[Eikichi] Mes critiques en 2011

[osorojo]

Un francesco disapproved en somme ! J'y avais pensé aussi, c'est plus marrant dans ce sens

[Heatmann]

Si ta critique des 3 royaumes est bonne (et j'espère que t'en fera une), t'auras l'honneur d'avoir un kakemono approved bricolé en 10 secondes sur paint.

Bon bin :

Les 3 Royaumes (version longue)

Obligé, comme prévu en 10 secondes sous paint, tu obtiens donc le seul et unique Kakemono Approved de toute l'histoire du forum :

keep it like this , man

[Killbush]

Bon j'arrive après la bataille, mais j'approuve évidemment ton excellente critique du Monument de Woo, la classe Eiki

[Eikichi Onizuka]

Merci Killbush !

J'ai d’ailleurs corrigé quelques fautes qui trainaient, il doit en rester, je relirai plus tard

[Pathfinder]

Beau boulot pour Red cliff!

[Eikichi Onizuka]

Merci
J'étais assez inspiré sur celle là, même si j'ai l'impression de ne pas dire grand chose.
Y'a tellement de détails à évoquer, mais ça serait trop long et je veux laisser une part de mystère pour ceux qui l'ont pas encore vu.
Mais j'arrête pas d'y penser, j'ai vraiment adoré.
4h50 de bonheur devant un film c'est rare.

[osorojo]

Et pourtant ça rebute quand même les 4h50. J'ai les BR au chaud qui attendent de s'éclater dans la ps3 mais j'arrive pas à trouver le coup de motive pour me bloquer 5 plombes Je pense que ce sera plus facile cet hiver, quand le temps me fera rester, l'esprit léger, sur mon canapé

[Eikichi Onizuka]

Perso j'ai fait ça en deux soirs, ça passe très bien

[Criminale]

On peut dire ce qu'on veut, mais c'est encore mieux de le regarder et de le savourer quand on a galérer à le chopper.

[Eikichi Onizuka]

Memories OF Murder

Ma patience (et dieu sait si j'en ai peu) a enfin été récompensé. Après 1 mois et demi d'attente, de doute, d'une possible annulation de ma commande je reçois enfin ce film. Aussitôt reçu, aussitôt regardé. Nouvelle claque made in Corée pour moi. Après The Chaser, Le Bon, la Brute, le Cinglé et Old Boy dans une moindre mesure me voici face à un nouveau petit bijou coréen.
L'histoire se passe en 1983, la Corée du Sud est confrontée à son premier tueur en série (ça fait tard quand même). Celui ci sévit dans une petite ville ou généralement les crimes sont, un vol de patates, quelques bagarres et peut être de temps en temps un homicide. Mais là c'est différent, on a affaire à un homme méthodique, froid, sans scrupule, violeur et tueur de femme. Qui est ce fou qui va sévir pendant pas moins de 8 ans ? C'est la question que vont se poser les policiers menant l'enquête.

D'un coté la police locale, pas très futée, complètement désordonnée, des méthodes peu conventionnelles, des preuves inutilisables … Puis venu en renfort un flic de Séoul, la capital. Même si le bonhomme a du en voir des vertes et des pas mûres, c'est la première fois pour lui aussi qu'il travaille sur un tueur en série.
On suit alors la méthode de deux flics que tout oppose. L'un croit en la castagne: taper un suspect pour qu'il avoue, le regard révélateur : en regardant quelqu'un il pense pouvoir trouver le coupable, au vaudou : rituel sur le lieu d'un crime pour trouver un indice. L'autre flic lui cherche les preuves, les rassembles, réfléchi, croit en la science. Vous aurez deviné qui est qui.
Qui a raison, qui a tord cela importe peu au vu du résultat final sur lequel je ne dirai rien.
Le film quand à lui est très beau. J'entends par là que l'image est vraiment belle, les paysages colorés principalement de vert et de jaune nous émerveillent. Toutefois la pluie, le gris, la nuit sont des éléments également très présents et pour cause ils interviennent quand le tueur sévi. C'est une ambiance qui est ainsi créée, de peur, de tension, d'impuissance. D'ailleurs on n'échappera pas à la course poursuite dans les ruelles de nuit, tel The Chaser cette scène est criant de réalisme.
Un réalisme que l'on semble retrouver dans le cinéma coréen lorsqu'il traite d'un drame, de la police (avec exagération me diront certains), dans l'action. Puis notons également que le réalisateur a également voulu tourner sur les vrais lieux des scènes de crimes. Oui c'est glauque, mais avouez le, ça ne fait que renforcer le film dans son ambiance.
Toutefois les scènes de crimes sont toujours sobres, c'est hyper soft, on n'ose, ou on ne veut pas montrer ces filles en mémoire des familles ou pour que tout le monde puisse voir le film, en tout cas ça ne saigne pas tellement.

