
Modérateur: Dunandan
Dans la liste des films sur des chiens, White dog peut se targuer d'être le plus intelligent avec un fond qui s'étend bien au-delà des apparences. 
Les acteurs (4 personnages principaux et aucun n'est vraiment écrit ni superbement interprété pour donner des points en plus au film) sont limités dans leur interprétation (correcte pourtant) et le dresseur aurait clairement mérité un vrai statut, une vraie profondeur parce que ça avait vraiment lieu d'exister vu le rapport qu'il a avec le racisme et les chiens "blancs" surnoms donnés aux chiens dressés pour tuer des Noirs.
Malgré tout, le reconditionnement du chien est bien traité : le forcer a se batte, le fatiguer pour pouvoir être allonger prés de lui et qu'il s'habitue à l'odeur, à la présence etc...le fait de le nourrir quotidiennement de la seule main du dresseur black etc...la violence et la haine qui s'estompe mais qui demeure quand même, on sent qu'à tout instant ça peut péter. Bon à côté de Cujo , White dog on sent ça n'a pas été fignolé au montage pour que les réactions du chien soit le plus proche d'un comportement agressif réaliste. Cujo c'était exceptionnel à ce niveau. On sait quand même tous que c'est très difficile de travailler avec des animaux (domestiques ou non) et qu'il faut une patience de Bouddha pour réussir à shooter THE scène.
La symbolique dans l'église ça surligne trop mais le chien qui regarde les vitraux juste après avoir tuer un black ça fait un peu fantastique.
On peu donc faire le chemin inverse à force d'acharnement. c'est une parabole évidente sur le même comportement mais humain cette fois ci où certaines personnes peuvent tuer (ou autre) mais parce qu'il ya tout un passé derrière qu'il faut étudier. Avec un criminel mort on ne fait rie n, on n'avance pas, one ne cherche pas à comprendre ni à remonter à la source pour bel et bien éradiquer le problème.
Seulement White dog se termine sur une note pessimiste voir même nihiliste. Le chien n'a plus de haine contre une couleur de peau, mais malgré tout il attaque quelqu'un. Comme si par là le scénariste voulait nous dire que nous pouvons accepter un ennemi et nous ne faire un ami mais notre éducation nous amène forcément à désigner , pour toujours et éternellement, un ennemi. Comme si l’amour ne pouvait exister sans haine. et surtout : personne n'est blanc ou noir. Le chien a été éduqué de manière brutal donc il est lui-même devenu "raciste" de manière purement visuelle (étant donner la vision noir et blanc) mais avec la fille il est tout doux, amusant etc...ce n'est pas un "monstre" au contraire. Mais il n'y a qu'un homme qui comprend qu'il y a toujours une étincelle derrière la haine. On peut s'immiscer et percer l’abcès. Est-ce pour autant que l'a^me est purifiée? Que tout redevient pur et blanc?| Film: Dressé pour tuer Note: 6,5/10 Auteur: osorojo |
Film: Dressé pour tuer Note: 9/10 Auteur: John Lawrence |
Film: Dressé pour tuer Note: 7,5/10 Auteur: Kareem Said |










