Page 3 sur 3

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Lun 23 Mai 2016, 22:51
par Joko
Image


Volcano High (2001) de Kim Tae-gyun


N'ayant pas envie de mater un truc sérieux, j'ai fouillé vite fait dans mes vieux dvds et j'ai ressorti ça. Je crois que c'est le premier film coréen que j'ai dû voir à l'époque et finalement ça se revoie bien. Bon la jaquette le vend comme un Matrix coréen, à part les longs manteaux des bad-guys, j'ai pas trouvé le rapport. C'est plus un film de voyous avec des super pouvoirs dans un lycée. On va pas se mentir, le film est pas extraordinaire et il y a des baisses de tension quand il se veut plus sérieux et les combats sont sympas sans plus. Le principal intérêt est son humour. Je suis fan de l'humour asiatique à base de mimiques ou d'expressions sur jouées avec la face grimaçante :mrgreen: . On est dans un manga live là, tout est surjoué et la réalisation semble toute droite sortie des cases d'une BD, les persos sont icônisés à mort.Un film détente pour se marrer un peu. 6.5/10

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Mer 25 Mai 2016, 19:20
par Jack Spret
Une belle merde ce film ! :vomi:

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Mer 25 Mai 2016, 19:33
par Jed_Trigado
Jack Spret a écrit:Une belle merde ce film ! :vomi:

Image

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Mer 25 Mai 2016, 19:59
par pabelbaba
Andrew WK? Dans un film? :bluespit:

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Jeu 26 Mai 2016, 00:07
par Joko
Quelle rudesse :mrgreen: , une merde quand même pas .....Resurrection of the little match girl ça c'était une belle merde :twisted:

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Jeu 26 Mai 2016, 08:00
par Jed_Trigado
Oh pas touche ! :mrgreen:

Je sais que je dois être un des seuls mecs au monde a défendre ce truc, mais c'est tellement assumé dans sa connerie que ça me le rend vraiment attachant. :chut:

Je suis mort mais j'ai des amis - 7/10

MessagePosté: Dim 29 Mai 2016, 13:42
par Joko
Je suis mort mais j'ai des amis de Guillaume et Stephane Malandrin (2015)


Image


A la suite du dèces plus qu'idiot de leur chanteur, les membres d'un vieux groupe de rock belge décide de faire la tournée US qu'ils avaient prévu de faire pour rendre hommage à leur ami. Et c'est parti pour un road-movie où bien sûr rien ne se passera comme prévu. Le film est à l'image de ses personnages, burlesques et touchants. Burlesque par son humour un peu gras par moment mais toujours très drôle, le running gag des cendres du chanteur par exemple, puis ces situations WTF, le détournement de l'avion à cause d'un gros vomi collectif. Touchant aussi dans le traitement de l'amitié entre deux vieux amis. Le reniement de la mort d'un pote et la volonté de réaliser un rêve malgré le côte absurde de la chose est bien traité, ou alors bien que l'on se connaisse depuis un certain nombre d'années, finalement on ne se connait pas bien. Les amis ne se dévoilent pas tout, comme le petit ami du chanteur ou le guitariste qui joue dans un autre groupe. Et les deux anciens musiciens montrent bien comment on pourrait réagir, soit on le voit comme un trahison ou soit on l'accepte sans broncher parce que c'est ça aussi l'amitié. Accepter les différences ou les envies des potes.
Mais il faudra ce coup de pied au cul qu'est le décès de leur ami et ce trip au fin fond du Canada pour que ces vieux ados rebelles se dévoilent, apprennent à se connaître vraiment et finalement se retrouvent. Les sentiments exprimés sonnent toujours juste, sans exagération,et comme souvent chez les rockeurs ils se dévoilent après quelques bières :mrgreen: .
Un film de pote drôle et touchant à base de frites et de bières, avec une bande son très rock ,avec du Cobra ça peut pas être mauvais :eheh: , qui montre que tant qu'on a des potes, tout va bien, même dans les moments difficiles.