Comment finir cette critique sans parler des acteurs qui se donnent à fond et sont parfaits dans leur rôle. Ces personnages qui malgré la situation, le contexte historique arrivent à nous faire rire. Gaffeurs, dialogues alléchants, situations improbables, le réalisateur arrive sobrement à nous faire rire, sans pour autant se moquer de la situation. Car rappelons le, le film est tirée d'une histoire vrai. Alors oui les flics sont assez marrants, surtout le duo de la campagne mais les autres protagonistes également. Mention spécial à l'idiot du village. Une véritable perf de la part de l'acteur qui arrive parfaitement à créer un personnage vulnérable, enfantin, candide. J'aime beaucoup aussi un des flics de la campagne qui passent son temps à frapper les suspects, c'est un vrai malade.
Je n'en parlerai pas plus, mais les deux acteurs principaux sont également très très bons, et il est intéressant de voir comment leur psychologie évolue au fil du temps pour finir sur une totale inversion de leur personnalité.

Ce film est un vrai coup de cœur, je suis bien content de l'avoir enfin vu et si ce n'est pas encore fait pour certains, foncez dessus.

9,5/10

[Eikichi Onizuka]

Drive

Petite séance de ciné hier soir et le choix c'est bien entendu porté sur Drive. Tout le monde en parle, tout le monde va le voir, tout le monde l'aime plus ou moins. A mon tour de porter un jugement sur ce que j'ai vu.
Drive c'est un film qu'on ne voit pas tout les jours. Loin des codes des gros blockbusters, ce film est avant tout une histoire dans laquelle on s’introduit en plein milieu. On nous présente dans un premier temps des personnages mais sans développer. On a un mec qui conduit depuis un p'tit bout de temps. Cascadeur et garagiste le jour pas tellement développé d'ailleurs, surtout pour le métier de cascadeur ou on nous montre juste une p'tite scène de tonneau, puis chauffeur pour braqueur la nuit, de temps en temps bien sur sinon le mec ne dormirait jamais. Il est employé par un gars pas très malin et qui lui file les contrats (au ciné comme pour son second travail de nuit). Puis y'a d'autres gars de la mafia qui s'occupe d'un restaurant. Le conducteur (faudra lui trouver un nom car dans le film il n'en a pas) tombe sous le charme de sa voisine, malheureusement marié à un type qui se trouve en prison. Pas de flash back, pas de long discours sur le passé, non, tout se vie au moment présent. On se pose en plein milieu de leur vie sans nous dire pourquoi, sans insister sur les protagonistes.

Alors la première partie du film est tout de même basé sur la relation que va avoir ce personnage étrange, pas très bavard avec sa voisine. Plutôt ours au départ il s'ouvre petit à petit à cette jeune femme. Tout bascule quand le mari revient de prison. Alors non pas crêpage de chignon entre les deux hommes pour savoir qui aura la femme, c'est carrément pas le délire. Le basculement se fait lors d'un braquage qui foire. De quelle façon, je ne le dirai bien sur pas, mais à partir de ce moment tout change. D'une première partie très calme, avec quelques silences, des regards, des rencontres, des émotions cachées, des plans sur l'avenir on passe à un problème à régler, une urgence, une accélération du temps. La "poésie" du début fait place à la violence. Et de ce coté là on s'en prive pas, du sang en veux-tu en voilà. Ça saigne bien, ça éclate de la tronche à coup de botte, ça dégomme au fusil à pompe, ça tranche au couteau. Dans la salle on a vite senti ceux qui s'y attendaient pas.
Et ce personnage énigmatique se transforme en une véritable bête sauvage. Complètement fou lorsqu’il s'agit de se battre, de survivre, il devient un véritable animal.
Le film est parsemé de symboles, d'images qui nous font comprendre beaucoup de chose sur la suite des évènements. La porte de l’ascenseur qui se referme entre lui et la femme, le miroir avec la photo du père, du fils et le reflet du conducteur … Il doit y en avoir d'autre que je n'ai pas remarqué, mais chacun a un sens et c'est clairement pas filmé au hasard.

Un p'tit mot sur les voitures, la course poursuite et le son, tout ça est vraiment maitrisé et on en prend plein la vue et les oreilles.
J'ai pas grand chose à dire, à part peut être la musique qui à la base n'est pas mon style mais qui passe carrément bien ici. En bref c'est une bonne surprise, le film met du temps à démarrer diront certains mais je pense que ces scènes sont utiles au film. Au final un bon film comme on en voit trop rarement. Dommage que certains personnages soient un peu sous exploités ou pas assez développés mais en 1h40 c'est difficile de tout caser. Je n'ai vraiment pas vu le temps passer, les moments de tension sont vraiment bien mis en avant, puis faut admirer la prestation de Ryan Gosling. Un film à encourager et à ne pas bouder.

8,5/10

[Scalp]

Ah mais j'avais même pas vu ta critique à Memories, bien bien ça.

[erferf]

T'pourrais lui filer un Scalp approved spèce de crevard

[Scalp]

Non.

[Eikichi Onizuka]

Vu que je les ai fait à la suite je me suis douté que celle de Memories of Murder passerait inaperçue, j'aurai pas du faire ça.