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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:18
par Mark Chopper
En même temps, pourquoi on parlerait de Katie Holmes ? Elle a une carrière à part Dawson et l'ex rôle d'épouse de Tom Cruise ? Elle joue encore dans des films ?

Cotillard, on en entend parler chaque mois. C'est une graaaaaaaaaaaaaaaaande actrice. La fierté de la nation, qui alterne blockbusters US et film des Dardenne.

Perso, je me fous de sa gueule parce que 1) Elle est mauvaise 2) J'en ai marre de voir sa tronche (Holmes n'ira jamais me parasiter un film de Michael Mann).

Cogner sur Holmes, c'est comme taper un cadavre, ça manque de répondant.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:19
par Jimmy Two Times
Donc, il fait exprès de donner de mauvais rôles à de mauvaises actrices. Quel sadique ce chris!

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:21
par pabelbaba
Nan mais tu m'écoutes pas, l'idée c'est de taper sur NOLAN!!! :chut:

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:26
par Mark Chopper
On fait une pause avec Nolan. J'attends son remake de Contact avec McConaughey pour taper dessus.

A part Rebecca Hall, il a toujours eu des goûts de chiottes en actrices.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:27
par pabelbaba
Arrête d'avoir des attentes, tu te fais du mal. :chut:

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:27
par Jimmy Two Times
Plus aucune illusion n'est permise en 2014 :mrgreen:

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:29
par Mark Chopper
pabelbaba a écrit:Arrête d'avoir des attentes, tu te fais du mal. :chut:


Je me suis mal fait comprendre. Quand je compare un film à Contact, ce n'est pas positif :nono:

En vrai, je n'attends plus que le Fincher.

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:32
par pabelbaba
Spagrav, c'est la matinée incompréhension... :D

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 09:40
par zack_
Mark Chopper a écrit:Zack défend toujours Marion comme s'il était amoureux.


Du tout. Elle me fait pas dresser le zizi pour un sous (et c'est loin d'être une actrice que je surkiff' tel mon aveuglement pour une Pénélope). Après c'est subjectif mais je trouve pas qu'elle soit si mauvaise même si je rejoins la citation ci-dessous:

On dirait qu'elle est constamment sous l'effet de la coke coupée au prozac.

Comme je disais dans Inception ca colle bien.

Re: Harvey - 7/10

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 11:24
par Kakemono
dunandan a écrit:Harvey, Henry Koster (1950)[/center]
Note : 7/10


Un bien joli film en effet. :super:
Pas entièrement convaincant comme tu le soulignes mais on se laisse facilement emporter par cette histoire d'un doux dingue et de son lapin imaginaire...

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 02 Juin 2014, 12:43
par Dunandan
Presque tous mes points reviennent à James Stewart et son personnage pour ce film (même si le reste du film n'est pas mauvais en soi) ... C'était vraiment l'un des meilleurs acteurs ricains de son époque.

Livre de la jungle (Le) (1967) - 7,5/10

MessagePosté: Mar 03 Juin 2014, 02:13
par Dunandan
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Le livre de la jungle, Wolfgang Reitherman (1967)

Revoir un Disney, c'est encore et toujours un peu la même rengaine. Bien évidemment, cela fait appel à notre âme d'enfant, car le ton est naïf et enfantin, avec un fil directeur parsemé de chansons et de chouettes rencontres animales (jusqu'à un certain point). Mais quand bien même, avec du recul, ce Mowgli à la recherche d'une famille d'adoption, balloté d'une espèce à l'autre en essayant de les imiter, est touchante, et je ne me rappelais pas à quel point la trame revêtait une couche aussi grave, avec des thèmes traités aussi variés que la solitude, l'amitié, l'optimisme, la confiance, le sens des responsabilités, ou l'identité.

