[Velvet] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Ven 18 Avr 2014, 14:55

:super:

Pour le moment il n'a que des 10 dans la base. 8)
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 18 Avr 2014, 14:55

Tu fais plaisir velvet et bien sûr (comme svt) tout à fait d'accord avec ce que tu en dis ! Maintenant on attend celle de Mark ^^.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 18 Avr 2014, 15:00

Je le rematerai sans doute cet été.
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Messagepar pabelbaba » Ven 18 Avr 2014, 15:01

Ca commence à devenir intrigant...
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Velvet » Ven 18 Avr 2014, 15:03

:super: .

Les autres Sion Sono c'est du même acabit?
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Messagepar Mark Chopper » Ven 18 Avr 2014, 15:07

Non, c'est très inégal. Hop : mes notes.

Tu peux enchaîner sur Cold Fish et Guilty of Romance pour rester sur le bon.
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Messagepar osorojo » Ven 18 Avr 2014, 15:30

Ouais, enquille sa trilogie de la haine comme te le conseille Mark, grosse claque assurée :love:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 18 Avr 2014, 15:33

En plus le second rentre dans le challenge du mois. C'était d'ailleurs mon petit coup de pouce pour lancer love exposure ^^.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Ven 18 Avr 2014, 19:27

Faites chier, je vais finir par être obligé de le voir, ce Love Exposure. :mrgreen:
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Messagepar osorojo » Ven 18 Avr 2014, 19:39

Ouais, attends pas trop, il va finir par devenir mainstream si tout le monde continue de l'aimer :mrgreen:
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Messagepar Mr Jack » Sam 19 Avr 2014, 12:32

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Guilty of Romance - 8/10

Messagepar Velvet » Lun 21 Avr 2014, 08:51

Guilty of romance de Sono Sion (2012) - 8/10


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Sono Sion plante le décor dès les premières minutes. Dans les recoins lugubres, pluvieux, et mal éclairés du quartier des Love Hotel de Tokyo, une brigade de police retrouve un assemblage sanglant d’un corps de femme emboité avec ceux d’un mannequin. Mais alors que cette première séquence particulièrement marquante laissait présager une enquête policière, le réalisateur s’en détache très vite pour laisser place à une critique sociale aride, sèche, sulfureuse s’épanchant sans compromis sur l’émancipation du désir féminin dans une société japonaise parfois dépourvue de repère émotionnel et amoureux. Sono Sion fera se rejoindre le destin de deux femmes diamétralement opposées mais à la souffrance semblable. Izumi, une épouse serviable, regarde son mari avec des yeux aimants et respectueux sans que cela ne soit réciproque. Il ne la touche pas, ne lui parle quasiment pas, il part tôt le matin et rentre tard le soir pour écrire dans son bureau ses livres romantiques à succès.

Souffrant de sa solitude, elle essayera de s’affranchir personnellement de son mal être pour être libre de ses choix et de ses gestes en découvrant des zones d’ombres de sa personnalité, premièrement en trouvant un petit job sans intérêt dans une petite supérette de quartier puis dans un second temps par l’expression de ses désirs inavouables par le biais des photos de charmes et la prostitution où elle fera la rencontre d’une maitre de conférence universitaire s’adonnant aux plaisirs charnels tarifés en quête perpétuelle du « Château ». Alors que Love Exposure marchait sur un fil d’équilibriste changeant à sa guise la tonalité de son film, Sono Sion est beaucoup plus tranchant et nihiliste dans Guilty of Romance, et ne prend pas de gants pour nous engouffrer dans un environnement incandescent qui ne sait plus où placer le curseur de la normalité comportementale, donnant la vision d’un Tokyo morbide dissimulant une perversité moribonde dans une pluie de couleurs fluorescente peinturlurées. Quelque soit la voie à prendre, il n’y a pas ou peu d’échappatoire, décrivant un constat d’échec terrifiant des relations amoureuses évanescentes.

