[Moviewar] Mes critiques en 2013

[comICS-soon]

T'as trouvé la seule affiche du film pourrie

Au début j'ai cru que tu parlais de celle que je vois actuellement, je me suis dit "merde, ce type est fou"

[Creeps]

Cool j'ai de l'influence

[Moviewar]

Django
-- by Sergio Corbucci --
(1967)

A mon tour de faire ma première intrusion dans le monde des Western spaghettis avec la vision du Django de Sergio Corbucci. On est loin des westerns classiques, ici pas de gentils ou de méchants, chacun est prêt à tout pour obtenir une part du butin la plus importante. On suit donc Django (Franco Nero) trainant un cercueil mystérieux s’immiscer dans la lutte de deux clans, les Mexicains et les Chrétiens, après avoir sauvé la belle Maria de la mort.

Le film se déroule dans une ville totalement morte, submergée par la boue où seul une maison close aux femmes sur-maquillées se maintient. Franco Nero, cet as de la gâchette va perturber les rivalités en se confrontant seul (son colt et sa mitraillette) contre tous. On a alors droit à de nombreux duels, des exécutions rapides et en masse, un casse plutôt sanglant avant un final macabre dans un cimetière. Sergio Corbucci n'hésite pas à maltraiter son « héros » en lui brisant les mains. La réalisation est correcte, avec une scène d'ouverture et un plan final somptueux ! Bien que le script ne soit pas d'une grande richesse, le film est doté d'une bonne dose de règlements de comptes qui le rendent vraiment agréable à suivre.

Belle performance de Franco Nero qui est la seule belle gueule du film côté mâle, le reste que des sales gueules qu'on prend plaisir à voir se foutre dessus. Des femmes, de l'alcool, de l'argent et de la violence, Django dispose de nombreuses scènes marquantes et d'une atmosphère crasseuse et jouissive à la fois.

Une bonne première impression de l'univers spaghetti à la sauce Corbucci.

7/10

[Moviewar]

Antiviral
-- by Brandon Cronenberg --
(2013)

Brandon Cronenberg qui réalise son premier film reste dans la lignée de son père en livrant un film à contre courant. On n'est pas loin de l'OFNI notamment en ce qui concerne le scénario. Une société où les fans n'ont plus de limites et ils sont prêt à payer pour s'injecter les maladies (rhume, herpès ...) de leurs stars favorites. On suit donc Syd March (Caleb Landry Jones), un employé d'une clinique pratiquant ce genre de commerce. Développant de son propre côté et pour son propre compte, un marché noir des virus, Syd est dans l'obligation de s'administrer les virus pour les sortir illégalement de la clinique. Une fois la grande star, Hannah Geist (Sarah Gadon) morte, Syd se retrouve seul détenteur du virus mortel et il va devenir une cible pour les trafiquants.

Le rythme du film est correct, on ne s'ennuie pas mais on peine à rentrer à fond dedans. On ne ressent aucune émotion et on ne ressent aucune sympathie pour Syd March. La réalisation est froide mais avec une esthétique plutôt belle avec une prédominance du blanc et un sang rouge épais de temps à autres. La bonne prestation de Caleb Landry Jones rythme l’histoire : une décomposition jour après jour de son état de santé parfaitement retransmise à l’écran qui vient alors sauver le film.

Le film va bénéficier du cachet Cronenberg mais déçoit véritablement et nous laisse de côté.

4,5/10

[Moviewar]

Berberian Sound Studio
-- by Peter Strickland --
(2013)

Berberian Sound Studio est un huis clos total. On ne verra jamais la lumière du jour durant tout le film, coincé dans cette boite de post production s'occupant des bruitages de films d'horreur. On suit les aventures de Gilderoy (Toby Jones), un britannique fraichement débarqué pour un nouveau travail dans ce studio. Loin de son ancien domaine, les documentaires animaliers, il se retrouve coincé dans une boite à l'atmosphère sinistre et où le peu de moyens est visible. Il est impuissant face à ses employeurs et va vivre un véritable cauchemar. C'est là que se développe le film dans le film, on est perdu avec ce personnage, on a du mal à suivre l'intrigue : hallucinations ou non de la part de l'anglais, est -il vraiment anglais ou tout à été inventé .. ?

Bien que l'on soit assez souvent perturbé et que l'on décroche du scénario, le film se veut rendre hommage au genre italien, le Giallo : jolies filles, sorcières et cris effrayants. Le film est drôle mais doté d'une tension malgré tout et il ne s'agit surtout pas d'un film d'horreur ou d'épouvante. La bande est assez parlante, on retrouve du Argento avec des cris stridents. Le montage est très agréable et la photo du film, sombre et entachée de belles couleurs pimpantes viennent sauver de l'ennui le film. Une réalisation qui passe souvent par de gros plans et un cadrage à l'intérieur des machines, au sein des bobines qui défilent et des scènes de bruitage. Le film est humoristique sur ce plan, on est dans les coulisses des bruitages et on découvre les stratagèmes utilisés pour illustrer un arrachage de cheveux par exemple.

Toby Jones est très convaincant, naïf, timide et impuissant on le voit évoluer au fil du film. Le reste du casting tient sa place correctement avec les clichés du producteur et de la secrétaire pour ne citer qu'eux.

Pour son premier film, Peter Strickland ne convainc pas totalement mais de nombreux éléments positifs sont cependant présents ce qui laisse présager un prochain film plus couillu et moins ennuyant.

4,5/10

[Moviewar]

B I L A N   F É V R I E R

16 - Hapiness Therapy 6,5/10
17 - Blancanieves 7/10
18 - Django Unchained 10/10
19 - Hitchcock 6/10
20 - Wadjda 6,5/10
21 - 7 Psychopathes 5/10
22 - L'Arche Russe 4/10
23 - Django 7/10 > [Critique]
24 - Pulp Fiction 9,5/10
25 - Shadow Dancer 5/10
26 - The Impossible 7/10
27 - Gangster Squad 5/10
28 - Lincoln 4/10
29 - Antiviral 4,5/10 > [Critique]
30 - Following, le Suiveur 7/10
31 - Le Chef de gare 6,5/10
32 - Berberian Sound Studio 4,5/10 > [Critique]
33 - The Descendants 7/10
34 - La Playa D.C 6/10
35 - Suspiria 7,5/10
36 - Flight 6,5/10
37 - Amour 7/10
38 - Rebecca 7/10

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>    23 FILMS    <
10 au Cinéma
20 découvertes
Moyenne : 6,35/10

[F I L M   C I N É   D U   M O I S]



[R E D É C O U V E R T E   D U   M O I S]



[C O U P   D E   C O E U R   D U   M O I S]



[D É C E P T I O N   D U   M O I S]

[Moviewar]

La Playa
-- by Juan Andrés Arangos Garcia --
(2013)

Pour son premier film Juan Andrés Arangos Garcia nous plonge dans les rues glauques de Bogota et présente une partie de la ville méconnue : les quartiers noirs de cette « ville blanche ».

Tomas, un afro colombien a du fuir son village à cause de la guerre et se retrouve à Bogota, une ville pleine de transformation. Le film se développe autour de Tomas, qui cherchant son jeune frère drogué, tente de trouver sa voie dans la coiffure. Arangos utilise la caméra portée à l'épaule et on déambule dans les rues de Bogota et dans le quartier de La Playa, on est en pleine immersion. Une immersion qui met du temps à prendre, les mouvements de caméra donnant des maux de tête. Habitué aux films documentaires, le réalisateur donne à son film ce coté distant, le parcours de Tomas est alors trop léger pour nous embarquer complètement, trop de passages descriptifs qui ne font pas avancer le film.

Le véritable point fort du film c'est tout de même la réalisation qui dépeint parfaitement l'univers froid et sombre de cette ville et surtout de la périphérie. Une violence bien qui contamine les jeunes, errant dans les rues, drogues en main. Le rythme du film est léger, on à l'impression d'être devant un documentaire sur la vie de ce jeune homme, passionné par le dessin et la coiffure. Bien que l'esthétique urbaine soit au premier plan, on se laisse porter par l'histoire sans s'attacher pour autant aux personnages.

La Playa est doté d'une bande son vivante avec une musique urbaine et hip hop ainsi et du marimba. Bien évidemment tout le film repose sur la belle performance de Luis Carlos Guevara.

Un film aux allures de docu qui nous éclaire sur la culture africaine sur la cote pacifique de Colombie et le quotidien des noirs dans les quartiers pauvres de Bogota.

6/10

[Alegas]

Une autre critique est attendue en ces lieux.

[Moviewar]

Ce weekend certainement !

D'ailleurs ça m'a donné envie de voir Matrix, enfin "re"voir car j'ai vu que les deux premiers et j'avais pas suivi ça avec grand intérêt ..

[Alegas]

Bon bah t'as pas fini alors car si tu les revois je te ferais chier aussi pour des critiques.

[Mark Chopper]

Et moi de revoir Speed Racer en le terminant.

Pas sûr que tu cours après ma critique

[Creeps]

[Moviewar]

Et moi de revoir Speed Racer en le terminant.

Pas sûr que tu cours après ma critique

En même temps il sait même pas combien je mets à Matrix .. Et c'est pas faute de lui avoir dit que j'avais pas accroché à la sortie au ciné ..

[Alegas]

Et moi de revoir Speed Racer en le terminant.

Pas sûr que tu cours après ma critique

Franchement, je serais étonné que tu déteste totalement le film. Que t'accroche pas au style visuel soit, mais je pense que tu est capable de voir toutes les qualités du film au delà de ça.

En même temps il sait même pas combien je mets à Matrix .. Et c'est pas faute de lui avoir dit que j'avais pas accroché à la sortie au ciné ..

Attends attends, t'es en train de dire que t'avais pas accroché au premier ?

[Heatmann]

alegas il tente de ratisse du wacho addict la , mais finalement ca risque de se retourner contre lui