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[Jack Spret] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 11:54
par Jack Spret
Je crée ce topic pour ne pas mélanger les critiques déjà écrites avant mon arrivée sur le forum avec celles des films vus en 2013.
C'est mon côté "Monk" :-P
Ca permettra à certains films méritants de voir grimper leur moyenne.
A d'autres, ça les fera rejoindre la fosse où John McClane les attend :eheh:

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 12:02
par Mark Chopper
Ouais mais non. Un topic par personne !

Parce que là, tu bouleverses mon côté Monk :mrgreen:

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 12:03
par Scalp
Alors moi 1 ou 2 topic, je m'en fous, mais je vois déjà Zack venir rouspéter :mrgreen:

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 12:07
par Mark Chopper
Oui, balance des boobs pour l'amadouer.

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 12:11
par Alegas
Est-ce que ça serait pas plus judicieux que Jack crée un topic dans une des sections archives ? Ça serait toujours référencé mais ça empièterait pas sur les critiques 2013.

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 12:12
par angel.heart
Bah y a juste à déplacer le topic dans les archives.

Descendants (The) - 7,5/10

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 12:17
par Jack Spret
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Georges Clooney a tendance, ces dernières années, à choisir le côté indépendant du cinéma, y trouvant très certainement un réalisme qui résonne en lui. Après des Marches du pouvoir où il se faisait voler la vedette par Ryan "Drive" Gosling, le voici de nouveau en solitaire dans un film où il interprète un père esseulé par la perte de sa femme et la distance qu’il a mise entre ses deux filles. Loin de tomber dans le pathos lourdaud comme le montage de la bande annonce le laissait présager, on assiste à une quête salvatrice d’un homme qui va traverser une période douloureuse tout en chassant les démons qui l’empêchait de vivre sa vie de famille en père exemplaire. Ajouté à cela un legs familial lourd à porter et vous aurez une idée du fardeau que porte Clooney dans ce film.

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L’idée de placer le récit à Hawaï – même si elle provient du roman – est terriblement intelligente. Sa forme d’archipel et les longs trajets qui relient chacune des îles rappellent l’éloignement de chaque membre de cette famille l’un envers l’autre ainsi que les épuisants ponts qu’il faut construire pour les faire se rejoindre. Et le cadre idyllique est parfaitement antithétique avec le thème abordé – la souffrance, la perte d’un être cher, les tensions familiales – ce qui évite d’avoir à en rajouter niveau tire-larmes car le film fait très bien son office lorsqu’il s’agit de nous émouvoir. Certes, le scénario touche plus ou moins fortement les personnes, suivant qu’elles aient vécu une telle expérience ou non mais le point fort de The Descendants est de recentrer nos esprits sur un fondement important du bonheur: la famille.

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Ce ton dramatique qui ponctue l’ensemble du film nous évite de sombrer dans la mélancolie grâce à des notes comiques et rafraîchissantes qui m’ont fait penser à Broken Flowers. Payne emprunte à Jim Jarmusch ce ton second degré qui met du baume au cœur au public, mais également aux personnages, au détour de deux ou trois scènes vraiment drôles. Mais même s’il n’a pas la fibre mélomane de ce dernier, l’ambiance musicale du métrage fleure bon la plage et le sable chaud. Même si j’ai eu très peur au tout début du film (une voix-off pendant près de 15 minutes), mes craintes se sont apaisées au fil des minutes et j’ai pu pleinement profiter de cet instant qui (pour emprunter à quelqu’un qui m’est cher) remet les pendules à l’heure.

