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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mar 24 Juil 2012, 16:30
par B00lz
Je te trouve dur avec Maggie Gyllenhaal. Elle est bien mieux que Katie Holmes et son air de bisounours-niaise-mais-quand-même-condescendante-avec-un-sourire-en-coin.

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mar 24 Juil 2012, 17:00
par caducia
c'est kif kif pour moi... :?

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mar 24 Juil 2012, 20:08
par Jimmy Two Times
Dans ce film, oui.

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mar 24 Juil 2012, 20:21
par Dunandan
C'est clair qu'elle se fond mieux dans le décor (c'est un demi-compliment), puis leur légère ressemblance physique fait qu'on y fait pas trop attention (encore un demi-compliment). Bref c'est quand même mieux.

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mar 24 Juil 2012, 23:08
par Mark Chopper
Euh... ressemblance physique :shock:

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 25 Juil 2012, 07:12
par Jimmy Two Times
Bah si, il y en a une qui ressemble à une souris et l'autre à une souris boulimique.

Dark Knight Rises (The) - 6,5/10

MessagePosté: Jeu 02 Aoû 2012, 09:21
par Jimmy Two Times
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Deuxième blockbuster catégorie poids lourds de l'année 2012 après Prometheus et deuxième déception (je mets de côté Avengers que je n'attendais pas et que j'ai longuement hésité à aller voir)... Nolan clôt sa trilogie du Dark Knigt avec un dernier volet "hénaurme" dans tous les sens du terme, que ce soit par la durée (2h45!), par la taille des ficelles, par le sujet (qui sur le papier avait de la gueule, nous promettant notamment une grosse ambiance de chaos) ou par son assourdissante furie sonore (Hans Zimmer a rarement été aussi mauvais) qui nous assomme minute après minute.

Dès l'introduction, la comparaison avec l'enthousiasmante mise en bouche du précédent opus préfigure d'un semi-ratage inéluctable. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, Nolan s'emmêle les pinceaux dans une incompréhensible scène de kidnapping aérien qui semble avoir été filmée avec des moufles. Bruce Wayne décrépit depuis 8 ans dans son manoir quand un criminel aux penchants anar décide de mettre à sac un Gotham City qui manque toujours plus d'âme (mais difficile d'en faire un réel reproche, cette ville impersonnelle n'est que le fruit des lois votées par Harvey Dent, ça reste donc cohérent même si diablement frustrant).

Plutôt chiant dans sa première heure (entre Wayne qui fait la tronche et qui rechigne à revêtir son costume de justicier et les motivations de Bane emberlificotées à l'extrême histoire de faire durer le suspense), on se rattrape aux quelques motifs de satisfaction que sont les apparitions de Catwoman ( Anne Hathaway, la bonne surprise du film, moins féline mais plus espiègle que Michelle Pfeiffer dans Batman Returns) et une sympathique scène de main mise sur la bourse de Gotham. Le spectateur a intérêt à profiter de cette première partie car il ne verra plus le Dark Knight avant la toute fin du film.

Et c'est là le gros problème de cette conclusion. Where the fuck is Batman? Broyé psychologiquement et physiquement, il disparaît de la circulation laissant place nette aux nouveaux héros que sont le jeune flic interprété par Joseph Gordon-Levitt (plutôt bon) et le toujours vaillant Comissaire Gordon ( Gary Oldman, moins bien servi que dans les deux précédents films). D'une facture plutôt classique, la suite (en gros la deuxième heure) réserve finalement les meilleures séquences du film, le plan de Bane (qui n'égale pas le Joker mais reste un bad guy correct) prenant enfin de la consistance à l'écran dans une scène de destruction et d'isolement de Gotham plutôt réussie. Toutefois, les enjeux dramatiques auraient plus leur place dans un mauvais James Bond et souffrent de la comparaison avec la fourberie et le machiavélisme du meilleur ennemi de Batman.

Pendant ce temps, Wayne en chie (et nous aussi). Jeté comme un malpropre dans une prison dont on ne sort pas (et encore moins avec le dos réduit en miettes de thon), il réapprend à devenir celui qu'il était en se forgeant un caractère et un nouveau physique dans le berceau du mal, celui là même qui a forgé ses redoutables nouveaux ennemis (Bane donc et ...
la terrifiante Marion Cotillard, fille de Ra's Al Ghul. Tout a été dit à son sujet, elle fait carrément tâche, sa fin est merdique et risible (j'ai ri pendant 5 bonnes minutes pendant sa mort - il y a un plan nanaresque où on voit Batman, Catwoman et Bane la regarder crever avec des mines déconfites et des regards inexpressifs :lol: ), la seule chose à sauver étant la relative cohérence de sa véritable identité au vu des évènements passés.


