce qu'il n'allait pas la faire cette guerre du vietnam.

Loin du Paradis (Far From Heaven) 2002
de Todd Haynes


Synopsis

1957, dans la petite ville de Hartford (Connecticut). Un décor de carte postale. Dans une belle maison vit une famille sans histoires: les Whitaker. Frank (Dennis Quaid) est un responsable marketing respecté, son épouse Cathy (Julianne Moore) lui a donné deux enfants, et tout semble aller pour le mieux pour ce couple que tout le monde envie. Derrière les apparences, le couple est pourtant bien loin du paradis...



J'aime tout dans ce film : l'esthétisme (l'automne est ma saison préférée), les costumes d'époque, les dilemmes racontés, les acteurs, la musique d'Elmer Bernstein.
Le film est un hommage aux mélos des films 'classiques' de cette époque (notamment de Douglas Sirk) du début du technicolor. C'est donc beaucoup réalisé comme ces mélos de l'époque.

En ce sens, la réalisation, les décors, les couleurs, la cinématographie de 'Far From Heaven' se distinguent clairement des films actuels en retournant dans des réalisations comme à l'époque.



Gros spoilers !!
Le personnage de Cathy est en gros une actrice, ce sourire de façade qu'elle a quasi tout le temps notamment le prouve. Moore donne ici une des interprétations les plus bouleversantes que j'ai pu voir dans un film, elle réussit à nous faire lire au delà de ce sourire (qui se brise peu à peu) et nous montre merveilleusement cette femme brisée qu'elle est au final.
La seule personne avec qui elle semble beaucoup moins - voir pas du tout au fil du temps qu'elle passe avec lui - jouer est Raymond (un parfait Dennis Haysbert). Elle confesse d'ailleurs qu'elle se sentait vivante auprès de lui (oh mon cœur de midinette refait un bond). A noter également la très bonne performance de Quaid dans le rôle du mari qui se révèle homosexuel.


note sur la scène de la piscine à miami : cette scène m'a rappelé une expérience qu'a raconté Jordan. Oui Michael Jordan le + grand joueur de basket. Je suppose que ça devait arriver plusieurs fois, on a donc un petit gamin noir qui fait trempette dans la piscine alors que des petits blancs y sont. Quelques secondes après tous les parents font sortir les gamins blancs de l'eau. C'est une histoire qui est arrivé à Jordan donc et on le voit dans le film aussi.