[Dunandan] Mes critiques en 2013

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Ven 01 Mar 2013, 03:32

Perso, je trouve le film de Mann bien plus subtil qu'un banal éloge des militaires. Ceux qui survivent en bavent, et c'est même ironique la manière dont ça termine.

Et dans le principe, l'épure contextuelle permet une belle étude de personnages autour des codes du genre. C'est ça qui me plaît, et c'est là que je retrouve le Mann que j'apprécie, qui ne réalise pas "juste" des films noirs ou des westerns, etc. Et pourtant je suis très très loin d'être un pro-militariste :mrgreen: (et c'est même anti-héroïque selon moi, les mecs essaient juste de survivre, pas de gagner les honneurs, et ce film est aussi militariste que Winchester 73 dans une certaine mesure).

Sinon pour Raging Bull, Jack qui défonce le "beau gosse" n'aurait pas été repris sciemment dans Fight Club sous forme d'hommage ou autre ? (ah je vois que Jack de ce dernier est aussi un clin d'oeil à Travis de Taxi Driver, j'ai raison donc 8), et ce genre d'allusion ça pourrait me faire revoir le film de Scorsese à la hausse, je n'ai pas encore capté toutes ses idées de mise en scène).
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Chute de l'Empire Romain (La) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Sam 02 Mar 2013, 03:40

La chute de l'empire romain

Réalisé par Anthony Mann

Avec Stephen Boyd, Alec Guinness, James Mason, Sophia Loren, Christophe Plummer, John Ireland, Omar Sharif

Peplum, 3h00, USA - 1964

7.5/10

Résumé :
Deux frères ennemis se disputent le pouvoir : le tyran instable Commode et le général Livius, digne disciple de Marc-Aurèle (père de Commode) et désireux de faire de Rome un empire résistant à la misère et aux invasions barbares. Le règne de Commode précipite Rome dans la décadence.

A. Mann continue à faire, après Le Cid, une grande fresque épique à la direction artistique irréprochable (décors naturels ou construits, nombre de figurants, aperçu de la culture, de l'arène politique, et de la croyance populaire : on en prend plein les mirettes), développant une parabole sur le pouvoir politique qui fait intervenir en son milieu des individus déchirés entre vie publique et vie privée, devoirs et sentiments. L'histoire est divisée en deux parties, faisant succéder le règne de Marc-Aurèle et celui de Commode, son fils. Grand échec commercial, il faudra attendre son quasi remake Gladiator pour que le genre renaisse, ce dernier étant très inspiré par son script (l'intro et la fin), mais en insistant plus sur l'action que sur son message.

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L'intro musicale enchaîne deux thèmes-charnière du film, le faste (trompettes & cie) et le déclin (requiem). La première partie est bien écrite, ressemblant à une grande fresque familiale à la manière de L'homme de la plaine, articulée autour de la figure paternelle de l'Empereur. Interprété par Alec Guinness, il est parfait pour incarner ce philosophe-Empereur qui médite sur sa fin (superbe dialogue au début avec un philosophe-esclave) et l'avenir de son Empire (les dernières frontières doivent être humaines, accueil de tous ses alliés politiques : ironiquement il lui est difficile de retenir tous les noms). Mais ce rêve d'un monde unifié et de paix (allégorie à peine déguisée des Etats-Unis) ne se fait pas sans sacrifices de la part de ses proches (son fils déshérité en faveur de la personne la plus apte, sa fille donnée en mariage à un allié en dépit de son amour pour Livius qui doit accomplir son devoir), mais aussi des autres peuples qui doivent s'assimiler ou mourir.

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C'est alors le début de luttes internes entre Commode et Livius, deux amis incarnant une Rome et une idée du pouvoir (paix et devoir vs avidité et égoïsme) bien différentes, donnant lieu à un combat de chars plus mouvementé que celui de Ben-Hur en pleine forêt, qui termine par un statut quo. Malheureusement, l'interprétation de Christopher Plummer (Commode), intense et juste, imbu de puissance et légèrement enfantin, écrase celle de Stephen Boyd (Livius) qui a du mal à trouver le bon ton et s'avère bien fade face à lui (dans le peplum, le jeu est très théâtral, et il ne faut pas grand chose pour que ça sonne faux). Heureusement leurs personnages sont globalement bien écrits, mais ça gâche certaines séquences d'intimité et l'évolution de ce personnage (Charlton Heston, premier choix, aurait été tellement plus adéquat). Quant à Sophia Loren, elle reprend exactement la partition de poupée qu'elle avait dans le Cid, ce qui lui sied bien car ça lui donne une allure de beauté inaccessible, mais j'ai plus de mal à la voir en meneuse de rebellion avec son mari.