Le chaos engendré par Bane et ses sbires sera donc le triste point d'orgue de ce Dark Knight Rises (les deux bastons opposant Batman et Bane en attestent, elles sont décevantes), qui va retomber dans ses travers soporifiques à l'approche de l'épilogue. Plutôt que de parler d'incohérences (je trouve que le script tient la route dans le cadre de la trilogie), on a surtout le droit à de nombreuses facilités permettant de conclure l'histoire dans la joie et l'allégresse. Et c'est là que le bas blesse définitivement, la fratrie Nolan, pourtant sur un piédestal suite au succès commercial de la saga a dû se coucher devant la compréhensible volonté de ne pas tuer la poule aux oeufs d'or.

Quel manque de couilles! Plutôt que de nous réserver une conclusion logique et de tuer à la fois Batman et Wayne, on nous assène une scène finale que chacun interprétera comme il l'entend. Rêve d'Alfred ou réalité? Personnellement, j'en ai rien à carrer. Cette fin ouverte ne fonctionne pas du tout et sonne comme un terrible aveu d'impuissance de la part des Nolan, simples pions sur l'échiquier industriel, qui ont dû rendre les armes devant la toute puissance des studios.


Tout n'est pas à jeter (et heureusement), ça reste un blockbuster dans la moyenne avec ses inévitables qualités (c'est gros, ça pète, vive la poudre aux yeux) mais aussi ses tares (what the fuck! Me prendrait-on pour un con?). Cohérent mais invraisemblable, divertissant mais manquant de piquant, bons acteurs (Gordon-Levitt, Hathaway, Hardy) et moins bons (Bale, Oldman, Freeman et Caine desservis au regard du passé...sans compter l'autre truffe), visuellement réussi et musicalement abrutissant (une vraie bouillie sonore), ce troisième opus cultive tout et son contraire. The Dark Knight Rises? The Dark Knight Falls...

6.5/10

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 02 Aoû 2012, 09:25
par Logan
Caine moins bon :shock: :nono:

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 02 Aoû 2012, 09:37
par Jimmy Two Times
Il passe son temps à pleunicher, son rôle a perdu de la consistance... :wink: Et quand je dis moins bon, c'est par rapport aux deux premiers films.

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 02 Aoû 2012, 16:27
par Killbush
Je me retrouve parfaitement dans ta critique, plus je repense au film et plus les défauts me paraissent énormes. Une déception de plus dans cette année morose, heureusement que papy Spielberg est là pour sauver l'honneur !

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 02 Aoû 2012, 16:31
par elpingos
Papy Spielberg... et papy Ridley. :mrgreen:

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 20:00
par Jimmy Two Times
BILAN JUILLET 2012


FILM CINE DU MOIS


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DECOUVERTE DU MOIS


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REDECOUVERTE DU MOIS ET PUTAIN DE MASTERPIECE


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AUX CHIOTTES


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11 FILMS VUS - MOYENNE 7.09/10

Délivrance - 8,5/10

MessagePosté: Jeu 09 Aoû 2012, 11:12
par Jimmy Two Times
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Délivrance souffre peut être de sa réputation sulfureuse. 40 ans après sa sortie, nos cerveaux ont tellement été abreuvés par des scènes de violence autrement plus explicites, dérangeantes, ou gerbantes que le choc pictural ressenti par les spectateurs de l'époque peut laisser perplexe ceux qui découvriraient le film de nos jours.

Catalogué à tort comme un survival et même s'il en possède les caractéristiques, le long métrage de John Boorman est avant tout un parcours initiatique pour ses quatre personnages dangereusement aveuglés par leur ignorance et leurs préjugés (Burt Reynolds sous-estime la force destructrice de dame nature, Ronny Cox est torturé par la confrontation de ses convictions républicaines à une situation de danger inédite, John Voight est un idéaliste naïf et enfin Ned Beatty, la pouille mouillée n'aurait jamais dû quitter son cocon douillet).

Délivrance est pourtant un film indéniablement en phase avec son temps. Le choc des cultures entre l'Amérique prospère et flamboyante et les contrées reculées qui semblent avoir raté le passage de la locomotive capitaliste est toujours d'actualité. Le groupe d'amis va apprendre à ses dépends l'humilité, au détour d'une aventure sur l'eau dont ils ne ressortiront pas indemnes.

