[Moviewar] Mes critiques en 2014

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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Mar 10 Juin 2014, 10:00

Effectivement je viens de lire le pitch du film russe et y'a des ressemblances :wink:
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Palo Alto - 5,5/10

Messagepar Moviewar » Mar 10 Juin 2014, 15:25

Palo Alto
-- by Gia Coppola --
(2014)

Image


Gia Coppola, nièce de Sofia et petite fille du grand Francis Ford Coppola se lance à son tour dans le bain cinématographique. Pour son premier film, elle a décide d’adapter Palo Alto, le recueil de nouvelles du comédien James Franco, également au casting. De ce premier essai, il en ressort un certain manque de prise de risque mais les acteurs et notamment le duo Emma Roberts (nièce de Julia) et Jack Kilmer (fils de Val), tiennent bien le projet qui pourrait s’inscrire dans un mix entre du Sofia Coppola et du Larry Clark mais sans jamais les atteindre.

La première partie Palo Alto est vraiment intéressant à suivre par la découverte de cet univers et des personnages. Palo Alto, une banlieue chic de Californie où Teddy, April, Fred et Emily sont des adolescents livrés à eux-mêmes en quête de sensations fortes et de reconnaissance dans le monde adulte. Leur quotidien se résume alors à des tentatives pour sortir de l’ordinaire avec un passage obligé par le sexe, l’alcool et la drogue. Le film se concentrera plus particulièrement sur April, une jeune lycéenne qui se laisse séduire par Mr.B, son prof de sport et le père de l’enfant qu’elle garde le soir. L’échantillon de la jeunesse dorée américaine continuera sur un jeune garçon devant effectuer des travaux d’intérêt général qui tente tant bien que mal de séduire la belle April, une jeune fille mal dans sa peau qui cherche à se démarquer par ses capacités sexuelles ou encore un jeune adolescent attiré par l’autodestruction et la mort : conduite à contre-sens sur l’autoroute, accidents de voiture prémédités.

Il y a forcément un sentiment de déjà-vu dans Palo Alto, depuis le temps le nombre de films initiatiques mettant en scène le passage à l’âge adulte ou la jeunesse qui vagabonde à la recherche de sensations extrêmes ont fleuri. Et sa tante est en première ligne avec Virgin Suicide ou bien plus récemment The Bling Ring. On pense également à Larry Clark (Ken Park, Kids...) ou encore Harmony Korine (Gummo, Spring Breakers) qui ont su se faufiler dans le quotidien des jeunes pour des résultats plus ou moins réussis, mais très souvent trash et brute. Le film souffrira d’un problème de rythme avec une baisse de régime en milieu de métrage, mais la bande son électronique, la photographie alternant chaleur et froideur ainsi qu’un casting plein de fraicheur offrira une séance plaisante. La jeune Gia a du talent, mais le manque de prise de risque qui peut coïncider avec une première expérience ne lui permet pas (encore) de s’affirmer totalement. On retiendra malgré tout une très bonne direction d’acteurs : Emma Roberts, séduisante et convaincante, Jack Kilmer, désinvolte et charmeur ainsi que James Franco, impeccable.


Premier essai convaincant mais loin d'être parfait pour Gia Coppola

5,5/10
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These Final Hours - 6,5/10

Messagepar Moviewar » Sam 14 Juin 2014, 15:22

These Final Hours
-- by Zak Hilditch --
(2014)

Image


These Final Hours est-il un énième film avec comme thème principal la fin du monde et les dernières heures qu’il nous reste à passer ? Non car Zak Hilditch propose une autre vision de l’apocalypse en se posant la question de comment réagirions nous face à l’annonce de notre mort ..

Les sirènes retentissent, la radio diffuse des messages d’adieux et la fréquence fin du monde passe en boucle. These Final Hours débute 12 heures avant la disparition de toute civilisation sur Terre. Comment réagir, que faire à ce moment là ? C’est la question que l’on s’est longtemps posée et le réalisateur australien y propose sa réponse : « je veux juste me défoncer ». Effectivement, on suit James qui vient de quitter sa maîtresse et qui se rend à la fête de fin du monde où il est censé retrouver sa petite-amie. Entre temps il sauve une jeune fille des mains de deux agresseurs et lui promet de la ramener à son père. Les plans de fin de vie de James sont donc bouleversés et une remise en question (de dernière minute) sera alors effectuée pour lui éviter les regrets avant le moment fatidique.

Le début du film est une petite merveille. La mise en condition se fait très rapidement, Zak Hilditch a le sens du détail : traces de pneus sur le macadam, accumulation des poubelles, maisons brûlées, routes bloquées. Il pimente aussi ses scènes avec une violence bien cadrée : coup de marteau et de machette en pleine tête, pendaisons aux lampadaires, le tout est bien glauque et morbide. Cela contraste avec la photographie du film vraiment très chaude (jaune-orange) qui se différencie d’une photo très grise comme par exemple dans La Route. Le contraste se fait aussi ressentir du fait que l’on se trouve dans une situation pré-apocalyptique et non pas post-apo. La séquence de fête du fin du monde est donc complètement barrée : orgie de sexe, de drogue et d’alcool. On assiste même à une partie de roulette russe qui ne fait pas dans la dentelle, peut importe l’issue puisque tout le monde est condamné d’avance. Mais voilà, le propos du film semble bien trop effleuré et il y a comme un sentiment d’inachevé. La possibilité d’intensifier le récit était à portée de main, mais Zak Hilditch se contente de clôturer les multiples intrigues qu’il a mises en place sans trop s’aventurer dans quelque chose plus grandiose. Le final est quant à lui assez convenu, mais on aurait bien demandé une petite demi-heure de rab pour étoffer l’ensemble. Dommage car le montage assez électrique et la bande-originale rock avaient de quoi nous tenir en haleine plus longtemps !


Avec une mise en condition parfaite, le film perd de sa superbe au fur et à mesure pour aboutir sur quelque chose de plus convenu.

6,5/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Sam 14 Juin 2014, 15:24

Osorojo a écrit:
Il a l’air bien sympa celui là ! Effectivement, vu le pitch, on peut se dire qu’1h24 c’est limite, mais ça fait aussi plaisir de voir un réalisateur qui sait s’arrêter et ne meuble pas pour étirer son film jusqu’aux traditionnelles 2h qui font bien sur la fiche technique.

Pour le reste, je jugerai sur pièces, mais tu aiguises ma curiosité :) Ça donne aussi envie de se pencher sur les précédents films de Zak Hilditch ! Bien envie de découvrir son Transmission (CM) qui à priori lui avait fait pas mal de pub, l’as-tu vu ?


Nope je ne connais pas du tout :wink:
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Mange tes morts - 4/10

Messagepar Moviewar » Lun 16 Juin 2014, 11:30

Mange tes morts
-- by Jean-Charles Hue --
(2014)

Image


Le réalisateur Jean-Charles Hue est un habitué des titres originaux. Après La BM du seigneur, sorti en 2011 au cinéma il revient avec Mange tes morts. Il continue sa plongée dans la communauté des gens du voyage où l’on suit Jason Dorkel, 18 ans et ses deux frères, l’un vient juste de sortir de prison, l’autre est impulsif et violent. On découvre rapidement Jason, un jeune garçon qui s’apprête à se faire baptiser et qui va retrouver son demi-frère sortant de quinze années de prison. Le réalisateur nous pose le décor pendant une bonne demi-heure avant d’intensifier son propos et de nous embarquer dans une virée nocturne où le jeune garçon sera mêlé aux nouvelles affaires de son frère. Tentant comme à son habitude de subvenir aux besoins de sa famille en contournant les lois, les galères vont continuer de s’accumuler et en l’espace d’une nuit tout va basculer pour le trio fraternel.