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La seconde partie m'a moins passionné (après le décès de Marc-Aurèle) pour deux raisons principales. D'abord l'erreur de casting que j'ai évoquée alors que le duo devient le pilier du film. D'autre part l'intrigue est moins bien écrite avec un petit problème de rythme, comme le passage de la barbarie à la civilisation des germaniques qui occupent la frontière nord de l'Empire, qui va trop vite en besogne. D'une scène à l'autre, menés par un philosophe-esclave, ils deviennent gentils, civilisés, autonomes. Mais ce passage a un côté mythologique (ce qui n'empêche pas une reconstitution historique poussée) très intéressant, opposant le tyrannique Commode qui plonge Rome dans la famine à force de trop compter sur les pays alliés qu'il taxe à mort, et les cruels barbares qui accèdent à la sagesse et l'autarcie grâce au philosophe qui leur enseigne que la violence ne mène à rien, après avoir subi l'épreuve de la douleur sans broncher (et très beau discours au Sénat sur la liberté des peuples qui contribue à leur productivité). Puis j'ai bien aimé l'envers ironique de cette intégration citoyenne (si Rome veut survivre à son gigantisme, elle doit s'en inspirer plutôt que s'engraisser sur leur dos), et la stratégie de Livius est loin d'être stupide (accepter l'autorité pour agir de l'intérieur).

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Pour ce qui est de l'épique, si Mann n'a pas de problème avec les mouvements de troupes, les batailles sont confuses et sans stratégie, et on peut voir ici et là des coupes qui font tiquer. Il est plus efficace dans le 1/1. Enfin, le film se termine de la plus belle des manières en faisant écho au Cid, bien cynique (la place de l'Empereur vendue aux enchères, les barbares brûlés, l'Empire déchiré par les intérêts personnels), mais avec un axe différent que ce dernier : la chute de l'Empire est une chute de l'humain, lorsque ce dernier a pris la place de Dieu, et l'égoïsme, celle de la discussion. Bref, un peplum plus intelligent que la norme malgré quelques sur-lignages (une voix-off intervient deux fois aux moments clé pour soit-disant éviter de nous perdre) et magnifique par la forme (et quel score !).

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A dilemma ? It's when there are only two possibilities, and both of them are impossible.

Une grande fresque épique dotée d'une direction artistique magnifique, qui brille plus dans ses longs discours sur la politique et ses dilemmes internes que dans ses batailles, minée malheureusement par un rôle principal médiocre en dépit d'un bon casting global. Quelques longueurs cependant même si ça ne manque pas de souffle.
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Messagepar Dunandan » Sam 02 Mar 2013, 03:40

Pour avoir testé le BR fr (ici : images du DVD), il vaut carrément le coup pour tout amateur du genre. A part quelques plans qui manquent de contraste, je trouve que la direction artistique est bien mise en valeur :super: (j'ai aussi Le cid, pas eu le temps de me le re-mater, mais en ayant vu quelques extraits je pense que c'est de la même qualité)

Sinon pour Oso, vu que j'ai vu tous les meilleurs, voici mon Top 10 définitif (à peu près dans l'ordre) :
- Cote 465
- Winchester 75
- Le cid
- Tin star
- L'appât
- L'homme de la plaine
- Le livre noir
- L'homme de l'ouest
- Les affameurs
- La chute de l'empire romain

Puis juste après (TOP 15) : La porte du diable, Le marché de brutes, La brigade du suicide, Je suis un aventurier (pour d'autres c'est l'un de ses meilleurs, mais bon chacun son top : un certain personnage féminin m'a saoulé ... :mrgreen:), et Le grand attentat.
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Messagepar Heatmann » Sam 02 Mar 2013, 09:13

et a la revoyure , ce Mann est bien mieux gauler et rhytmer que ben hur , y a meme un fosser je trouve
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Messagepar Dunandan » Sam 02 Mar 2013, 17:34

Je trouve aussi. J'ai eu de la peine à lui mettre que 7.5, mais la prestation de l'acteur principal m'a fait baisser d'un bon demi point (mais j'ai quand même réussi à le mettre dans mon Top 10 :mrgreen:). Tu l'as déjà vu en BR celui-là ? L'image claque bien.

