Doomsday - Neil Marshall - 2008
J'avais l'intention de me mettre dans le bain post apo avant d'aller voir Mad Max au ciné (résultat, je n'ai toujours pas trouvé le temps...), et je me suis dit que l'occasion était belle de sortir ce Doomsday de son blister. Neil Marshall étant plutôt un bon p'tit gars (The Descent, Centurion), je partais relativement confiant et encore plus vu les notes de certains membres du forum. Je vais faire mon grincheux pour le coup ... Alors ouais c'est généreux (et c'est vraiment pour ça que je mets la moyenne), il y a des trucs WTF qui m'ont fait marrer (le concert
), mais ça bouffe à tous les râteliers! Le scénario, on s'en branle évidemment mais il fait l'affaire. Le monde est contaminé par un putain de virus qui a buté tout le monde, y a un putain de mur séparant l'Angleterre de l'Ecosse et je vais dire souvent putain parce que c'est un film punk putain!!!
On envoie Rhona Mitra, qui se prend pour une version féminine de Snake Plissken customisée avec du collagène et du silicone, dans un putain de panier de crabes. En dehors de la zone de confinement, c'est le no man's land (c'est l'Ecosse en même temps
) et tout le monde a opté pour le look punk total excentrique. Jusque là, sur le papier, c'est fun et à l'écran, totalement assumé. Mais bon, Mitra en lead avec sa tronche en plastique, c'est la putain de loose. Suffit pas de mettre un débardeur et de se fighter contre des putains de punks enragés pour être une bonne actrice badass. Le post apo, ça fricote généralement avec le Z, donc ça passe encore, elle n'est pas trop perdue.
Doomsday, c'est gore, ça tache à donf, Craig Conway s'éclate en putain de roi d'Ecosse complètement ravagé du bulbe et il y a quelques passages franchement fendart (le running gag avec la meuf de Sol) mais putain, c'est quoi ce montage hypercut de merde!!!! Quand je regarde toutes les critiques, je vois des putains de screens. Ouais, quand on met pause, c'est parfois très beau et on ne peut que saluer la très belle photo. Tu vois qu'il y a de la fureur à l'écran, mais c'est tellement sans queue ni tête en terme de montage que ça annihile toute la tension qui aurait pu émaner de l'action. Des fois, j'ai eu l'impression de mater du stop motion en avance rapide... Ça m'a complètement sorti du film et ce fut rédhibitoire. De la real avec 72 plans par seconde, peu de réalisateurs savent gérer et Marshal n'y arrive pas à mes yeux.
On nous saoule pendant tout le film avec le putain de docteur qui a peut être un vaccin pour éradiquer le virus mais en fait il se fait chier comme un rat mort dans son royaume médiéval. On te fait miroiter un clash entre les punks et les gueux et il n'aura jamais lieu. Et putain, je sais pas s'il y a 3 minutes de film en tout sans musique, ça m'a saoulé, d'autant plus que ça n'est pas toujours du meilleur goût (c'est parfois complètement hors de propos). Marshall s'est éclaté, a dépensé toute sa tune, il y a des scènes de ouf, mais ça manque de liant et d'une caméra qui se pose deux minutes. Putain, fait chier!!! Ça aurait pu être vraiment punk d'un bout à l'autre mais il y a trop de défauts.

On envoie Rhona Mitra, qui se prend pour une version féminine de Snake Plissken customisée avec du collagène et du silicone, dans un putain de panier de crabes. En dehors de la zone de confinement, c'est le no man's land (c'est l'Ecosse en même temps

Doomsday, c'est gore, ça tache à donf, Craig Conway s'éclate en putain de roi d'Ecosse complètement ravagé du bulbe et il y a quelques passages franchement fendart (le running gag avec la meuf de Sol) mais putain, c'est quoi ce montage hypercut de merde!!!! Quand je regarde toutes les critiques, je vois des putains de screens. Ouais, quand on met pause, c'est parfois très beau et on ne peut que saluer la très belle photo. Tu vois qu'il y a de la fureur à l'écran, mais c'est tellement sans queue ni tête en terme de montage que ça annihile toute la tension qui aurait pu émaner de l'action. Des fois, j'ai eu l'impression de mater du stop motion en avance rapide... Ça m'a complètement sorti du film et ce fut rédhibitoire. De la real avec 72 plans par seconde, peu de réalisateurs savent gérer et Marshal n'y arrive pas à mes yeux.
On nous saoule pendant tout le film avec le putain de docteur qui a peut être un vaccin pour éradiquer le virus mais en fait il se fait chier comme un rat mort dans son royaume médiéval. On te fait miroiter un clash entre les punks et les gueux et il n'aura jamais lieu. Et putain, je sais pas s'il y a 3 minutes de film en tout sans musique, ça m'a saoulé, d'autant plus que ça n'est pas toujours du meilleur goût (c'est parfois complètement hors de propos). Marshall s'est éclaté, a dépensé toute sa tune, il y a des scènes de ouf, mais ça manque de liant et d'une caméra qui se pose deux minutes. Putain, fait chier!!! Ça aurait pu être vraiment punk d'un bout à l'autre mais il y a trop de défauts.
5/10