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Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 01 Aoû 2012, 13:35
par Logan
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Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 01 Aoû 2012, 13:40
par angel.heart
Bah Christina quoi...

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Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mer 01 Aoû 2012, 13:46
par Logan
C'est pas très NSFW tout ca :eheh:

True Romance - 10/10

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 17:18
par angel.heart
Bon allez, spéciale dédicace à Mark. :wink: ( je ne l'aurait pas écrit si tu n'avais pas demandé, j'attends donc de ta part un peu de reconnaissance. ( ou accessoirement de la thune... :D )


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True romance - Tony Scott ( 1993 )



Un des grands classiques de mon enfance... J'ai dû voir le film minimum une bonne vingtaine de fois et à chaque nouveau visionnage le plaisir reste intact et je dirais même que bien souvent j'y découvre un ptit truc en plus, mes connaissances en tant que cinéphile grandissant au fil des années, après avec maté de la blax, du Sonny Chiba ou des chinoiseries par centaines je me retrouve clairement dans les hommages et influences cités par l'ami Tarantino.

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Comme l'indique son titre, le film est une romance, mais une vraie de vraie, aucune pointe d'ironie là-dedans, malgré la violence et l'étalage de culture cinématographique, le très grand nombre de persos ( très stéréotypé ), petit ou grand rôle, et une succesion de scènes partant dans tout les sens, passant de la joie à la tristesse, de la douceur à la violence, et aux très nombreuses ruptures de ton ( très bien gérées ), le film est quand-même bien plus qu'un qu'un simple délire joussif totalement superflu. Le genre abordé ( la romance donc ) est traité de façon très pure, nous montrant l'amour dans ce qu'il a de plus beau et de plus fou. Alors certes, c'est souvent fait avec une certaine naiveté, parfois-même écrit avec de petits raccourcits ici et là mais putain, on y croit quand-même dur comme fer pour la simple et bonne raison que Tarantino croit en ses perso ( aussi stéréotypés soient-ils ) et cela s'en ressent de façon évidente.
Et vu que les persos sont interprétés par de très bons acteurs réellement impliqués et qui réuni à l'écran représente un des meilleurs castings des années 90 ( voir même plus encore... ), bah ça fonctionne du tonnerre!

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Slater est impeccable dans le rôle de Clarence, sorte d'alger ego de Tarantino, on sens bien qu'il a mis beaucoup de lui dans ce perso, aussi bien pour sa situation professionnel, son caractère ou pour ses goûts. Patricia Arquette est plus belle que jamais, son aura exotique et pulpeuse nous fait oublier sans problème qu'elle campe quand-même un perso un poil nunuche, Walken impressionne dans un rôle à la fois sobre et imposant, Dennis Hopper est très touchant, Gary Oldman bien cool en mac ( blanc ) bien barré revendiquant ses ( soi-disante ) origines jamaiquaine, Tom Sizemore et Chris Penn excellents en duo de flics de choc, Brad Pitt sympa bien que très anecdotique dans son ( court ) rôle de défoncé et mention spéciale aux apparitions d'un Val Kilmer en Elvis, servant de conscience/mentor au perso de Clarence, elles resteront selon moi une des idées les plus brillantes de film, lui offrant même, selon moi, deux de ses plus belles scènes. ( le genre de truc qui me file des frissons )

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Si dans ses influences et dans son écriture ( au nombreux dialogues tout simplement géniaux ( le passage Walken vs Hopper :love: )) le film porte indéniablement la patte de son auteur, dans la forme ça reste du Scott pure jus, ce qui implique une photo à tomber et de l'action propre et diablement efficace.
Sinon je soulignerais quand-même que perso j'aime également beaucoup le score de Hans Zimmer, je sais que tout le monde ici n'en ait pas fan, mais je trouve cette relecture du thème de La ballade sauvage très belle, et elle colle à merveille aux somptueuses images qu'elle accompagne.