III - 7,5/10

MessagePosté: Dim 10 Juil 2016, 19:41
par Joko
III de Pavel Khvaleev (2015)

Image


Dans cette ville semblant être isolée du monde, se déroule une épidémie d'origine inconnue qui touche sa population, ici principalement deux sœurs qui viennent de perdre leur mère. Évidemment une des deux sœurs va être à son tour touché par cette maladie et l’aînée va tout faire pour la sauver.
Après une introduction qui ne trouvera son explication à la fin, si j'ai bien compris le film, on découvre les deux sœurs et cette ville dans une imagerie très léchée et stylisé sous une musique très atmosphérique limite conte de fée. Le ville est très bien mise en valeur par de lents plans aériens et la complicité et l’innocence qui réunit les deux sœurs est montré dans une forêt idyllique ainsi que par une voix off qui explique la situation et les sentiments des deux filles. Ça m'a rappelé un peu l'ambiance dans Tag de Sono Sion,surtout les passages où les lycéennes s'enfuit dans la foret.Un coté planant et autre survole cette première partie de film.
Mais la plus jeune est victime de rêves oniriques mais aussi très Silent Hillesque juste avant de tomber malade à son tour. Avec l'aide du prêtre, l’aînée va tout faire pour faire pour sauver sa sœur, déjà de la population de la ville mais aussi de sa maladie. A partir de ce moment, le film glisse vers le fantastique quand le prêtre lui explique que la maladie se trouve dans l'esprit de sa sœur et qu'elle doit grâce à un rite chamanique se glisser dedans. On aurait pu croire à une influence de Cell de Tarsem Singh, mais l’influence majeur de ce film c'est Silent Hill, les jeux comme le film de Gans. Une fois dans l'esprit de la sœur, on découvre un monde vicieux à base de monstres distordus et de décor mangé par la vermine. Mais aussi un monde qui révèle un secret inavouable de la jeune sœur et comme dans Silent Hill 2, si ma mémoire ne me joue pas des tours, le monstre est un représentation du mal qu'il lui arrivé dans la vraie vie.Comme dans le film de Gans, on sent une influence aussi de Clive Barker avec des câbles qui lacèrent les chaires.Le tout dans des décors vraiment superbes, un moment on se trouve sous un ciel littéralement en feu, et porté par une musique que n'aurait pas renié Akira Yamaoka. Les passages dans l'esprit se déroulent pas trois étapes et à chaque fois les ténèbres se font plus menaçants.
L'épilogue du film arrive dans ce troisième acte et comme Silent Hill, il montre comment un personnage dévoit la religion et veut être Dieu à la place de Dieu.

Le film est clairement une adaption de Silent Hill, mais vu du côté russe je dirais ^^, et je n"irais pas jusqu'à dire qu'il est meilleur que le film de Gans mais il est au moins du même niveau.Visuellement le film est splendide,avec des plans au millimètre. Les acteurs sonnent juste et le russe ajoute un petit côté autre qui joue dans l'aspect poètique du film. Comme dans les jeux, musicalement on passe à des plages atmosphériques et mélancoliques à des grosses rythmiques martiales et indus. Seul le scénario , qui se veut un peu trop gros peut-être, peut en rebuter certains , ainsi que l'aspect lent et décousu du début.Petite anecdote perso : un moment j'ai voulu me lancer dans l'écriture, rien de sérieux hein ^^, et j'avais imaginé à quelques détails près le même genre d'histoire. Je me serais sortis les doigts du cul peut-être que ça aurait pu donné un film aussi :mrgreen: , mais bon revenons sur terre. C'est un film plus que sympatique et qui ne dure qu' 1h30.

Image
Image

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Dim 10 Juil 2016, 19:43
par osorojo
Dis donc, c'est intriguant ça ! :) J'me le mets de côté, en plus 1h30 c'est parfait en semaine ^^

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Ven 05 Aoû 2016, 18:04
par Joko
Vu que je sais pas comment supprimer un message :mrgreen:

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Ven 05 Aoû 2016, 18:12
par Alegas
Fais gaffe, tu as posté ça en tant que post, et non pas en tant que critique, du coup je ne peux pas la référencer. :wink:

Re: [Joko] Mes tentatives de critiques pour 2016

MessagePosté: Ven 05 Aoû 2016, 18:16
par Joko
Oui je sais mais vu que j'avais grand chose à en dire, je pensais que ça aurait pas passé en critique mais si c'est bon je peux arranger ça .