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La peur, émotion très subjective et utilisée de manière outrageuse par les forces de ce monde (les politiques et les médias) pour asseoir leur contrôle sur les populations (qu'elles soient issues des villes ou coupées de la civilisation), est indissociable des tensions qui règnent entre les quatre "touristes" et les "locaux". Aucun groupe n'a réellement d'ascendant sur l'autre. La suite des évènements n'est que le résultat d'un monde qui fonctionne sur le mode de la culture des clivages.

Dans le rôle de l'arbitre ( et de réjouissance principale d'un point de vue visuel), la nature sauvage des états de Georgie et de Caroline du Nord où fut tourné le film est intransigeante avec les personnages. Plus encore que les scènes choc qui ont un peu perdu de leur force avec le temps, le spectateur reste constamment sur les nerfs face à la force incommensurable des éléments. Le sentiment d'isolement dans un décor pourtant à ciel ouvert est prégnant et le danger (et donc la mort) semble être aux aguets derrière chaque arbre, rocher ou au sommet de chaque corniche.

La réalisation de Boorman capture parfaitement l'essence de cette région à la fois majestueuse et inhospitalière. La colorisation excessive de certaines scènes (souvent des pics de tension) est en revanche moins inspirée et paraît presque surréaliste. Encore une histoire de clivage, me direz-vous... La BO du film tient également une place de premier choix dans la réussite d'ensemble. La scène culte (et peut être la meilleure du film, totalement à l'épreuve du temps) au cours de laquelle Ronny Cox et un gamin habile du banjo improvisent un boeuf pendant qu'un papy édenté récite ses pas de danse d'une autre époque est symptomatique du mal dissident qui traverse le film d'un bout à l'autre. Et si la Délivrance n'était qu'illusoire, simple fantasme à même de rassurer des individus que la peur d'autrui mènera à leur perte ou changera leur vie à jamais?

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8.5/10

Expendables 2 : Unité spéciale - 7,5/10

MessagePosté: Dim 09 Sep 2012, 09:57
par Jimmy Two Times
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Très déçu par le premier volet de la franchise, les premières images d'Expendables 2 rassurent très vite. Pas le temps de s'ennuyer cette fois et place à une ouverture dantesque et généreuse à souhait pour les grands enfants que nous sommes. Notre chère unité spéciale ne fait pas dans la dentelle et se fait une joie de nous asséner d'entrée un morceau de bravoure tout simplement jouissif tant il verse dans la surenchère old school.

En 20 minutes, le bodycount est déjà dans le rouge, les grosses pétoires font voler en éclat les membres de la résistance chair à canon tout comme les inquiétudes des spectateurs déçus par l'épisode précédent. Basé sur un scénario complètement con dans la plus pure tradition du genre bourrin des années 80 et 90, cette réunion prend des allures de all star game pour les trentenaires qui ont bousillé leurs VHS de Sly et Schwarzy au cours de leur adolescence.

La fibre nostalgique vibre comme jamais et le voyage dans le temps est inéluctable pour qui a connu la grande heure de gloire de ces héros revenus d'entre les morts. Tous ne sont pas logés à la même enseigne (Jet Li qui disparaît après l'intro, petite déception devant le manque de consistance des rôles d'Arnold et Bruce qui se contentent de réciter platement des punchlines pourtant cultes) mais on sent un vrai plaisir communicatif au sein de cette brochette de stars qui semble consciente du caractère testamentaire de l'entreprise.

On pourra toujours reprocher au film son manque d'enjeux dramatiques, nos héros étant rarement mis en danger, ou encore la déception occasionnée par ces foutues gerbes de sang en CGI foireux, mais nous aurions bien tort de nous priver du plaisir gargantuesque procuré par un combat entre Sly et Vandamme (impayable en bad guy), par le caméo hilarant de Chuck Norris ou par la prestation réjouissante d'un Dolph Lundgren parfaitement à son aise dans un registre comique.

Finalement, aussi modestes soient ses prétentions artistiques (faut que ça pète!), Expendables 2 réussit là où les gros blockbusters de l'année se sont plantés. Pas de tromperie sur la marchandise, on a ce qu'on voulait et un film qui s'avère bien moins fédérateur qu'il n'y paraît (son score moyen au box office US en atteste) et conçu dans l'unique but de filer une pêche d'enfer à quelques gaillards nés entre les années 70 et 80. Pari réussi.

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Eh toi, le trentenaire? Ose me dire que t'as pas pris ton pied cette fois!!!!


7.5/10

Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Dim 09 Sep 2012, 12:37
par Killbush
Fuck Yeah 8)