[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Godfather » Ven 27 Jan 2012, 13:43

J'en garde un bon souvenir de ce Pitch Black... Plein de bonnes idées, des choses surprenantes et une mise en scène encore lisible (ce qui n'est pas le cas d'une bonne partie de Riddick :mrgreen:).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 27 Jan 2012, 15:11

Critique de Pitch Black complétement à coté de la plaque.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 27 Jan 2012, 15:17

Ouais un peu bitch plack...



:eheh: :oops:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 27 Jan 2012, 17:32

Peut-être que je le redécouvrirai un jour en BR, mais là, j'ai pas eu une belle impression générale. Et pourtant je suis fan du genre :? !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 27 Jan 2012, 17:51

Ca arrive à tout le monde de passer à coté d'un film, c'est pas un drame, te suicide pas pour ça, carde ta corde pour le jour où tu verras Polisse.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 27 Jan 2012, 17:59

y a un potentiel de topic la , pour en parler entre nous , ca peut faire du bien genre therapie ! quelle sont les film dont on a l'impression ( savoir faire la difference entre un mauvais film , un film qu on aime pas et un potentiellement qu on est passer a coter ,c est pas facile j'avoue ) d'etre passer a coter .... :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 27 Jan 2012, 18:57

Petite MAJ, mais le fond reste le même :mrgreen: !
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Bob le Flambeur - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Ven 27 Jan 2012, 21:53

Bob le flambeur

Réalisé par Jean-Pierre Melville

Avec Roger Duchesne, Isabelle Corey, Daniel Cauchy, Guy Decomble

Policier, FR, 1h40 - 1955

7.5/10


Résumé :
Il y a longtemps que Bob s'est retiré des "affaires". Il se consacre maintenant à son unique passion, le jeu. Il a aussi un grand coeur et héberge Anne, une jeune fille fauchée prête à sombrer dans la prostitution. Anne tombe amoureuse de Paulo, un des fans de Bob. Après de grosses pertes au jeu, Bob décide de monter un coup pour se refaire.


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Ce que j'aime avec Melville, c'est qu'il traite les mêmes thèmes transversaux, mais malgré tout, il ne se répète jamais. Ainsi dans Bob Le flambeur, nous retrouvons le même type de gangster que dans Le doulos réalisé plus tard, à la fin de la route, et qui veut se ranger en faisant un dernier casse. En outre, une amitié forte entre lui et un policier est aussi à l'arrière plan. Et la réalisation est déjà en place, avec des plans à la fois bien cadrés et pensés, et une musique jazzy qui sera la marque de Melville. Sinon, le récit tout comme le traitement sont très différents de ses autres films, et il s'agit peut-être de l'un de ses films les plus personnels, en évoquant par exemple par le biais des personnages l'idée d'influence réciproque des gangsters américains et français.

Ce que je n'avais pas aperçu dans ses autres films, et qui se confirme ici, c'est que les personnages de Melville sont vraiment bien trempés, non seulement grâce aux dialogues mettant bien en valeur leur caractère, mais aussi parce qu'au lieu de nous plonger directement dans l'action, beaucoup de temps est employé pour les présenter. Ainsi, toute la première partie apparaît plate pour un néophyte, mais en fait elle permet de nous introduire les protagonistes, pour l'essentiel : le joueur compulsif et doté de principes mis en valeur par son respect des femmes, le disciple imitant son maître sans recul, la femme fatale qui agit de manière inconséquente et monte rapidement en grade dans l'univers du spectacle.

Le thème central du film est celui du destin, et qui semble être un lieu-commun des films de Melville, sauf que contrairement au Doulos dans lequel l'étau semblait se resserrer très vite autour des personnages, ici toute la première partie se déroulant à Montmartre est plus ambigü, à la fois ample car rien n'est décidé d'avance, mais en même temps tourne en rond, autour de la place des spectacles très bien mis en valeur par un plan de grue. Et quoi de mieux que la notion de jeu pour mettre en scène cette inconstance de la vie, en même temps que ce cercle vicieux ? Bob ne semble pas, en effet, sortir de cette machine infernale, comme en témoigne la machine à jeu qu'il garde dans son appartement, et fait tourner à vide, comme si sa vie elle-même se répétait inlassablement sans événement majeur. Ce dernier arrive par hasard, par l'oreille d'un ami. Et nous passons à la seconde partie.

