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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 28 Juin 2012, 18:14
par Alegas
Excuse moi d'être exigeant. :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 28 Juin 2012, 18:17
par Logan
Quand je vois certaines des tes notes j’appelle pas ca de l'exigence :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Jeu 28 Juin 2012, 18:18
par Alegas
Plus sérieusement, Tropa de Elite 2 je pourrais peut être monter à 8 définitivement une fois que je l'aurais vu en meilleure qualité. Mais c'est clair que j'irais pas plus loin, j'y vois pas un chef-d’œuvre.

Frères de sang (2005) - 8/10

MessagePosté: Sam 30 Juin 2012, 10:37
par Alegas
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Taegukgi (Frères de Sang) de Kang Je-gyu

(2004)


Excellent film qui ne fait pas mentir sa réputation élogieuse. Pour une première véritable intrusion ambitieuse dans le genre du film de guerre, le cinéma sud-coréen fait très fort en se dotant d'un des plus gros budgets de son histoire, d'un réalisateur ayant à son compte un autre gros succès au box-office (Shiri) et d'un casting sans faute, le tout sur un script qui, malgré les premières apparences, est loin d'être l'hymne patriotique que l'on pouvait craindre. Déjà, la première surprise du film vient du fait que le budget est toujours utilisé à bon escient, ainsi avec 12 millions, Kang Je-gyu arrive à livrer un spectacle visuel franchement impressionnant qui n'a clairement pas à rougir devant la majorité des productions occidentales du genre. Bien entendu, le film a forcément ses références, on a ainsi souvent l'impression de voir un mix réussi entre le Saving Private Ryan de Spielberg (pour la démesure visuelle et l'ultra-réalisme) et le Bullet in the Head de Woo (pour l'intrigue intimiste). Faire un film sur la guerre de Corée était vraiment une grosse prise de risques, le film pouvant tomber facilement soit dans l'absence de parti-pris soit dans la propagande sud-coréenne totale, pourtant il n'en est rien, tout simplement parce que le film ne cherche jamais à s'intéresser aux soldats nord-coréens et préfère se concentrer non pas sur le conflit lui-même mais bien sur la relation entre deux frères du sud. Ainsi, Taegukgi est un film de personnages avant d'être un film de guerre, et c'est véritablement ce qui fait sa force, notamment sur le plan de l'émotion où le film arrive à frapper très fort avec sincérité et donc sans jamais tomber dans le pathos forcé. Cinéma coréen oblige, le film offre des moments de pure violence barbare sans foncer dans la piège du manichéisme, les sud-coréens arrivant même sur certains passages à se déchirer entre eux. Niveau mise en scène, il y avait de quoi avoir peur avec Kang Je-gyu qui montrait avec Shiri ses limites dans la façon de filmer l'action, et pourtant force est de constater qu'il s'en sort ici à merveille. Bien entendu, on pourra toujours reprocher un manque de lisibilité sur certaines séquences, mais le chaos guerrier est représenté de façon convaincante, les plans iconiques ne sont jamais recherchés (ils seraient d'ailleurs hors-propos) et certains plans d'ensemble ne manquent pas d'ampleur (notamment la première vision de l'armée chinoise en marche). Quand au casting, outre le caméo sympathique de Choi Min-sik faisant référence au personnage qu'il interprétait dans Shiri, c'est véritablement le duo principal qui force le respect, Won Bin, malgré une introduction qui ne joue pas en sa faveur, se révèle excellent lorsque son personnage change radicalement, Jang Dong-gun est une excellente surprise, convaincant de bout en bout. Pour ce qui est des personnages secondaires, on retrouve énormément de têtes connues. Sans être une œuvre dénuée de tout défauts, il faut bien avouer que Taegukgi est vraiment un film étonnant dans sa qualité globale et sa sincérité touchante, un film profondément humain qu'il faut aborder comme tel pour en saisir toute l'émotion qu'il dégage.

NOTE : 8/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Sam 30 Juin 2012, 12:03
par Scalp
Et ça surnote dès que c'est coréen :mrgreen:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Sam 30 Juin 2012, 12:05
par Alegas
Euh non.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Sam 30 Juin 2012, 12:06
par Scalp
Mais si et tu le sais très bien.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Dim 01 Juil 2012, 16:14
par Alegas
BILAN JUIN 2012


Films vus :

