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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 14 Aoû 2014, 09:46
par maltese
J'adore l'album The Wall et Pink Floyd en général, mais le film, je n'en pouvais juste plus à la fin tellement je trouvais ça "pénible", effectivement :chut:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 14 Aoû 2014, 09:47
par Mark Chopper
pabelbaba a écrit:Enfin pas impossible que je l'ai maté dans un état second... :chut:


Bah vaut mieux justement.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 14 Aoû 2014, 17:56
par Alegas
Mouais, sur la forme je veux bien que le film soit assez spécial, mais c'est pas en étant bourré/défoncé que l'on sera au mieux pour appréhender le propos du film.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 14 Aoû 2014, 18:04
par Waylander
Certaines drogues ouvrent des portes.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 14 Aoû 2014, 18:34
par Alegas
Ah mais je m'en doute bien (sur Blueberry :mrgreen: ), mais dans le cas de The Wall, j'ai dû déjà le voir 3-4 fois, toujours clean, et ça m'a jamais empêché d'y voir un grand film.

Voyage de Chihiro (Le) - 9/10

MessagePosté: Sam 16 Aoû 2014, 20:24
par Alegas
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Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki

(2001)


Troisième vision et, forcément, c'est toujours aussi bien (encore que lorsque je l'avais découvert au cinéma, j'avais détesté, erreur réparée depuis). C'est clairement mon Miyazaki préféré juste derrière Le Château dans le ciel, et accessoirement certainement l'un des plus atypiques de sa filmographie dans sa façon de dépeindre un univers fantastique. Là où d'habitude on a soit un univers entier créé de toutes pièces ou alors une incursion subtile du fantastique dans le monde réel (notamment sur Kiki ou Totoro), ici on a seulement quelques minutes où le spectateur peut prendre ses repères, avant d'être brutalement emporté, tel Chihiro, dans un monde parallèle où l'on ne saura jamais réellement le pourquoi du comment (on a des pistes évidemment, mais tout est volontairement teinté de mystère) qui permettra la démonstration d'un voyage initiatique (comme souvent chez Miyazaki). En fait, ça fait un peu comme si Miyazaki réalisait sa version de Alice au pays des merveilles.

La grande force du métrage va tout d'abord se situer sur le plan visuel, puisque le film est certainement le plus beau du cinéaste sur ce point, avec une animation parfaite et un design vraiment recherché. C'est peut-être même celui, avec Mononoké, où la mise en scène de Miyazaki est la plus aboutie, tout en restant effacée derrière son sujet. Pour le récit, on reste de quelque chose de très simple (mais pas simpliste) avec ce personnage principal qui va devoir grandir et améliorer ce qui l'entoure pour pouvoir accéder de nouveau à sa vie normale, mais c'est bien le mystère ambiant qui fait que le classicisme de l'histoire passe très bien, puisque dilué dans une poésie étrange de chaque instant. Enfin, comme d'habitude, la composition d'Hisaishi est une merveille, et très inspirée de surcroît. Un film d'animation important donc, et qui aura pas mal contribué à un regain d'intérêt du public et de la critique pour de l'animation moins orientée enfantine.


9/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Sam 16 Aoû 2014, 20:37
par lvri
Un des deux derniers Miyazaki qu'il me reste à voir (avec Le Vent se Lève). J'attends avec impatience la sortie Bluray. Ta critique me donne envie de choper le DVD, mais je vais essayer d'être patient !

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Dim 17 Aoû 2014, 07:55
par francesco34
Chihiro, le plus beau film du monde :love:
Espérons le blu-ray pour l'an prochain!

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Dim 17 Aoû 2014, 14:35
par KreepyKat
:youpla:

J'ai longtemps été un défenseur ardent de Nausicaä, mais je dois me rendre à l'évidence : le plus beau Miyazaki, c'est celui-là. Assurément.

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Mar 19 Aoû 2014, 19:58
par Mr Jack
J'adore celui là, c'est aussi mon préféré du Monsieur. J'aime tous les thèmes, j'aime tous les persos, j'aime tout de ce film. :love:

Slacker - 5,5/10

MessagePosté: Jeu 21 Aoû 2014, 22:44
par Alegas
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Slacker de Richard Linklater

(1991)


Premier long-métrage de Richard Linklater qui s'impose directement comme une base plutôt solide des thématiques du cinéaste. Nul besoin ici d'artifices, puisqu'en grand fan du mouvement de la Nouvelle Vague française, Linklater recherche avant tout une simplicité, une volonté de faire vrai à travers la pellicule. Pas de surprise donc lorsque l'on découvre que son premier essai en salles est une retranscription d'une journée dans sa ville natale. Seulement, là où Slacker pointe en originalité est clairement dans le nombre de personnages qu'il présente. Ainsi, le métrage est une sorte de film choral où la caméra ne s'attarde jamais plus de cinq minutes consécutives sur le même protagoniste, donnant ainsi l'image d'un gigantesque film-relais qui permet à Linklater non seulement de brasser énormément de thèmes différents selon la diversité ethnique ou sociale, mais aussi d'imposer une mise en scène qui, malgré le budget très minime de 23 000 $, arrive à se faire très classieuse lors de plans-séquence chers au réalisateur.

