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Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 08 Nov 2014, 19:12
par Heatmann
completement d'accord a la virgule pret , je me retrouve a 100% dans ton avis sur le film :super:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 08 Nov 2014, 21:41
par Dunandan
Je ne lis pas encore tant que je n'ai pas vu le film, mais ça fait monter mon attente d'un cran :super:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 08 Nov 2014, 22:31
par Milkshake
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Young Ones : 5/10

Un réal/scénariste venant de l'écurie HBO (Boardwalk Empire) qui nous fait un petit film indé SF à la sauce Western sur le manque d'eau avec un cast intéressant, ça s'annonçait bien et d'ailleurs ça démarre bien, les cadres sont soignés, l'univers crédible avec quelques bonnes idées fututistes mais l'aspect Western aride disparait rapidement.

On se rend compte que l'histoire n'a pas grand intérêt, tout est effleuré, le chapitrage à la Tarantino ne fonctionne pas, le réal sacrifie Michael Shanon sans lui le film s'effondre, on se retrouve avec un jeune trio qui n'a pas les épaules pour tenir une intrigue dramatique maigrichonne qu'on voit venir de loin. Seul Nicholas Hoult ici à l'aise semble avoir une carrière prometteuse.

Au final le métrage laisse un gout amère d'un gachis d'un bon concept de base proche d'un The Rover en bien plus propre sur lui.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 16 Nov 2014, 11:19
par Milkshake
Les Gardiens de la Galaxie : Difficile de mettre une note à ce film à la fois plaisant et très oubliable.

Éminemment sympatique par ses personnages, le raton Laveur vole le film dans ces 2/3 scènes, Chris Pratt fait toujours aussi bien l'idiot, l'humour général fonctionne mais le film est tellement anecdotique par ses enjeux, son action, ses bad guy totalement foiré et le teaser/charte imposé par Marvel (Thanos qui fait coucou je vais bientot arriver dans un autre film) que cela réduit le film à sa fonction première : du popcorn aussitôt vu aussitôt oublié.

A chaque film j'ai l'impression que Marvel est en mode usine/photocopieuse, on nous ressert la même soupe narrative issue d'un mauvais comics de fond de tirroir ou l'enjeux du film encore une fois une invasion relié à un objet surpuissant. Vive l'originalité.

Mais l'intention du réal est tellement généreuse qu'on lui pardonne le cahier des charge à suivre, il fera mieux sur la suite et puis finir son film sur du Marvin Gaye & Tammy puis du Jackson 5, ça c'est la classe. 8)

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 22 Nov 2014, 21:28
par Milkshake
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Recap de la rétro Hideo Gosha :

De loin son trio de tête.

1 - 1979 : Chasseurs des ténèbres
Son film le plus marquant, le mieux interprété, le plus ambitieux autant dans sa narration que dans ces set pieces d'action original, dommage que le film se perde sur sa fin mélo ça aurait pu être un grand film avec un final plus fort.

A conseiller à tout ceux qui aime Kill Bill Vol 1.

2- 1969 : Hitokiri, le châtiment
Perso je trouve que formellement c'est son film le plus classe et le plus culotté dans le ton, son personnage de tueur rebelle qui n'en fait qu'à sa tête attachant donne une approche intéressante du genre chambara mais c'est aussi sa limite, plus le film avance plus le perso semble un peu bêta, il se fait mener par le bout du nez et se limite à se souler au saké et voir les putes dommage que la fin Passion du Christ soit pas inspiré allourdisse terriblement le film.

3- 1969 : Goyokin, l'or du shogun
Le Grand Silence du Chambara en réussi, ce qui me dérange c'est le gros ventre moux au centre du film, sinon c'est la meilleur bande son de la filmo, son film d'ambiance (surtout sur la première moitié) formellement il y a plein de bonnes idées, la structure en flashback est pas mal, le film de chambara respire mêlé aux éléments : neige, boue, feu mais en terme d'action pure et histoire je trouve les deux films au dessus plus marquant.

L'intrusion dans le polar :

4- 1966 : Le Sang du Damné
Un bon petit polar Jazzy plus prétexte à une autopsie sociale du Japon, il y a quelques compositions de plans vraiment intéressante et là on voit toute la palette de jeu de Tatsuya Nakadai qui porte le film, un putain d'acteur par contre je suis moins convaincu par l'intrigue et la menace qui plane sur le film traité un peu par dessus la jambe.


Après les autres films sont moins convaincant :

1974 : Quartier Violent
Dès le début Flamenco dans un club de Yakuza, j'ai senti que le film allait en faire trop, le ton n'est jamais juste, Gosha en fait des tonnes dans la violence et les scènes de sexe gratuite tout ça autour d'un kidnapping d'un star de TV et de gangster qui tente de faire du business legal. Tout l'imagerie Pop à la Suzuki ne fonctionne pas à l'écran. Too much.

