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Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 01 Sep 2014, 19:09
par Mark Chopper
Tu mets 10 à un film très chiant qui met une plombe à démarrer ? :chut:

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 01 Sep 2014, 19:10
par pabelbaba
Nan, mais ça va, elle est pas si chiante la première heure avec le gunfight dans la tea house. :chut: :mrgreen:

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 01 Sep 2014, 19:11
par Mark Chopper
:eheh:

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 01 Sep 2014, 20:32
par pabelbaba
Enfin on déconne mais j'ai quand même oublié Time & Tide et Il Etait une Fois en Chine... :oops:

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 01 Sep 2014, 20:33
par angel.heart
Et Pat Garrett, Le Crabe Tambour?...

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 01 Sep 2014, 20:38
par pabelbaba
Le Crabe c'est 9,5, Pat Garett c'est tangent. :mrgreen:

Frankie et Johnny - 8/10

MessagePosté: Dim 07 Sep 2014, 16:20
par pabelbaba
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Frankie et Johnny de Garry Marshall - 1991

Juste après le succès de Pretty Woman, Garry Marshall enchaîne sur une autre comédie romantique, moins bling bling, mais bien plus réussie.

Il me tardait un peu de montrer à Madame une comédie romantique avec de vrais acteurs, et y'a pas à dire, ça change! :mrgreen: J'en avais de vagues souvenirs, confondant pas mal avec Sea of Love, mais pas que c'était aussi réussi. En premier lieu, ça fait plaisir de ne pas se payer des persos vivant dans l'opulence, médecins, avocats, vedettes du showbiz ou patrons de boîte qui cartonne. Ca aide tout de suite à l'identification en rendant leurs problèmes vraiment crédibles.

Ensuite se payer un vrai casting ça n'a pas de prix. Pacino est terrible en cuistot à la ramasse qui recolle les morceaux de sa vie comme il peut, en gardant un semblant de foi en l'avenir. Il arrive sans problème à être attendrissant. Mais surtout Pfeiffer est gigantesque. Sensible, cruelle, sur la brèche et même limite fatale, elle incarne le "charme" à merveille. Ici rien de sexy ou de vulgaire, ni même de beauté, juste du charme, un peu à la manière d'Aurore Clément en France. Et du coup leur couple fonctionne du tonnerre, tant dans les moments de complicité que dans les engueulades.

A côté de cela, il faut faire vivre la comédie, et à nouveau ça marche avec un paquet de seconds rôles pas forcément parfaits, mais dans le ton, et qui réussissent à faire rire à intervalle régulier sans taper dans le vulgaire ou le vaudeville lourdaud. Les gags et bons mots restent toujours à peu près fins et légers.

En résulte une vraie bonne romcom, parfaitement interprétée et offrant une jolie réflexion sur la solitude. Difficile de croire que par la suite le réalisateur commettra Valentine's Day et Happy New Year, exemples typiques des romcoms faisandées, pas drôles et bourrées de sentiments inhumains.

8/10

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 07 Sep 2014, 16:21
par Mark Chopper
Je me souviens d'un orgasme très bruyant dans ce film :mrgreen:

A part ça, rien.

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 07 Sep 2014, 16:22
par pabelbaba
Pareil, je ne me souvenais plus de grand chose (même pas de cet orgasme, mais plutôt de l'absence d'orgasme qui précède... :eheh: ).

De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites - 7,5/10

MessagePosté: Jeu 25 Sep 2014, 11:17
par pabelbaba
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De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites de Paul Newman - 1970

Encore un film fascinant tourné aux États-Unis pendant leur période dorée.

On ne fait pourtant que suivre le quotidien d'une famille monoparentale, plutôt pauvre sans être totalement à la dèche. Cependant les trois portraits brossés valent vraiment le coup d’œil, tant leurs interactions sonnent juste. A ce niveau, les trois actrices impressionnent systématiquement. Leurs rôles ne sont pas simples à jouer, notamment celui de Joanne Woodward, en permanence sur le seuil de la folie, sans jamais trop le dépasser, tout en étant aussi maladroite et parfois censée. Sa partition était particulièrement compliquée!

Mais les filles ne sont pas en reste. Surtout la fille d'Eli Wallach, qui a de superbes scènes, comme celle où elle imite sa mère, ou celle plus intime où elle discute avec sa sœur dans leur chambre et se met à paniquer. D'ailleurs la réalisation est au diapason, avec des effets surprenants, faisant passer le film dans une autre dimension, limite horrifique, créant mécaniquement une ambiance étrange.

Du coup le film vogue dans des eaux troubles, sans balise connue pour se repérer, sans cliché auquel se rattacher, mais étrangement toujours dans les clous. Une chouette expérience à vivre en fait, un peu à l'image du Malin de John Huston.

7,5/10

Blue Lightning - 3/10

MessagePosté: Ven 26 Sep 2014, 10:34
par pabelbaba
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Blue Lightning de Raymond Lee - 1991

Plutôt apprécié sur la toile et en manque de polar HK, impossible de ne pas y jeter un œil.