Feuilles mortes - 6,5/10

MessagePosté: Ven 05 Aoû 2016, 18:23
par Joko
Feuilles Mortes de Thierry Bouffard (2016)

Image


Un western post-apocalyptique se passant dans le monde rural québécois, ça peut laisser perplexe, mais ce film vaut le coup. Suite à une crise qui a lieu il y a 5 ans au Québec,on suit 3 parcours différents, un vieux loup solitaire on va dire, une bande qui essaie tant bien que mal de survivre en faisant du troc et une femme violée, qui font avoir dans leurs actions chacun une conséquence sur l'existence de l'autre sans se croiser du film, enfin juste à la toute fin. Bien sûr, pour survivre il faut soit tirer le premier ou se soumettre. La violence est assez sèche, le peu de fusillades présentes sont rapides et directes. Il n'y a pas de héros et n'importe qui peut passer l'arme à gauche. Sur ce point, le film ne fait pas de chichi, on pense suivre un personnage et bam, headshot bye.Bien que le film se veut nihiliste, l'homme est un loup pour l'homme, il reste quand quelques pointes d'espoir et d'humanité mais elles sont vraiment rares. Un film qui passe le temps tout en montrant ce que pourrait devenir le monde de demain sans foi ni loi.La réalisation fait le boulot et les acteurs sont bons. Après faut se faire à l'accent québécois et deviner certaines expressions mais ça reste un détail. 6.5/10

Grande muraille (La) - 7/10

MessagePosté: Mer 28 Sep 2016, 22:02
par Joko
La Grande Muraille de Frank Capra (1933)


Image


Étrange entrée en matière qu'est ce film de Capra. Le début rassemble beaucoup de clichés qui semblent normaux à cette époque. La bonne famille américaine dont le seul soucis est de marier la fille à un pasteur alors que Shanghai est en pleine guerre civile. Les blancs se servant des chinois comme valets et critiquant cette culture qu'ils ne comprennent pas. On rencontre pour la première fois Megan, la future mariée, au milieu de la révolte transportée dans un pousse-pousse dont le conducteur est écrasé par le vil Général Yen, qui n'a que faire de cet accident et semble plus intéressé par la jeune fille.Cette dernière retrouve sa famille puis son futur époux, qui avant de se marier, veut aller sauver de malheureux orphelins dans une mission. Après l'avoir suivie et sauver les enfants,Megan est assommée dans la foule et se réveille dans le train du Général Yen qui a décidé de prendre soin d'elle.
Et le romance peut commencer.
Sous cet apparat de film romantique, Capra met face à face deux cultures qui ne se comprennent pas ou peu,quitte à se moquer des américains qui ne parlent ou ne lisent pas le chinois. Mais aussi deux personnages tourmentés par les sentiments ambigus qui les tiraillent,Yen qui possède tout ce qu'il veut sauf la jeune femme et Megane ,bigote chrétienne qui est attirée par Yen bien qu'il représente tout le contraire de ce en quoi elle croit. D'ailleurs le Général Yen en sera la principale victime. En épargnant sa bonne, sous la pression de Megan, il sait qu'il va tout perdre mais surtout il veut lui montrer que toutes les valeurs humanistes qu'elle défend sont relatives.
Cette romance n'hésite pas non plus dans la sensualité avec une scène de bain dévoilant une partie du corps de Barbara Stanwick mais aussi dans la volupté quand Megan tombe de sommeil et se met à rêver du Général Yen ressemblant à un démon défonçant la porte de sa chambre mais qui est sauvée de justesse par ce même Général Yen.
Le film n'oublie pas que l'on se trouve en pleine révolution ,une partie intrigue est présente et il sait se faire violence. Des enfants se font tirer dessus, des soldats sont finis à la baïonnette et des exécutions à la chaîne sont montrer sans complaisance.Le tout avec de nombreux figurants à l'écran, surtout le début dans Shanghai.Mais surtout dans des décors et un noir et blanc de toute beauté. Flirtant par moment avec le gothique avec un noir très appuyé où les corps se dessinent pas de petites fenêtres de lumière et un blanc qui semble briller.
Un film qui refuse le manichéisme ou de prendre parti pour l'un ou pour l'autre mais propose l'abandon de soi aux sentiments en idéal de vie. Même si cela conduit à la mort.