[Pathfinder] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Lun 04 Juin 2012, 10:43

BILANS DES SORTIES 2012 AU 31/12/2012: 39 films

Le quinté de l'année 2012

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Les bonnes réussites de l'année de 2012

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Les trucs bof bof de 2012

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Les énormes déceptions de 2012

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Les saloperies de 2012

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American Psycho - 6,5/10

Messagepar Pathfinder » Lun 04 Juin 2012, 15:57

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American Psycho 6.5/10

Adaptation assez sobre du roman de Brett Easton Elis, American Psycho évite l'écueil de la retranscription "grandguignolesque" des longues mises à mort décrites dans le livre. La réalisatrice va donc opter pour une variation autour de la cupidité au coeur des années Reaganienne. Elle va s'interesser de pres à un groupe de jeunes loups de la finance, plus soucieux du restaurant en vogue et du mode de défonce adapté. A l'intérieur de ce microcosme, nous allons faire la connaissance du très superficiel et terrifiant Patrick Bateman. Le role devait revenir à Di Caprio pour finalement échouer dans les pattes du quasi inconnu, Christian Bale. Ce dernier apporte une vraie énergie semblable à un volcan pour donner vie à un Bateman glacial au visage impassible capable des pires explosions de violence. Le film repose en grande partie sur cette ambivalence ou Bateman décrit un quotidien doré et factice tout en le salissant de ses exactions nocturnes (putes, clochards, amies, rivaux tous y passent, réduits à néant avec une variété d'ustensiles que n'auraient pas renié Jason et consorts). Bale lache donc les chevaux s'offrant de vraies séquences de grand n'importe quoi assumé ou il apparait complètement hystérique (en slip, basket avec une tronçonneuse!) et frolant à maintes reprises le pire des cabotinages outranciers. Ce dernier arrive meme à instiller une touche d'humour noir très à propos lors de ces longs monologues musicaux (excellentes moments!). Il est important de noter le travail de l'acteur puisque le reste du film semble si ordinaire. Le reste du casting est complètement étouffé et n'a que très peu de place pour s'exprimer. Seule le toujours excellent Willem Dafoe parvient à venir titiller et désarçonner Bateman. La réalisation se la joue donc sobre, se cantonnant à dérouler un vrai boulevard à sa star.

Je pensais que les années ne lui feraient pas de bien et finalement ce American Psycho garde toute sa verve et s'amuse toujours autant à jongler entre une réalité méprisante d'une caste de nantis et des fantasmes sanguinaires propices aux débordements les plus extrèmes.
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Ghost Writer (The) - 8/10

Messagepar Pathfinder » Mar 05 Juin 2012, 14:12

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Ghost Writer 8/10

Loin d'être le chef d'œuvre labyrinthique dont certains se sont gargarisés, Ghost Writer est un brillant exercice de manipulation à l’esthétique très épurée et teinté d’un charme old school relativement bienvenu. Sans jamais céder aux sirènes du twist gratuit ou au sensationnalisme du thriller bas de gamme, le film de Polanski prend son temps pour tisser sa toile et développer un suspense aiguisé, entretenu par un casting au diapason.

Bâti comme un thriller politique, Ghost writer est un huis clos lancinant à grande échelle. Coincé sur une ile énigmatique, Ewan McGregor, nègre littéraire à succès, est engagé pour terminer les mémoires d'Adam Lang, un ancien premier ministre anglais. L’étau se resserre, petit à petit, sur l’écrivain dès lors que Lang semble impliqué dans une affaire de crime contre l’humanité. Enigmatique est le terme qui revient le plus souvent tout au long de ces 120 minutes de jeu de cache-cache. Les clés de l’histoire sont volontairement brouillées par de nombreux (et très bien écrits) personnages. Cependant, il ne sera pas bien difficile de découvrir la pierre angulaire de cet étrange mystère autour de la CIA. Mais l’intérêt n’est pas d’offrir un twist, impossible à découvrir. De ce point de vu là, le film a loupé son objectif. Le tour de force de Polanski réside plutôt dans l’instauration d’une ambiance claustrophobique à l’image de ce héros manipulé, espionné, suivi et finalement traqué. Cette ile, si magnifiquement mise en valeur, se referme, petit à petit, tel un piège qui a déjà eu raison de son prédécesseur.

