[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 07 Fév 2013, 10:54

Putain, tu vas encore tailler un Jackie Chan? :eheh:
I'm the motherfucker who found this place!
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 07 Fév 2013, 10:57

Mark il a plus le droit de critiquer des Jackie Chan.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Jeu 07 Fév 2013, 10:58

Je dois recevoir Crime Story, j'espère lui mettre un 7 :mrgreen:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 07 Fév 2013, 11:00

Tu mettras jamais plus de toute façon.
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Honor Among Brothers - 4/10

Messagepar Mark Chopper » Jeu 07 Fév 2013, 18:12

Honor Among Brothers, de Kosaku Yamashita (1966)


L'histoire : Deux clans s'opposent pour la gestion d'un territoire. Un yakuza vagabond va alors s'immiscer dans ce conflit...

Cité par Julien Sévéon, dans un ancien numéro de la défunte revue Impact, comme l'une des références du yakuza eiga, Honor Among Brothers m'a ennuyé du début à la fin. Il s'agit d'un ninkyo eiga classique, qui recycle la recette habituelle, popularisée par les grandes sagas de l'époque, chose qui ne serait pas gênante s'il parvenait à la sublimer, ce qui n'est guère le cas. Une fois de plus, on retrouve des gentils yakuzas (mais alors très gentils, de vrais saints) contraints de s'opposer à de mauvais, uniquement attirés par l'appât du gain : entre deux bousculades, ils prennent leurs bains ensemble, chantent d'insupportables chansons ou partent à la recherche de leur mère, quand une musique atroce ne vient pas surligner leurs émotions à grand renfort de violons...

Que pouvais-je espérer d'un film signé Kosaku Yamashita, futur réalisateur du pantouflard premier volet de la saga Lady Yakuza ? Quelques beaux plans, certes, mais bien rares au cours de ces quatre-vingt-dix minutes mollassonnes, que le niveau général de l'interprétation ne parvient pas à relever : si l'on retrouve Koji Tsuruta, l'autre grande figure du genre avec Ken Takakura, on doit également supporter un chanteur qui tient ici son premier rôle, une belle erreur de casting. La déception se poursuivra jusqu'au final car celui-ci, conforme à la tradition qui consiste à voir un yakuza prendre les armes pour défendre son honneur et décimer un clan à lui seul, ne dure que deux minutes montre en main...

Un film à réserver aux amateurs d'amitiés viriles, à la rigueur...

Note : 4/10
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Theater of Life: Hishakaku - 7,5/10

Messagepar Mark Chopper » Sam 09 Fév 2013, 12:25

Theater of Life : Hishakaku, de Tadashi Sawashima (1963)


L'histoire : Suite à un affrontement entre deux clans, un yakuza se retrouve en prison pour plusieurs années. A sa sortie, il découvre que la femme qu'il aimait a été séduite par un membre de son clan...

Le public japonais, au début des années 1960, se détourne des films en costume qui, jusqu'ici, avaient fait la fortune des grands studios. Parmi eux, la Toei s'inquiète de voir ce public délaisser les salles de cinéma pour rester chez lui, devant sa télévision, mais le succès de Theater of life : Hishakaku va changer la donne et lancer la vague du ninkyo eiga, genre codifié qui met en scène des yakuzas partagés entre intérêt personnel et devoir, garants des valeurs traditionnelles et qui permet d'offrir aux japonais ce que la télévision interdit : de la violence. Le sabre et le kimono retrouvent, grâce au duo formé par Ken Takakura et Koji Tsuruta, tout leur magnétisme et la Toei va par conséquent lancer des séries de ninkyo eigas à succès au cours de cette décennie : La Légende des yakuzas, Brutal Tales of Chivalry, Le Prisonnier d'Abashiri et Lady Yakuza sont ainsi les héritiers directs de ce film.

