BE KIND, REVIEW!

Il est très bien ce gamin dans le film et puis le plan iconique au ralenti ça tue, mécréant.

T'aimes les gosses dans les films maintenant?

Juste chez Milius ou alors quand il crève

Island of Fire de Chu Yen Ping - 1990

Une fois passés tous les mensonges de la jaquette du DVD fr (titre => il n'y a pas d'île dans le film, Jackie vedette => le perso principal c'est Tony Leung (celui de L'Amant), les photos extraites d'autres pellicules), on se retrouve devant un film de prison HK. Le traitement est loin de celui du premier Prison on Fire et à vrai dire on se rapproche plus du second volet (sorti la même année). C'est un dire un truc pas très fin, bourré de clichés et d’invraisemblances et lorgnant parfois sur la comédie.

Malgré tout, le film a certaines qualités. D'abord un gros cast, même s'il est plutôt du côté des prisonniers que des matons. Personne ne pourrait arriver à la cheville de Roy Cheung de toute façon. Malheureusement, ces têtes d'affiches ne sont pas très bien utilisées. Jimmy Wang Yu a vraiment un rôle en mousse. Ok, la VF n'aide pas, mais entre la scène du riz et celle du gravier, il est plutôt mal tombé. Le reste se défend bien. Jackie tatane et fait un peu le con, Sammo a la voix de Gladiator, Andy Lau est bien vénère et Tony Leung a toujours la classe.

Le rythme est assez soutenu et ça se bastonne souvent. Dommage que la trame principale sur les condamnés à mort soit rapidement expédiée en 15 minutes pour terminer le film. Ca donne lieu à un gunfight correct, mais il se fait un peu attendre.

Encore un petit défouloir Hk, pas finaud mais qui livre la marchandise.

6,5/10

pabelbaba a écrit:Pour l'Aube Rouge, je ne dirai rien, le film est plutôt apprécié ici, et j'avais trouvé ça un peu foireux (beaucoup même)... J'attends le remake pour bien me marrer.

Je suis d'accord, sauf que le remake existe déjà :



L'avantage, c'est qu'au lieu d'avoir une troupe de boutonneux pour botter le cul des Rouges, t'as un moustachu pas content qui fait le boulot à lui tout seul.

C'est quoi cette affiche? Ils ont photoshopé sa toison pectorale...

Le Petit Fugitif de Moris Engel et Ray Ashley - 1953

Il est un peu spécial ce film. Début du cinéma indépendant américain, influence majeure de la nouvelle vague française, ça fait beaucoup pour une heure et quart de fugue filmée en live.

L'histoire n'est pas franchement fascinante, suivre un gamin qui s'amuse dans Coney Island après avoir cru tuer son frère, c'est mignon tout plein, frais et gentillet, mais ça s'arrête là. Cependant, une fois replacé dans son contexte, c'est assez différent. L'introduction proposée dans le DVD Carlotta le montre bien. C'est une nouvelle façon de tourner qui est mise en place. Caméra au poing, équipe restreinte, décors tellement naturels que les passants ne savent pas qu'ils jouent dans un film. Tout concorde pour saisir le réel au plus près. On ressent alors vraiment les sensations du personnage, notamment ce sentiment de liberté totale. Cela va nécessairement influencer tout le cinéma à venir : les courants cités en introduction, mais en y réfléchissant, ce sera aussi le cas en partie pour le Nouvel Hollywood et le cinéma d'auteur en général (du plus réussi au plus autosatisfait, puant et voyeuriste).

Du coup, le film est plus à voir comme un morceau de l'Histoire du Cinéma que comme un film à part entière, sauf à essayer d'analyser le comportement de Jay, le gars qui s'occupe des poneys et qui s'approche un peu trop des gamins...

6/10

Jackie Brown de Quentin Tarantino - 1997

Tout a été dit sur ce film.

Sans doute le casting le plus parfait de la filmo de Tarantino. Certains étaient évidents (Pam Grier, Samuel Jackson), mais aller chercher Keaton et Forster, c'était de sacrées idées. Notamment ce dernier, "too cool for school", ultra classe et calme. Enfin comme d'hab, on se rappelle que ces mecs n'ont jamais rien fait de mieux par la suite... Surtout, fallait des couilles pour prendre De Niro dans les 90's et lui coller le rôle du boulet pas futé!

