[Dunandan] Mes critiques en 2013

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Dim 03 Mar 2013, 21:24

Je te dirais ça quand j'aurais vu plus de ses films car à l'heure actuelle, je n'en ai vu que 4.
Et je met un 10 à Sanjuro :love:
Mais peut être que j'ai choisi les meilleurs films pour commencer, je sais pas.


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 03 Mar 2013, 21:28

J'aime beaucoup Sanjuro également (même note), il est aussi dans mon Top 5, avec Dersou Ouzala, Les 7 samouraïs, et Entre le ciel et l'enfer. Je n'ai pas encore de 5ème film, peut-être Barberousse ...

C'est sûr que les 3 films que t'as cité sont parmi les meilleurs (pour en avoir vu 18 je peux me le permettre ^^), et c'est quoi ton 4ème ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Dim 03 Mar 2013, 21:29

Après la pluie.
Un rythme lent et mélancolique.
D'habitude j'aime beaucoup ce style de film mais là, j'avais pas accroché. Mais j'étais plus jeune et c'était mon premier film de Kuro.


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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 03 Mar 2013, 21:32

C'est scénarisé par Kuro, mais c'est réalisé par un autre :wink: (Takashi Koizumi).

EDIT : j'ai apporté une dernière touche au fond du dernier Kuro que j'ai vu, on ne se change pas :mrgreen: (surtout que c'est un plaisir de décortiquer un scénar' si riche).
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Messagepar Scalp » Lun 04 Mar 2013, 08:04

Oue Après la Pluie c'est pas de Kuro ( et ça se voit :mrgreen: )
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Messagepar Dunandan » Mar 05 Mar 2013, 05:38

Ténèbres : 5.5/10

J'ai vraiment eu du mal avec cet opus. J'ai l'habitude des acteurs mauvais de Argento (l'accent du flic italien :shock:), et je sais bien que l'histoire il en a rien à foutre (la fille qui se fait poursuivre par un cleps et qui se retrouve là où il ne faut pas c'est collector). Mais finalement même la direction artistique est bof au-dehors des meurtres (et faut patienter, il y en a peu) qui sont maîtrisés, c'est sûr (puis le score est excellent). J'ai aussi bien aimé le pitch de départ qui est une belle mise en abîme de l'oeuvre d'Argento, mais je l'ai trouvé sous/mal-développé dans l'exécution.

Mini-critique car je me le re-tenterai à l'occasion pour lui donner une autre chance (après d'autres Dario, que j'essaierai de voir dans l'ordre).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 05 Mar 2013, 07:10

Euh non, je pense que tu peux t'arrêter là avec Argento. Tu as tendance à trop focaliser sur les intrigues et avec lui c'est mort.
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Messagepar Dunandan » Mar 05 Mar 2013, 07:12

Je sais que je ne suis pas le seul à adhérer à celui-là (je ne citerai pas de noms ...), alors je vais encore tenter. J'ai bien aimé Suspiria, Les frissons de l'angoisse, ça va je ne suis pas une cause perdue :mrgreen:.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 05 Mar 2013, 07:17

Non mais tout ce que tu lui reproches, tu vas le retrouver décupler dans les autres.

Suspiria il est à part et Ténèbres c'est clairement un des meilleurs... On ne peut pas adhérer à tous les styles et tu es bien trop cartésien pour Argento. Libre à toi de n'en faire qu'à ta tête et de souffrir devant ses scripts et ses acteurs :wink:
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Messagepar Scalp » Mar 05 Mar 2013, 14:20

Oue arrête c'est mieux pour toi.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 05 Mar 2013, 14:35

Non, laisse Dunandan analyser le lâché d'oiseaux dans Opera ou l'arrivée des sorcières à la gare dans Mother of Tears :mrgreen:
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Baquet de Sang (Le) - 6/10

Messagepar Dunandan » Mer 06 Mar 2013, 06:40

Image
Le baquet de sang, Roger Corman (1959)

Sympathique petit film fauché (il n'a coûté que 50 000 dollars), son intérêt repose sur son humour macabre, et son accroche qui nous fait débarquer en plein coeur d'un bar d'artiste, au rythme de l'un de ses poètes un peu fou fou qui nous livre un hymne à la vie créative, sur petit fond jazzy. Ce qu'un serveur un peu stupide et naïf prend au pied de la lettre, en produisant des oeuvres créés à partir de la réalité. Le problème, c'est que ça devient rapidement redondant dans le principe, en dépit d'une atmosphère assez délirante (qui doit beaucoup aux envolées lyriques du poète qui donnent une belle vision de l'art, à la candeur meurtrière - et maladroite - du serveur, et à la plastique malheureusement peu dévoilée de l'une des victimes) et de la diversité des meurtres (passant du gag à la pulsion meurtrière pure et simple). De plus, les cartes sont grillées trop rapidement (très vite le réalisme de ses oeuvres jette un doute). Quand même, un belle petite curiosité de comédie macabre.

Note : 6/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mer 06 Mar 2013, 06:51

Je ne désespère pas d'apprécier Ténèbres, j'ai juste été déçu que ce ne soit pas plus violent. Je sais aussi que j'aborde les Argento sous le mauvais angle ...
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2013

Messagepar Waylander » Jeu 07 Mar 2013, 18:19

Tu as le droit aussi de ne pas aimer... tout en le prenant sous le bon angle. :mrgreen:
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Contre toute espérance - 7/10

Messagepar Dunandan » Ven 08 Mar 2013, 23:56

Contre toute espérance

Réalisé par Bernard Emond

Avec Guylaine Tremblay, Guy Jodoin, René-Daniel Dubois

Drame, Canada, 1h27 - 2007

7/10

Résumé :
Réjeanne et Gilles viennent d’acquérir la maison de leur rêve à Beloeil lorsque ce dernier, camionneur de son métier, est victime d’un AVC, et elle, d'un licenciement économique. Au présent se déroule une enquête sur elle pour déterminer sa culpabilité sur la mort de son mari.

Dans l'un de ses entretiens, Bernard Emond explique qu'il n'a pas prémédité de trilogie, mais que La neuvaine contenait un "reste" non questionné : que faire quand le malheur est tel qu'il n'y a en face qu'un silence lourdement opaque ? Bref, encore du lourd. D'autant que cette fois-ci, il n'y a pas de fuite du personnage principal vers un endroit tranquille, qui s'insère ici clairement dans la vie active, plus précisément dans le contexte québécois et montréalais (y résidant forcément ça me touche), et plus largement, celui de la mondialisation. Comme thèmes principaux : la maladie et la perte de travail, avec la volonté de faire le bien contre toute attente comme fil directeur de la trilogie.


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Le film alterne présent et passé, se déroulant autour d'un drame dont on devine peu à peu la portée, inspiré d'un fait réel (le licenciement des téléphonistes de Bell en 1999). Dans ce canevas classique et avec une approche non-spectaculaire (le réal' est documentariste), sont interrogés des personnages ayant à faire face à l'imprévisible. L'environnement social est finement esquissé sans trop en rajouter : ils visaient le rêve à la canadienne (belle maison avec vue imprenable), mais l'AVC de l'un, et la réalité de la loi du marché de l'autre, finissent par renverser cet "ordre normal des choses". Ne reste qu'une relation dont la fragilité est à assumer, avec un ami en renfort. La femme est forte, presque une sainte (surtout amoureuse), mais son mari a du mal à accepter son sort : comme l'héroïne d'une tragédie moderne, elle espère ainsi contre le monde. L'esthétique est simple (caméra fixe, pas de champ/contre-champ), à l'affût de ces corps et visages seuls, alternant avec grâce zones d'obscurité ou de lumière, respirations et suffocations (avec des gros plans insistants), jusqu'à un final déchirant où le cri muet de la douleur se cristallise enfin, bien présente malgré le poids d'une culpabilité levé.

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Comme La neuvaine, les relations humaines sont au coeur. C'est beau de voir la manière dont chaque sphère sociale (travail, police, ...) est investie par cette dimension bien vivante, quoique finalement menacée par la nouvelle religion de l'offre et de la demande (édifiante l'interview sur l'homme d'affaires qui ne remet pas en question cette logique dictant les salaires et tout le reste). D'autant plus que contrairement à La Neuvaine, Dieu ici s'est retiré complètement, renvoyant l'humain à lui-même, avec pour seuls signes divins une nature qui se fait tantôt maternelle tantôt étouffante, en harmonie avec l'état d'esprit de Gilles.

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Ce film est réalisé de la même manière que le précédent : avec sobriété, et un traitement visuel qui ne maquille pas le réel. Dommage que le montage alterné entre présent et passé se révèle comme un trompe-oeil narratif, mais nécessaire pour imager la dynamique de Jeanne : d'une part une enquête dont on devine la fin, dominée par la culpabilité de l'accusée, et d'autre part la déclinaison de la chaine des causalités justifiant l'acte criminel, révélant une grande force d'espérance et de courage. Impatient de voir la suite.

Un film qui s'insère bien dans cette trilogie des vertus théologales (malgré un procédé narratif trop fonctionnel), avec pour thème central la force des relations humaines contre celle du monde et des circonstances.
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