157 : Cosmopolis, David Cronenberg, 2012, Ciné VOST : 5/10
158 : Little Big Soldier, Sheng Ding, 2010, Truc VOST : 7/10
159 : Year Of The Dragon, Michael Cimino, 1985, Truc VF : 6/10
160 : Un Homme et une Femme, Claude Lelouch, 1966, DVD VF : 1/10
161 : The Grey, Joe Carnahan, 2012, Blu-Ray VOST : 8,5/10
162 : Shiri, Kang Je-gyu, 1999, DVD VOST : 5,5/10
163 : A Bronx Tale, Robert De Niro, 1993, DVD VOST : 9/10
164 : 36 Quai des Orfèvres, Olivier Marchal, 2004, Blu-Ray VF : 8/10
165 : Gattaca, Andrew Niccol, 1997, Blu-Ray VOST : 10/10
166 : Total Recall, Paul Verhoeven, 1990, Blu-Ray VOST : 4/10
167 : Snow White And The Huntsman, Rupert Sanders, 2012, Ciné VF : 5/10
168 : 21 Jump Street, Phil Lord & Chris Miller, 2012, Ciné VF : 7/10
169 : Marley, Kevin Macdonald, 2012, Ciné VOST : 7/10
170 : What Ever Happened To Baby Jane ?, Robert Aldrich, 1962, DVD VOST : 7/10
171 : Take Shelter, Jeff Nichols, 2011, Blu-Ray VOST : 8/10
172 : The Tree Of Life, Terrence Malick, 2011, Blu-Ray VOST : 10/10
173 : Avenge but one of my two eyes, Avi Mograbi, 2005, DVD VOST : 8/10
174 : The Fountain, Darren Aronofsky, 2006, Blu-Ray VOST : 10/10
175 : The Raid, Gareth Evans, 2011, Truc VOSTA : 8/10
176 : Quick, Cho Beon-gu, 2011, Truc VOST : 4,5/10
177 : The 13th Warrior, John McTiernan, 1999, Blu-Ray VOST : 9/10
178 : Vincent, Tim Burton, 1982, Blu-Ray VOST : 9/10
179 : Une Affaire d’État, Éric Valette, 2009, Blu-Ray VF : 7,5/10
180 : Tropa de Elite 2 - O Inimigo Agora É Outro, José Padilha, 2010, Truc VOST : 7,5/10
181 : Taegukgi, Kang Je-gyu, 2004, Blu-Ray VOST : 8/10
182 : Ali, Michael Mann, 2001, Blu-Ray VOST : 8/10
183 : True Romance, Tony Scott, 1993, DVD VOST : 8/10
184 : Psycho, Alfred Hitchcock, 1960, Blu-Ray VOST : 8,5/10
185 : Red Cliff, John Woo, 2008, Blu-Ray VOST : 8,5/10
186 : The Birds, Alfred Hitchcock, 1963, DVD VOST : 7/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 02 Juil 2012, 12:44
par Mark Chopper
Scalp a écrit:Et ça surnote dès que c'est coréen :mrgreen:


Putain, c'est clair.

Un film bien académique écrit avec des violons.

Ali - 8/10

MessagePosté: Lun 02 Juil 2012, 15:59
par Alegas
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Ali de Michael Mann

(2001)


Un biopic franchement étonnant et qu'il s'éloigne énormément des codes du genre. Forcément, une œuvre sur Mohamed Ali réalisée par Michael Mann ne pouvait pas donner le genre de films que l'on voit chaque années et qui se limitent uniquement à une performance d'acteur pour concourir aux Oscars, la première chose qui étonne avec Ali, c'est véritablement cette volonté de traiter d'une partie très limitée de la vie de son sujet (une décennie) tout en résumant parfaitement l'homme. Ainsi, Ali est bien plus un film sur les convictions d'un être humain qu'un film sur le boxeur réputé, et en cela le film étonnera beaucoup, notamment dans ses choix de montages où, pendant près d'une demi-heure, Mann se concentre énormément sur le personnage de Malcolm X. Encore une fois chez Mann, on retrouve la même conciliation entre le perfectionnisme confirmé et l'expérimentation titubante, car si la mise en scène sent encore une fois le travail intensif, l'utilisation de la caméra Viper permet à Mann de s'aventurer sur un terrain sur lequel il peut s'essayer à toutes les folies. Cela donne donc une image granuleuse à souhait, des mouvement de caméra transpirant l'impulsion du cinéaste, mais aussi des séquences très marquantes sur le plan visuel, à l'image de l'assassinat de Malcolm X (excellente utilisation de la longue focale) ou des cinq dernières minutes du métrage qui en surprendront plus d'un devant la maîtrise du montage. Toutefois, si Mann intègre parfaitement son style sur la mise en scène, il faut bien reconnaître qu'Ali est certainement son film, avec The Last of the Mohicans, qui se révèle être celui qui véhicule le moins ses thématiques. Ainsi, malgré un personnage torturé dans ses fondements, Mann ne le fait presque jamais douter sur sa condition et ambitions, ce qui empêche beaucoup l'empathie du spectateur envers lui. Côté casting, Mann oblige, le moindre second rôle est excellent, mention spéciale à Will Smith, Jamie Foxx (personnage très touchant, dommage qu'il ne soit pas plus approfondi) et Jon Voight qui est juste impossible à reconnaître. La BO de Lisa Gerrard et Peter Bourke est moins percutante que celle de Insider mais se révèle tout de même de très bonne qualité, le morceau final est magnifique. Bref, c'est loin d'être mon Mann préféré, néanmoins c'est clairement un des biopics les plus originaux de ces dernières années, d'une idée de départ balisée, Mann réussit à livrer (encore une fois) un film à la limite de l'expérimental, aux qualités formelles indéniables.