Sono Sion y impose une poésie lugubre tantôt touchante tantôt déstabilisante grâce à un écrin esthétique brillant à l’érotisme fulgurant qui ne se met aucune barrière morale et visuelle. Petit à petit Izumi consommera ses pulsions sexuelles pour se découvrir en tant qu’épouse mais surtout en tant que femme libre. Mais le rapport de force prendra une toute autre tournure au fil des minutes, où elle sera elle-même consumée par ses propres désirs. Elle voudra quitter son cocon familial aliénant mais à quel prix et pour quelle satisfaction, allant d’une prison psychologique à une autre, sans qu’elle en trouve au final, aucune satisfaction réelle dans l’acceptation des mots et du corps. Imprégnant une tension mortifère durant toute la durée de son œuvre, on pourra juste regretter le fait que Sono Sion perd parfois un peu le fil de son récit en n’arrivant pas à se dépêtrer de son dispositif ultra sexué laissant poindre une once de répétition notamment dans une relation un brin monotone entre les deux femmes dans sa deuxième moitié du fil, malgré les révélations finales familiales sordides et un plan final abscons mais révélateur d’une liberté devenue innocente.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 21 Avr 2014, 10:02

Très bel avis une nouvelle fois Velvet :super:

Il te reste à découvrir Cold Fish, tu devrais l'apprécier aussi :) Et puis Megumi Kagurazaka y est encore plus troublante :oops: :mrgreen:
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Cold Fish - 8/10

Messagepar Velvet » Lun 21 Avr 2014, 17:49

Cold Fish de Sono Sion (2010) - 8/10


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Avec Cold Fish, deuxième volet de sa trilogie de la haine, Sono Sion nous dépeint une nouvelle fois, et toujours avec le même talent, sa vision nihiliste de la famille japonaise, notamment dans une dernière partie de film à la violence tentaculaire. La jeunesse incarnait un vecteur d’espoir face à un monde d’adulte comprimé et désorienté dans Love Exposure alors que Guilty of Romance sera un constat d’échec viscéral face à l’émancipation du désir d’épanouissement féminin dans un environnement social hostile. Ici tous les thèmes de Sono Sion sont de retours : dislocation familiale, incommunicabilité entres les membres d’une même famille, incompréhension entre les générations, refoulement des désirs, impossibilité d’accomplir ses rêves, déshumanisation des rapports humains, compétition narcissique face à l’argent, l’écrasement psychologique de l’individu, tout y est représenté avec le style habituel à la fois outrancièrement grotesque et magnétiquement féroce du réalisateur. Chaque partie de cette trilogie s’interroge sur une des facettes de l’enclos familial et cette fois, Cold Fish s’intéresse à la critique du père de famille et au symbole de la dérision de son autorité sous-jacente. Shamato, père d’une fille avec qui le lien est rompu, propriétaire d’une boutique misérable de poissons tropicaux, mari d’une femme magnifique qui ne le désire pas, il est un homme au charisme peu évident avec ses airs de victimes du lycée, se laissant manipuler et dicter sa conduite par plus fort que lui. Sono Sion construit le début de son film grâce aux contradictions, faisant se rencontrer les opposés pour mieux dessiner leur contour.

C’est à ce moment que Shamato va faire la connaissance de Maruta, entrepreneur au bagout ravageur et marié à une ravissante et perverse femme fatale, qui va l’insérer dans un monde de magouilles criminel et monstrueux où domine la loi du plus fort. Ne parvenant pas à se sortir de l’influence néfaste de cet homme, Shamato va subir sa vie, voir s’effondrer tous les piliers sur lesquels reposent son existence, se dégrader sa condition d'homme libre, vivant presque sous ses ordres de Maruta à coup d’humiliation et d’intimidation. Se servant de la critique sociale comme pied d’encrage, Sono Sion est toujours aussi libre dans ses choix visuels sachant toujours nous faire profiter d’une ambiance glauque à souhait, presque mystique où se mêle parfaitement effet gore coup de poings et érotisme ultra sexué ( les plastiques renversantes d’Asuka Kurosawa et de Megumi Kagurazaka) . Le récit est écrit de façon presque pyramidale, photographiant parfaitement l’état d’esprit de chacun des personnages tous plus individualistes les uns que les autres malgré un sentiment de longueurs dans la victimisation de Shamato, et va monter étape par étape en tension pour arriver aux moments clés de l’aliénation pure et dure de cet homme qui a refoulé toute sa personne durant pratiquement sa vie entière où il se rendra compte qu’il ne peut plus continuer à vivre dans cette direction, enlevant le voile qui dévisageait l’horizon moribonde de sa destinée. Sono Sion fait flamboyer tout son talent durant ces vingt dernières minutes de films à la violence visuelle et psychologique presque misanthrope, fataliste, époustouflante où la noirceur de la vie se recoupe avec la jovialité de la mort, où tout espoir de réconciliation avec la vie est dérisoire. La plaie était trop profonde pour pouvoir cicatriser.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 21 Avr 2014, 19:22

Va vraiment falloir que je me penche sur le cas Sono Sion un de ces quatre.
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