Bien sûr, rien n'est jamais totalement sombre chez Disney. Ainsi, un chouette équilibre s'établie entre les chansons à la sonorité blues, boogie, et gospel de très bon goût, et ce petit sentiment de mélancolie transmis par l'inquiétude de la panthère noire Bagheera qui souhaite protéger le jeune Mowgli contre les nombreux dangers de la nature (incarnés par le le serpent, les singes, et surtout le tigre). Un sentiment tempéré par la joie de vivre insouciante de l'ours Baloo, jusqu'à ce que lui aussi soit gagné par le sérieux de son rôle paternel. Bref, derrière une bonne grosse couche sucrée légèrement surannée, les valeurs transmises sont loin d'être superficielles, variant entre l'optimisme et les jeux, et le soucis de grandir dans de bonnes conditions.

Au delà de ces considérations métaphoriques sur l'initiation d'un enfant projeté vers la vie d'adulte, j'aime beaucoup le cadre de la jungle, superbe et onirique, ainsi que les personnages sincèrement fokloriques, tous dotés de bonnes chansons très jazz dans l'esprit pour les caractériser. Faut dire que c'est Wolfgang Reitherman qui est derrière la réalisation, selon moi le meilleur artisan Disney de l'époque, même si Walt Disney était encore derrière ce projet, son tout dernier, avant que la société connaisse une crise artistique et critique.

Bizarrement je préfère quand ça chante, trouvant les moments de parlote un peu limités pour un adulte, même en étant peu exigeants. Mais ça reste quand même une valeur sûre dans le genre, et rien que pour retrouver ces numéros musicaux qui me rappelent mon enfance avec ce sentiment d'insouciance qui l'accompagne (Il en faut peu pour être heureux), ça en valait la peine. Même le happy-end, je l'aime bien, plus contrasté que d'habitude, comme si grandir signifiait à la fois perdre et gagner quelque chose.

Note : 7.5/10

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mar 03 Juin 2014, 09:41
par Val
Un des mes Disney préférés également. Et comme toi, j'ai toujours préféré la période Reitherman.

Chromosome 3 - 5,5/10

MessagePosté: Mar 03 Juin 2014, 19:39
par Dunandan
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Chromosome 3, David Cronenberg (1979)

Un exemple éloquent de la greffe entre cinéma d'auteur et film d'horreur effectuée par David Cronenberg tout au long de la première partie de sa carrière. En effet, il ne fait aucun doute que ce dernier s'amuse ici à détourner les codes du film de genre pour en faire ce qu'il veut, faisant passer cette intrigue alambiquée au second plan, explorant ainsi un thème qui lui tient à coeur, à savoir la contamination des affects sur le corps et le comportement humain, visibles à travers des stigmates sur la peau.

Ce petit film d'horreur à la saveur fantastique n'est donc pas inintéressant lorsqu'on le creuse un peu, mais il se révèle parfois ridicule et bancal dans sa trame principale (un père qui essaie de récupérer la garde de sa fille après avoir remarqué des ecchymoses sur sa peau), surtout lorsque l'un des personnages centraux (le psychiatre de la mère), réalise un petit jeu de rôles consistant à faire ressortir les angoisses de ses patients, ce qui donne lieu à des interprétations grand-guignolesques plutôt gênantes. En outre, ce thème des interactions entre le corps est l'esprit est combiné à la problématique de la famille disfonctionnelle, ce qui constitue finalement le noyau du film.

Bref, ce qui m'a à la fois intéressé et dérangé, ce sont tous les croisements effectués, créant ainsi un style à part. Pour le reste, on s'ennuie un peu quand même. La réalisation est assez plan-plan, principalement centrée sur les personnages, hormis des séquences de meurtre plutôt glauques et surtout un plan Bis particulièrement spécial dans le dénouement final. C'est tout ce que je retiendrais d'ailleurs comme véritable audace dans la mise en scène, synthétisant alors tout le processus monstrueux à l'oeuvre (dommage car l'ambiance a pourtant un grand rôle à jouer dans l'implication, merci Howard Shore qui fait presque tout le boulot).

Donc pas complètement convaincu par ce film, faute à un casting peu solide (concernant l'interprétation de la folie, on n'est pas loin de Nomads), une intrigue et une réalisation qui passent trop au second plan par rapport aux thèmes traités (au fond, ce sont surtout les dialogues qui donnent une forme à l'histoire), mais qui propose un mélange des genres assez intéressant, à mi-chemin entre drame familial, thriller psychologique, et fantastique, même si on n'évite pas le ridicule à certaines occasions. A conseiller pour les plus curieux du genre, et ceux qui souhaiteraient une relative bonne entrée pour creuser les obsessions (autour du corps) d'un auteur qui n'aura de cesse de contaminer le cinéma de celles-ci.

