[puta madre] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Ven 19 Déc 2014, 12:21

Oh la mauvaise foi (en plus de pas savoir compter :mrgreen: )
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Scalp » Ven 19 Déc 2014, 12:26

C'est le 6 le moins bon
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Ven 19 Déc 2014, 12:30

c'est corrigé.
Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leur corps, par zones successives et bien défendues.
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Poursuite Mortelle - 5/10

Messagepar puta madre » Ven 19 Déc 2014, 16:40

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Poursuite Mortelle
A Lonely Place to Die

Julian Gilbey — 2011 — 5/10
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Poursuite Mortelle commence sur de bonnes bases avant de s'écrouler dans sa dernière partie. C'est bien la peine de commencer par une introduction insistant sur les dangers de la montagne si c'est pour les exploiter assez peu et finir le film en milieu urbain. Cette première scène est pourtant correctement emballée, misant à la fois sur le côté majestueux de la nature via des plans filmés d'hélicoptère, et sur la tension puisque le moindre faux-pas peut y causer la mort.

La suite consiste en la traditionnelle présentation des personnages lors de leur nuit au sein d'un chalet (avec le désormais incontournable passage du "tiens y'a plus de réseau"). Des personnages ordinaires auxquels on parvient à s'identifier, ni beaux gosses à qui tout réussit, ni têtes à claques. Parmi eux, l'actrice Melissa George, qui s'est forgée une jolie carrière dans le film de genre, parfaite en girl next door qui va se dépasser face à l'adversité.

La première attaque survient de manière inattendue et le passage où l'héroïne se retrouve en bout de corde, obligée de se réfugier sur une corniche s’avère efficace. Comme de bien entendu, c'est l'hypothétique leader qui y passe en premier et le groupe décide de se séparer afin de constituer des cibles plus faciles. Le "twist" sur l'identité des tueurs est bien amené, le réalisateur nous faisant suivre deux personnages armés de fusils qui se révéleront de simples chasseurs. Julian Gilbey signe quelques passages bien emballés, comme la mort de l'autre femme du groupe qui se manifeste en premier lieu par le sang qui vient éclabousser le visage de la petite fille, la poursuite autour des rapides ou ceux utilisant une caméra numérique pour restituer la frénésie et la panique qui s'empare les protagonistes lors des attaques.

Le film cède à la facilité lors d'un sacrifice uniquement destiné à dégager un personnage de l'écran sans que son leurre ne paraisse un instant crédible ni sa fuite susceptible d'être couronnée de succès. La fin, à base de rançon et de criminel de guerre, vient plomber le film en l'éloignant du domaine du survival pur et dur pour rentrer dans le thriller conventionnel avec des péripéties maintes fois vues et revues.

Un final qui vient considérablement limiter l'impact d'un film mettant jusque là bien en valeur ses paysages naturels écossais et dont la partie survival ne doit durer tout compte fait qu'une grosse demi-heure.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Sam 20 Déc 2014, 12:06

Jed_Trigado a écrit:Flynn c'est un boss dans son domaine. 8)


Je connais pas du tout ce réal, lesquels à conseiller en premier avec celui que puta vient de critiquer ? :)
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Sam 20 Déc 2014, 13:17

Pacte avec un Tueur, ça me semble un bon début en la matière. Le scénario est assez original et le duo James Woods/Brian Dennehy fonctionne bien.

Ensuite, la paire Rolling Thunder/The Outfit pour la rugosité bien 70's et dans un registre plus typé action 90's, Haute Sécurité et Justice Sauvage sont de belles réussites qui ont le mérite de bien diriger leur comédiens principaux (surtout Seagal qui donne enfin l'impression de jouer un rôle et pas juste lui-même :eheh:)
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Sam 20 Déc 2014, 14:59

Thanks je note :super:
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Happy Birthday to Me - 6/10

Messagepar puta madre » Lun 22 Déc 2014, 10:54

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Happy Birthday
Happy Birthday to Me

J. Lee Thompson — 1981 — 6/10
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Alors que les slasher 80's était habituellement confiés à des réalisateurs novices, c'est le vétéran Jack Lee Thompson que l'on retrouve à la barre de ce Happy Birthday. Le vieux briscard apporte à son slasher un solide savoir-faire technique, même si son utilisation de la double focale n'est pas toujours des plus convaincantes. Il insiste davantage sur la mise en place des meurtres que sur leur exécution. Ainsi, le premier meurtre, très giallesque dans l'esprit, voit la victime se faire étrangler par un tueur ganté situé à l'arrière de son véhicule puis poursuivie dans le parking avant d'être achevée au rasoir dans un plan extrêmement bref. Une autre victime, en pleine séance de musculation, voit sa gorge écrasée par des haltères trop lourdes, après un long passage vu par les yeux du tueur. Le tueur vise d'ailleurs essentiellement la gorge de ses victimes, comme en atteste également la brochette métallique enfoncée utilisée sur l'une d'entre elles. On citera comme exceptions un personnage qui meurt la tête broyée sur les roues de sa moto ou un autre la tête éclatée par un tisonnier. Les meurtres s'avèrent peu explicités, le réalisateur coupant juste après que l'assassin ait frappé, certains ayant même lieu hors champs. Finalement, la scène la moins ragoûtante s'avère être une opération à cerveau ouvert vue dans un flashback.

