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Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 08:43
par lvri
Jed_Trigado a écrit:La Planète des Singes - Suprématie : 7,5/10


Tu avais aimé les deux premiers Jed ?

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 09:13
par Jed_Trigado
J'avais trouvé le premier moyen, même s'il y avait de bonnes choses dedans. J'ai pas eu l'occasion de voir le deux encore, je pense me le faire dans la semaine, mais ça a pas vraiment gêné ma vision de Suprématie car on a un rappel des faits a plusieurs moments.

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 11:24
par Criminale
Perso je me suis archi ennuyé pendant ce 3e opus, 2h20 c'est beaucoup trop long.

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 14:26
par Heatmann
Mr Jack a écrit:
Heatmann a écrit:Wind River : 9/10


Un petit mot sur celui-là ? :super:


Mon Film of the Year avec The Lost City of Z, en attendant Hostiles

Comme prévu on se retrouve devant Hell or high snow qui délaisse le road movie et braquages pour un murder mystery a la Thunderheart , ce qui est donc aussi rare que précieux. Un neo-noir violent et jouissif en terme de plaisir de cinéphile car sous ces faux air de série B macho , on retrouve la sève 70’s qui élève le genre avec intelligence et ne surf sur aucune hype demago actuel , oui , évidemment on peut citer bloody Sam , comme une sorte de No Country for young woman , amère et viscéral .

Un polar sauvage, un environnement omniprésent et cruel peut importe qui le traverse ( que ce soit les locaux , les « acceptes » , le outsider , on est tous égaux face a la nature ) , des dialogues concis, no bullshit ni cliches , un scénario qui noue des relations professionnelles , pragmatique , introverti , on parle peut mais jamais pour rien dire et dont la conclusion résonne bien au delà de ces enjeux immédiat pour dresser un constat glacant ou la justice personnelle essentiel ici n’est pas encore suffisante pour effacer ou combler des siècles d’injustices envers les natifs.

Sheridan , par le biais de Cody ( Renner ) qui fait office de guide/maitre/prof ultime , dresse une peinture authentique, limite ethnographique des mœurs dans les réserves, la pauvreté amenant aux drogues puis la perte de culture et identités, mais aussi une étude presque géographique du Wyoming , de la chasse , des prédateurs , des conditions météo ou même du métier d’enquêteur .

Alors le film est peut être un peut moins politique que Comancheria , et assume plus sont appartenance au film de genre avec les codes du western qui ne sont jamais bien loin avec des explosions de violences soudaines propre au polar noir ( Clear cut ? ) , mais n’en est pas moins engager .

La petite surprise se trouve dans le fait que Sheridan se révèle un metteur en scène plus affirmer sur la forme que Mckenzie, avec tout un tas de scènes qui se démarque réellement du lot ainsi que déjà un goût pour monter des séquences purement atmosphérique, servant la narration souvent de manière troublante, mais avec un sens esthétique évident. Ce prologue lyrico-morbide , a la fois poseur , hypnotique et tragique .. Un polar qui prend le temps de contempler, bien aider par la composition de Warren Ellis et Nick Cave qui pousse se feeling de méditation, désolation, isolation.

Il y a aussi ce climax ou la gestion du suspense et révélation culmine. Sec, tendu , choquant même , de même que ce mexican standoff entre Tony Scott et Mann .

La ou c’est moins surprenant c’est avec le fond. Sheridan qui poursuit sont œuvre d’auteur et conclu sa trilogie Américaine, élargissant ces thématiques, ces ambitions.

Il a créer sa mythologie baser sur celle de sont pays , ici dans Wind river c’est encore plus parsemer sur des détails en surface anodin mais pourtant étoffant les rouages de l’intrigue créant toujours des personnages renfermant leurs émotions, déterminer, Olsen parfaite, entre Foster/Starling et Blunt/Sicario , et un Renner en mode Mcqueen impérial , tu sent le poids des émotions de son drama personnel ( Graham Green , toujours aussi imposant , une phrase et hop il vole un plan ) , mais surtout il fait preuve de plus de subtilité dans sa réalisation pour faire passer son message et asséner sa conscience social que le real de Hell water .

Celle la elle est un peut facile , mais dans Wind River rien n’y personne n’est ni tout blanc ni tout noir , tout est fait de zone de gris .

Dire que « Yellowstone » est mon attente number 1 depuis 2003 est encore un doux euphémisme tant le bonhomme s’impose comme l’heritier de tout un pan de la littérature Yankee évoquant McMurtry , James Lee Burke , James Welsh , Craig Johnson et Thomas McGuane .

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 14:35
par Alegas
Un petit poster en plus et tu peux poster ça comme critique sur ton topic. :chut: :D

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 15:59
par angel.heart
Boyka : 6,5/10

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 16:48
par caducia
La mecanique de l'ombre: 5/10
Message from the king : 5/10

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 17:02
par francesco34
je sais pas si on continue de noter les dtv ici...

Osiris, la 9ème planète: 4/10

à priori c'est sorti au ciné dans son pays (Australie).