NOTE : 8/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Lun 02 Juil 2012, 20:39
par Dunandan
Toutefois, si Mann intègre parfaitement son style sur la mise en scène, il faut bien reconnaître qu'Ali est certainement son film, avec The Last of the Mohicans, qui se révèle être celui qui véhicule le moins ses thématiques. Ainsi, malgré un personnage torturé dans ses fondements, Mann ne le fait presque jamais douter sur sa condition et ambitions.


Oui, c'est un peu ce que je lui reproche également :super: (par contre Le dernier des Mohicans, ça ne me dérange pas trop, c'est pour moi avant tout la dernière aventure des Mohicans montrée de manière sentimentale :mrgreen:).

True Romance - 8/10

MessagePosté: Mar 03 Juil 2012, 13:05
par Alegas
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True Romance de Tony Scott

(1993)


Un film que je regrette de ne pas avoir découvert avant, d'autant que j'avais le dvd à portée de main depuis des années, c'est typiquement le genre de films qui marque profondément un jeune cinéphile, d'ailleurs le sentiment de plaisir au visionnage m'a rappelé, dans une moindre mesure, celui que j'avais ressenti il y a une dizaine d'années lorsque je découvrais pour la première fois Reservoir Dogs. Difficile de ne pas se demander, lorsque l'on regarde True Romance, à qui l'on doit principalement la qualité globale de ce film, que ce soit au scénariste (Quentin Tarantino, qui souhaitait à l'origine le réaliser) ou au réalisateur (Tony Scott, qui signait là son premier réel bon film à mes yeux), la réponse étant sûrement un peu de deux, l'écriture géniale de Tarantino se mariant de façon réussie avec l'ambiance décomplexée de Scott. True Romance, c'est avant tout un film de cinéphile pour les cinéphiles, comme toujours avec Tarantino le cinéma prend une place vraiment importante et cela donne des séquences magiques telles que la première rencontre des deux héros devant une rétrospective Sonny Chiba. Mais le film est aussi une histoire d'amour touchante, rappelant fortement les émois adolescents de Roméo et Juliette, une sorte de récit fantasmé (et s'assumant véritablement comme tel) sous forme de road-movie qui prendra malgré tout des allures très noires dans la quête de la recherche du bonheur. La violence prend alors une part décisive dans True Romance, tout comme les séquences de dialogues qui sont l'ossature même du métrage, notons tout de même que Tarantino écrit dans ce film l'un des dialogues les plus génial de sa carrière avec la confrontation Hopper/Walken. La mise en scène de Scott, bien que très classique (peu de prises de risques sur le plan formel), est toujours au service de son récit, par ailleurs l'ambiance héritée des 80's s'intègre parfaitement à l'histoire contée. Le casting est génial en tout point, dommage donc que de nombreux rôles soient sous-utilisés, en témoigne le personnage de Christopher Walken, glaçant à souhait, qui aurait mérité une ou deux scènes supplémentaires. True Romance, c'est donc la preuve ultime que le style narratif de Tarantino peut très bien être repris avec succès par un autre réalisateur (contrairement à Natural Born Killers dont le principal défaut est la réappropriation du script par Oliver Stone) pour donner un film jouissif au charme indéniable. Une excellente surprise.

NOTE : 8/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mar 03 Juil 2012, 13:08
par Scalp
Alegas a écrit:au réalisateur (Tony Scott, qui signait là son premier réel bon film à mes yeux)


Revenge ? Dernier Samaritain ?

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mar 03 Juil 2012, 13:10
par Alegas
Pas vu Revenge par contre Dernier Samaritain j'ai un souvenir très vague d'un film sympa sans plus, à revoir.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

MessagePosté: Mar 03 Juil 2012, 13:11
par Scalp
Bein c'est bien plus que sympa.