[Dunandan] Mes critiques en 2014

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Etheroman » Jeu 24 Avr 2014, 08:23

Je n'ai jamais vu un film de Nishimura. Pourtant, j'au eu plusieurs occasions lors de festivals, pour Tokyo Gore Police notamment. Même si j'ai toujours été un peu sceptique sur ces films japonais ultra sanguinolents, je suis bien curieux de voir ça un jour.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Avr 2014, 13:04

Je n'avais pas fait le rapprochement avec Tokyo Gore police ... que j'ai vu aussi, mais que je préfère à celui-ci. M'enfin c'est vraiment une question de goût, et je préfère, de mémoire, le mélange de ce dernier. En fait le côté un peu hystérique est propre à tout le V-Cinéma, mais là je sais pas exactement pourquoi, c'est moins bien passé ^^ (c'est peut-être trop affiché en mode "j'exagère mes mimiques").

Dans le genre, mes préférés sont pour l'instant Machine Girl et Versus, mais Angel en a vu beaucoup plus que moi si tu veux un conseil :mrgreen:.

Bon après faut savoir à quoi s'attendre : un prétexte pour démembrer et déchiqueter de façon souvent très inventive ces pauvres apprentis acteurs (l'histoire est en option et sert surtout à créer une ambiance particulière), par une meuf souvent très mignonne ^^. Mais on peut trouver ça répétitif et lourdingue à la longue, pour moi en tous cas, et je vais attendre encore un petit peu pour terminer mon coffret Sushi Typhoon.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Jeu 24 Avr 2014, 13:10

dunandan a écrit:En fait le côté un peu hystérique est propre à tout le V-Cinéma, mais là je sais pas exactement pourquoi, c'est moins bien passé ^^ (c'est peut-être trop affiché en mode "j'exagère mes mimiques").


Je confirme. Il est vraiment très gol celui-là. Putain, la troupe des blacks...

Mais j'avais bien aimé. Cela-dit, avec le temps, j'ai tendance à en retenir d'avantage les défauts que les qualités.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Avr 2014, 13:19

Moi aussi j'étais en mode "je mets de côté" ce qui peut me gêner, car bon ça fait partie du Cinéma-V ^^. Mais bon ça va quand même j'ai bien aimé au final. Du coup j'ai un petit peu peur pour Robo-geisha :eheh: (en plus il dure 2h00 apparemment ?)
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Messagepar angel.heart » Jeu 24 Avr 2014, 13:31

Bah ouais, RoboGeisha est long et chiant. :?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Avr 2014, 13:42

D'ailleurs, 1h30 serait la durée idéale pour ce genre de film pour éviter de frôler l'overdose ^^.

Mais on s'entend : on regarde aussi - et surtout - ce genre de film pour leur côté excessif. C'est une juste une question de dosage, même si c'est probablement pas le bon terme pour qualifier ce que je voudrais exprimer ici.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Etheroman » Jeu 24 Avr 2014, 14:17

Je suis un grand fan de Versus. Je ne m'y ennuie pas une seconde, c'est plein de référence, d'action et de rebondissements. Y a un vrai engagement pour le film genre.

En fait, je ne m'étais jamais dit que les films dont vous parlez là pouvaient être aussi bons que ce dernier. Le problème, c'est quand la production ne croit pas en son projet et se moque du genre plutôt que de le mettre en valeur. En écrivant ça, j'ai Dead Snow, le truc infâme norvégien, qui me vient à l'esprit.

je vais au NIFFF cet été. Si il y en a un des truc japonais gore au programme je vais prendre un bifton.
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Messagepar Dunandan » Jeu 24 Avr 2014, 14:27

Oui, Versus est le haut du pavé en ce qui me concerne :mrgreen:.

Le reste c'est surtout du plaisir coupable qui peut en rebuter plus d'un (Versus aussi, mais là c'est plus une question de genre). Pour le respect du genre (+ effets de malades mentaux), comme tu dis, je me tournerais plutôt du côté de la Catégorie III que je n'ai pas encore exploré.