Enfin voilà quoi, Scott + Tarantino + Casting en béton = Un des meilleurs films des 90's !

10/10

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 17:22
par Mark Chopper
La thune, j'en ai déjà trop claqué pour ce mois alors ce sera juste un peu de reconnaissance :super:

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 17:27
par angel.heart
Bon bah je me contenterais de ça...

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 17:37
par angel.heart
Ouh putain, j'viens de me relire et bilan : Faut que j'arrête d'écrire des critiques quand j'ai pris l'apéro... :mrgreen:

Autrement Tony Scott devient Ridley Scott et Dennis Hopper, Dennis Cooper. :eheh:

Je rectifie...

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 17:50
par Scalp
Dennis Cooper t'es aller le chercher où celui là :eheh:

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 17:59
par angel.heart
Bah c'est pas ma faute.

Mon ami Clan Campbell a pris possession de mon corps et mon esprit l'espace d'un instant, laissant s'échapper de mon imagination la fusion entre Dennis Hopper et Gary Cooper... :eheh:

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 19:44
par Mark Chopper
Dennis Cooper : écrivain spécialisé dans les histoires gays mettant en scène de jeunes garçons.

Moi je dis : ça ne s'invente pas :eheh:

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Ven 03 Aoû 2012, 19:47
par angel.heart
Ouh putain! Lapsus révélateur là... :mrgreen:

Bah tant pis, me voilà démasqué... :oops:

Créature invisible (La) - 7,25/10

MessagePosté: Dim 05 Aoû 2012, 21:56
par angel.heart
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The sorcerers - Michael Reeves ( 1967 )


Le professeur Marcus Montserrat, un savant controversé spécialiste de l'hypnose a mis au point une machine permettant de contrôler à distance les actions d'une personne et de partager ce qu'elle ressent ! A la recherche d'un cobaye, lui et son épouse Estelle rencontrent Mike Roscoe, un jeune homme prêt à tout pour tromper son ennui existentiel. L'expérience débute, enivrante et innocente au début puis dangereuse et inquiétante lorsque l'épouse du professeur, prenant l'ascendant sur son mari, pousse le jeune homme hypnotisé à commettre un meurtre...


De Michael Reeves je n'ai vu que 2 films ( 2 sur 3 me semble-t-il ) mais alors ce sont assurément 2 bons films.
Son cinoche a selon moi la particularité de se situer entre 2 époques bien distinct dans le cinoche horreur/ fantastique, que se soit Le grand inquisiteur ou bien ce The sorcerers, les sujets traités ainsi que les choix de castings ( Price ou Karloff ) les relient forcement à un cinéma de genre à l'ancienne comme pouvaient l'être les films des firmes hammer ou amicus ou bien de l'épouvante ricaine de la même époque, mais en y appliquant un traitement bien plus brut, annonçant déjà un ère de changement pour le genre, chose qui sera confirmé peu de temps après avec des oeuvres comme Rosemary's baby ou La nuit des mort-vivants ( pour ne citer qu'eux ), exit l'épouvante gothique à papa, place à un cinoche froid et réaliste, bien plus ancré dans le quotidien.

Par le biais d'une intrigue science-fictionnelle utilisant la figure du savant fou, le film parle tout d'abord, à travers le portrait de ce vieux couple, de la peur de mourir et du désir de jeunesse éternelle, tout en proposant une réflexion sur la soif de pouvoir et le désir de manipulation de son prochain.
Car si les raisons de ces expérimentations étaient au départ motivées par un but purement lucratif, sensées apporter une dernière sensation de vivre à des personnes proche de la mort, les intentions de départ s'en trouveront bien vite changées, la vieille femme, avide de pouvoir après avoir de nouveau gouté aux joie et à la force de la jeunesse ( de nombreux montages alternés nous montrant sa jouissance l'orsqu'elle assouvie à travers son cobaye ses désirs de violence, de vitesse et de sexe ), étant bien décidée à ne pas en rester là. Son mari étant lui toujours fidèle à ses intentions d'origines il s'en suivra alors une bataille mentale dans le couple avec d'un coté l'avidité et les motivations purement personnelle et de l'autre, une réelle envie de progression pour la science et surtout, d'aider son prochain.

