BE KIND, REVIEW!

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2/10
Peeping Tom de Michael Powell - 1960
Ah ces grands classiques soi disant géniaux... Celui la il a un sacré statut, alors sur la forme y a des trucs a sauver, l'intro en vue subjective même si on a vu beaucoup mieux est pas mal, la scène de meurtre dans le studio, la photographie avec un joli jeu sur les couleurs. Mais voilà après faut penser à raconter un truc pas chiant avec des persos un minimum intéressant.
Ici ce perso de tueur est rapidement ininteressant (pas aidé par un acteur a la prestation aleatoire), la relation envahissante qu'il a avec sa voisine est jamais crédible (on croit jamais à leur attirance reciproque ), les pulsions du mec c'est géré comme ca arrange le script, le suspens est aux abonnés absent, ce qui est un poil gênant pour ce genre de film. Tout est archi prévisible dans le déroulement, et l'excuse du ouais mais c'est un film précurseur c'est bidon, un bon film a pas besoin d'être précurseur pour être bon, il est bon ou pas et c'est tout.
Et c'est bon la fin avec le trauma a ce moment la c'est trop tard et la dernière scène avec sa voisine t'as juste envie de les voir s'entretuer parce que les dialogues c'est pas possible, malheureusement l'option choisie est ridicule.
Après le film a influencé pas mal de monde, De Palma en tête mais bon c'est pas pour autant que ca veut dire que le film est génial, juste qu'on peut prendre une base bancale et transformer ca en chef d'oeuvre.

3/10

Divines de Houda Benyamina - 2016

Cannes et ses récompenses en carton. Le début du film fait un peu illusion ensuite quand ca part dans le drame et le pseudo thriller tout se casse la gueule.
Sinon caméra d'or j'espère que ça sous entend pas que c'est bien filmé parce qu'entre les plans snapchat et l'absence d'idée on est devant un chouette téléfilm France Télévision (façon ça annonce la couleur dès le générique où c'est écrit financé par FT).
J'ai rien contre les films avec des meufs de quartier, pourquoi pas, encore faudrait il avoir un truc à raconter, ou du moins un trucs qui tienne la route et pas une intrigue toute pété (non parce que le coup du mec qui cache des millions chez lui et qui veut coucher avec une meuf de 14 ans, c'est bon quoi, tout le monde vit pas à Lille ou ne s'appelle pas Polanski).
Pourtant ça fait illusion le temps d'une grosse demi heure, le coté chronique de quartier est pas mal au début mais après l'héroine c'est un miscast, pas qu'elle joue mal mais son age ou sa tête c'est pas possible, on essaye de la faire pour une femme attirante qui peut pécho des mecs plus vieux qu'elle, non juste non, c'est une gamine, une gamine avec autant de forme que la petite soeur Fanning, cheum quoi.
Après la meuf genre c'est moi qui porte les couilles, non c'est pas possible, et surtout dans un quartier difficile, la meuf elle se ferait mettre à l'amende direct, un minimum de crédibilité c'est trop demander ? y a 15 ans y avait La Squale qui est sorti, sur ce thème des filles dans les cités et sans être un truc génial c'était autrement mieux écrit que ce truc.
Quand à la fin qui veut créer de l'émotion, moi j'ai juste crié Burn Burn Burn Motherfucker.
Le ciné français a encore de beaux jours devant lui.

8.5/10
The Light between Oceans de Derek Cianfrance - 2016

Ah oui quand même, un film dont j'attendais absolument rien, Cianfrance j'avais aimé aucun de ses films, des trucs bien boursouflés et pénibles et donc là je me disais que ça allait être la même chose.
Je savais même pas de quoi ça parlait(ouais j'écoute pas mes potes quand il parle au bomcast, j'ai quand même d'autre chose à faire que écouter Alegas) alors je m'attendais à une bête histoire d'amour qui allait merdé et puis quand j'ai compris où ça nous emmenait je suis complètement rentré dans le film, parce que bon la première demi heure je regardait ça gentillement sans être trop captivé, faut dire que les 2 acteurs étaient un peu autiste dans leur façon de se draguer.
Après l'élément déclancheur on devine donc ce qui va se passer, car ça ne peut pas se passer autrement mais putain ça fonctionne à fond. Y a une scène avec Vikander c'est whaou (et non Alegas ,j'ai pas pleuré). A partir de cette scène d'ailleurs on plonge à fond dans le mélo, mais du mélo sincère, on y croit, on comprend les personnages et leurs réactions.
Visuellement c'est à tomber et l'atmosphère devient petit à petit envoutante, en fait le rythme très calme nous emporte doucement mais surement sur cette ile perdu au milieu de nul part.
Le casting est surtout porté par Vikander, jusque là je restais septique devant la hype qui l'entourait mais là elle volle le film, et pas à n'importe qui, à Fassbender quoi.
Alors qu'on nous a pété les couilles en cette fin d'année avec un Rogue Wars tout pété, le voilà le film de ce dernier trimestre 2016, et quel film

Scalp a écrit:et l'excuse du ouais mais c'est un film précurseur c'est bidon, un bon film a pas besoin d'être précurseur pour être bon, il est bon ou pas et c'est tout.

Le nombre incalculable de fois où tu me disais le contraire à une époque.

2 au Voyeur, t'es vraiment perdu mon vieux.

C'est trop génial comme film.

Plus que la dernière de Chiantfrance.

Alegas a écrit:

Scalp a écrit:et l'excuse du ouais mais c'est un film précurseur c'est bidon, un bon film a pas besoin d'être précurseur pour être bon, il est bon ou pas et c'est tout.

Le nombre incalculable de fois où tu me disais le contraire à une époque.

La Horde sauvage

C'est le principal exemple que j'avais en tête. Mais je pourrais aussi bien parler de la fois où il avait piqué une crise parce que j'avais mis 7 à Hard Boiled.

Film qu'aujourd'hui il reverrait a la baisse.

Ne le traitez pas d'aigri, il a aimé un drame avec Alicia Vikander.

Je demande un changement d'avatar.

C'est déjà assez humiliant pour lui de le voir proférer des horreurs avec un avatar de Keira.

Comme ça, le couple Fassbender/Vikander sera reconstitué sur ce forum.

Jed_Trigado a écrit:C'est déjà assez humiliant pour lui de le voir proférer des horreurs avec un avatar de Keira.

Moi j'ai du mal à les prendre au sérieux pour la peine