Note : 5.5/10

Magnum force - 7,5/10

MessagePosté: Jeu 05 Juin 2014, 01:48
par Dunandan
CHALLENGE BOM JUIN 2K14

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Magnum force, Ted Post (1973)

Magnum force n'est peut-être pas aussi bon que Dirty Harry, mais justement l'intelligence de cette suite est de faire évoluer le personnage tout en étant respectueuse de son esprit. Cette fois-ci, on essaie d'humaniser un peu Harry, car ce n'est pas lui qui fait le ménage dans les rues (sauf à 2-3 occasions mémorables où il bute par exemple un mec à travers la cloison d'un avion, histoire de rappeler qu'il n'est pas devenu une fiotte), mais des flics renégats à moto dont on ignore l'identité, dotés d'une mise en scène qui en impose durant des exécutions sèches et sans concession. D'ailleurs on la grille assez rapidement cette identité, mais l'intérêt réside ailleurs. En premier lieu à travers une intrigue plus riche qu'en apparence, qui relance avec intérêt la relation entre les principes de l'inspecteur inflexible, son respect de la loi, et la violence qu'il emploie pour arrêter les criminels, avec le pistolet comme fil directeur au sens propre et figuré (ça prend tout son sens lorsqu'on est défini par son magnum 357). Puis en livrant un portrait au vitriol de la mauvaise société qu'on accueille forcément avec un petit sourire en coin tant ça va dans les excès, rendant ainsi les mises à mort très ambigües dans leur finalité.

Dommage que les punchlines soient moins nombreuses et pêchues, mais une sort vraiment du lot et revient comme un gimmick, adoptant différentes tonalités au fur et à mesure que le film avance. D'autres petits traits de légèreté sont à signaler, rendant ainsi l'inspecteur sinon vulnérable, du moins attachant, et donc moins froid que dans le précédent opus, par exemple en mettant en avant de façon assez comique son succès sexuel avec les femmes alors qu'il n'avait rien demandé (ce qui lui offre au passage une vie sociale alors qu'il était avant seul contre tous). Même si ses méthodes détonnent toujours, il est ainsi plus intégré au système (d'ailleurs son collègue est black et sa copine est asiatique, donc son racisme s'est aussi volatisé). Ce qui me gêne un peu, c'est qu'on a perdu ce côté je suis influencé par mon environnement mais en même temps je le combats de l'intérieur, mais on ne peut reprocher au film de ne pas faire la même chose, et d'explorer d'autres zones de la personnalité de Harry sans trahir ce qu'il est réellement, à savoir un inspecteur pugnace et expéditif qu'il fera ce qu'il à faire pour stopper les criminels.

La structure narrative du film est carrée et efficace, simple à suivre, se découpant en trois parties, avec les flics assoiffés de justice, l'enquête policière, et puis le règlement de comptes final. Même s'il manque peut-être un fil directeur plus solide, Ted Post rend une bonne copie en variant les plaisirs, en livrant des personnages bien couillus et ambigus, et en insufflant une atmosphère urbaine tendue dans le sillage du précédent opus, sans oublier quelques intermèdes légers loin d'être inutiles (comme le concours de tir, qui offre un affrontement avant l'heure entre les deux meilleurs tireurs du commissariat), y compris durant les exécutions (bonus boobs). Enfin le climax final est assez long et flirte avec le western (avec quelques bons coups de putes qui font plaisir), pour terminer sur une note beaucoup moins sombre mais tout aussi ironique que dans le premier film. A défaut d'être un indispensable du genre (je n'aurais pas craché contre quelques punchlines de plus bien senties), Magnum force offre à coup sûr une séance sympathique, mélange réussi du polar urbain dans toute sa rugosité et Vigilante-movie sortant légèrement des rails.

L'homme sage est celui qui connaît ses limites.

Note : 7.5/10