7,5/10

Territoire des Loups (Le) - 9,5/10

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 13:10
par Jack Spret
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Ne vous fiez pas à la bande annonce qui promet un actionner montagnard, The Grey est tout autre chose. Le film est une expérience bien plus différent que ça et ce serait réduire à néant l’ambition de Joe Carnahan que de mal vendre son produit. Liam Neeson a beau être bankable en ersatz de Jason Bourne (Taken et Sans identité ne me contrediront pas), ce rôle lui permet de briller de nouveau par sa prestance et son leadership. Survival à part entière, le film ne se contente pas de mettre ses protagonistes dans une situation complexe où la survie est primordiale et où aucune règle ne fait loi. Jusqu’au dénouement, il est et restera un film profondément humain aux sous textes intensément enracinés dans le scénario comme la remise en question de notre supériorité face à la nature, l’entraide face à l’inconnu, la foi et l’espoir.

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Carnahan nous offre un sacré lot de sang, de sueur et de larmes. A commencer par un crash aérien filmé de main de maître. On a l’impression d’y assister réellement et d’être projeté nous même à 600 km/h vers le sol ! Mais les idées de mise en scène ne s’arrêtent pas là. L’ensemble de la bobine contient des images fortes, qui resteront à jamais ancrées dans l’esprit du spectateur (l’empreinte qui rougit, le souffle chaud des loups,…). Tout un éventail de visions qui transforment un simple actionner en survival spirituel, chaque personnage, déclinant sous la menace carnassière, donnant à la force de la nature et à ses représentants un argument supplémentaire à la démonstration de sa supériorité.

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Leur périple ressemble donc plus à un pèlerinage qu’à un chemin de croix, même si la tension reste constante tout au long du film. La menace est réelle, visuelle et sonore. L’ambiance est sombre et sinistre et chacun devra chercher la lueur d’espoir qui lui permettra d’avancer et de repousser les masses ténébreuses à la fourrure dense. Des moments de bravoure sont au rendez-vous (l’arbre) et chaque homme révèle son potentiel de survie, mais surtout sa capacité à vouloir continuer à se battre pour continuer à vivre qui, même si elle est misérable, mérite d’être pleinement vécu. Un message humaniste pour un film qui aborde un thème écologique de manière surprenante: en une phrase, la cupidité des compagnies pétrolières est mise en avant d’une manière aussi atroce qu’elle est vraie. Un film d’une intensité rare !

9,5/10

Loi de Murphy (La) - 9/10

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 13:23
par Jack Spret
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Si j’ai bonne mémoire, il me semble que c’est le premier film avec Charles Bronson que je vois. Mon père en avait une tripotée en K7 et bizarrement, j’ai toujours boudé cet acteur. Je lui ai donc donné une chance avec cette petite pépite et grand bien m’en fasse ! C’est vraiment tout ce que j’aime dans un polar ! Tous les ingrédients y sont présents. Les répliques, l’action savamment dosée, le duo qui s’entend comme chien et chat. Même si Bronson subit la loi de l’emmerdement maximum, c’était loin d’être mon cas. Un grand moment de cinéma !

9/10

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 13:25
par Scalp
Plus qu'à Jackie Chan donc ?

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 15:16
par Heatmann
murphy's law ca claque , fact .

jacky , faut avouer que c'est bien que si on adere a l'humour gogol :mrgreen: ( j'aime bien , mais juste certain quoi , et je n'y vois jamais des chef d oeuvre )

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 15:17
par Jack Spret
Ben carrément !
C'est du petit lait La loi de Murphy :D
Et l'humour passe largement mieux qu'un Jackie.

Re: [Jack Spret] Mes critiques anciennes

MessagePosté: Sam 08 Juin 2013, 20:16
par zack_
Scalp a écrit:Alors moi 1 ou 2 topic, je m'en fous, mais je vois déjà Zack venir rouspéter :mrgreen:

Non je rouspète pas, de suite! Et oui je vais basculer le topic dans les archives 2012. Ce qui n’empêchera pas de les voir, et de les référencer :super:

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Lun 10 Juin 2013, 11:14
par Scalp
Y a plus de vieilles critiques à coller ?

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

MessagePosté: Lun 10 Juin 2013, 13:52
par Jack Spret
Y'en a qui bossent :mrgreen: