[Jipi] Mes critiques en 2009

[zack_]

Hate de le voir
Je le référence avec le titre FR et je passe aussi les autres en Français (Red Cliff part 1 et 2 sera les 3 royaumes Director Cut)

[Niko06]

déjà référencé!

[zack_]

Ah oui j'avais pas vu mais j'ai mis à 3 et non Trois - comme dans le titre officiel
En tout cas fait chier ce souci de titre FR/US en deux parties

[Niko06]

à mon avis le director's cut sortira jamais chez nous de toute façon

[zack_]

Ouai mais c'est pas grave je laisse pour les geek dans votre genre

[Niko06]

bah c'est pas être geek que de voir un film complet plutôt qu'une moitié

[Scalp]

oue parce que 2h30 en moins là c'est clairement de l'arnaque, en france on nous sort des telefilms comme Mesrine en 2 partie et le film d'un des plus grand réalisateur encore en activié on le cut carrement

[Tyseah]

Y a pas moyen j'irai pas voir une version tronquée. Et cette version est en VF ou VOST?

[zack_]

VOST sur BD All Zone

[Tyseah]

Je parlais de la version cinéma française. Celle qu'a été voir Jipi quoi.

[Dunandan]

King Kong Peter Jackson 2005

A travers la perception des trois versions de King Kong, il est indéniable de constater qu'il s'est passé quelque chose.

Anne Darrow (Fay Wray) est le calque d'une héroïne ancrée dans les normes d'un nationalisme bien pensant. Malgré la crise les esprits sont positionnés dans des règles strictes relationnelles, un visage blême, des cris stridents et une parole close sont les portes paroles de la sélection.

En ces temps, il n'y a aucun moyen de communiquer avec ce qui est différent. King Kong effraie, il est la perception sensible malgré son isolement d'un tiers monde gigantesque aux mêmes exigences universelles: S'intégrer par la puissance de sentiments offerts et demandés. La sanction en ces années 30 est irrévocable, c'est impossible et on le paie cher. A travers l'élimination de la bête c'est le constat d'une société.

Dwan (Jessica Lang) parachutée en pleine crise pétrolière est plus sensible, moins effrayée, elle ébauche quelques phrases du genre « Nous deux ça peut pas coller » ce qui la rend enfin opérationnelle dans la diction sans cris inlassablement poussés, elle a la perception d'un animal certes hors du commun mais pouvant être managé. La belle et la bête communiquent enfin.

La nouvelle Anne Darrow version 2005 (Naomi Watts) prend sérieusement les choses en main, après un cri inévitable poussé à la première vision du singe elle s'adapte, fait valoir ses droits au respect, s'imprègne peu à peu d'une protection indispensable en ces lieux surdimensionnés, Kong sombre vaincu par l'autorité d'une voix et le galbe d'un joli corps qui jongle. Un regard soutenu achève enfin la bête qui devient comme morte. Une énorme main tendue soumet la belle qui vaincue par ses sens prononce des mots dictés par le réconfort d'une sécurité domptée

C'est merveilleux.

Les trois versions sont évolutives et complémentaires. Kong fait référence chaque fois à ces arguments premiers de singe amoureux, c'est la belle qui se métamorphose, elle va vers Kong, le touche, s'endort dans ses bras sans aucune peur. L'idylle avec Jack Driscoll devient pale et secondaire celui-ci s'avèrant limité par sa position de bipède cloué au sol. Kong par ses possibilités naturelles offre le vertige des hauteurs crépusculaires à une belle conquise par ces visions nouvelles.

La belle ressent, vit pleinement le moment qui passe, Kong est un nouveau paragraphe inséré dans un relationnel amoureux. Dans cette jungle meurtrière les règles de puissances sont inversées, la protection c'est la bête qui percevant enfin l'intérêt de l'autre devient corvéable pour l'éternité.

8/10

[zack_]

Je suis pas si moche que ça sur la photo
Très beau remake... même si pas utile - juste un peu pour ses FX et encore!

[Jipi]

Prédictions Alex Proyas 2009

La vision de Knowing n’amoindrit ni ne grandit le concept du film catastrophe malgré un saisissant crash aérien vraiment très impressionnant presque traumatisant.

Une fois de plus un père transpire de toutes parts afin de protéger une progéniture ciblée par des prédictions parcourant le temps dans une capsule temporelle.

Comme bien souvent la mère divorcée ou disparue ne participe pas à des débats physiques et émotionnels réservés à un chef de famille courageux et déterminé cajolé par une sœur tendre et protectrice.

La partie passive de l’opus avec la théorie du libre arbitre et du déterminisme dans l’univers et la proportion adéquate entre le soleil et la terre fragilisée par un hasard n’étant que pure coïncidence mérite une attention auditive.

« Il n’y aucune grande idée maitresse ni de réalité fondamentale ».

Les innombrables connaissances diverses offertes par un ruban continue de Philosophes et de savants depuis la nuit des temps ne permettent à chacun d’entre nous que d’effectuer une connexion avec ce que désirons uniquement lire ou entendre.

La vérité devient la propriété de tout le monde en fonction du besoin. Le véritable parfum de l’univers reste inconnu.

Pour le reste par grand-chose à retenir. Le produit se déplace correctement sur les rails d’attributs moteurs en se servant d’une série de chiffres annonçant les pires catastrophes à venir et d’un passage de la bible, la vision Ezéchiel pauvrement expliquée ne servant de prétexte qu’a labourer de part en part une grosse pomme ayant déjà son compte de malheur.

Le final mêlant le sacrifice d’une génération perdue et obsolète à un renouveau sur un autre monde offert à des enfants ayant la chance de reconstituer un nouveau jardin d’Eden n’est pas si naïve.

Il possède même un certain prestige, une grandeur morale vue dans de lointains chefs d’œuvres ou l’émerveillement d’un enfant recyclé sur un terrain de jeu immaculé se met en marche pendant qu’un père s’en va avec courage et honneur entouré des siens.

Rien que pour ce dernier trait sensible « Knowing « mérite de garnir les fauteuils des salles obscures.

7/10

[Niko06]

j'ai quand même envie de lui laisser sa chance à ce film... Proyas était tellement bon il y a quelques années...

[Scalp]

l'histoire a l'air sacrement pourri quand même