[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 05 Mar 2012, 19:01

j'tai prevenue , tu a pas aimer searchers, la rio bravo tu va peter un plomb et c est genre 80% en studio :mrgreen: bon par contre ca chante un peu
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 05 Mar 2012, 19:03

D'ailleurs là j'ai vu le Shérif avec Robert Ryan c'est la même histoire que Rio Bravo sauf que ça dure 1h30, c'était vachement sympa.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 05 Mar 2012, 19:07

ah bah voila , c'est tres bon a savoir ca :super: en plus ryan c'est quand meme autre chose quoi , nice one j attend la critique et je rajoute a la liste :love:

tient d'ailleur sans que ca est un rapport , y a peut etre 10/12 jour j'ai mater the canyon passage et j'ai trouver ca bien sympa et tres jolie , un debut tres War horse :mrgreen: :love:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 05 Mar 2012, 19:09

Oue c'est sympa Cayon Passage, mais je trouve que sa répute est un peu trop grosse, y a un gros soucis au niveau du script, par contre niveau visuel pour un film des 40's c'est à tomber.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 05 Mar 2012, 19:11

je suis vite tomber sous le charme de la technique et du rendue a l ecran la et la simpliciter de l histoire , je mettrai pas de la grosse note, mais un bon moment de western d antan , un bon plaisir de cinema simple et qui flatte l'oeil , le genre de ptite gourmandise qui passe super bien :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 05 Mar 2012, 19:12

Et Last Wagon toujours pas maté ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 05 Mar 2012, 19:15

non pas encore , mais y a le facteur widmark donc il est dans les hauteur de ma pile :love: de truc a voir du moment en tout cas :super: y aussi sundown :bluespit: dedans que j'ai prevue et pis quand meme aussi toujour keoma :oops:
ca sera surement le trio western de la semaine en decouverte , j ai aussi des truc que j ai envie de revoir ( josey whales surtout la enfaite en blu )
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 05 Mar 2012, 19:17

Josey Wales faut aussi que je le revois, j'ai toujours pas maté le blu ray.
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Autopsie d'un meurtre - 8,5/10

Messagepar Alegas » Mar 06 Mar 2012, 19:21

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Anatomy Of A Murder (Autopsie d'un Meurtre) de Otto Preminger

(1959)


Excellente découverte avec cette première incursion personnelle dans la filmographie d'Otto Preminger. Malgré une réputation plus que flatteuse (très souvent cité comme l'un des meilleurs films judiciaires au même titre que 12 Angry Men) et une attirance personnelle pour le genre, l'appréhension était bien présente avant de lancer le film qui possède une durée qui en rebutera beaucoup au premier abord (2h40). Pourtant, force est de constater que Anatomy Of A Murder est de loin l'une des plus belles claques que j'ai pu prendre devant un film de procès. Le récit en lui-même est pourtant assez classique avec un avocat (James Stewart, exceptionnel) qui décide de prendre la défense d'un militaire ayant tué un barman qui aurait, selon lui, violé sa femme. Pourtant, en mettant dès les vingt premières minutes le spectateur en totale empathie contre l'individu défendu (gueule de l'emploi mais aussi doutes sur la possibilité de violences conjugales), le script permet réellement au film entier de se distinguer de par son point de vue dénué de tout conformisme manichéen. Ainsi, contrairement à la plupart des films du genre, le personnage de James Stewart est loin d'être une représentation du bien-fondé et de la vérité à tout prix (dès les premières minutes du film, l'avocat persuade son client de plaider la démence, et donc de mentir, pour qu'il puisse s'en sortir) mais le film laisse même planer le doute sur certaines action et indices qui permet à l'œuvre de Preminger d'être visionnée de façon différente selon les spectateurs. Seul bémol à mon goût, je m'attendais à une place plus forte pour la relation entre l'avocat et son vieil ami, une relation qui a son importance mais qui n'a, hélas, pas assez de scènes pour elle. Et puis je m'attendais vraiment à un twist final au vu de la construction scénaristique, le film se termine de façon un peu trop gentiment par rapport à ce que l'on a pu voir avant.

Quand au rythme du film, élément primordial dans un film de procès ou généralement la parole prend totalement le pas sur l'action physique, il est d'une maîtrise sans pareil. Pourtant, il y a de quoi s'ennuyer en l'espace de 2h40, et même si l'on pourra trouver la préparation du procès un poil trop longue il est évident que le film se rattrape avec son procès de plus d'une heure et demie. Un procès jamais ennuyeux, jamais répétitif, et bourré de petits rebondissements qui le rendent à la fois très ludique (le personnage de Stewart joue en plus énormément sur le capital sympathie et donc sur la capacité à faire rire) et extrêmement intéressant, tant sur le fond (beaucoup de valeurs et tabous remis en question, dont notamment la pudeur sexuelle via une culotte qui est la clé du jugement) que sur la forme, Preminger se permettant des petits jeux visuels qui rythment véritablement le film dans sa totalité (j'adore notamment le passage où l'avocat de l'accusation cache le témoin à Stewart, un petit truc de réalisation tout bête qui mais fait toute la différence dans la façon de raconter la scène par l'image). Si on rajoute, en plus de cela, un James Stewart énorme (c'est pas loin d'être son meilleur rôle), George C. Scott qui fait toujours plaisir à revoir (cette gueule !), Lee Remick en atout féminin, un générique signé Saul Bass et une bande-son jazzy très sympathique, on tient là un très grand film de procès à conseiller à n'importe quel cinéphile. Je recommande très fortement.


NOTE : 8,5/10
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Apocalypto - 9/10

Messagepar Alegas » Mar 06 Mar 2012, 22:50

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Apocalypto de Mel Gibson

(2006)


Grosse claque comme on en voit rarement avec ce troisième film de Mel Gibson que je regrette terriblement de ne pas avoir pu découvrir dans une salle de cinéma. Un film qui non seulement s'impose comme le plus brillant de son auteur sur le plan technique, mais qui en plus élève ce dernier comme l'un des rares réalisateurs d'aujourd'hui a être capable de mettre en place des projets aussi fous que celui-là. Ainsi, Apocalypto avait clairement de quoi être le film de tout les dangers, un film d'aventure épique et très violent demandant un budget très conséquent, tourné directement dans la jungle sud-américaine, avec un casting totalement inconnu et parlé uniquement dans un dialecte parlé par moins de 800 000 personnes dans le monde. Pourtant, fort du succès financier de The Passion Of The Christ, Mel Gibson s'autoproduit pour finalement livrer l'un des films les plus fous de ces dernières années. En plus d'être un projet culotté, Apocalypto est un film immense, une œuvre tellement imposante que l'on a du mal à saisir toutes les thématiques délivrées par une histoire somme toute assez simple, un récit de survie se déroulant sur 24 heures et qui, pourtant, symbolise en l'espace de deux heures toute la puissance dramatique de l'existence humaine et de ses contradictions. Il serait dommage de spoiler les cinq dernières minutes du métrage tant elles élèvent celui-ci au rang d’œuvre philosophique intense et ce, malgré la dureté de ce que l'on aura pu voir avant.

Apocalypto, c'est le film qui commence comme un film d'aventure, qui se transforme en road-movie, qui devient de façon abrupte un survival extrême avant de se métamorphoser en poème cruel sur la capacité de l'homme à croire qu'il puisse contrôler son existence et sa propre existence. En cela, Mel Gibson livre ni plus ni moins que son film le plus abouti, que ce soit sur le fond ou sur la forme, car en plus d'être une œuvre d'une intelligence rare, Apocalypto est, à défaut d'être une leçon de mise en scène, d'une évocation visuelle ahurissante. Que ce soit par l'attaque du village, la découverte du peuple de pierre ou encore la partie survival, le film enchaîne les séquences marquantes par la tension qui s'en dégage et par le réalisme omniprésent qui découle de la moindre image, des scènes magnifiées par une photographie et une composition sonore de toute beauté. Bref, si vous ne l'avez toujours pas compris, Apocalypto est clairement une œuvre choc dont la pertinence et la folie de l'entreprise méritent à elles seules le détour. En espérant que Mel Gibson réussira à naître de ses cendres pour nous faire revivre une expérience de cinéma aussi intense que celle-ci.


NOTE : 9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Mer 07 Mar 2012, 09:33

Obligé :

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar jean-michel » Mer 07 Mar 2012, 12:07

Les deux dernières critiques... j'approuve également, des beaux résumés de deux films que je trouve aussi de qualités.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 07 Mar 2012, 12:14

Ouais, bien les deux dernières critiques :super:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Quai des Brumes (Le) - 8,5/10

Messagepar Alegas » Mer 07 Mar 2012, 22:38

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Le Quai des Brumes de Marcel Carné

(1938)


Second film de Marcel Carné que je découvre et grosse déception à la vue de ce Quai des Brumes, film souvent cité comme l'un des meilleurs de son auteur et comme l'un des ténors du réalisme poétique français. Le film est loin d'être mauvais, mais on est clairement pas en face d'un très grand film, au contraire de son œuvre suivante, le magistral Le Jour se lève. Pourtant, Le Quai des Brumes possède des qualités indéniable, fort d'une réalisation dans l'esprit de l'époque (très beau travail sur l'ambiance nocturne notamment), d'un casting impressionnant (l'excellent Jean Gabin, la belle Michèle Morgan et Michel Simon) et surtout de dialogues savoureux et réfléchis de Jacques Prévert (la dialogue entre Gabin et le chauffeur annonce tout de suite la couleur en faisant la part belle au ressenti poétique ainsi qu'à une volonté de présenter des parias de la société, en l’occurrence un déserteur), le film trouve un énorme point faible via son script.

Car, en effet, si l'histoire d'amour est réellement touchante et que les personnages sont tous aussi intéressants les uns que les autres (celui de Gabin évidemment mais aussi le barman Panama), le récit a beaucoup de mal à décoller, la faute à un manque d'intérêt pour l'intrigue qui accumule de nombreux défauts (la pseudo enquête autour du personnage de Michel Simon en est la preuve flagrante, autant la noirceur du reste du film est nickel, autant celle-ci en fait vraiment trop). Malgré cela, quelques scènes sortent du lot, dont un passage très drôle où Gabin tente de se faire passer pour un peintre (là aussi les dialogues jouent énormément sur la qualité de la scène, avec notamment une critique à peine camouflée sur les intellectualistes de l'époque) et surtout la séquence de la fête foraine, un passage passé depuis à la postérité et qui le mérite amplement tant il déborde d'une poésie touchante et d'une retranscription simple des sentiments humains (les confrontations entre Gabin et Lucien, jeune truand paumé et sans avenir). Bref, pas le chef-d’œuvre du réalisme poétique malgré des grandes qualités et un charme omniprésent qui fait son effet avec efficacité.


----------------


Revision de mars 2016 :

Et bien au final, ça aura été une déception seulement à la première vision. J'ai vraiment eu l'impression de découvrir un tout autre film, bien que je gardais en tête la plupart des scènes (sauf le final, je me souvenais pas du tout que ça se finissait de façon aussi noire). Ça reste quand même un film qui possède ses défauts (Brasseur surjoue à fond durant une scène avec Simon, et la storyline de ce dernier avec le meurtre de Maurice fait toujours un peu artificiel) et qui, du coup, reste moins bon à mon sens que le triplé Enfants du Paradis/Jour se lève/Hôtel du Nord, mais c'est tout de même grandiose, avec une poésie de chaque instant (le premier baiser, mais aussi le sort du peintre, qui doit sûrement être l'inspiration number one de Jeunet pour le poète d'Amélie Poulain). Du coup, de 7, je passe à 8,5.


NOTE : 8,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 07 Mar 2012, 22:41

Note pour celui qui référencera, il existe déjà une critique de Jipi sur le film mais elle est référencé à un titre incomplet.
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