Le dépaysement est total pour le spectateur qui découvre cette communauté à travers une galerie de personnages aux personnalités bien trempées. Ils sont marqués par leur passé et le réalisateur s’attarde sur les visages et les corps de ces hommes que rien n’arrête. C’est dans un espace sale, brut de décoffrage et violent qu’il pose sa caméra où il malmènera le spectateur pendant le reste du métrage. Malmener, c’est le cas de le dire. Le fossé avec les protagonistes est très grand, il est très difficile de s’y identifier, de s’y captiver et de surcroit de tout comprendre. On remerciera par moments les sous-titres anglais de nous éclairer sur les propos des acteurs, certes tous très convaincants, mais souvent inaudibles par leur accent et leur vocabulaire propre. On pouvait s’y attendre, Mange tes morts sort des sentiers battus et se perd un peu trop vite en cours de route. Il n’en demeure pas moins une intrigue bien pensée dans le fond où la relation entre les trois frères est mise à rude épreuve, chahutée mais aussi magnifiée. Les acteurs, plus vrais que nature, sont saisissants dans leurs interprétations et nous prennent à leurs côtés dans cette virée nocturne où rien ne se passe comme prévu.


Déroutant pour le spectateur, l’immersion en terre inconnue n’est pas complétement maîtrisée et peut facilement laisser le spectateur sur le côté de la route.

4/10
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Fort Bliss - 7/10

Messagepar Moviewar » Mar 17 Juin 2014, 11:03

Fort Bliss
-- by Claudia Myers --
(2014)

Image


Avec Fort Bliss, la réalisatrice Claudia Myers a voulu faire un film sur la guerre et non de guerre comme peut le présupposer l’affiche et la scène d’introduction. Celle-ci nous emporte en Afghanistan, en plein convoi militaire, aux côtés de Maggie Swan, médecin de l’US Army. Une roquette ne tarde pas à venir troubler le calme de la mission et c’est parti pour cinq minutes de stress intense, de sang et de larmes. Cette mère célibataire effectue son dernier jour de mission avant de rentrer à Fort Bliss, Texas et retrouver Paul, son fils âgé de cinq ans qu’elle a quitté quinze mois plus tôt. Bien entendu le retour à la réalité est brutal. Paul souhaitant rester vivre chez son père et sa belle-mère refuse d’éprouver une quelconque joie. On assiste alors à une sorte de « kidnapping » par la mère qui tentera par la suite de renouer un lien avec son fils qui reproche d’être partie.

On connaissait les durs retours au bercail des soldats qui souffraient de PTSD, ici Claudia Myers s’attache à nous montrer le versant femme / mère. Un questionnement sur l’armée est donc de rigueur ainsi que sur soi-même. Pour cette femme qui est plus efficace dans son travail de médecin que de mère, la fuite et donc les sacrifices sont une des solutions, une échappatoire qu’elle entrevoit rapidement lorsqu’elle décide de rempiler pour une nouvelle mission qui la fera repartir dans six mois. Le film nous introduit dans le quotidien de cette femme depuis son retour à son prochain départ ; comment gère t-elle sa vie sentimentale et sa plus grande interrogation, comment annoncer qu’elle repart à son fils ? La réalisatrice n’en oublie pas non plus de se pencher sur le jeune garçon, troublé par ces événements et sur son ex-mari qui souffre aussi de la situation : « j’ai toujours une peur énorme quand le téléphone sonne et que je ne reconnais pas la voix ou quand des gens viennent sonner à la porte, peur d’avoir affaire à des personnes en uniforme m’apprenant la terrible nouvelle ».

Fort Bliss délaisse donc le côté purement militaire et masculin en s’attachant à l’entourage et aux sacrifices effectués. Enfin, si le film est touchant et émouvant c’est grâce à la très bonne performance de Michelle Monaghan, juste et brillante ainsi que du jeune garçon, Oakes Fegley.


Un regard différent et sincère sur l’armée mélangeant le dévouement pour la patrie et les sacrifices familiaux à prendre.

7/10
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Locke - 3,5/10

Messagepar Moviewar » Jeu 19 Juin 2014, 15:18

Locke
-- by Steven Knight --
(2014)

