[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Fév 2012, 08:21

Pour Mc Tiernan, tu as commis une petite erreur : il n'a pas réalisé le second Die Hard (ce qui se voit !). J'aurais, à ta place, souligné, le génie de la composition de Alan Rickman... Pour moi, il a recodifié le rôle du "méchant" de film d'action avec ce film.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 17 Fév 2012, 08:31

Dans quel sens ? Sa culture et son sens de l'humour ? Son aspect physique qui n'a rien d'un commando ? Je ne suis pas un grand spécialiste du cinéma d'action alors faut m'éclairer un peu :mrgreen: ! Et puis ton avis m'intéresse !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 17 Fév 2012, 10:33

Je ne l'ai pas revu depuis longtemps, mais il est évident que ce premier Die Hard est le film qui a recodifié le cinéma d'action américain et tous ceux qui ont suivi s'en sont inspirés... Jusqu'à ce que la trilogie Matrix et Tigre et dragon fassent pencher Hollywood du côté du style HK dans la décennie 2000 (pour le pire, le plus souvent).

Ce film suit une période (pratiquement toutes les années 80) où le "méchant" n'était qu'une caricature, le genre de personne qui serait immédiatement identifiée comme tel si on la croisait dans la rue. Alors qu'ici, avec son élégance et, comme tu le dis, sa culture, il apparaît plus comme un homme d'affaires. En ce sens, il porte à la fois l'héritage des années 70 et annonce le style du XXIe siècle : pas de gros muscles, tout dans la cervelle.

Alan Rickman est brillantissime. Comme Hitchcock le disait : si le méchant du film est réussi, le film sera réussi.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 17 Fév 2012, 10:37

Malheureusement les bad guys à la Rickman par la suite ça a souvent été nase, à part Irons dans Die Hard 3 en fait.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 17 Fév 2012, 10:47

et rickman refait du rickman en bad guy , comme dans robin des bois ou la encore une fois, c est genial ( nottingham quoi :love: )
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 17 Fév 2012, 13:02

Bien la critique de Die Hard, il manque un point mais bien quand même :super:
Et ouais, comme le dit Mark Chopper, McT a vraiment redéfini les codes du film d'action ricain avec Die Hard, une mise en scène exemplaire au service d'un scénario palpitant, avec un Willis qui excelle dans le rôle de sa vie (Rickman est lui aussi génial) !
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 17 Fév 2012, 16:19

Ok, je rajouterai une note alors dessus. En effet, j'avais trouvé que le méchant était assez inhabituel par rapport aux films d'action habituel, mais je ne sais pas qu'il avait carrément recodifié le genre :super:


SINON deuxième MAJ pour le Gosha (j'arrête c'est promis :mrgreen:)
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Die Hard 2 : 58 Minutes pour vivre - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Sam 18 Fév 2012, 07:03

58 minutes pour vivre

Réalisé par Renny Harlin

Avec Bruce Willis, William Atherton, Franco Nero, Bonnie Bedelia, William Sadler

Action, USA, 2h03 - 1990

6.5/10


Résumé :
L'inspecteur de police McClane attend que l'avion de son épouse atterrisse dans un aéroport international proche de Washington. D'étranges allers et venues attirent son attention. Il suit des hommes qui communiquent discrètement entre eux jusqu'au sous-sol de l'aéroport. Là, des inconnus tirent sur lui et des mercenaires prennent le contrôle de l'aeroport, coupant toute communication avec l'extérieur. Les passagers des avions prêts a l'atterrissage, dont la femme de McClane, n'ont plus que cinquante-huit minutes pour vivre !


Image



En comparaison avec le très culte premier Die Hard qui redonna ses lettres d'or au cinéma d'action en renouvelant les codes du genre, ce deuxième opus est clairement en régression et en pilote automatique (ce qui est ironique pour une histoire basée sur des avions obligés de tourner en rond), puisqu'il s'agit encore pour Mc Lane de sauver des otages parmi lesquels se trouve sa femme. La baisse de qualité n'est pas étonnante, avec son changement de réalisateur, dont la carrière se résumera à deux titres : Cliffhanger et Au revoir à jamais. Ce qui constituait l'originalité du premier film de la série a presque entièrement disparu. D'abord, le huit-clos n'est plus physique, mais humain : la progression de Mc Lane est freinée essentiellement par ses collègues de l'aéroport qui ne le prennent pas au sérieux (comme le FBI du premier). Ainsi, les murs et les ascenseurs (qui sont présents à seul titre de clin d'oeil, car peu d'enjeux y sont liés sinon comme seul moyen de déplacement dans un espace relativement ouvert) sont remplacés par la bêtise humaine. Mc Lane se sert de quelques objets qui lui tombent sous la main, mais c'est seulement au début, dans la soute à bagages. Ensuite, le groupe terroriste est unidimensionnel, physique, entraîné (l'une des premières scènes porte sur un entraînement au combat, renforçant cette impression), ce qui efface entièrement la spécificité des méchants du premier Die Hard : ces derniers sont immédiatement reconnaissables, et Mc Lane ne s'y est pas trompé, en tombant dessus comme un cheveu sur la langue. Il convient quand même de remarquer qu'il s'agit cette fois-ci d'américains et non d'étrangers. Enfin, Mc Lane est beaucoup trop fort, en intuition comme en force (alors qu'il affronte des combattants hyper entraînés) et écope de peu de blessures. Il manque trop d'affrontement direct avec son ennemi, et surtout, son humour qui était l'une de ses marques de fabrique, a quasiment disparu. De plus, il y a certains problèmes de cohérence, comme ce gardien dans le sous-sol, détenant un Talkie-Walkie décodé, ou les terroristes qui ont trop de latitude dans l'aéroport. Pour les points intéressants, on a droit à deux avions qui explosent, pas mal de scènes d'action gratinées en violence graphique, et enfin une histoire secondaire parallèle au récit principal que je trouve pertinente : un journaliste à l'affût d'histoires à sensation est dans l'un de ces avions, et agit comme un véritable terroriste de l'information, presque aussi dangereux que ceux qui sont au sol. En conclusion, l'un des moins bons de la quadrilogie, bien en deça de ceux qui ont été réalisés par Mc Tiernan. Heureusement que le charisme de Bruce Willis relève un peu le niveau.


Un deuxième Mc Lane assez impersonnel, sur pilote automatique, et qui perd presque toutes les qualités du premier, soutenu heureusement par un Bruce Willis en forme. Un film d'action finalement très classique.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Sam 18 Fév 2012, 07:35

Il est bien cet épisode, bien meilleur que le 4 et en plus y a Franco Nero.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 18 Fév 2012, 07:38

Ben moi plus je le regarde, plus je vois les défauts (vu au moins 15 fois depuis la première que je l'ai vu au ciné). Et pourtant je suis fan de Mc Lane. Ce n'est pas mauvais non plus, mais je trouve que c'est en pilote automatique. Et je ne le trouve même pas très fun.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Sam 18 Fév 2012, 14:17

J'ai de supers souvenirs de cet épisode :D
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 18 Fév 2012, 19:26

Je l'aime bien aussi, contrairement à ce qu'en dit ma note et mon commentaire, mais voilà Die Hard 2, il faut se mettre à l'évidence qu'on perd beaucoup de l'action intelligence du premier. On ne peut pas mettre moins que 6.5, mais ça ne vaut pas 8.5.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Sam 18 Fév 2012, 19:42

Ça dépend ton système du notation, comme ça avec les souvenirs que j'ai je pourrais lui mettre 8 facile parce que je note par rapport à mon ressenti personnel peu importe le genre, le sujet etc Mes notes viennent de mon état d'esprit après le film :wink:
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Sang du Damné (Le) - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 18 Fév 2012, 22:46

Image
Le sang du damné, Hideo Gosha (1966)

Hideo Gosha, pour la première fois de sa carrière, réalise un film noir teinté de fable sociale. Mais comme l'indique son titre anglais (Cash calls hell), il effectue une énième variante autour de son leitmotiv de l'époque, à savoir les conséquences de l'argent sur les valeurs humaines de ses personnages. Ainsi, un homme condamné pour le meurtre accidentel d'une fillette et de son père, se retrouve, hors de prison, à effectuer une mission dont il ne connaît ni les tenants ni les aboutissements. Un comportement qu'on pourrait taxer de naïveté, si ce personnage en quête de rédemption n'était pas aussi bien porté par Tatsuya Nakadai qui nous dévoile, encore une fois, l'étendue de son talent, en incarnant, avec sa gueule d'anges aux motifs ambigus, un humain tiraillé par des sentiments complexes, révélant tout à la fois une sensibilité pénétrante (ce que viendra renforcer la rencontre imprévue d'une petite orpheline toute mimi) et une culpabilité palpable. Ainsi, est-il déjà damné ou peut-il encore se purifier de ses actes passés ?

En dépit de cette prémisse alléchante, j'avoue que le fil de l'intrigue m'a moins captivé à la révision, comme si Hideo Gosha prenait plus de temps à étoffer ses personnages et l'ambiance qui les enveloppe, au détriment de la narration, trop prévisible à la longue. C'était pourtant mal parti du côté de la réalisation avec une introduction sous forme de négatif photo non seulement illisible mais inutile (le mystère ne tiendra pas bien longtemps), mais heureusement l'esthétique s'en tire mieux ensuite avec une belle reprise des codes du genre, en nous faisant visiter les bas-fonds d'un Japon alors en pleine reconstruction, à l'image de ces individus au bord de la misère et de la désillusion. En plus de cela, grâce à la superbe musique jazzie de Masaru Sato et de l'apparition quasi fantomatique des membres d'un gang qui semblent toujours avoir un tour d'avance sur Nakadai, on nous propose là une ambiance mélancolique et poisseuse à souhait, le tout formant un cadre idéal pour cette lutte existentielle pour l'âme.

Même si ce film ne parvient pas à tout instant à éviter l'écueil du sentimentalisme qui le guette (la présence de la fillette, toute mimi soit-elle, n'arrange pas les choses), on ne peut qu'être surpris par la tournure des évènements, puisque ces rencontres qui devaient au départ salir, encore, les mains du personnage de Nakadai, semblent se résoudre d'elles-mêmes par l'entremise de la drôle de providence que représentent ces bad guys surgissant de nulle part. C'est selon moi ce qui fait la richesse du film en dépit d'un fil directeur un peu trop light dévoilant trop vite ses cartes. Ainsi, en reprenant à son compte les codes d'un genre auquel il se prête pour la première fois, Gosha parvient à donner une nouvelle résonance à son oeuvre qui décidément place l'humain (face à son côté sombre) au coeur de ses obsessions, bien qu'on ne retrouve pas, à regret, la subtilité du portrait psychologique des Trois samourais hors-la-loi, avec un Nakadai qui, malgré ses beaux efforts, manque d'apporter suffisamment de contraste à son personnage en quête de repentance. Et le final, malgré l'ironie qui le marque, manque aussi un peu de mordant. En l'état, malgré ces défauts, il s'agit quand même d'un beau et profond drame existentiel assez unique dans la filmo de Gosha.

Note : 7/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Creeps » Sam 18 Fév 2012, 23:28

Belle critique :super:
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