biensure open range reste intouchable ..
Modérateur: Dunandan














| Film: 3h10 pour Yuma (2007) Note: 9/10 Auteur: zirko |
Film: 3h10 pour Yuma (2007) Note: 10/10 Auteur: Eikichi Onizuka |
Film: 3h10 pour Yuma (2007) Note: 8/10 Auteur: Heatmann |
Film: 3h10 pour Yuma (2007) Note: 7,5/10 Auteur: Bik |
Film: 3h10 pour Yuma (2007) Note: 8/10 Auteur: Niko06 |

Après La Passion du Christ, Mel Gibson revient avec un film difficile d'accès , tourné dans une langue quasiment inconnue et parlé par à peine 800 000 personnes au monde. Sans acteurs connus, mais que des gueules de l’emploi et chacun parait investit dans le film, tout est crédible. 
La mise en scène est tout ce qu'il y a de meilleur dans le genre avec une multitude de mouvements de caméras dignes des plus réussis. Rien que ça.
Il faut arrêter de chercher la petite bête sur ce style de films: à l'inverse d'un biopic ou d'un fait historique raconté et trahit, Mel Gibson ne fait ici que raconté une pure fiction dans un environnement que nous croyons connaitre or jamais il n'est stipulé que nous avons affaire aux Mayas... topologiquement, on situe le film en Amérique du Sud mais le film ne s'encre nulle part, n'expose pas clairement l'époque ni les lieux et les noms des peuples ne sont jamais indiqués. C'est donc l'humain qui prime dans Apocalypto et c'est ce que le film possède de plus fédérateur : un homme encore jeune qui affronte l'inconnu, la peur, la violence et la folie pour retrouver l'amour et la vie. Le tout avec un savoir faire et un panache crescendo qui fait des 20 dernières minutes les plus importantes du film pur les aficionados de survival.
Dans Apocalypto on pourrait s'amuse à voir plusieurs influences dont celle de Predator de John McTiernan (qui se fait franchement volée la palme de la meilleure mise en scène course-poursuite en pleine jungle mais de peu. C'est kif-kif mais Apocalypto possède sont lot de focales bien utilisées et de plans composés de mains de maitres afin de bien comprendre plusieurs choses comme la distance qui séparent les poursuivants du fugitif, les directions empruntes et cie). On pourrait parler de la Forêt d’Émeraude aussi et puis, plus tard, d'Avatar de James Cameron qui soit dit en passant pique pas mal de chsoes, d'ambiances ,de plans et de musiques du film de Mel Gibson (James Horner a partiellement repris de A à Z la soundtrack d'Apocalypto, le plan de l'arbre qui tombe ça renvoie direct à la petite scène d'Apocalypto, les effets sonores et la mise en scène parfois vertigineuse et organique. Pour la scène d’ouverture on ne peut pas éviter la comparaison avec The last of the Mohicans qui débutait de la même manière en moins percutant toutefois.
Petit mot sur le passage survival : Personnellement, je trouve que c'est vraiment une des meilleures scènes du genre. Pourquoi ? Parce que ça envoie du lourd niveau rythme, la cavalcade est sévère, le rythme épuisant, on s’essouffle, on est immergé dans cette course contre la montre assez dingue et double puisque Patte de Jaguar fuit d'abord ses poursuivants mais ensuite il court pour sauver sa femme et son enfant à tant à cause d'une forte pluie tropicale. Encore une fois le réalisateur use de subterfuges intéressants pour "expliquer" l'évolution physique du personnage : d'abord bleu puis de nouveau "normal" grâce à l'eau de al rivière puis plein de boue à cause de la mare qu'il n'a pas vu avant de tomer dedans mais dont il se sort de manière inespérée. 
Plus tard il se sert de cet avantage/protection pour débarquer avec une ruche bourrée d'insectes style guêpes ou frelons etc...Il utilise vraiment ce qu'il a autour de lui (le poison de la grenouilles avec les épines et la feuille roulée en sarbacane) et son environnement: faune et flore. Comme le jaguar qu'il fuit mais qui va tomber nez à nez avec les chasseurs. Tout porte à croire que la prophétie le protège (ce qui permet de mieux accepter le fait qu'i s'n sorte tout le temps malgré deux blessures importantes et ) comme s'il représentait un nouvel espoir à protéger , pour la jungle, lui et sa femme ,leurs enfants en quête d'une nouvelle vie dans la forêt plutôt que d'aller à la rencontre de l'homme blanc fraichement débarqué sur les côtes. Hautement jouissif là pour le coup et en plus on a un duel graphiquement sensationnel dont la technique renvoie tout le monde se coucher. Court, ultra efficace ,très léché et choc. Nickel.
Le fossé réside dans le ton et la prise de risque. Le "survival" camouflé de Gibson aurait pu être un gros flop (non-doublé, acteurs inconnus et étrangers, violent....). Du putain de film comme on en fait tous les 10 ans (et encore). Tout est bien pensé dans l'écriture : les subtilités liés à l'Histoire sont purement visuelles (pas de tagline d'intro explicatives, pas de dialogues poussifs sur l'époque, qu'est ce qui se passe qui fait quoi quand ..) et le réalisateur s'éprend même régulièrement d'une aura mystique et prophétique qu'il ne cache pas (les indiens et leur "lien" spirituel avec la jungle est passé sous silence mais c'est clair et évident dans les regards, l’atmosphère que dégage le lieu et leur réceptivité notamment lors du début quand Patte de Jaguar "sent" plus les étrangers camouflés qu'il ne les voient ou ne les entend ou quand lors de la poursuite finale il se révèle à lui-même dans une forêt qui connait par cœur et qui l'accepte lui et les siens depuis des génération sans oublier la prophétie de la petite fille ou l'éclipse penchant plus du côté fantastique (pour le peuple ça l'était : ça venait des Dieux).
Les personnages sont touchants, leur relation est bien clair , limpide et n'en fait pas des tonnes. Pas besoin de quantités de texte pour tout surligné et les 20 premières minutes suffisent à offrir un ton léger et agréable parmi la Tribu avec la fameuse veillée au coin du feu et le vieux saga qui raconte une courte histoire lourde de sens. Les traqueurs Mayas sont traités subtilement : ils sont un côté féroce clairement mis en avant et leurs gueules charismatiques et intimidantes laissent parois la place à des dialogues intimistes (le chef et son fils par exemple mais quelques autres membres qui sont réceptifs aux présages et plus impressionnables. La vraie pourriture du film c'est celui que Patte de Jaguar manque de tuer au cm près..."Presque")) Mel Gisbon ne traite pas l’animisme d'une façon ridicule et sans s'appuyer dessus il n'oublie pourtant pas qu'une Jungle c'est une flore envahissante mais aussi une faune omniprésente à laquelle les hommes prêtent des consciences et interprètent des présages. Jaguar noir, serpent, cris hors-champ, tapir...
| Film: Apocalypto Note: 8/10 Auteur: osorojo |
Film: Apocalypto Note: 8,5/10 Auteur: ril |
Film: Apocalypto Note: 8,5/10 Auteur: caducia |
Film: Apocalypto Note: 8/10 Auteur: lvri |
Film: Apocalypto Note: 8,5/10 Auteur: Tarankita |








waylander a écrit: Putain j'ai trop de trucs à regarder je m'en sortirais jamais.
Je dois en être à une liste de 150 films à voir là...Et c'est prioritaire en plus.



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