BE KIND, REVIEW!

angel.heart a écrit:
Six feet under, saison 1

Il m'a fallu quelques épisodes pour vraiment me mettre dans le bain ( comme souvent avec les séries ) mais maintenant je ne décroche plus!
En espérant que la suite soit au moins du même niveau...

8/10

osorojo a écrit:T'inquiète pas, la série monte en puissance doucement pendant 5 saisons pour aboutir à un final explosif qui te laissera sur le carreau !

Si tu as aimé autant cette première saison, tu vas vraiment prendre du plaisir devant la suite

Mark Chopper a écrit:Six Feet Under, c'est la meilleure série de tous les temps. 5 saisons au top (pas comme The Wire) et une conclusion qui terrasse tout le monde.

Tu vas continuer de kiffer

Bon bah j'me suis maté la saison 2 en 2 jours et je kiff encore plus!..

Vais m'enchaîner les 3 autres saisons dans la semaine.

Mais là pour l'instant, South Park hors compète, c'est certainement ma série préférée.

Surtout si t'enquille comme ça, tu vas exploser lors de la dernière saison. J'avais fait la même, tout maté en une semaine et j'ai rarement ressenti quelque chose d'aussi puissant devant ma télé xD

Hâte de savoir ce que tu vas penser de la suite, mais t'es bien parti pour surkiffer

Prépare toi au petit coup de mou pendant les 2/3 de la saison 3, mais après ça repart de plus belle.

Mark Chopper a écrit:N'oublie pas ta prérentrée demain Zack

Merci de me remonter le moral!

Et bien j'ai pris une jolie claque devant cette poursuite impitoyable, au titre un poil mensonger, puisque de chasse ( ou poursuite ) il n'en est pas vraiment question ici, le film s'attardant plutôt à dresser le portrait peu reluisant d'une petite ville sud américaine ( ou les dessous bien crasseux de l'"Américan way of life" ) en étalant son intrigue sur les 24 heures succédant à l'évasion d'un prisonnier, lequel sera donc recherché par plusieurs membres de la ville pour différentes raisons.
Vraiment à la lisière des deux périodes bien distinctes du cinoche ricain, le film a encore les pieds dans le classicisme du vieil hollywood ( réal carrée, avec un très beau scope à l'ancienne, excellente musique de John Barry au style très western à papa ) tout en annonçant, aussi bien sur le plan visuel que dans son discours, les excès de violence et la radicalité d'un Bonnie and Clyde ( et donc la date du changement pour le genre ), sortie l'année précédente et toujours réalisé par Arthur Penn. L''impressionnante scène de lynchage du shérif par 3 hommes de la ville, se déroulant devant un publique passif, poussait déjà le bouchon très loin pour l'époque.



En terme de casting, le film est un sans faute. Marlon Brandon est imposant de charisme en shérif. Celui-ci représente intégrité, lucidité, et la dernière notion de justice dans une ville rongée jusqu'à l'os par sa petite bourgeoisie corrompue, aux valeurs conservatrices, avide d'argent et de pouvoir. Robert Redford, finalement assez peu présent à l'écran, joue donc l'évadé qui n'est pas un mauvais gars dans le fond, juste un mec tombé au mauvais endroit au mauvais moment. Jane Fonda, qui joue la femme de ce dernier, irradie l'écran de sa beauté, sa relation incestueuse avec James Fox vient apporter encore un peu plus de tension à l'ensemble, celui-ci jouant un ami d'enfance du personnage de Robert Redford. Viennent s'ajouter à tout ce beau monde les prestations de Robert Duvall, pas le perso le plus pourri de la ville mais quelqu'un d'assez lâche, et donc influençable, qui se rangera du coté du plus grand nombre, et E. G. Marshall, riche propriétaire et imposante figure paternelle du personnage de James Fox.



Une chose m'a surpris dans le film c'est la façon dont sont parfois filmés les gens de la ville, la froideur qui se dégage des scènes collectives, les rendant presque déshumanisés à tel point que j'ai parfois eu l'impression de voir des Body Snatchers échappés d'une vieilles bandes de SF parano. C'est franchement surprenant.
Comme on pouvait s'en douter, le film ne se clos pas franchement sur du happy end. Son final, totalement fiévreux, impressionne par sa noirceur désespérée, la ville bouillonnante finissant naturellement par exploser lors d'un monstrueux climax à l'ambiance nocturne apocalyptique ( faisant basculer le film à la limite du fantastique ) dont aucun des personnages ne sortira indemne.



Une petite bombe, donc, et en ce qui me concerne la plus grande réussite de son réal.



Et merci à Oso pour les caps.

Ouep meilleure film de Penn et il entre dans le top

M'en fait je viens de me rendre compte que j'ai vu que 4 films du réal... ( m'enfin il a pas une longue filmo )

Vais me choper La fugue.

La fugue, le Z1 est allzone et y a STFR.