Après une première partie portée par la présentation d'un univers, celui du jeu, et du caractères des personnages, la deuxième partie est plus intéressante en soi, développant les préparatifs du casse avec soin : organisation du plan, définition des rôles, utilisation d'une technologie inédite pour venir à bout du coffre. C'est du Ocean's Eleven bien avant l'heure, l'effet bling-bling en moins. La trajectoire des destinées se dessine aussi plus clairement, alors que précédemment elle patinait, elle tournait en rond : le jeune tourne mal en préparant des coups comme le fit Bob, la jeune beauté fatale n'hésite pas à fréquenter les infréquentables pour progresser avec la seule idée de s'enrichir en tête (à ce titre, elle est totalement opposée à Bob qui compte uniquement sur la chance pour s'en sortir). Et parallèlement, un nouveau thème vient enrichir l'intrigue déjà bien étoffée : le rapport au secret, mis en évidence par la relation homme-femme. En effet, les femmes sont toujours traitées de manière importante chez Melville : femmes fatales innocentes et machiavéliques à la fois ou intrigantes (à qui on ne peut rien confier, car elles peuvent agir de manière inconséquente ou au contraire résolue), et amies de vieille date à qui on peut au contraire confier même sa propre vie.

La fin est intéressante. Sans la dévoiler, je dirais qu'elle est un beau anti-climax, qui met en scène le jeu autrement, qui a tendance à faire oublier tout l'univers l'extérieur aux joueurs, et réserve en même temps des surprises inattendues. A l'image du film, un beau coup de bluff.

C'est difficile de trouver des défauts au film tout en tenant compte de son âge. Disons qu'en comparant les films de Melville que j'ai vu, Bob le flambeur aurait pu avoir une photographie un peu plus travaillée, une identité visuelle plus forte. Ensuite, les fusillades ont bien vieilli. Enfin, le raccord de la première partie à la seconde est peut-être un peu trop rapide, et donc légèrement artificiel bien que justifié en fonction des thèmes et des personnages impliqués. Par contre, j'ai bien apprécié la fluidité du récit, et la voix off qui n'apporte aucune information supplémentaire au récit, mais souligne la destinée de Bob qui se met en place.


Un beau film de Melville, sur l'univers du jeu reflétant la destinée qui s'y joue parmi les joueurs. Peut-être un cran en dessous de ses meilleurs, mais demeure très recommandable.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 27 Jan 2012, 22:08

J'ai été étonné d'être le premier à en faire une critique ! :shock:
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Chroniques de Riddick (Les) - 5/10

Messagepar Dunandan » Sam 28 Jan 2012, 06:00

Les chroniques de Riddick

Réalisé par David Twohy

Avec Vin Diesel, Thandie Newton, Karl Urban, Alexa Davalos

Space-opéra, USA, 1h59 - 2004

5/10


Résumé :
Une lourde menace pèse sur l'univers. Planète après planète, les féroces Necromongers étendent leur empire, ne laissant aux populations conquises qu'une alternative : se convertir ou mourir. Et c'est ainsi que le plus improbable sauveur de la galaxie est tiré de son exil et appelé à la rescousse.