L’ambiance anxiogène est donc véhiculée par tous les personnages gravitant autour de McGrégor. Le jeu des acteurs est globalement bon entretenant un délicieux climat de suspicion. Je mettrais juste un bémol sur la prestation d’Olivia Williams qui se révèle agaçante sur la longueur (dommage, c’est quand même un élément majeur). Pierce Brosnan est juste parfait tout comme Ewan McGregor qui remonte nettement dans mon estime après son non-rôle dans Haywire. Le film est vu par la lorgnette de ce dernier et l’identification est quasi immédiate puisque l’on se sent aussi esseulé que lui. Encore une fois les clés du suspense sont aisément visibles mais l’ambiance est tellement réussie que l’on se laisse bercer jusqu’à ce dernier plan magnifique. Le final tranche avec la sobriété ambiante offrant un travelling d’une classe incroyable entérinant ainsi le caractère inattaquable de la réalisation. Epurée à l’extrême, elle se permet même de lorgner vers le film fantastique (paysages désertiques, ciel gris…), rehaussée par le score énigmatique (encore une fois !) d’Alexandre Desplat.

Finalement Ghost Writer ne se regarde pas tant pour son histoire faussement complexe. Il s’apprécie surtout pour son atmosphère et son esthétique sublimement mélancolique.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar elpingos » Mar 05 Juin 2012, 14:29

:super:
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Mission Impossible 4: Protocole fantôme - 7/10

Messagepar Pathfinder » Jeu 07 Juin 2012, 13:51

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Mission impossible, protocole fantome 7/10

Malgré une genèse houleuse (changements de scénarios multiples, choix d’un réalisateur, problème « Cruise » etc.), le Mission impossible nouveau a finalement réussi à voir le jour. Le choix de Brad Bird aux manettes pouvait susciter quelques interrogations, mais il faut bien se rendre à l’évidence, le technicien a bien relevé le défi avec une copie parfaite, trop peut etre, limite déshumanisée.

Cette nouvelle cuvée ne se place finalement que seconde dans la hiérarchie de la série. Le 3eme tient toujours la corde, bénéficiant de trois facteurs manquants cruellement à ce nouvel opus. Malgré le travail d’un solide Brad Bird, le film est une machine trop bien huilée, enchainant les morceaux de bravoure tel un robot programmé pour tout détruire sur son passage. Il manque clairement ce soupçon d’humanité et fragilité qui jalonnait le troisième épisode. Hunt prouvait à plusieurs reprises qu’il était vraiment humain faisant face à un vrai méchant, ayant réussi à le mettre à genoux. J’embraye donc sur le second problème de cet épisode, l’absence d’un méchant emblématique. Historiquement, c’est le talon d’Achille de la saga puisque Philip Seymour Hoffman reste le seul à avoir un bon rôle à défendre et n’a finalement rien à craindre pour son statut, coincé entre un John Voigt ridicule, un Dougray Scott dont personne ne se souvient et un Michael Niquwist transparent. Face à un Tom Cruise omniprésent et omnipotent, il s’agit d’une lacune béante puisque l’on se désintéresse très vite de la menace brandit par Hendricks. Du coup, le bras de fer est ultra bancal et le spectateur se tourne naturellement vers les nouveaux coéquipiers (Pegg pour la caution comique réussie et Renner pour la passation (qui n’aura finalement peut être pas lieu vu le succès du film)). Dernier problème, le final du film n’a plus rien dans le ventre, surtout après l’extraordinaire passage à Dubaï. La configuration du lieu est originale mais ça manque cruellement de spectacle. De plus, cette empoignade finale tourne à vide, la faute, encore une fois, à un bad guy sacrifié qui nous a perdus depuis quasiment le début. Néanmoins, je n’ai pas boudé mon plaisir face à ces 120 minutes pied au plancher même si Cruise (excellent) monopolise un peu trop l’écran. On sent bien que c’est son bébé même avec l’émergence d’un encore trop discret Jeremy Renner.

L’explosion du Kremlin, l’étonnante séquence du faux décor, Dubaï dans son intégralité, la très efficace et jamais pétasse Paula Patton et l’humour de Pegg sont les grands moments de ce Protocole fantôme qui arrive à renouer avec l’esprit de la série sans jamais oublier son cahier des charges de blockbuster musclé. Carré, efficace mais finalement trop carré peut être.
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Liaison fatale - 6/10

Messagepar Pathfinder » Ven 08 Juin 2012, 15:41

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Liaison fatale 6/10

Revoir Fatal attraction de nos jours se révèle être un bain de jouvence très agréable. L’espace de ces 120 minutes, on retrouve la période dorée des thrillers grand-guignolesque aux histoires tirées par les cheveux, au rythme trépidant et aux conclusions spectaculaires bâties sur du n’importe quoi à connotation horrifique.

Le film nous permet donc de côtoyer à nouveau un Michael Douglas plus sex-addict que jamais ainsi qu’une diabolique Glenn Close portant le film sur ses « épaules » et qui aura fait flipper des cohortes de queutard pendant de nombreuses années. Liaison fatale offre un rythme alerte et se tient plutôt bien avec une première partie maitrisée entre deux bons acteurs. Leur relation est cousue de fil blanc mais Adrian Lyne fait bien monter la pression en orchestrant un bon p’tit duel psychologique entre une Glenn close bien psychotique et un Michael Douglas parfaitement tenue par les couilles. Dans la seconde partie, le réalisateur se lâche un peu plus cédant petit à petit aux sirènes du tout spectaculaire. Il transforme son actrice en folle furieuse, prête à tout pour arriver à ses fins, même à sacrifier la cohérence de l’histoire. Le coup du lapin restera, à jamais, un truc too much mais hautement jouissif. Coté réalisation, ce n’est un secret pour personne mais Adrian Lyne est et restera un Ridley Scott du pauvre. Il partage avec le réalisateur anglais une vraie passion pour l’image et il faut dire qu’il maitrise, le bougre. Mais pour le fond, hormis son excellent Jacob’s ladder, ça n’a pas grand-chose à défendre. Faut voir quand même la filmographie du loustic. Mais avec ce p’tit thriller de dimanche soir, il s’en sort plutôt bien et arrive même à nous faire avaler la pilule d’un dernier acte grand guignol. Ah le culot des années 80 !
On bute gratuitement Close comme une vieille merde (sans se soucier qu'elle soit enceinte) puis elle revient encore plus déchainée tel un vrai bon boogeyman pour se faire dézinguer par un gun sorti de je ne sais ou!
. Y a que les années 80 pour nous offrir des conclusions pareilles. Néanmoins, faudra quand même se tourner vers la fin du réalisateur pour retrouver une tonalité plus sombre, finalement plus emphase avec le coté dramatique de l’histoire, meme si j'aime le coté outrancier assumé du teatrical ending. Pour finir, je lâcherais juste un mot sur Anne Archer qui est, à mon sens, l’une des brunes les plus sexy de cette décennie.

Fatal attraction, c’est globalement écrit à la truelle mais je n’ai pas renié mon plaisir devant ce petit film que j’avais déjà fortement apprécié, il y a très très longtemps (tain ça me rappelle que c’est le mois de mes 35 balais !Damned !).
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 08 Juin 2012, 15:42

Oh putain comme j'ai horreur de ce film ( et tout les trucs du même genre )
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 08 Juin 2012, 15:44

THE film machiste par excellence.

Une belle daubasse.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 08 Juin 2012, 15:44

pis glenn close c'est une laideur quoi :eheh: paye le miscast pour faire la beaute fatal .... y a aussi le douglas/demi moore qui est bien gratines dans le genre :?
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 08 Juin 2012, 15:45

Celui avec Demi Moore en plus y livre même pas la marchandise niveau cul.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 08 Juin 2012, 15:46

Harcèlement ?
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 08 Juin 2012, 15:47

Scalp a écrit:Oh putain comme j'ai horreur de ce film ( et tout les trucs du même genre )


C'est pas assez classique?! :wink:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 08 Juin 2012, 15:49

Bein justement ça se voudrait être l'héritier de certains film noir et au final c'est juste un film nul à chier :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 08 Juin 2012, 15:51

Et puis Michael Douglas qui avait toujours le rôle principal de ces films, c'était un peu gros.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2012

Messagepar Pathfinder » Ven 08 Juin 2012, 15:52

J'y ai vu l'héritier de rien du tout par contre mais juste un thriller nawak 80's bien torché et bien joué pour se vider la tete.
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