A côté de ça, le script raconte vraiment une histoire. Tarantino s'y tient et malgré les 2h30 que dure le film, il n'y a pas vraiment de digressions. Tout sert l'intrigue, rien n'est gratuit. Ce qui est assez rare dans sa filmo. Tout comme le rôle de Pam Grier, le plus touchant de tout ceux qu'il a shooté avec celui de Beatrix Kido dans Kill Bill 2. Ce qui en fait finalement un film assez à part. Et ce, même si toutes ses manies de réalisations et de montage sont bien présentes (scènes de "coffre", multi-récits, chapitres...).

Pour finir, c'est vraiment (mais vraiment, hein) sa meilleure BO. Même si c'est un poncif de balancer ce genre de phrase dans une critique de ses films, là c'est vrai, stoo. La meilleure preuve, c'est que je ne me souviens pas qu'un marketeux se soit amusé à se servir d'un extrait pour vendre du shampoing!

8,5/10

Note de petite bite là.

je mettrai pas plus moi

C'est ton coté Rebelz ça.

par contre j'avais pas vue ce qui c'etait sur cette page et celle d'avant sur Red dawn et le lion et le vent ..............

Ca ma paraissait louche aussi...

La Communauté de l'Anneau de Peter Jackson - 2001

En préambule, je tiens à dire que je ne suis pas fan du truc, j'ai connu cet univers via Baldur's Gate et donc pour moi un nain avec une hache, il s'appelle Kagain sinon il n'existe pas. De la même façon, je ne ressens pas de frisson quand un mec parle du Gondor avec des trémolos dans la voix et le regard porté sur l'horizon. En gros, tout le mythe ne me fait pas grand chose.

Malgré tout, ça reste un sacré récit d'aventure, surtout ce volet-là. L'introduction est plutôt longue, il faut se la fader, mais c'est un mal nécessaire puisqu'il faut bien poser les bases des 9h d'histoire qui vont suivre. Néanmoins, à partir du départ de la Comté, ça claque. Avec l'ambiance de nuit, les plans aériens sur les forces de Saroumane et le Mordor, le look des 9 Cavaliers et des Orques, on sent vraiment le danger une fois l'aventure commencée. Ca tranche d'ailleurs assez bien avec les passages chez les Elfes. Même s'ils sont aussi un peu casse bonbon, vu que ça blablate trop, la cassure est nette et le sentiment de sécurité prédomine. Le contraste fonctionne parfaitement.

Pour l'ambiance générale, c'est donc une grosse réussite (sans parler des décors et des FX encore corrects voire très bons). Reste l'action. J'avais le souvenir que c'était bien plus radin. En fait la seconde partie du film est plutôt bien rythmée de ce côté. Les escarmouches avec les 9 Cavaliers sont gentillettes, en revanche la baston dans les mines claque davantage. Même si c'est un peu trop découpé, on les sent vraiment acculés et déterminés. La cerise sur le gâteau étant la descente dans la forêt où Jackson se lâche sur l'héroïsme, fait péter les séquences aériennes et les plans gores.

On en prend plein les mirettes et on a le temps de s'attacher aux persos et à l'histoire, du coup c'est nécessairement un film d'aventure réussi. La partition de Shore tire aussi le film vers le haut et le fait d'avoir pu regarder le film avec un orchestre et des cœurs la jouant en live était une sacrée expérience.

8,5/10

Observe and Report aka Agent Povocateur de Jody Hill - 2009

Encore inédit en France? Pas étonnant...

En général, quand je vois un film avec Seth Rogen, c'est toujours la même chose : quelques passages drôles, une histoire parfois touchante, mais surtout un potentiel comique complètement inexploité ou laissé en friche. Je ne crois pas avoir mis plus de 6,5/10 à En Cloque Mode d'Emploi, Supergrave, Fanboys ou Délire Express pour les raisons sus-citées. Mais là c'est jamais drôle. A part les quelques instants de défonce qui mènent à la baston contre les skateurs, c'est le néant complet. Vraiment.

Du coup on pourrait s'attarder sur l'histoire, mais elle est tellement niaise et mal écrite que c'est désolant. Entre les deux idylles bien nian-nian, le perso de Ray Liotta encore à l'état de brouillon, le perso de Seth Rogen pas assez psycho pour être marrant mais trop pour être touchant, limite le meilleur perso, c'est celui de la mère de Rogen. Sans parler des autres vigiles, complètement sous-exploités, notamment les asiates, alors que leur potentiel comique était énorme.

Sentiment d'un gros gâchis au final, malgré une dernière scène complètement WTF qui rapporte à elle seule 1pt.

2/10