BE KIND, REVIEW!

Bilan Avril 2012


31 films vus (dont 15 ciné)
Pays visités: USA, Brésil, France, Italie, Suisse, Allemagne, GB, Bulgarie, Suède, HK-Chine, Japon

27 films découverts

Avé (Konstantin Bojanov) : 7,5/10 (2012 Bulgarie)
Avengers (Joss Whedon) : 7,5/10 (2012 USA)
Battleship (Peter Berg) : 6/10 (2012 USA)
Bungaku Shoujo (Shunsuke Tada) : 6,5/10 (2010 Japon)
Caterina va en ville (Paolo Virzi) : 7,5/10 (2004 Italie)
Dans la nuit des temps (Tsui Hark) : 6/10 (1995 HK/Chine)
Ghost in the shell 2: Innocence (Mamoru Oshii) : 7,5/10 (2004 Japon)
Histoire de fantômes chinois 2 (Siu-Tung Ching) : 5,5/10 (1990 HK/Chine)
I wish (Hirokazu Kore-Eda) : 8/10 (2012 Japon)
Inugami (Masato Harada) : 5/10 (2001 Japon)
Kié la petite peste (Isao Takahata) : 7,5/10 (1981 Japon)
L'enfant d'en haut (Ursula Meier) : 6,5/10 (2012 Suisse)
Les pirates, bons à rien mauvais en tout (Peter Lord) : 6,5/10 (2012 GB)
Les vacances de Ducobu (Philippe de Chauveron) : 4/10 (2012 France)
Lilya 4-ever (Lukas Moodysson) : 6,5/10 (2002 Suède)
Lock out (J.Mather & S.StLeger) : 2,5/10 (2012 USA)
L'ombre du fouet (Lo Wei) : 6/10 (1971 HK/Chine)
My week with Marilyn (Simon Curtis) : 6,5/10 (2012 GB)
Nouveau départ (Cameron Crowe) : 6/10 (2012 USA)
Radiostars (Romain Levy) : 7/10 (2012 France)
Rêves volés (Sandra Werneck) : 7,5/10 (2009 Brésil)
Shaolin contre Ninja (Liu Chia-Liang) : 5,5/10 (1978 HK/Chine)
Sur la piste du Marsupilami (Alain Chabat) : 6,5/10 (2012 France)
Taking off (Milos Forman) : 6,5/10 (1971 USA)
Tue moi (Emily Atef) : 5,5/10 (2012 Allemagne)
Twixt (Francis Ford Coppola) : 6/10 (2012 USA)
Whore angels (Mototsugu Watanabe) : 1/10 (2000 Japon)

4 films revus

Chitty Chitty Bang Bang (Ken Hughes) : 6/10 (1968 USA)
Le smoking (Kevin Donovan) : 4,5/10 (2001 USA)
Sauvez Willy le repaire des pirates (Will Geiger) : 5,5/10 (2009 USA)
Un jour sans fin (Harold Ramis) : 9/10 (1993 USA)

film du mois



découvertes du mois

Premier film américain de Forman qui a mis plusieurs années à se faire. Ne parvenant à écrire le script avec son complice Jean-Claude Carrière, le film prit finalement une tournure différente de celle initialement prévue, et au lieu de se focaliser sur des mouvements hippies (que Forman jugeait insignifiants), s'attaqua au conflit des générations du point de vue des parents.
La jeune fugueuse sur laquelle s'attarde le début du métrage, devient en quelque sorte l'objet de la quête de 2 parents dépassés. Elle va et vient, disparait une semaine puis rentre, repart, sort avec des garçons beaucoup plus âgés, et toutes sortes de choses qui échappent aux parents.
On est donc principalement avec ce couple de petits bourgeois New-Yorkais qui ne parvient pas à comprendre le comportement de leur ado. Le film a un rythme irrégulier. L'exposition avec la jeune fille et une sorte d'audition est assez long, de même que les premiers soubresauts des parents incrédules et dépassés. Puis le film trouve son rythme dans la 2ème partie et nous gratifie de 3 longues séquences absolument mémorables, dont une que je qualifierais même d'anthologie. Ayant rencontrés d'autres parents dans le même cas qu'eux, le couple rejoint une association de parents d'enfants fugueurs. Lors d'une soirée mondaine chic, ces braves gens, incités à comprendre le point de vue de leur progéniture, va littéralement apprendre à fumer un joint: scène miraculeuse, absurde, hilarante, un vrai bonheur! S'ensuivra une autre soirée où les deux couples à la maison vont passer une soirée arrosée qui va légèrement dégénéré en un jeu libertin... Puis au final la jeune fille avec son petit ami invité à un diner familial, où le musicien hippie fera une révélation fracassante.
Sur la forme, le film est assez libre, on sent pas du tout un film de studio (c'est une commande d'Universal), mais c'était le but recherché en allant dégoter un talent comme Forman. Dommage juste que le début soit un peu long à décoller.

Que faire d'un pitch aussi conventionnel que "cinq jeunes amis se rendent dans une cabane isolée dans les bois pour passer un weekend, et vont réveiller une puissance maléfique qui y sommeille." Réponse avec ce film malin et savoureux, qui joue avec les clichés du genre pour les détourner. Attention soyons clair, on n'est pas dans du film d'horreur destiné à dégoûter (façon Saw) ou à effrayer (façon The descent).
Bizarrement, le film lâche d'entrée son "twist" et on comprend donc tout de suite qu'on est finalement pas dans le schéma classique du film d'horreur, malgré les 5 personnages triés sur le volet, et sélectionnés justement parce qu'ils sont pile-poil les stéréotypes du genre.
Mais même en ayant tout compris des tenants et aboutissants, le film parvient à surprendre dans sa longue séquence finale par un déchainement délirant, gore et drôle à la fois.
Les acteurs s'amusent, la réalisation n'a rien à se reprocher et on passe un super moment... Dur de citer les références qui viennent en tête sans déflorer le contenu, mais au final La cabane dans les bois est un mix hybride fun, entre hommage et parodie.