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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 16:51
par Logan
J'ai pas dit qu'il y avais un probléme CF mon premier post :mrgreen:

(Je répondais juste au fait que vous disiez que Scalp et Heatmann disait de la merde quand ils utilisaient ce terme ce qui n'est pas totalement faux)

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 16:58
par Godfather
Jarhead ? Un fucking mastershit !!! :mrgreen:

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 16:58
par Alegas
Après ce que Scalp et Heatmann pigent pas c'est que film à oscar c'est loin d'être péjoratif. Alors oui parfois ça donne des trucs bien consensuels (genre le biopic sur Thatcher ça promet d'être un truc de ce style) mais sérieux Mendes c'est du top niveau. Les Noces Rebelles c'est très loin d'être consensuel et classique, une véritable destruction du mythe de l'american way of life (ce que ne faisait qu'en apparence American Beauty).

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:00
par Heatmann
moi jaurais preferer juste si jarhead etait centrer sur le perso de jamie foxx , certe le message aurait changer , mais ca aurai eu plus de classe

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:00
par Scalp
Oue bein là Jarhead ça détruit rien du tout, plus consensuel tu meurs.

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:00
par Logan
Ouais les noces rebelles c'est son masterpiece après le reste a part les sentiers de la perdition qu'est sympa c'est franchement moyen.

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:09
par elpingos
Y a quoi comme idée dans Démineurs? (Moi j'ai trouvé ça totalement vide comme film... comparé à Jarhead qui lui va beaucoup plus loin à décrire la futilité de la guerre)
D'un côté Bigelow elle fait un film d'action qui rend limite sexy la guerre en Irak -> 10 oscars
De l'autre Mendes fait un film justement dénué d'action qui explique aux Ricains (et à nous tous) que la guerre c'est de la branlette et qu'en gros on paie des soldats à se faire chier dans le désert.. -> 0 oscar
Entre les 2 mon choix est quand même vite fait...

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:32
par Dunandan
Bon faudra que je le revoie, mais d'après mes souvenirs, c'est un film plutôt intelligent par son point de vue de la frustration de la non-action, et peut-être toi aussi as-tu été gagné par cette même frustration :mrgreen: !

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:37
par Scalp
Non c'est pas intelligent, c'est bien mieux bien traité dans les Rois du Désert mais en 15 minutes, pas besoin de faire 2h sur un tel sujet, les GI se sont fait chier pendant la guerre en Irak, whaou scoop number one, les GI sont des bons ptits soldats embrigadé whaou scoope number two, le propos n'a rien d'intelligent.

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:49
par elpingos
En tout cas c'est moins con que démineurs.

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 17:57
par Scalp
Bigelow a jamais fait son film pour gagner des oscars, c'est avant tout un film d'action, comme toute la filmo de Bigelow donc, après y a juste une petite reflexion sur la guerre vécu comme une drogue.

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 19:13
par Heatmann
elpingos a écrit:En tout cas c'est moins con que démineurs.


ben jarhead ca devellope pendant 2heure un truc que tout le monde savait deja , alors que demineur lui montre un coter bien moin "connue" de la guerre, MON choix aussi il est vite fait

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 19 Jan 2012, 19:57
par comICS-soon
Quand on lit ta critique on s'attend pas à un 3/20... Un peu dur quand même :|

Décision à Sundown - 8/10

MessagePosté: Ven 20 Jan 2012, 08:06
par Scalp
Décision à Sundwown Budd Boetticher - 1957

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Boeticher continue son cycle sur la vengeance et ici une nouvelle fois il nous livre un film épuré qui va à l'essentiel ( action sur une journée et dans un seul lieux ), le mieux quand on mate le film c'est de ne pas savoir la raison de la vengeance ( qui nous est malheureusement spoilé dans le résumé du film alors que c'est un twist qui remet tout ce qu'on vient de voir en perspective ) car c'est une question que l'on se pose pendant un moment, pourquoi Scott est il autant déterminé à tuer ce type ( le gros notable couard de cette petite ville ), et les scènes de dialogues avec son ami son excellente ( quand il explique pourquoi il l'a pas tuer de suite et que son pote lui fait une analogie avec les dinosaures ).
Quand les raisons de la vengeance apparaissent, le film prend une autre tournure et on se demande si le gars mérite vraiment de mourir ( le bad guy est même attachant et plus le film avance plus il devient attachant et humain, tellement loin des "méchants" de ce genre de film, la dernière scène avec son amante quand il met son gun est particulièrement réussit ), l'aspect psychologique est vraiment réussit avec un Randolph Scott limite paranoïaque qui est près à tout pour assouvir ( et c'est bien le terme ) sa vengeance, alors qu'on se rend compte qu'il est complétement à la masse, là où dans les autres film il avait des "raisons valables" ici on se rend compte que c'est juste un pauvre mari cocu ( on est loin d'être devant un héros ou même un anti héros car si le "méchant" devient de plus en plus attachant plus le film avance, Scott devient lui de plus en plus pathétique ).
Et puis j'aime bien la population de cette petite ville qui petit à petit va avoir son rôle à jouer ( et c'est très bien amené ).

La fin est plutôt osé, Boeticher surprend et c'est même plutôt surprenant, la fin nous montre un homme brisé qui n'a plus aucune raison de vivre ( seul sa vengeance comptait pour lui ) et tout comme la Chevauchée de la vengeance le dernier plan est lourd de sens, au final on se retrouve devant une histoire qui se joue habilement des codes des récits vengeurs et qui contourne à merveille les clichés du genre.

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Il délaisse ici les grands espaces pour un western urbain ( presque en huis clos ) du coup on a pas de panoramique et paysage mais on sent quand même que Boeticher maitrise via des cadrages toujours soigné ( j'adore la scène où le bad guy descend les escaliers enfin armé avec la caméra qui s'attarde sur le colt, j'aime bien aussi l'insert lors du duel sur la main ensanglanté de Scott, tout comme dans 7 Hommes à Abattre on sent vraiment un style précurseur ici qui a surement influencer Leone ).
Le dernier quart d'heure du film en mise en scène pur c'est un vrai régal, Boetticher amène son climax avec talent et il nous surprend avec brio.

Nouvelle interprétation minéral de Randolph Scott et c'est ici qu'il trouve son meilleur rôle chez Boeticher sur ce que j'ai vu, d'habitude il se faisait toujours un peu volé la vedette ( parce qu'il le voulait bien ) là non y a que lui qui sort du lot, et je trouve qu'il n'a jamais plus Eastwoodien qu'ici, il débarque en ville, parle peu mais l'air menaçant, il reste stoïque en toute circonstance et en impose par sa présence, de loin son rôle le plus charismatique, les seconds rôles sont pour la plupart inconnu à mes yeux mais tout le monde s'en sort très bien.
Meilleur Boetticher derrière 7 Hommes à Abattre mais devant la Chevauchée de la Vengeance et franchement si on est fan de Leone et Clint, découvrir l'oeuvre de Boetticher est une obligation, mais c'est à conseiller tout de même avant tout à ceux qui se paluche pas devant Jarhead.

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8/10

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Ven 20 Jan 2012, 08:42
par Milkshake
T'aurais pu t'abstenir pour Jarhead :evil: forcement quand on demande de l'action non stop Jarhead c'est pas un film à voir puisqu'il y en a pas du tout et que ça joue là dessus, c'est tout le sujet du film et l'originalité du 1er conflit en Irak.

Donc dès le départ c'était évident que le film allait pas te plaire comme à Heatmann, vous citez Démineurs ça n'a rien avoir comme dans l'approche et le traitement, c'est tout le contraire de Jarhead. Forcement vous vous êtes fait chié comme des rat mort devant le film :eheh:

Et la réal de Mendes elle explose le Kubrick. 8) Même si la première partie c'est quasiment du copier/coller.