Sinon j'ai rajouté ça à la fin, ça manquait :super: :

Enfin, le film se termine de la plus belle des manières en faisant écho au Cid, bien cynique (la place de l'Empereur vendue aux enchères, les barbares brûlés, l'Empire déchiré par les intérêts personnels), mais avec un axe différent que ce dernier : la chute de l'Empire est une chute de l'humain, lorsque ce dernier a pris la place de Dieu, et l'égoïsme, celle de la discussion.


Note à Way : ce film pourrait te plaire :wink:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 02 Mar 2013, 23:32

chute de l'empire romain oui j'ai le blu et revue , en effet belle image , plus belle meme que l'image bluray du Cid
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Messagepar Dunandan » Dim 03 Mar 2013, 06:20

D'ailleurs si tu peux me conseiller d'autres films d'un calibre équivalent (en termes de souffle épique, de réflexion mythologique & reconstitution historique d'une époque ...) je suis preneur :wink:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Dim 03 Mar 2013, 07:55

Pour la 723453423 ème fois : Le Seigneur de Guerre et le film de moyen age avec Omar Sharif ( j'ai zappé le titre et le flemme de chercher )
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Dim 03 Mar 2013, 11:11

oui , the War lord et the las valley , mais tu trouvera jamais mieux ou equivalent que Le cid jte le dit tout de suite ( en parlant des critere que tu cite en paranthese la , a savoir reflexion mythologique , souffle epique et aventurien + description d'epoque , le tout , dans le meme film )

dans un style plus intimiste et "intrigue de chateau" the lion in winter c'est un grand film sur le moyen age aussi , celui la il te plaira ( un poil theatral mais pas genant ) :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 03 Mar 2013, 12:58

Ok je vais checker ça, merci :wink:
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Salauds dorment en paix (Les) - 8/10

Messagepar Dunandan » Dim 03 Mar 2013, 20:43

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Les salauds dorment en paix, Akira Kurosawa (1960)

Ce film est un mélange de Vivre pour sa charge critique contre une organisation mafieuse (L'office), et de Entre le ciel et l'enfer pour sa trame (faussement) policière à dimension sociale. Dommage que la mise en scène soit d'une sobriété théâtrale telle qu'elle peut provoquer l'ennui. Mais le script (écrit par 5 scénaristes !) est d'une intelligence rare, véritable réquisitoire moral contre cette micro-société des affaires (le Japon subissait alors une véritable transformation économique via les Etats-Unis), et surtout contre la nature humaine, livrée dans ses contradictions mêmes, justifiant les nombreux rebondissements qui s'y déroulent.

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L'intro reprend habilement le même principe que la deuxième partie de Vivre (et de Rashomon) : le spectateur assiste à une cérémonie de mariage par un point de vue extérieur, celui des policiers et des journalistes, prêts à donner leur petit mot ou à mettre le doigt sur le scandale. A première lecture, le gendre (Toshiro Mifune, plus sobre que jamais) se marie par intérêt, car sa femme a un handicap (superbe scène où la caméra filme à hauteur du pied). Mais les invités qui sont du même bord font des courbettes, enrobent la vérité, sauf son meilleur ami (?), dont l'honnêteté est rapidement noyée par un tonnerre d'applaudissements. Un monde faux et d'apparat où il est difficile de distinguer le vrai du faux, dont Coppola s'inspirera grandement pour son Parrain, et dont la sécurité spatiale est progressivement remise en question par plusieurs éléments qui contrastent avec elle (mouvements de foule, mariée qui trébuche, prises de parole fébriles). Une tranquillité finalement minée par une mystérieuse pièce-montée, mettant à jour un secret inavouable que l'assemblée tait avec difficulté.

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S'ensuit une petite enquête policière alimentée par un indic' anonyme. Une simple photographie précise l'origine du mal pouvant ébranler les fondations de l'entreprise : le suicide d'un employé. S'ouvre aussi une brèche sur l'honnêteté des transactions, les livres de compte devenant une véritable poudrière prête à exploser : s'engage alors la bataille du mystérieux justicier contre le pouvoir de l'argent et la confiance absolue des employés envers leurs patrons. Après 30 min, son identité nominative est révélée (Nishi) : il agit par désir de vengeance. Mais de nombreux rebondissements vont encore nourrir le récit, ressemblant progressivement plus au scénar' à tiroirs d'Hamlet qu'à un simple polar.