Image


Ivan Locke est un gestionnaire très respecté dans le bâtiment, marié et deux jeunes garçons. Un coup de fil va mettre en péril tout ce qu’il a construit. La raison : une ancienne conquête d’un soir est tombée enceinte et il lui a promis d’être à ses côtés pour la naissance du bébé. Le hic, l’hôpital se trouve à plus d’une heure et demie de voiture. Nous voilà donc parti pour un périple aux côtés de Tom Hardy, seul dans sa voiture. S’ensuit une succession d’appels téléphoniques bluetooth entre Ivan Locke, sa femme, ses enfants, la future mère de son enfant et des employés du bâtiment qui doivent gérer une livraison de béton. Autant le dire rien de bien passionnant, rien à se mettre sous la dent pendant tout le trajet. Ce n’est pas non plus les éléments extérieurs qui vont pouvoir arranger cela puisque Locke se passe à 100% dans la voiture … On attend malgré tout un coup de fil qui va se différencier des autres, mais là encore aucune surprise, la gestion du chantier se déroule, sa femme apprenant que son mari l’a trompé ne veut plus lui parler et enfin la future mère est en panique face aux contractions qui se font de plus en plus fortes. On aura bien sûr droit aux remises en question d’Ivan Locke sur ses choix et à sa confrontation avec un père dans l’au-delà, siégeant à l’arrière de la voiture. La relation particulière qu’il entretenait avec lui est alors exposé et ressurgit dans ce moment de faiblesse et de tension.

Pas de bouchon sur la route, mais pourtant le film nous endort et ne nous captive jamais. Aucune émotion se dégage du jeu monolithique de Tom Hardy, coincé derrière son volant et donnant de temps à autre des coups d’oeil dans son rétroviseur. Rien d’autre au programme. Si l’on devait sauver quelque chose de Locke c’est la réalisation et le montage. A l’instar d’un Buried qui se déroulait uniquement dans un cercueil, ici il arrive à proposer de nombreux angles de vue au sein de la voiture. Via les rétroviseurs ou encore les reflets dans la vitre, il tente de donner du peps à son film, en vain. Celui-ci se passant en pleine nuit, les lampadaires, phares et autres néons lumineux rendent la photographie sombre, mais scintillante à la fois. Le final arrive sans que l’on y prête attention et l’on quitte Ivan Locke sans se soucier vraiment de la suite de sa longue nuit.


Un huis-clos automobile interminable où la réalisation vient sauver la sortie de route complète.

3,5/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Criminale » Jeu 19 Juin 2014, 20:37

Tout pareil :super:
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Cheap Thrills - 7/10

Messagepar Moviewar » Jeu 26 Juin 2014, 13:58

Cheap Thrills
-- by E.L Katz --
(2014)

Image


Avec Cheap Thrills, le réalisateur E.L Katz pousse à bout deux hommes désespérés et prêt à presque tout pour une somme d’argent. Il joue avec le spectateur en lui imposant des défis sadiques et immoraux que les deux hommes exécutent dès l’annonce de la somme d’argent qui est à la clé.

Richard Kelly avait déjà joué avec la conscience des gens dans The Box. La situation était simple : une boite, un bouton, une pression sur celui-ci et l’on recevait immédiatement un million de dollars avec en prime la mort d’un inconnu. Dans Cheap Thrills, E.L Katz reprend le jeu du « cap ou pas cap » en montant crescendo dans la gravité des actes.

Tout partait déjà mal pour Craig. Ce jeune papa venait tout juste d’être menacé d’expulsion et de perdre son travail. C’est dans un bar où il avait décidé de noyer son malheur dans l’alcool que tout va basculer. Il rencontre une ancienne connaissance, tout aussi fauché que lui et à leur insu, les deux hommes vont devenir les proies et futur bêtes de scène d’un jeune couple plein aux as. En effet, pour l’anniversaire de Violet, Colin a décidé de dilapider une grosse somme d’argent en s’amusant. Il commence alors une partie de « cap ou pas cap » avec les deux hommes qui prendra rapidement la forme d’une descente aux enfers.

Le réalisateur américain pose son film tranquillement avec la scène du bar puis nous offre un quasi huis clos étouffant dans l’appartement du jeune couple. Pour insuffler un rythme assez intense afin de ne pas lâcher le spectateur en cours de route, il joue avec les émotions et base son film sur la montée en puissance des paris. Les premiers sont de l’ordre du faisable pour monsieur tout le monde dirons-nous, comme par exemple 50 $ pour le premier qui termine son shot de vodka ou bien 100 $ à celui qui retient sa respiration le plus longtemps. En cours de métrage on apprendra que Colin est enclin à débourser la somme de 250 000 dollars, il décide alors de toujours aller plus loin et met le spectateur dans un dilemme moral. L’escalade de la violence et de trash démarre alors et l’on suit les actes avec de plus en plus de distance et de gène. Effectivement, seriez-vous prêt pour 25 000 dollars à vous couper le petit doigt ? A tromper votre femme ? A manger du chien ? Le final qui en surprendra plus d’un atteindra le niveau extrême, celui de prendre la vie d’un autre. Et on se demandera alors si après avoir atteint un point de non-retour nous sommes capables du pire et d’être acheté par une énorme somme d’argent.

Autant dire que le film passe plutôt vite face à ce spectacle gratuit qui ne plaira pas forcément à tout le monde. Avec une réalisation très centrée sur l’action et une musique électro qui nous maintiendra dans le trip alcool – amphétamines du quatuor fou, Cheap Thrills est une séance à part, un one-shot qui séduira mais sera malgré tout très vite oublié. Ne faisons pas l’impasse sur les folles performances des deux hommes ensanglantés tout du long du film, Pat Healy et Ethan Embry.


Une virée en enfer qui ne nous laissera pas indifférent.

7/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar padri18 » Jeu 26 Juin 2014, 14:02

ça m'intéresse, je me note ça dans un coin :super:
Par contre les films où tu mets 7/10 reste des films oubliables pour toi ?
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Jeu 26 Juin 2014, 16:01

Non non bien sur, mais là c'est un genre à part, comme je dis "un one shot" ça veut dire que c'est jouissif sur le moment, car on cherche à être surpris sur le coup, ça joue sur le suspens, mais ça ne supportera pas une seconde vision :wink:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Jeu 26 Juin 2014, 16:59

Pareil l'idée de jouer avec la morale et la conscience des gens me plait, je le verrai. Jamais entendu parlé de ce film avant ta critique :super:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Ven 27 Juin 2014, 07:53

Je l'ai vu au champs Élysées film festival, Allociné dit qu'il est sorti en DVD apparemment
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Ven 27 Juin 2014, 10:31

Il est sorti avec le Mad Movies du mois d'avril ou de mai. :wink:
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Coeur battant (Le) - 6,5/10

Messagepar Moviewar » Lun 30 Juin 2014, 10:43

Le Cœur battant
-- by Roberto Minervini --
(2014)

Image


La caméra portée de Roberto Minervi se focalise sur Sara, une jeune fille qui grandit dans une famille d’éleveurs de chèvres. Son quotidien est rythmé par la traite des animaux, la vente des produits au marché, l’école à domicile et bien entendu la religion. Elle doit apprendre à être une femme pieuse « fait pour être la servante de l’homme ». On suit donc cette jeune fille qui, lorsqu’elle rencontrera Colby, un jeune rodéo amateur, va changer sa perception des choses. Ce « texas boy » va dès lors constituer un échappatoire à sa routine bien calibrée par ses parents qui gèrent une famille vivant en retrait de la société et se contentant d’un minimum d’argent.

Dans cet univers très rustre, salle ou plutôt très nature, le quotidien de Sara nous intrigue. Cependant, le fait que nous suivions constamment ses moindres faits et gestes peut rendre l’ensemble parfois ennuyeux, le rythme très lancinant des scènes de prière n’aidant pas beaucoup. L’intensité se fera plutôt au niveau psychologique de la jeune fille qui va effectuer une remise en question de son existence. Les séquences avec Colby permettent donc une évolution de l’intrigue et une réflexion humaine intéressante. On ressent une certaine écriture au niveau du scénario mais le tout est vraiment très fluide et libre.

Les acteurs qui jouent donc leur propre rôle sont convaincants, la bande originale est inexistante, nul besoin d’ajouter des artifices au film qui se résume parfaitement avec les bruits des animaux, les cris d’un public de cowboy ou encore les notes de l’orgue lors des cérémonies religieuses. Enfin, on pourra penser au film Electrick Children par son univers similaire et son personnage féminin désireux de nouveaux horizons.


Avec Le Cœur battant, Roberto Minervini nous offre une plongée sans artifice à mi-chemin entre le documentaire et la fiction.

6,5/10
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