BE KIND, REVIEW!

pabelbaba a écrit:Barbarella de Roger Vadim - 1968

Pas un mot sur les seins de Jane Fonda, choqué je suis.

On les voit à peine dans le premières minutes et avec un angle pourri.

Si on avait vu les tétons, j'aurais réagi, forcément.

Jusqu'au bout du rêve aka Field of Dreams de Phil Alden Robinson - 1989

Waouw... j'ai rarement autant mal appréhendé un film. Je m'attendais à film sur le sport et en fait c'est... un film de bisounours.

Mais heureusement, on n'attend pas trop longtemps pour s'en rendre compte. Rapidement Costner se prend pour Jeanne D'Arc et va jouer à Ghostbusters avec des joueurs de Baseball du passé. Au moins ça a le mérite d'être original et c'est bien ce qui tient en haleine. Parce que rétrospectivement, le coup du fermier qui fout en l'air sa ferme, traverse les US à la recherche de gugusses pendant que ça baraque se fait saisir, c'est... autre et pas franchement bandant.

A vrai dire, ça aurait pu partir très sévèrement en cacahuète, mais le casting tient bien la route, entre Costner et James Earl Jones, ça va. Et avec Lancaster et surtout Ray Liotta, qui a le physique parfait du joueur du début du siècle, on arrive à y croire un peu.

Cependant on est rattrapé par un méli-mélo de bons sentiments et de scènes téléphonées qui tâchent très fort. Le point d'orgue étant le sauvetage de la fille tombée des gradins, qui met vraiment mal à l'aise.

Résultat, je n'ai jamais accroché à cette fable gentillette.

4/10

Doutes de Yamini Lila Kumar - 2013

Je suis hypnotisé par la bande annonce de ce film depuis son premier visionnage. Impossible d'aller le voir en salle pour quelqu'un de normalement constitué, j'ai donc attendu qu'il soit dispo autrement pour m'en délecter.

Et bien le jeu en vaut la chandelle. Ce film frôle clairement le génie. C'est assurément la plus belle arnaque aux subventions CNC de tous les temps. Déjà la réalisatrice est la femme de l'acteur principal qui n'est autre qu'un éditorialiste TV tête à claque. Ensuite le second rôle est tenu par un chanteur en bout de course depuis 20 ans et alors qu'il n'en a que 40 et qui forcément, signe une partie de la BO. Mais surtout, mais surtout, le plus beau, c'est que les 5 dernières minutes sont constituées d'image de vacances à Venise, très certainement payées sur le budget de la prod.

Au milieu de tout ça on a :
- une réalisatrice qui mixe Leone et Greengrass avec des gros plans perpétuels qui tremblotent sans discontinuer
- un décors constitué de deux apparts parisiens
- des poncifs politiques livrés par bennes entières
- des acteurs de merde qui déclament des répliques de merde ("Je ne loupe pas une soirée Théma sur Arte" a failli me tuer )
- une intrigue autour de DSK qui a flingué une partie de mon cerveau
- comme dans tout bon film d'auteur foireux, un petit suicide en carton
- un mole poblano

BORDEL C'EST DE LA BONNE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

0/10

Comment ça donne envie (pour de vrai).

Tu sais ce qu'il te reste à faire.

Tu sais la vendre ta merde.

Ils ont dépassé les Inconnus.

Et de loin.

Qui sait c'est p'tet un hommage a ce sketch :

Possible, mais le budget costumes du sketch des inconnus dépasse très largement celui de Doutes.

Jeux de Guerre de Philip Noyce - 1992

Madame voulait le voir, moi je m'en foutais, je n'en gardais comme souvenir qu'un crash de Porsche qui avait fait mal à mon petit cœur d'ado fan de bolides.

Pas de surprise dans ce thriller mou du genou. Ca a beau être une adaptation de Tom Clancy, rien ne surnage vraiment après l'attentat bien cash du tout début. On se paye une enquête pas franchement passionnante et un jeu de chat et de la souris vaguement rythmé. Niveau tensiomètre, on est à mi-chemin entre Le Chacal et La Somme de Toutes les Peurs. il y a bien quelques petites scènes pour réveiller le spectateur, mais mises en boîte par un réal lambda, ça donne une course poursuite gentillette et deux gunfights en mousse.

Heureusement pour nous le casting rattrape un peu le coup, avec Sean Bean vénère, Ford tranquilou, Samuel Jackson pour le quota black et Polly Walker pour le quota wonderbra. Au moins elle fait une chouette femme fatale et badass, même si elle est sous employée.

Du coup, comme dans pas mal de films du genre, on ne s'emmerde pas trop, mais rien ne ressort vraiment et surtout pas cette baston finale sur un bateau qui schlingue très fort. C'est d'ailleurs dommage parce que l'idée de voir les gros méchants s’entre-tuer était plutôt couillue.

4,5/10

A part Octobre rouge, toutes les adaptations des romans de Clancy sont soporifiques. Ça ne donne pas envie d'ouvrir un de ses livres.

D'un autre côté, quand on voit la liste des réals une fois extrait McTiernan...

Moi j'aimais bien quand j'avais 12 ans .

Des flingues, des ordis, un satellite, des lunettes à vision nocturne, une nana en soutif, il ne nous en fallait pas plus à cet âge là.