L'autre gros point fort du film, c'est évidemment de constater que malgré sa condition de film entre potes et donc d'un casting entièrement amateur, la direction d'acteur est quasiment irréprochable. Alors certes, Slacker n'est pas un film sans défaut, puisque son concept, génial pour un format court, tend à s'épuiser une fois dépassée la première heure, mais c'est clairement la base passionnante d'un réalisateur qui avait déjà tout ce qui fait sa popularité aujourd'hui, notamment sur l'écriture qui, derrière un caractère anodin, cache en réalité une véritable réflexion sur la vie, les rencontres et le temps qui passe.


5,5/10

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Mer 27 Aoû 2014, 09:13
par Moviewar
Malgré ton 5,5 tu en dis tout de même beaucoup de bien dans la critique donc je vais essayer de me le voir :wink:

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

MessagePosté: Mer 27 Aoû 2014, 18:53
par Alegas
Ouais le film est bien je dirais jamais le contraire hein, mais c'est juste que perso j'étais assez ennuyé une fois passée la première heure donc pour le coup ressenti totalement personnel.

Arbre de Noel (L') - 5/10

MessagePosté: Jeu 28 Aoû 2014, 23:04
par Alegas
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L'Arbre de Noël de Terence Young

(1969)


C'est toujours une épreuve un peu décisive que de revoir un film que l'on a aimé lorsqu'on était gosse. Parfois on se rend compte que le film avait vraiment de quoi valoir l'admiration, et parfois les défauts évidents nous sautent enfin aux yeux. Pour L'Arbre de Noël, c'est hélas la seconde catégorie qui est concernée et ce, malgré l'excellent souvenir que je gardais de ce métrage que m'avait fait découvrir ma mère à l'époque. Chose surprenante que de voir Terence Young, AKA l'un des réalisateurs les plus connus de la saga James Bond, dans une jolie histoire toute triste où un père découvre que son enfant est atteint de leucémie, et décide de faire de ses derniers jours un rêve éveillé. Bien que propice au pathos, la base scénaristique du film a clairement de quoi faire envie, mais c'est bien dans l'évolution des choses que L'Arbre de Noël perd ses atouts. Aucune idée si c'est une question d'adaptation, mais le fait est que les péripéties sont peu palpitantes, surtout lorsque tout se fait pour un gamin des plus antipathiques, baigné dans une aisance sociale qui rend son caractère tout simplement insupportable.

C'est bien simple, entre lui et son père, joué par un William Holden qui se contente de jouer en mode automatique, l'émotion ne transparaît jamais, et c'est donc Bourvil qui vole finalement toutes les meilleures scènes du film, prouvant par la même occasion une énième fois quel excellent acteur dramatique il pouvait être. Et que dire de la scène de la bombe, qui paraît sortit d'un tout autre film. Un grand moment qui laisse à penser que selon le scénariste, la seule façon d'être exposé à des radiations nucléaires est forcément de se trouver à quelques mètres d'une bombe atomique. Bref, la scène ne marche pas, et vu que c'est censé être la base même du film, autant dire qu'on peine à croire le reste, surtout si le climax du film constitue à une conduite en tracteur ou à une évasion ridicule de loups dans un zoo parisien. Alors certes, ce n'est pas dénué de qualités, mais en l'état la déception prime tant j'avais un souvenir clairement plus glorieux du film.


5/10

Génération rebelle - 7/10

MessagePosté: Ven 29 Aoû 2014, 23:11
par Alegas
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Dazed and Confused (Génération Rebelle) de Richard Linklater

(1993)


Second film de Linklater, qui s'affirme ici en tant que cinéaste dont l'atout principal se situe dans l'écriture, mais qui livre aussi un film qui, de façon étonnante, deviendra tellement culte qu'il imposera le bonhomme comme un réalisateur à suivre. Pourtant, Dazed and Confused est clairement un film atypique dans la filmographie de Linklater. Là où la plupart de ses métrages sont avant tout basés sur une influence directe de la Nouvelle Vague, on se retrouve plutôt ici devant un cousin d'American Graffiti (influence assumée ou non, je l'ignore) auquel il emprunte non seulement un sujet générationnel, mais aussi sa volonté d'aborder un maximum de personnages à travers une structure chorale. Si le film est globalement réussi, c'est pourtant cette influence qui le rend moins pertinent qu'il aurait pu l'être.

Car là où le film de George Lucas dressait justement l'évolution d'une soirée banale pour afficher un constat sur une dernière note tragique, voire prophétique, Dazed and Confused se perd un peu dans les péripéties de ses nombreux protagonistes, et ne trouvera qu'un véritable souffle dans une séquence nocturne dans un stade où les thèmes de Linklater (à savoir la hantise du temps qui passe, l'appréhension des changements de relation entre les hommes) surgissent tous d'un coup. Le film est bon, mais ne marque pas spécialement pour autant, si ce n'est vis à vis d'un casting qui, depuis, aura eu le temps de devenir célèbre à la face du monde. Entre Ben Affleck, Adam Goldberg, Milla Jovovich et Matthew McConaughey, la liste est plutôt étonnante. Un second essai convaincant sans être parfait, c'est davantage sur son troisième film que Linklater aura su trouver l'équilibre parfait pour composer son cinéma.


7/10