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Avec Les chroniques de Riddick, on passe clairement du survival-horror doté d'un manque budgétaire évident, au Space-opéra doté cette fois-ci de la folie des grandeurs. En effet, si le script pouvait paraître léger dans Pitch Black, au moins il ne partait pas dans tous les sens. Le scénario est pourtant simple : d'un côté, la conquête d'un peuple religieux qui convertit ou détruit planète après planète, et de l'autre, Riddick qui essaie simultanément de sauver sa peau et l'une des personnes qu'il avait secouru dans le précédent opus, et au milieu le récit d'une destinée qui se met en place (de manière un peu maladroite). Mais les scènes et les intrigues s'enchaînent si mal qu'on est vite perdu dans la matrice. C'est dommage, car chaque plan respire une ambition visuelle et thématique, comme en témoigne par exemple le dicton du peuple religieux monothéiste (ressemblant fortement au christianisme de la période des croisades), "ce que vous tuez vous appartient" et les allusions aux différentes religions, à peine soulevées. Mais le sujet est trop vaste, trop casse-gueule, et échappe rapidement à la maîtrise du réalisateur, qui multiplie d'ailleurs les scènes nawaks et ridicules (dont la plus belle est quand même la course contre le coucher du soleil de la planète Crématorium, où on voit Riddick sauver sa belle en s'aspergeant d'eau et évitant de justesse une vague de feu de 700°C, le laissant légèrement fumer), les partis-pris esthétiques ridicules (par exemple, l'armure de ce peuple religieux), et qui évacue carrément le principal intérêt de Riddick, à savoir sa capacité, grâce à ses yeux, à se déplacer dans le noir comme un félin : à présent, c'est juste un badass, certes charismatique, mais c'est tout. Ainsi, Les chroniques de Riddick est un gros fourre-tout, ressemblant en général à une sorte de BD assez mal structurée (d'ailleurs je pense que ça rendrait mieux sur papier), avec de multiples références comme Star Wars (les nombreux peuples), Stargate (le look des armées, assez ridicules, et au vocabulaire encore plus limité, à savoir un grognement), Conan le barbare (la fin), à laquelle il manque une cohérence, un fil conducteur. On a l'impression que chaque film est réalisé comme si c'était le dernier, ce qui explique peut-être en partie ce problème. Mais j'ai quand même hâte que le prochain épisode sorte, Riddick (en 2013 si tout va bien), car les Space-opéras au cinéma ne sont pas si nombreux que ça, et c'est toujours plaisant quand un nouveau arrive, même quand c'est assez moyen. Sinon, au niveau de la réalisation, c'est un peu mieux que Pitch Black même si on accumule les scènes invraisemblables - même si on en ressent parfois un plaisir coupable tel que le "je vais te tuer avec cette coupe de thé" -, et parmi les acteurs, on y trouve Karl Urban (Conan 2011, Pathfinder, SDA) qui jouait déjà pas très bien, et deux actrices assez jolies dans leur genre et qui sont les atouts-charme.


Un Space-opéra regorgeant d'idées visuelles et thématiques, auquel il manque une cohérence, une idée directrice (j'ajoute que j'ai vu la version cinéma). De plus, c'est quand même nawak dans le genre. Pour les gros amateurs de SF qui veulent découvrir autre chose que Star Trek ou Star Wars en plus badass.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Sam 28 Jan 2012, 07:37

ouai ben moi j'echangerai jamais mon baril de riddick ( et ce , pour les 2 film de la saga , et surment le 3em a venir ) contre tout les baril de trek ou Sw du monde :evil: clair et net et sans hesitation
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 28 Jan 2012, 07:54

Hé bien je ne déteste pas non plus le dyptique (j'ai mis la moyenne quand même), mais ça aurait été peut-être préférable qu'il se développe en série ou en BD plutôt qu'en film, car c'est quand même le bordel cosmique cette série. J'aimerais par contre découvrir la défunte série Firefly. La connais-tu ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Sam 28 Jan 2012, 08:01

ouai alors on a pas la meme perception pour les space opera mon cher :nono: parcque moi firefly et serenity j aime pas et trouve comme tu dit que c est bordelique alors que pitch black/riddick moi jtrouve pas ca du tout bordelique , c est de plus en plus ambitieux et creer un monde que j adore explorer au codes et perso jouissif a mes yeux , moi je suis loin de mettre juste la moyenne , je suis plutot autour de 8/9 pour ces 2 la 8)
vivement le 3 qui est tournage deja
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 28 Jan 2012, 08:02

Je ne suis peut-être pas assez geek alors :? ! Je suis pourtant fan des lectures multiples, mais là perso, je ne retiens que l'univers visuel du film, le reste je le trouve sous-traité.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Sam 28 Jan 2012, 08:06

je sais pas si c'est la geek attitude en question , en general ouai firefly ca plait bien au geek :mrgreen: :super: Riddick faut dire que le perso est hyper classe et badass , ca aide bcp 8)
le " i kill you with my tea cup " c'est une scene qui fait automatiquement monter la note du film d'1 pts :love:
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