Tout cela est suffisamment prenant pour faire oublié un budget très faible qui implique des effets spéciaux assez pauvre et un réal parfois un peu maladroite.

7,25/10

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Dim 05 Aoû 2012, 23:45
par angel.heart
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Shaolin vs Wu Tang ( ou Tong?... ) - Liu Chia-Liang/ Goron Liu

Si on arrive à faire abstraction de la vf méchamment nanardeuse ( comme d'hab quoi!... ) et d'un début de film un peu mou d'la bite c'est franchement pas mal.

6,5/10


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The slumber party massacre - Amy Holden Jones ( 1982 )

Le film proposant très rapidement du sang et des boobs on se dit que dans le pire des cas ça devrait faire un honnête plaisir coupable m'en fait non, c'est quand-même une bonne grosse daube bien chiante, on sait pas trop si ça se veut sérieux ou bien parodique et ça manque clairement d'explications dans son intrigue ( ou alors c'est moi qu'y ai vite décroché?... ).

Et ça a un ptit statut de film culte ce truc?... :o

Bien naze.

2/10


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Aberration - Tim Boxell ( 1997 )

Tout est dans le titre...

0,5/10

Homme de Guerre (L') - 7/10

MessagePosté: Mar 07 Aoû 2012, 19:01
par angel.heart
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L'homme de guerre - Perry Lang ( 1994 )

Nick Gunar, un ancien mercenaire ne supporte pas son retour à la vie civile et accepte à contre-coeur un contrat très spécial: convaincre, par la force si nécessaire, les habitants d'une île paradisiaque de céder leur terre et ses richesses à une multinationale. Nick réunit autour de lui d'anciens compagnons de combat entrainés et investit l'île. Mais au contact des indigènes de ce paradis perdu, le 'Suédois' entrevoit une nouvelle vie et renonce à sa mission. Son équipe de mercenaires ne l'entend pas ainsi et une guerre impitoyable éclate...


À la vue des passages que j'avais pu voir je m'attendais à un gentil nanar ( Yannick Dahan dans son opé frisson a quand-même bien sélectionné les bons passages pour bien ridiculiser le truc, et en vf forcement c'est encore plus facile de se moquer... ) mais en fait ça reste une honnête série B plutôt bien foutue, efficace pendant ses scènes d'action, même si parfois un peu montées à l'arrache ( y a dû y avoir des coupes je pense, même en terme de narration ça manque parfois méchamment de fluidité... ), et chose plus surprenante, le film se permet même de donner dans la psychologie tout en étant assez crédible ( même si ça ne vole pas bien haut non plus... ).

Par-contre j'avoue que j'ai pas super accroché à la prestation de l'ami Dolph, et pourtant Dolph moi je kiffe ( me souvient encore que quand j'étais petit je disais que j'aurais bien aimé que Dolph ce soit mon papa... :oops: :mrgreen: ( sympa pour mon vrai père... )) mais là j'sais pas, bizzarement j'le sens moyennement investi par moments, par-contre j'ai bien kiffé l'actrice ( dont j'ignore le nom et ça me fait chier de chercher... ), classe, imposante et l'oeil vif, elle m'a un peu fais penser à Joyce Mina Godenzi, aussi bien pour le rôle, l'attitude et le physique.

En tout cas dans le genre, cet Homme de guerre est tout à fait recommandable. :D

7/10

Re: [angel.heart] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Mar 07 Aoû 2012, 20:01
par Heatmann
le dolph que je prefere , film bien badass , chouette visuellement , bon deluge balistic mais aussi on sent le script de sayles derriere , le bluray sort bientot !!! :bluespit: