BE KIND, REVIEW!

Mes critiques en 2013
Mes critiques en 2014
Mes critiques en 2015

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164 critiques en 2013, 95 en 2014, 56 en 2015... Inutile de faire une fausse promesse : la tendance à la baisse se confirmera en 2016.

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Creed : L'Héritage de Rocky Balboa : 9,5/10
Love & Peace : 0/10

Le Canardeur : 7,5/10
Les Tontons flingueurs : 10/10
X-Men : Apocalypse : 6,5/10
Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques : 1/10
Dernier domicile connu : 4,5/10
Shinjuku Swan : 7/10

Gone Baby Gone : 6/10
Strictly Criminal : 4/10
Monstres Academy : 7/10
Demolition Man : 8/10
Un aller pour l'enfer : 5/10
Echec et mort : 5/10
Bone Tomahawk : 7/10
Suivez cet homme : 5,5/10
Dans les griffes du Dragon rouge : 5/10
Mademoiselle : 8/10
Avant qu'il ne soit trop tard : 8/10

The Social Network : 10/10
Les Sept mercenaires (2016) : 6,5/10
Basic : 8/10
Doom : 3/10
Wolf Girl and Black Prince : 2/10
Fast & Furious 5 : 6,5/10

Hibana : Spark : avis

L'histoire : Fruit d'une liaison extraconjugale, Adonis Johnson n'a jamais connu son père, le célèbre boxeur Apollo Creed, décédé avant sa naissance. Le démon de la boxe, toutefois, s'est emparé de lui et il part à la rencontre de Rocky Balboa...

Un spin off redouté, puisqu'il risquait de saboter l'excellent souvenir laissé par un sixième opus en forme d'apothéose... Mais un spin off parfait au final, puisqu'il parvient à la fois à retrouver l'esprit de son illustre prédécesseur et à construire sa propre mythologie. La bande originale, qui rappelle parfois celle de Bill Conti tout en accordant une place au rap, plus en phase avec les goûts musicaux du héros, symbolise ce savant numéro d'équilibriste. Le personnage d'Adonis Johnson Creed n'aurait pu être qu'un décalque de Rocky Balboa, ou de son père Apollo, mais il possède sa propre richesse : à la fois enfant des rues et héritier élevé avec une cuillère d'argent dans la bouche, il renie ce géniteur qu'il n'a jamais connu et désire réussir par lui-même, sans comprendre sa réelle motivation ou accepter d'affronter ce qui le ronge... Creed : L'Héritage de Rocky Balboa permet en outre de retrouver le personnage le plus mythique créé par Sylvester Stallone qui, dix ans après ses derniers pas sur le ring, paraît bien esseulé et peu désireux de livrer le nouveau combat qui l'attend. Voici un film que personne n'attendait et qui, à l'instar des Rocky présentés comme des outsiders, ceux sur lesquels personne ne souhaitait miser (le premier et le dernier), frappe en plein cœur... Tout fonctionne ici : la peinture des quartiers pauvres de Philadelphie, ville pensée de nouveau comme un personnage à part entière, la relation maître/disciple, le conflit père/fils... Le tout grâce à un sens du rythme impeccable, une mise en scène de premier plan (bluffante lors des scènes de combat) et une interprétation hallucinante de justesse (la performance de Stallone en bouleversera plus d'un). Plus qu'un film, un cadeau inattendu qui vient du cœur.

Note : 9,5/10