Une question se pose lorsqu'on se retrouve face à un film fondateur d'un genre : doit-il sa réputation à sa seule postérité, qui l'aurait ainsi enjolivée, ou la mérite-t-il en plus pour ses qualités intrinsèques ? La seconde proposition peut être ici privilégiée : il est d'ailleurs rafraîchissant de découvrir un film dont les caractéristiques ne sont pas nées d'une nécessité commerciale (à savoir : user jusqu'à la corde la recette du ninkyo eiga pour plaire au public), mais d'impératifs dramatiques. En somme : les éléments qui aujourd'hui apparaissent comme classiques (cette figure chevaleresque du yakuza, cette défense des intérêts du clan au détriment d'un bonheur personnel et cet affrontement final) répondent aux nécessités de l'histoire et de la psychologie des personnages. Tout s'emboîte parfaitement et, même si d'autres longs-métrages le surpasseront, il permet de passer un excellent moment de cinéma.

Inédit en France, Theater of life : Hishakaku ne peut être découvert que lors de projections à la Cinémathèque, à la Maison de la culture du Japon à Paris ou, à défaut, en bootleg. Mille fois dommage...

Note : 7,5/10
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Lady Yakuza, La Règle du Jeu - 6,5/10

Messagepar Mark Chopper » Sam 09 Fév 2013, 18:58

Lady Yakuza - La Règle du jeu, de Norifumi Suzuki (1968)


L'histoire : Oryu, femme yakuza surnommée la Pivoine Rouge du fait du tatouage qu'elle arbore sur son dos, se retrouve une nouvelle fois dans une querelle entre deux clans...

Second volet de la saga Lady Yakuza, La Règle du jeu surpasse aisément son prédécesseur sur tous les plans. Mieux écrit, puisqu'il repose sur une trame simple qui ne se perd pas en digressions ennuyantes, celui-ci se révèle en outre mieux réalisé, le pantouflard Kosaku Yamashita ayant cédé sa place à Norifumi Suzuki : bien meilleur formaliste, le futur réalisateur de Sex and Fury et du Pensionnat des jeunes filles perverses impose sa patte dans cet univers codifié, avec des scènes de combat plus maîtrisées, plus violentes, et même une scène de torture qui préfigure son oeuvre à venir, sans oublier une symbolique sexuelle, discrète et intelligente.

Junko Fuji, toujours aussi fade dans le rôle-titre, est bien évidemment toujours à l'affiche et Tomisaburo Wakayama, en second rôle comico-lourdingue, a le bon goût de se faire plus discret. On perd Ken Takakura, mais on gagne Kôji Tsuruta, l'autre acteur-clé du genre, et surtout le toujours charismatique Bunta Sugawara. Toutefois, l'ensemble se suit avec un intérêt parfois limité, la recette habituelle du ninkyo eiga étant suivie à la lettre au point que, hormis les éléments liés à la présence de Suzuki derrière la caméra, aucune surprise ne viendra bousculer le spectateur. Inutile, toutefois, de bouder son plaisir puisque le plaisir des yeux est souvent assuré.

En résumé : une photocopie réussie du premier volet, qui gomme la plupart de ses défauts, mais trouve ses limites dans son trop grand respect des codes du genre, qui semblaient alors gravés dans le marbre.

Note : 6,5/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 09 Fév 2013, 19:22

T'as vu, je t'avais dis qu'il y en avais un pas trop mal.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Sam 09 Fév 2013, 19:24

Yep, belle surprise.

Je vais me faire le reste de la saga, mais en espaçant les séances, pour éviter de me lasser.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Sam 09 Fév 2013, 19:49

Elles me botent bien tes dernières critiques :super: Merci pour les découvertes, je note tout ça de côté pour des séances futures :wink:

Tes screens de Theater of Life : Hishakaku et de Honor Among Brothers sont carrément chouettes.

Image

Quelle puissance graphique, pfiou.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Sam 09 Fév 2013, 19:51

Je mettrai régulièrement le panorama yakuza eiga à jour pour faire le tri :super:
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Strange days - 8/10

Messagepar Mark Chopper » Dim 10 Fév 2013, 11:19

Strange Days, de Kathryn Bigelow (1995)

Image


L'histoire : Alors que l'année 1999 touche à sa fin et que les peurs millénaristes agitent certains esprits, l'assassinat d'une vedette du rap rend la situation encore plus explosive à Los Angeles. Un ancien policier, devenu petit truand, va alors se retrouver au coeur d'une conspiration...

Film ambitieux, entre thriller d'anticipation et polar néo-noir teinté de cyberpunk, Strange Days connut un échec retentissant au box office et faillit coûter cher à sa réalisatrice, alors dans l'ombre de son ex-mari James Cameron, ici crédité comme co-scénariste et producteur. Difficile, toutefois, de retrouver la patte du papa de Terminator qui nous a rarement habitué, à ce stade de sa carrière, à tant de finesse dans l'écriture, car au-delà des prouesses de mise en scène et de son ambiance fin de siècle fébrile, ce long-métrage est avant tout une oeuvre centrée sur ses personnages, animés, parfois en dépit du bon sens, par leurs tourments amoureux. Mais pour qu'ils puissent exister, il leur fallait un cadre où se perdre et se retrouver...

Ce cadre, c'est Los Angeles : ville au bord de l'explosion qui permet d'allier les exigences futuristes du script, avec une poignée de plans qui ne sont pas sans rappeler l'esthétique de Blade Runner, et la volonté d'impliquer le spectateur de 1995, qui va découvrir ici un monde peu éloigné du sien, avec pour uniques modifications quelques éléments technologiques, notamment des films tournés en POV (point of view). Ces vidéos, qui permettent à celui qui les regarde de découvrir une réalité vécue par un autre à travers ses yeux et deviennent, pour certains, une véritable drogue, constituent un véritable tour de force en terme de mise en scène : qu'il s'agisse du cambriolage en vue subjective qui ouvre le film ou du viol le plus malsain que j'ai pu voir sur grand écran, puisqu'il favorise à la fois l'empathie pour la victime et le violeur, ces séquences se révèlent plus immersives que n'importe quelle 3D.

Le talent de Bigelow permet donc au spectateur de ne pas s'ennuyer pendant 2h20 : un spectateur qui, à l'image du héros, en prend plein les yeux, plein la tête, et ne sait jamais où il va. L'interprétation constitue un autre point fort : Ralph Fiennes est parfait en loser/amoureux transi, Angela Bassett en femme badass au grand coeur, sans oublier des seconds rôles de premier ordre (Tom Sizemore avec une perruque ridicule, Vincent D'Onofrio et William Fichtner en flics pourris). Et bien sûr Juliette Lewis, dont j'étais tombé amoureux à l'époque, en la voyant reprendre, vêtue d'une robe suggestive, le " 'Hardly Wait" de PJ Harvey. Alors certes, le film n'est pas sans défaut, notamment dans son final qui abuse de certaines facilités...

Mais difficile de faire la fine bouche face à ce qui constitue l'un des plus grands films de son auteur, une oeuvre qui met en scène avec une justesse rare ce sentiment douloureux : celui éprouvé par un homme ou une femme qui aime quelqu'un tout en étant conscient qu'il ne sera jamais aimé en retour.

Note : 8/10
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 10 Fév 2013, 11:22

Tu me fais plaisir là, et oue le film est clairement trop subtile pour être écrit par Cameron :mrgreen:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 10 Fév 2013, 11:25

Je voulais tailler Gaspar Noé aussi, mais je me suis contenté d'écrire ça entre les lignes :mrgreen:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 10 Fév 2013, 11:28

N'ayant pas vu son caca j'ai pas comparé mais moi aussi ça m'a titiller de dire que Bigelow c'était mieux :mrgreen:
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