Ouais, j'ai vu. On le trouve pour pas cher en plus, donc c'est nickel.

Joli texte, pour un film qui surprend vraiment lorsqu'on le découvre. Sacré moment de cinoche

Je vais le mater prochainement celui la , ta critique donne bien envie !

Revu le film la semaine dernière et sans surprise, ça arrache toujours autant.

Oeuvre bourrine, subversive, radicale, et schizophrène, alternant ses scènes d'une violence graphique ( mais pas que... ) inoui par quelques touches d'humour satirique ( notamment dans ses flashs de pub entrecoupant les journaux télévisés ) aux allures de glaviots crachés à la gueule de l'Amérique des années Reagan par un réal bien décidé à mettre le nez dans sa propre merde à son pays d'adoption. Plus de 25 ans après sa sortie, la première incursion SF de l'ami Paulo n'a rien perdu de sa puissance, n'hésitant pas à massacrer ses personnages en plein cadre ( la mort de Murphy, monument de barbarie au dénouement tragique, prend réellement aux tripes ) et proposant l'un des gangs de bad guys les plus méchants jamais vu sur un écran ( à ranger aux cotés de ceux du Assaut de Big John et du Vigilante de William Lustig ), elle s'impose aujourd'hui comme une oeuvre rare, de celles qui ont définitivement désertées les écrans de cinéma.

Comme d'hab avec Paulo, en plus d'être intelligent ( car rappelons quand-même qu'on peut être bourrin tout en étant réfléchi et pertinent ) le spectacle est jouissif de bout en bout. Du pur comic book movie, généreux ( mais moins fun que Total Recall et Starship ), violent ( évidemment ) mais aussi étonnement touchant ( le parcours de Murphy, non loin de la figure christique, est quand-même fort en émotion ) et proposant quand-même l'un des personnages les plus classe du cinoche d'action ( toute époques et pays confondus... ). Elle est d'ailleurs géniale l'iconisation de Robocop. De son éveil commençant en vue subjective, à sa première arrestation de criminel, en passant par le stand de tir et la première virée nocturne au volant de sa bagnole, superbement mis en valeur par le score atomique de Poledouris, symbolisant la naissance d'un nouveau gardien, porteur d'espoir d'une ville rongée par la criminalité, aux dirigeant sans scrupules et forces de l'ordre désabusée. Sérieux, y a des scènes qui filent le frissons!..

Enfin voilà, je ne vais pas en rajouter des couches ( les critiques présentes sur le forum étant déjà très complètes ), Robocop ça défonce sa mémé au shotgun et pis c'est tout!

L'Étalon italien - Morton Lewis



0/10



Enfants de salaud - André De Toth

Clairement, ceux qui espèrent du film de commando qui pète de partout risquent d'être déçu, l'action étant finalement peu présente, mais là où le film passionne c'est dans son discours désespéré ( et désespérant... ), âpre, violent et d'une impressionnante noirceur... mettant bien l'accent sur le fait que la guerre n'est une sale affaire de bons gros batards sans scrupules.

7,5/10



L'affaire Cicéron - Joseph L. Mankiewicz

8/10




L'homme de la Sierra - Sidney J Furie

Jolie claque visuelle pour un film relativement classique dans son schéma narratif mais réellement percutant dans ses dialogues ( les confrontations Bando/Saxon sont franchement tendu du string ).
Et franchement, entre Ipcress, L'emprise et cet Homme de la Sierra, le moins que l'on puisse dire c'est que Sidney J Furie savait se servir du scope...

7,5/10



Panique dans la rue - Elia Kazan

Bien vif et constamment trépidant ( à 2/3 scènes de couple près ), porté par une réal impeccable et un casting de vraies gueules, c'est jusqu'à présent ce que j'ai vu de mieux dans la filmo d'un réal dont je suis loin d'être toujours fan.

8/10

Crée un poste pour l'affaire Cicéron, c'est suffisant pour être référencé.

Bah il va baisser dans le top, et je ne veux pas d'ennui avec la justice, moi...

Mais bon, ok... :


L'affaire Cicéron - Joseph L. Mankiewicz

Premier film que je vois du très apprécié Joseph L. Mankiewicz et je dois avouer avoir été relativement déçu. Relativement car, si le film reste très bon, remarquablement écrit et interprété, je n'y est pas vu l'ultime film d'espionnage qu'on m'avait vendu et, chose encore plus surprenante, j'irais même jusqu'à dire qu'étonnement la réal est le point faible du métrage. Sans être honteuse, je l'ai trouvé très en retrait, je n'attendais pas non plus des effets de style de malade mais au moins un truc capable de dynamiser le récit. Il y a tout de même de bonne idées, je n'irais pas dire le contraire, mais dans l'ensemble c'est franchement pèpère. Après je préfère tout de même ça à un truc virtuose mais creux, et je le répète le film est malgré tout très bon, mais j'en attendais un peu plus.

8/10