Dead Snow, je m'étais bien marré :? (mais bon, je ne le considère pas comme un "bon" film de genre, c'est dans la même verve que Lesbian Vampire killers ^^).

Bref, vaut mieux découvrir ce genre de film, la première fois, dans une salle de ciné. Moi j'ai eu de la chance, j'ai vu Versus et Tokyo Gore Police dans ces conditions-là, et c'est autre chose de voir ça avec une bande de gentils allumés, ou juste curieux de voir "autre chose" :D.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Etheroman » Jeu 24 Avr 2014, 14:34

La Catégorie 3, ça regorge de pépites en tout genre, il faut y aller à donf!
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Avr 2014, 14:49

En jetant un oeil sur le panorama C III, j'ai quand même vu Full contact (de Ringo Lam, pas avec JCVD ^^), et j'avais bien aimé. Je piocherai à l'occasion dans la liste, mais j'ai tellement de trucs à voir avant ...

En fait j'étais un peu dans le même cas que toi, 3 ans auparavant, où j'avais mis de côté le ciné pendant un certain temps (sauf que je n'avais jamais été dans un forum de ciné avant). Du coup, j'ai une liste interminable de films à voir :mrgreen:.
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Lance brisée (La) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Avr 2014, 22:59

Image
La lance brisée, Edward Dmytryk (1954)

Un bon western classique autour de la famille et la dislocation de ses liens, servi par un beau scope qui met superbement en valeur les environnements, notamment le ranch et le domaine familial. La narration est carrée et efficace, avec en bonus un flashback qui nous prend par surprise, et nous conduit aux origines du "mal" suite à la sortie de prison de l'un des fils accueillis par ses frères étrangement menaçants, et à la référence mystérieuse du titre qui met en fait en valeur les convictions de ce patriarche disparu et marié à une belle indienne. Attaché à sa terre et d'un tempérament de feu, il règne sans partage, quasi porte-parole de ce peuple qui s'est au contraire calmé et rangé.

Donc oui, c'est un film pro-indien, mais traité avec subtilité et sans fanfares, puisque cette mère représente surtout l'amour pour ses fils adoptifs et son enfant métis, ainsi que le pendant tempéré de son mari. Alors que les siens sont également en retrait, protégeant comme une ombre bienveillante cette famille et surtout ce père qui les a intégrés dans son territoire. Enfin, ce n'est pas trop mis en avant qu'il soit métis ce fils, et cela ne va ressortir que plus tard lors de la confrontation finale avec l'autorité (et les préjugés) qui va mettre un coup fatal sur l'harmonie fragile qui régnait dans cette famille.

Petit bémol, les personnages sont traités de manière assez inégale, mais bon, les acteurs les incarnant compensent par leur présence à l'écran. En outre, parmi les frères dissidents, quelques scènes suffisent pour les présenter, et Richard Widmark qui a ici un petit rôle, s'impose lentement mais sûrement comme l'alter-ego opposé de son père, et insuffle le charisme nécessaire pour être de taille pour mener la rébellion contre lui avec ses deux cadets. Par contre Robert Wagner est un peu léger (sans être mauvais) pour incarner ce semi-indien, et il est plus convaincant lorsqu'il joue au charmeur distingué que lorsque la colère monte face à ses frères qui vont commettre l'irréparable (ce passage est bien amené, car n'est pas manichéen du tout, avec un portrait familial nuancé, entre le père irascible mais bienveillant, le fils préféré, etc.). Heureusement que ceux qui lui donnent la réplique rehaussent le niveau.

L'histoire s'étoffe de plus en plus portée par un rythme tranquille et agréable, mais aussi parcouru de tensions relationnelles, avec un petit interlude presque fantastique par rapport au portrait paternel (et la présence de ce loup, deux symboles suffisants pour figurer tout ce qu'il représente), qui implique une belle réflexion sur la croisée des destins. Et justement j'ai beaucoup aimé la façon dont plusieurs chemins se dessinent devant le métis, entre celui de son père et de sa volonté de fer, fidèle à lui-même (avec un passage au tribunal percutant qui montre combien la liberté déchaînée de ce type d'homme ne peut rien contre le système de la loi, même si le droit naturel est avec lui, c'est ça qui fait la beauté de la chose), celui de ses frères qui lui proposent un deal en or mais corrompu, ou bien une voie plus personnelle mais qui offre un petit goût amer en donnant le sentiment qu'il fuit le danger.