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 17:10
par Mark Chopper
En parlant de DTV, celui-ci est sorti en avril :

Forsaken, retour à Fowler City : 6/10

Un western ultra-classique qui n'invente rien, mais auquel j'ai adhéré... La relation conflictuelle père-fils entre Donald et Kiefer Sutherland, les seconds rôles que j'ai toujours plaisir à retrouver (Brian Cox et un Michael Wincott bien classe), les paysages, le rythme bien géré... Une séance bien sympa.

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Lun 07 Aoû 2017, 22:26
par ril
Les gardiens de la galaxy vol 2 :7.5/10

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Mar 08 Aoû 2017, 07:07
par versus
A ceux qui nous ont offensés : 4/10

Le contexte aurait pu donner un film sympa, mais ça ne décolle jamais.
On regarde les situations sans être impliqué, Fassbender est pas mauvais mais ça ne suffit pas.

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Mar 08 Aoû 2017, 16:46
par caducia
My cousin Rachel 7/10

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Mar 08 Aoû 2017, 17:00
par patpon
Baby Driver : 7.5/10

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Mar 08 Aoû 2017, 20:46
par Jack Spret
La Planète des Singes - Suprématie : 7,5/10

Re: *2017* Classement annuel des BKRiens

MessagePosté: Mar 08 Aoû 2017, 22:08
par Mr Jack
Heatmann a écrit:
Mr Jack a écrit:
Heatmann a écrit:Wind River : 9/10


Un petit mot sur celui-là ? :super:


Mon Film of the Year avec The Lost City of Z, en attendant Hostiles

Comme prévu on se retrouve devant Hell or high snow qui délaisse le road movie et braquages pour un murder mystery a la Thunderheart , ce qui est donc aussi rare que précieux. Un neo-noir violent et jouissif en terme de plaisir de cinéphile car sous ces faux air de série B macho , on retrouve la sève 70’s qui élève le genre avec intelligence et ne surf sur aucune hype demago actuel , oui , évidemment on peut citer bloody Sam , comme une sorte de No Country for young woman , amère et viscéral .

Un polar sauvage, un environnement omniprésent et cruel peut importe qui le traverse ( que ce soit les locaux , les « acceptes » , le outsider , on est tous égaux face a la nature ) , des dialogues concis, no bullshit ni cliches , un scénario qui noue des relations professionnelles , pragmatique , introverti , on parle peut mais jamais pour rien dire et dont la conclusion résonne bien au delà de ces enjeux immédiat pour dresser un constat glacant ou la justice personnelle essentiel ici n’est pas encore suffisante pour effacer ou combler des siècles d’injustices envers les natifs.

Sheridan , par le biais de Cody ( Renner ) qui fait office de guide/maitre/prof ultime , dresse une peinture authentique, limite ethnographique des mœurs dans les réserves, la pauvreté amenant aux drogues puis la perte de culture et identités, mais aussi une étude presque géographique du Wyoming , de la chasse , des prédateurs , des conditions météo ou même du métier d’enquêteur .

Alors le film est peut être un peut moins politique que Comancheria , et assume plus sont appartenance au film de genre avec les codes du western qui ne sont jamais bien loin avec des explosions de violences soudaines propre au polar noir ( Clear cut ? ) , mais n’en est pas moins engager .

La petite surprise se trouve dans le fait que Sheridan se révèle un metteur en scène plus affirmer sur la forme que Mckenzie, avec tout un tas de scènes qui se démarque réellement du lot ainsi que déjà un goût pour monter des séquences purement atmosphérique, servant la narration souvent de manière troublante, mais avec un sens esthétique évident. Ce prologue lyrico-morbide , a la fois poseur , hypnotique et tragique .. Un polar qui prend le temps de contempler, bien aider par la composition de Warren Ellis et Nick Cave qui pousse se feeling de méditation, désolation, isolation.

Il y a aussi ce climax ou la gestion du suspense et révélation culmine. Sec, tendu , choquant même , de même que ce mexican standoff entre Tony Scott et Mann .

La ou c’est moins surprenant c’est avec le fond. Sheridan qui poursuit sont œuvre d’auteur et conclu sa trilogie Américaine, élargissant ces thématiques, ces ambitions.

Il a créer sa mythologie baser sur celle de sont pays , ici dans Wind river c’est encore plus parsemer sur des détails en surface anodin mais pourtant étoffant les rouages de l’intrigue créant toujours des personnages renfermant leurs émotions, déterminer, Olsen parfaite, entre Foster/Starling et Blunt/Sicario , et un Renner en mode Mcqueen impérial , tu sent le poids des émotions de son drama personnel ( Graham Green , toujours aussi imposant , une phrase et hop il vole un plan ) , mais surtout il fait preuve de plus de subtilité dans sa réalisation pour faire passer son message et asséner sa conscience social que le real de Hell water .

Celle la elle est un peut facile , mais dans Wind River rien n’y personne n’est ni tout blanc ni tout noir , tout est fait de zone de gris .

Dire que « Yellowstone » est mon attente number 1 depuis 2003 est encore un doux euphémisme tant le bonhomme s’impose comme l’heritier de tout un pan de la littérature Yankee évoquant McMurtry , James Lee Burke , James Welsh , Craig Johnson et Thomas McGuane .


Fuck yeah ! Merci pour ce retour :super: