BE KIND, REVIEW!

Oulà j'ai été radin, va falloir que je corrige ça.

Panier.

Oulà franchement je sais pas si t'es près pour ça

Mais si, il va même pouvoir jouer à où est Charlie en cherchant où se cache Max Mok dans le film!

Scalp a écrit:Oulà franchement je sais pas si t'es près pour ça

J'ai vu Story of Ricky je suis prêt à tout depuis ce film

Merde, j'étais persuadé d'avoir fait la critique d'Eastern

C'est con y pourrait être dans le top sans ton baobab dans la main.

Le Flic de Beverly Hills 2 de Tony Scott - 1987

C'est LE film de mon enfance, maté tant de fois que la VHS est cramée, et pas revu depuis le temps, du coup un peu d'appréhension...

Elle a été vite levée! L'intro déboîte méchamment, le braquage avec Brigitte Nielsen en femme fatale... Le générique avec la Ferrari dans Detroit et le soleil qui se lève... Tony Scott sortait déjà ses filtres rouges et veut en mettre plein la vue. Niveau réal, c'est pas dingo mais suffisamment efficace. Pareil pour le scénario, bourré de facilités et juste passable. Du coup que reste-t-il dans ce film? Les délires verbaux et les grimaces de Murphy? Oui, mais maintenant ça fait quand même moins marrer qu'à l'époque. Le coup de ses jumelles Monique et Unique, ça fait plus trop rire.

Heureusement le film a d'autres qualités qu'un adulte perçoit beaucoup mieux. Tous les sous-entendus en dessous de la ceinture (à 9 ans en 92 tu connais pas le manoir d'Heffner!), la relation à trois entre Taggart-Rosewood-Folley qui réinvente un peu le buddy movie, et surtout Rosewood! C'est lui le vrai perso marrant de l'épisode. Ses délires sur les flingues et les armes en général, sa tronche dès qu'il tient un volant, ça donne les meilleurs gags du film. La course-poursuite en bétonneuse en est le meilleur exemple. Sachant qu'il n'y a quasiment pas de temps mort, le plaisir est toujours là même s'il est différent.

La cerise sur le gâteau étant bien évidemment les citations du Syndicat du Crime. Putain quel pied! Rosewood qui enfile un imper foncé avant le gunfight final, même s'il est mal torché, c'est tout de suite pardonné! Pareil pour le face à face dans le noir avec les colombes! Scott a bien fait de rajouter ce genre de détails.

Au final, gros plaisir et grosse surprise de redécouvrir le film avec un œil neuf.

8/10

Si si, je connaissais le manoir moi

T'as tout vu trop jeune, c'est pour ça que t'es un vieil aigri maintenant!

Sur le coup, ça en valait la peine

Et puis je ne me suis pas lassé de certaines choses

La Lame Infernale aka La Polizia Chiede Aiuto de Massimo Dallamano - 1974

Un polar rital, plus orienté enquête qu'action et avec des relents de giallo, ça ne se refuse pas!

Côté enquête, rien de bien nouveau, les investigations sur un meurtre qui conduisent à un réseau de prostitution pas très clean, c'est très classique. L'intérêt du film est ailleurs. D'abord dans son traitement bien gore. Le tueur est un boucher et ça se voit à l'écran! Rien ne nous est épargné, le summum étant la reconstitution du cadavre découpé en morceaux... Dallamano n'y va pas avec le dos de la cuiller. D'ailleurs il ne met pas ses talents en avant que pour cela, sa course poursuite est bien sympa et joliment mise en boîte. La vue subjective du point de vue de la moto rend vraiment bien.

Les séquences "giallesques" valent aussi le coup d’œil, dommage que leurs chutes soient mal foutues à chaque fois. Autre déception, le casting. Claudio Cassinelli (que je ne connaissais pas du tout) n'est pas super convaincant, Mario Adorf bien fade, Giovanna Ralli, toujours aussi mignonne, a un rôle en carton... Heureusement que le tueur garde son casque!

Au final, un polar correct sans plus.

6,5/10

Celui là me tente mais c'est peut être la jaquette du DVD qui y est pour beaucoup

De toute façon faut le prendre pour soutenir l'éditeur!

Apparemment y a que 220 dvd de vendus pour le moment