Bref, une valeur sûre du genre portée par un casting et une réalisation aux petits oignons, et une histoire peut-être de facteur classique, mais fortement riche et nuancée sur les enjeux familiaux du ranch écartelés entre pragmatisme et passion, la loi naturelle du plus fort et la loi moderne du compromis. Un fond qui m'a rappelé le fameux L'homme de la plaine d'Anthony Mann, en insistant ici encore plus sur le parallèle entre le déclin de la famille, et celui d'une époque et de tout un état d'esprit.

Note : 7.5/10
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Messagepar angel.heart » Jeu 24 Avr 2014, 23:02

Tu t'es gouré pour le référencement.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Avr 2014, 23:03

J'avais vu en plus, j'ai oublié de modifier ^^. Fixed.
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Jardin du diable (Le) - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Ven 25 Avr 2014, 21:28

Image
Le jardin du diable, Henry Hathaway (1954)

Un bon p'tit Western, servi surtout par bon scope (Hathaway sait y faire pour mettre en valeur ces environnements désertiques du Mexique, particulièrement la capture d'un coucher de soleil doré, zoliii!), mais limité par un script et surtout un personnage féminin pas formidables, mais pas mauvais non plus. L'amorce tourne autour d'une mission de sauvetage d'un d'homme enseveli dans une mine d'or, avec sa femme qui rameute de l'aide masculine en les appâtant par la récompense. Le soucis, c'est que le rôle de femme fatale qui lui est dévolu est biaisé, car est elle est loin d'un canon (je préfère d'ailleurs la chanteuse espagnole du saloon au début, bien plus hot), mais ça passe si on la considère comme une femme de caractère, avec donc un côté fascinant via sa débrouillardise atypique et ses motivations ambiguës.

L'intérêt repose beaucoup sur les tensions venant de l'intérieur tournant autour de l'or et la présence féminine entourée de quatre hommes, un point de ressemblance avec Le trésor de la Sierra Madre. À la base personne ne se connaît, et donc on ne sait pas trop comment chacun va se révéler. Mais il ne faut pas s'attendre non plus à une profondeur à la John Huston, ça reste assez gentil et inoffensif dans le fond. Surtout que Gary Cooper fait le Gary Cooper, droit dans ses bottes et je-sais-tout, même s'il en montre finalement peu par rapport à ses camarades, préférant agir que parler. Le personnage qu'il joue est un peu carré, mais ça fonctionne bien, comme un phare moral (il ridiculise bien comme il faut la mauvaise graine du groupe) mais aussi une cause de jalousie de la part des autres, tandis que Richard Widmark campe (encore) un personnage intéressant, joueur de cartes qui en sait beaucoup sur les gens et finira par s'impliquer au lieu d'observer comme il le fait en premier lieu.

Malgré la faiblesse du personnage féminin, le film regorge par la suite de petites péripéties qui empêchent de s'ennuyer, avec l'enjeu du couple qui se retrouve et leurs règlements de compte, et surtout la manière dont chacun va réagir à la menace extérieure (les indiens) reflète leur réelle personnalité, ce qui préfigure de manière assez troublante certains survivals existentiels que j'ai vu récemment (choisir sa façon de mourir, c'est révéler comme on est réellement), ou plus près, les films de Peckinpah. Par contre, tout le passage avec les indiens est relativement faible, voire anecdotique et secondaire à l'intrigue. Peu développés, ils se contentent d'attaquer les blancs par tradition avec une petite partie de cache-cache un peu ridicule, avant tout faire-valoir des blancs-becs (sympa par contre la façon dont ils contournent leur adversaire), même s'il y a du bodycount.

Au final, malgré mes petits bémols, on passe un bon moment, l'aventure est au rendez-vous (la musique entraînante de Bernard Herrmann aide en ce sens), avec un dénouement final qui déroule une belle touche mélancolique en symbiose avec le crépuscule. Mais ça ne vaut pas un bon Anthony Mann, ma référence du genre (surtout par rapport au concept des conflits intérieurs).

Note : 6.5/10
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Rush (2013) - 8,25/10

Messagepar Dunandan » Sam 26 Avr 2014, 00:13

Image
Rush, Ron Howard (2013)

Ron Howard réalise ici probablement son meilleur film, et surtout l'un des meilleurs crûs par rapport au milieu de la course automobile, de ses enjeux, de cette passion humaine qui fait vibrer les moteurs, et des sentiments complexes qui sont derrière ces machines de mort montées sur piston. Personnellement, ce n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement, mais difficile de ne pas adhérer à cette histoire d'une rivalité qui a défrayé les chroniques, admirablement (et fidèlement d'après ce que j'ai lu après) reproduite ici.

Rush a les qualité de ses défauts. La gestion temporelle n'est pas formidable au sens où tout avance à un train d'enfer en négligeant certains personnages, mais du coup il y a une incroyable énergie qui se déploie, au service, bien sûr, d'un état d'esprit où la passion passe souvent devant les relations humaines. Pareil pour ces deux portraits dont l'opposition est un poil sur-lignés, mais faite avec intelligence, nourrie de dialogues (en anglais et en allemand) piquants et souvent drôles. L'un (le blondinet beau-gosse/Hunt) agit comme une rock-star qui vit à trois cents à l'heure, préférant prendre tous les risques et goûter la vie à fond, causant la perte progressive de son entourage, tandis que l'autre (à la gueule de rat/Lauda) agit d'abord comme un business-man et un génial connaisseur des réglages automobiles, puis comme un modèle d'équilibre (un mec casse couilles en fait), mais hanté par le sentiment d'être éternel second. La façon dont ils gèrent leurs relations (leurs femmes notamment) en dit beaucoup sur eux, avec un final beau et simple à la fois sur ce qui compte le plus dans une vie. Le casting est très bon, dominés par ses acteurs principaux, Chris Hemsworth et Daniel Brühl, absolument parfaits dans leurs rôles, mais doté aussi de présences féminines agréables à l'oeil (et pas seulement).

Il s'agit aussi d'un film d'époque, où ce qu'on remarque surtout, c'est la BO qui donne un bon coup d'électricité, la reconstitution plutôt fidèle (costumes, moeurs libres), et les conditions dangereuses dans lesquelles se produisaient les courses, qui ont été un point de départ dans la façon de concevoir les règlements d'aujourd'hui, après le fameux accident qui en rappelle un autre bien plus grave (Senna). Ce qui donne droit aussi à une réflexion par rapport à la manière de faire face à l'échec par rapport à la personnalité de chacun. Les fameuses courses sont hyper immersives, avec beaucoup de plans intérieurs et rapprochés pour faire ressentir la vitesse et l'odeur du bitume (ma préférée demeure celle où Lauda grille ses principes pour draguer une nana), et hissent ce film sur le podium du genre, car rarement le parallèle entre humains et sport automobile n'a été aussi bien fait et avec autant de punch. Bien vue également la manière dont chacun se définit non seulement par rapport au style de vie et de conduite, mais aussi par rapport à son adversaire, même si on a tendance à trop rappeler les traits de leur relation entre adversité, jalousie, et admiration.

Bref, un film qui va donc très vite, où on s'ennuie rarement, basé pourtant sur le simple enjeu de qui va monter sur le podium (je ne connais pas l'histoire, donc du coup je ne m'y attendais pas, et c'est bien amené), mais boosté par un rythme d'enfer, et par un portrait de sportifs exposé avec suffisamment d'énergie et de profondeur pour remporter l'adhésion, et ce, en dépit des éléments mis de côté (personnages éclipsés par magie, gestion bancale du temps).

Note : 8.25/10
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