Dans un premier temps, avec cet ex-flic qui doit s'occuper seul de son fils, je pense direct à Finger On Trigger, petit polar 80s nerveux sans plus. Malheureusement, je déchante rapidement. Le film tire pas mal sur le drame, avec ce père alcoolo, crédible comme un Bukowski à jeun, incarné par Danny Lee à la rue, et avec ce gosse horripilant, qui chougne tout le temps. Ok, il s'en prend plein la tronche et sa famille à tendance à se faire buter assez facilement, mais bon, il est quand même horripilant.

Pour se faire une idée du naufrage, il faut savoir que Danny Lee, qui refuse d'enquêter sur la mort de son ex-femme, s'y met finalement après que le mioche lui a fait un caca nerveux dans la rue. :chut: Ridicule, tout comme le sevrage de Danny Lee, d'ailleurs. Un gros moment de nanard où il renifle du whisky et boit du lait en alternance... :shock: HK puissance mille dans le nawak. :eheh:

A côté de ça, heureusement, on a quelques petits gunfights en huis-clos pas dégueus. Mais cela ne relève pas le niveau général, d'une pauvreté extrême à tout point de vue. Comme en témoigne ce final à coup de brique, complètement foireux, là où celui de Finger on Trigger mettait les protagonistes dans la même situation et était purement jouissif.

3/10

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Ven 26 Sep 2014, 12:08
par Mark Chopper
T'as fait le tour du genre, c'est mort !

Re: [pabelbaba] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Ven 26 Sep 2014, 13:10
par pabelbaba
Je refuse de le croire! :helldude:

Quand les Colts Fument, on l'appelle Cimetière - 6/10

MessagePosté: Dim 28 Sep 2014, 19:11
par pabelbaba
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Quand les Colts Fument, on l'appelle Cimetière de Giuliano Carnimeo - 1971

A ne pas confondre avec Esprits Rebelles 2 : Quand l'Ecole te Fume... :chut:

Sinon, c'est un petit spagh sans trop de prétention, avec une BO de Bruno Nicolai dans la moyenne. Il ne faut pas trop se fier à l'intro un peu débilos, même si les gags à la con s'enchaînent pendant les premières minutes avec des bébés qui tètent des bastos et des mamies as de la gâchette, le film redevient rapidement sérieux et le reste jusqu'à la fin.

Côté histoire, rien de transcendant, les éleveurs du coin sont rackettés et les fils de l'un d'entre eux vont se rebeller. Deux pistolleros vont alors débarquer, chacun se rangeant dans un camp opposé. Forcément ça va tirer dans les tous les sens et ça n'a rien de désagréable. Néanmoins, il manque clairement un petit grain de folie au film, notamment dans la personnalité des pistoleros, qui ferait pencher le film du côté des jolies pépites transalpines, plutôt que de le laisser dans la case des divertissements sympathiques. On sent que tout leur potentiel n'est pas utilisé. A chacune de leur confrontation on ressort frustré.

Heureusement, pour faire bonne figure, Carnimeo nous sert les ingrédients qui font 75% du plaisir de mettre ce genre de galette dans son lecteur, à savoir : l'éternel casting de tronches improbables (les mexicains sont d'ailleurs particulièrement gratinés), un bodycount dans la moyenne haute, de belles moustaches et des cadres bizarres, si prisés des réalisateurs de bisseries en tout genre.

En conclusion, à réserver aux gros amateurs du genre, à la dèche de découverte.

6/10

M.A.S.H. - 7,5/10

MessagePosté: Lun 29 Sep 2014, 11:21
par pabelbaba
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M.A.S.H. de Robert Altman - 1970

Pas déçu par sa revision. :D

Pourtant ce n'est pas un modèle de comédie parfaite, avec son scénario ultra-brouillon, se contentant d'aligner des sketchs avec les mêmes personnages sans vrai fil directeur, ça sentait le film vite-fait mal fait. Sans compter sur certaines scènes en totale impro où on ne pige pas vraiment qui parle et à qui.

Mais aujourd'hui encore, ce mix de jemenfoutisme et de bidoche plus ou moins fraîche fonctionne toujours. Tous les acteurs sont taillés pour le job (d'ailleurs ils auront du mal à se défaire de leurs persos) et les gags potaches s'enchaînent gaiement au milieu des sutures compliquées, des mecs qui clamsent sur le billard et les artères qui giclent dans tous les sens.

Le côté irrévérencieux envers l'armée tourne bien, en tout cas bien mieux que dans les autres films du genre comme Qu'as-tu fais à la Guerre Papa? ou Les Bidasses. C'est gras, mais pas toujours complètement con. Ca traite un peu de racisme, des problèmes liés aux guerres, d'homosexualité, sans en faire des caisses. Juste ce qu'il faut pour faire passer le message.

Au final, malgré des idées bien datées et une absence totale de fil directeur, on rigole pas mal.

7,5/10