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Nishi est un drôle de justicier (je pensais qu'il allait balancer son collègue dans le vide). Ses contradictions le tiraillent entre son désir de vengeance (que son visage calme ne laisse pas paraître) et son humanité qui l'empêche d'employer les gros moyens. On retrouve l'humanisme de Kurosawa poussé dans ses retranchements, le mal contre le mal pour faire le bien. Mais il s'arrête à la limite du mal absolu (le meurtre) en convertissant à sa cause les individus les plus malléables à qui il révèle la manipulation dont ils font l'objet, afin de s'attaquer de la base à la tête de la pyramide. Pour y arriver, il use de moyens parfois sadiques : dans des séquences empruntées au film noir, au fantastique, et au néo-réalisme, il les confronte à la mort, aux présences fantomatiques du passé, ou à la réalité (dans les ruines de l'après-guerre, paradoxalement ré-humanisantes par la douleur), leur reflétant tour à tour leur culpabilité ou leur vide intérieur jusqu'à la folie.

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Or l'amour complique tout. Le comble de la fatalité, lui qui pensait uniquement accomplir son plan de vengeance préparé depuis des lustres, lui apportant ce grain d'humanité qui manquait à sa personnalité, entraînant inexorablement sa chute. Lorsque la vérité éclate enfin, son acte se révèle encore plus puissant, visant derrière une motivation personnelle tous les salauds qui condamnent les vies à la déshumanisation, dont le crime principal est de transposer dans le monde moderne les valeurs dévoyées du Bushido : les fonctionnaires (voués à l'obéissance aveugle), sa femme (noyée dans le mensonge), et son ami (avec qui il a changé de nom pour couvrir son passé, comme les ronins), tous réduits à l'anonymat et leur fonction, engloutis par ce monstre tentaculaire qu'est l'industrie immobilière (héritière des Seigneurs féodaux).

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La conclusion tombe comme un couperet, avec un pessimisme à la manière de Hara-kiri : la vérité est étouffée, "Les salauds peuvent dormir en paix". Une des forces du récit est de laisser mystérieuse l'identité du grand patron à qui Iwabuchi téléphone pour annoncer que tout est réglé, comme si la chaîne du mal n'avait pas de fin. Malgré les longueurs qui le parcourent, ce film noir réinventé par Kurosawa, échangeant les flingues avec les livres de compte, et mettant à jour les procédés des samouraïs des temps modernes, mérite largement le détour.

Derrière ses allures de polar, voici une critique acerbe et brillante contre le monde japonais des affaires d'alors. Si la sobriété et l'étirement de certaines séquences peuvent parfois légèrement ennuyer (d'autant plus que le film est long), cela n'enlève rien à la qualité formelle du film, de nouveau très travaillée par AK en multipliant les styles, et à la qualité et la pertinence du propos, encore parlant aujourd'hui.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Dim 03 Mar 2013, 20:53

C'est vrai que l'aspect théâtral allonge plus que de raison le visionnage.
C'est peut le seul point noir du film, non négligeable, mais qui est largement compensé par son scénario intelligent et ses acteurs impeccables.


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 03 Mar 2013, 20:57

Perso j'ai préféré Entre le ciel et l'enfer, peut-être moins riche, mais plus rythmé, et avec une superbe mise en scène. Tu l'as vu ? Mais sinon je suis d'accord pour le scénario et les acteurs, je me suis juste un peu emmerdé sur les bords :mrgreen:

Avec Vivre je crois que c'est son script le plus intelligent et profond (me reste Barberousse à voir, qui semble aussi aller dans ce sens).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Dim 03 Mar 2013, 21:17

Oui je l'ai vu et je le préfère nettement à celui-ci.
La mise en scène y était d'une beauté à couper le souffle, notamment ce plan qui me reste toujours en mémoire:

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Même si c'est théâtral dans son ouverture (la première demie heure), tout l'aspect policier qui suit est génial !


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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 03 Mar 2013, 21:22

Donc ça veut dire que t'es encore plus fan que moi du bonhomme :) (je mets 8.5 à celui-là, il est dans mon quinté de tête).

Perso, j'ai du mal à décoller au-dessus de 8/10 avec les Kuro. Mais j'en suis qu'à la première vision pour la plupart, ça passe peut-être mieux la fois suivante ...
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