1966 : Samouraï sans honneur
Une célèbre histoire qui a été adapté de mainte fois dans le cinéma Japonais et je n'ai pas compris l'intérêt, tout le monde se bat pour une pauvre urne, le perso principal ressemble à une caricature du genre (manchot et borgne) et que l'action est foiré dans ce film, s'est tourné à l'arrache, les combats sont illisible.

Sa période 80/90 est déconseillé : J'ai tenté.

1991 : Kagero
Le plan d'intro arrache la rétine :love: mais le reste est d'un plat intersidéral j'ai pas tenu une heure. :mrgreen:


Le tour de la filmo est fait, les autres films ont pas de reputation glorieuse, sur le papier à part Les Loups et Bandit contre samouraïs (qui serait son Heat version Samourai), il y a pas grand chose d'intriguant.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 23 Nov 2014, 16:21
par Scalp
3 Samourais hors la loi c'est très sympa aussi

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 23 Nov 2014, 16:59
par Dunandan
+ 1

Les loups, tu peux aussi te l'épargner.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 24 Nov 2014, 20:14
par Milkshake
Comme dit précédemment ces deux premiers films m'ont pas marqué : Trois Samourais et Le Sabre de la Bête dans cette veine là du chambara je préfère largement Kurosawa.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Lun 24 Nov 2014, 20:24
par Dunandan
Je n'ai pas l'impression que tu en aies parlé précédemment (ou alors il faut vraiment lire entre les lignes... ^^). Mais peu importe, je ne trouve pas que le film 3 samouraïs hors-la-loi ait grand chose à envier à Sanjuro (je prends cet exemple, car c'est le plus évident), qui est d'ailleurs loin de se réduire à une simple copie du Kuro selon moi (même si j'aime bien les comparer, car je trouve ça passionnant la façon dont ils se renvoient la balle tout en se différenciant).

Edit : ah ouais, j'avais oublié ton post de la page précédente, mea culpa :chut:.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Jeu 04 Déc 2014, 21:06
par Milkshake
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L'impression que m'a laissé le film. Je comprend pas, à mon humble avis c'est tout ce qui ne faut pas faire dans un film, je pourrais même pas donner de note tellement ce cinéma est inerte.

Qu'une fille comme Cottilard soit aussi mal dirigé (pas aidé par les dialogues) ça a du mal à passer surtout quand il n'y a quasiment aucune idée de mise en scène, que la réal se limite à la suivre de près pendant 1h30 alors que le scénario est répétitif et simpliste au posssible. Obligant l'actrice à tirer la tronche à faire du misérabilisme dépressif de bas étage en la forçant à pleurer dans une sucession de scènes anecdotique. J'avais pas vu ça depuis Biutiful de Innaritu (qui a su rebondir depuis)

Du peu de ce que j'ai vu de leur filmo j'ai l'impression que les frangins nous ressert toujours la même recette et ça fonctionne toujours à Cannes.

Il vaut mieux revoir 10 fois Nicolas Winding Refn ou Aronofsky écraser Les Dardennes sur leur propre térritoire de prédilection, en y injectant de la vie, de la folie, du cinéma et de la mise en scène.

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Sam 06 Déc 2014, 22:16
par Milkshake
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Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan : 6/10


Déçu, par un réal que je suis de près depuis la petite claque qu'était Les Trois Singes c'était court, fiévreux avec plein d'idée de mise en scène, Il était une fois en Anatolie était intéressant bien que trop long.

Là le réal repart dans ces travers, à aucun moment les 3h15 sont justifié, on peut facilement couper 40 min du métrage tout en gardant la même densité et ambition, les dialogues à rallonge me semble vraiment poussif et démonstratif même si le réal expose de belles idées et permet de creuser les pensés de ces personnages.

La mise en scène est très statique bien que les cadres soit toujours très travaillé mais le recit manque clairement d'air frais, tros clos dans un hôtel en forme de grotte à la manière d'une pièce de théatre à rallonge.

Le plus embêtant c'est qu'on a du mal à s'attacher aux personnages du récit à l'exception de la femme, reste quelques fulgurances dont une scène de cheval puissante, une langue et des décors magnifiques.

Quand vient la nuit - 8,5/10

MessagePosté: Mar 23 Déc 2014, 23:04
par Milkshake
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Hello, Brooklyn


The Drop de de Michaël R. Roskam


Le coup de coeur de cette année, le polar de l'année pourtout le film est d'une telle simplicité qu'il aurait pu finir en film carré largement oubliable dans les mains de n'importe quel réalisateur mais là Michaël R. Roskam confirme toute le bien que l'on pense de lui après son Bullhead, véritable petit vent de fraicheur dans le genre balisé du polar, un futur grand réalisateur qui pose ses marques aux USA, je vous le dit le meilleur est à venir 8).