et celle de l autre jour , j'hesite plus , criterion pour moi





Le réalisateur (et premier rôle) Allen Baron possédait un vrai talent : l’utilisation des musiques de l'époque, l’intimisme qui prend le pas sur ce qui aurait pu n'être qu'un énième film de gansgter avec tous les clichés du genre etc...d'ailleurs on notera que Scorsese (et Allen Baron donc et surement d'autres) ne met jamais en scène de tueurs à gages professionnels qui sont vraiment infaillibles et dont le physique correspond aux premiers abords à leur "job". Non. A chaque fois ce sont des mecs normaux, perdus et seuls qui se trouvent une place dans la criminalité parce que c'est le seul univers qui leur permettra une vraie transparence. Souvent c'est la peur qui y mène, le mal être aussi. Bref, Blast of silence est un pur film où le cinéaste prouve qu'il avait vraiment envie de montrer comment un homme peut arriver dans ce milieu et surtout (c'est le principal du film) comment il pourrait en sortir. C'est encore une fois l'amour qui lui expose une vérité en pleine face et la solitude lui pèse.
En l'état nous avons là un bon film avec un noir royalement justifié et un final dépressif (pluie battante, temps maussade, paysage triste, mort certaine et finalement..inconsciemment voulue : en voulant être seul et pénétrer le monde criminel, Franckie signait inéluctablement son arrêt de mort.).| Film: Baby Boy Frankie Note: 8/10 Auteur: puta madre |
Film: Baby Boy Frankie Note: 7,5/10 Auteur: osorojo |
Film: Baby Boy Frankie Note: 7/10 Auteur: Scalp |



Le film perd beaucoup à mes yeux. Certes plus rythmé et bien plus sympa à regarder que le 1er , ça très basique niveau forme (quoique quelques idées sympas) et vive le placement de produits j'ai envie de dire.
) etc...

| Film: Retour vers le futur II Note: 9/10 Auteur: lvri |
Film: Retour vers le futur II Note: 9,5/10 Auteur: dagokhiouma |
Film: Retour vers le futur II Note: 8/10 Auteur: Criminale |
Film: Retour vers le futur II Note: 7,5/10 Auteur: Alegas |
Film: Retour vers le futur II Note: 9/10 Auteur: padri18 |

Rarement vu film aussi subtil avec un mélange prétexte d'uchronie minimaliste où tout est dévoilé par des émotions et un sous-texte d'une finesse d'écriture inégalée.
"Prisonniers" peinant quelques années et ayant pour seul et unique but de servir de cobaye pour la médecine ; plus précisément le don d'organe et:ou accompagnateur avant de devenir donneur.
L'histoire camoufle évidemment très bien son côté uchronie (rien n'est clairement dit à propos des clones et le seul élément rétro-futuriste c'est un bloc sur le mur où le gamins passent leur poignet muni d'un bracelet devant) et les personnages sont au centre du récit. Un trio amoureux à la vie raccourcie par leur "utilisation" douteuse et très discutable. On apprend qu'ils sont issus d'une certaine partie de la population: les tueurs, drogués, etc.. tous les inadaptés de ce monde stigmatisés servent au clonage. Au lieu de se focaliser sur un scénario linéaire et classique du genre où les clone se rebelleraient et tenteraient de comprendre pourquoi l'Homme agit ainsi avec un niveau de lecteur encore une fois dénonciateur sur les dérivés scientifiques et technologiques, le scénariste (enfin l'écrivain puisque c'est un roman à la base) s'évite tout cela et reste concentrer sur l'aspect humain des "entités" déconnectés d'un monde qu'elles ne connaitront jamais réellement.
Malgré tout, les professeurs du centre ne sont pas déshumanisés: c'est surtout l'Art dans sa globalité qui est inculqué aux élèves. On cherche leur âme, on cherche tente de développer leur inspiration et de les laisser aller. C'est survolé mais c'est bien présent dans le film le rapport humain aux Arts : exprimer sa créativité , c'est exposer son âme aux autres.
Le trio brise déchire le cœur. L’émotion atteint un niveau tel que le long-métrage entier bouleverse par ce reflet pâle et flou de nos propres vies que l'on considère brèves, avec un temps qui défile bien trop vite pour nous permettre de trouver le salut. Tragédie poétiquement dépressive et désabusée sur quelques vies innocentes à la recherche d'un passé, d'un présent et d'un avenir qui leur est refusé. Mise en abyme de nos propres vies en même temps qu'uchronie subtile sur le thème des clones.
| Film: Never let me go Note: 6/10 Auteur: Alegas |
Film: Never let me go Note: 8/10 Auteur: Milkshake |
Film: Never let me go Note: 7,5/10 Auteur: caducia |
Film: Never let me go Note: 7,5/10 Auteur: nicofromtheblock |





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