La réal de Roskam est certe ultra classique, on est loin des quelques envolés présente dans Bullhead, aucune séquence ne se démarque à l'exception du Drop qui rythme le début et fin de film, tout est filmé à hauteur d'homme de manière relativement banale à première vue mais putain quel plaisir de voir un telle subtilité dans la réalisation :love: , il fait durer toutes les séquences juste un poil plus longtemps, juste ce qu'il faut pour insuffler de la vie à son métrage là ou n'importe quel autre réal aurait coupé sec la bobine pour faire duré le film 1h30. En véritable chef qui a parfaitement fignolé son film, Roskam gère parfaitement le suspense et surtout la tension latente tout au long du film, la chose la plus importante pour qu'un film fonctionne (là ou Andrew Dominik s'est magistralement planté sur un sujet similaire en tentant veinement de stylisé son récit), ici jusqu'à la fin on est happé.

Pourtant les ingrédients sont simples il suffit d'avoir un scénario ciselé de Dennis Lehane (qui adapte sa propre nouvelle), l'auteur de Polar le plus intéressant et passionant à lire avec James Ellroy (qui lui foire ses scénarios), le meilleur dialoguiste au monde (oui c'est pas pour rien que Scorsese et Eastwood on fait parmis leur meilleur film grâce à sa plume, son écriture est faite pour être joué) tout le film repose sur un Tom Hardy, acteur caméléon qui ne cesse de m'étonner année après année :shock: , en 2014 on a eu droit à Locke, Peaky Blinders et là Drop, trois visages totalement différents.

L'acteur ne se camoufle pas sous un nouveau look à chaque long métrage mais offre à chaque fois une autre personnalité traité finement, ça se joue à des petits détails, les acteurs capable de cela actuellement se comptent sur les doigts d'une main, on va longtemps regretter James Gandolfini parfait dans son rôle à emmerde et puis merde le réal a fait un miracle, il a réussit à rendre touchante et attachante Noomi Rapace (actrice qui m'horripile au plus au point). Le seul défaut que l'on peut pointer est le personnage de Ortiz (Eternel second rôle chez Michael Mann notamment) qui ne dépasse pas son statut fonctionnel à l'intrigue.

Un film qui donne envie de sérrer très fort un petit Pittbul dans ses bras, qui pose Roskam comme la relève du grand cinéma classique Hollywoodien et qui donne encore plus envie de voir prochain Ben Afflech s'attaquant au dernier bouquin de Lehane (de quoi faire le meilleur film de gangster depuis pas mal d'années :bluespit: ), un film qui redonne goût au cinéma mais attention à ne pas survendre The Drop cela reste un petit film, sans véritable scène marquante ou envolé lyrico-dramatique à la James Gray mais quelle finesse dans le traitement, ça fait tout simplement plaisir.


8.5/10

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 24 Déc 2014, 00:01
par Jimmy Two Times
C'est carrément ça. Un petit film tout con tellement maîtrisé et pétri de classicisme qu'il en devient grand. :super:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Mer 24 Déc 2014, 15:15
par Heatmann
yep , Mon Film of the year , no discussion . :super:

Re: [Milkshake] Mes critiques en 2014

MessagePosté: Dim 28 Déc 2014, 22:24
par Milkshake
Avis express :

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L'homme qu'on aimait trop de André Téchiné : 6/10


Novice en Téchiné, j'ai tenté le coup car le fait divers niçois est vraiment intéressant, le rapport de force entre le trio de personnage s'avère agréable à suivre durant toute la longueur, Deneuve c'est une des rares fois ou je la trouve pas absente et froide devant la caméra, Canet a pas un rôle facile il s'en sort mais sans faire de miracle.

Par contre la miss Adèle Haenel, il faut la suivre de près bien qu'elle s'exprime comme un garçon manqué et qu'on la fait trop pleurer, il se dégage une véritable authenticité dans son jeu comme on en voit rarement dans le cinéma français. :super: Je vais me pencher sur sa filmo.

D'ailleurs le réal semble seulement tenter des plans que lorsque la jeune actrice est là et il l'a met pas en valeur la pauvre car sinon difficile de faire plus fonctionnel et Téléfimesque comme réal d'appartement d'interieur alors qu'on est sur la côte putain, qu'il a un casino et des villa à filmer mais non ça reste hyper cloisonné...

J'étais prêt à lâcher un 7 pour le jeu de pouvoir du trio et le mystère sur le denouement mais le scénario a la très mauvaise idée de nous servir un épilogue ridicule à la Hoover avec les acteurs grimé sous 3 couche de maquillage (le maquillage reste plus aboutit que chez Eastwood) 20 minutes inutiles de prolongation tout ça pour nous servir en 2 lignes les rebondissment judiciaire récent improbable :shock: de cette histoire, ça pour le coup cela aurait été intéressant à filmer.