Comme il se doit, les suspects ne manquent pas, le seul indice étant qu'il est connu de la première victime et porte une écharpe commune à tous les membres de la fac où se déroule l'action. Les personnages ont plus de consistance que dans la moyenne du slasher. Parmi eux, Melissa Sue Anderson, une des soeurs Ingalls, qui nous dévoile ce qu'elle cachait sous les longues jupes de La petite maison dans la prairie ('fin bon, elle reste en sous-vêtements!). Les flashbacks vendent rapidement la mèche sur l'identité du coupable potentiel.

La première moitié de l'intrigue ne propose rien de foncièrement original et il faut attendre la seconde partie pour voir le film décoller, explorant un versant plus psychologique en revenant sur les pertes de mémoire qui affectent le suspect et jetant le doute sur sa culpabilité. Les vingt dernières minutes développent une ambiance quasi-gothique très plaisante qui nous amène au dénouement. Les motivations du tueur sont très logique par rapport à ce qui a précédé...jusqu'au twist
où le tueur retire un masque à la Scooby-doo pour dévoiler sa véritable identité!
Le choix des victimes devient alors beaucoup moins cohérent. Happy Birthday se clôt sur une fin amorale et l'image dérangeante de l'héroïne se tenant auprès d'une table où sont installés les cadavres réunis pour une macabre fête d'anniversaire. A noter qu'il bénéficie d'un joli thème mélancolique et d'une chanson qui permet de poursuivre l'atmosphère du film pendant le générique de fin.

Au final, Happy Birthday se distingue davanteg pour les distances qu'il prend avec le slasher dans sa seconde partie que pour son démarrage un peu trop routinier.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Lun 22 Déc 2014, 11:26

Je l'ai bien aimé celui-là, j'etais pas rassuré par la présence de Thompson aux commandes pourtant, c'est bien torché et assez violent (pas contre t'aurais pu éviter de raconter la fin ^^).
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Lun 22 Déc 2014, 11:44

J'ai essayé d'en raconter le moins possible pourtant: j'ai rajouté une balise spoil. :wink:
C'est vrai que la signature de Thompson rassurait pas, et si je ne suis pas aussi enthousiaste que certains sur ce film, il s'est bien adapté au genre!
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Poursuite Implacable (La) - 7,5/10

Messagepar puta madre » Lun 22 Déc 2014, 12:46

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La Poursuite implacable
Revolver

Sergio Sollima — 1973 — 7.5/10
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A l'instar de Colorado et du Dernier face-à-face du même Sergio Sollima, La Poursuite implacable s'appuie sur la relation entre deux hommes qu'a priori tout oppose dans un monde dominé par la violence, le western faisant ici place au polar. Ces deux hommes, ce sont Oliver Reed, véritable monstre de charisme, en directeur de prison aussi tendre avec son épouse qu'il est brutal avec les détenus récalcitrants, et Fabio Testi en criminel dépassé par les événements, pétri d'un certain idéalisme, d'un certain romantisme, croyant en des valeurs qui n'on plus court dans le milieu dans lequel il évolue.

Le thème de l'amitié est au coeur du récit, que ce soit l'amitié perdue (on assiste dès les premiers instants à la mort du complice de Fabio Testi, qu'il est obligé d'enterrer à mains nues), l'amitié trahie (un des ressorts dramatiques repose sur la duplicité d'un des personnages) et la relation conflictuelle, incertaine, entre les deux héros qui vont se trouver des points communs et s'apercevoir qu'ils sont plus proches qu'ils ne le pensaient au départ. Un thème souligné, voire surligné, par les paroles de la chanson Un Ami composée par Ennio Morricone et interprétée par l'acteur-chanteur Daniel Beretta (la voix française de Schwarzy!) dont la voix dérape lorsqu'il monte dans les aigus. Morricone signe, est-il encore besoin de le préciser, une très belle bande-originale qui se compose du lyrique Un Ami et ses variations et d'un autre morceau, très efficace, qui vient illustrer les passages à suspense.

Le film se distingue par son refus du spectaculaire, Sollima réduisant une fusillade en pleine rue à quelques échanges de coups de feu et tuant dans l'oeuf ce qui aurait pu aboutir à une poursuite en voitures en plein Paris. Ce qui l'intéresse, ce sont les tensions, les conflits qui sous-tendent les relations entre les individus. Son étude de caractère couvre à la fois les deux héros et les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux.

Toute la première partie, située en Italie, fait preuve d'une belle tension, enchaînant les séquences à suspense ou d'action à un rythme soutenu. La partie parisienne est, par contre, un peu plus bavarde. Elle se perd un peu en dialogues sur la fin lorsqu'elle dénonce la corruption qui gangrène les institutions judiciaires. Mais cette partie se termine sur une belle conclusion désenchantée,
l'image d'un homme qui, en voulant sauver celle qu'il aime (la sublime Agostina Belli), aura renié ses idéaux et perdu celle-là même en qui il tenait.
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Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (Les) - 6,5/10

Messagepar puta madre » Mar 23 Déc 2014, 09:14

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Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire
Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events

Brad Silberling — 2004 — 6.5/10
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Basé sur une série de treize romans dont il adapte les trois premiers volumes, Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire est avant tout une incontestable réussite plastique. Le réalisateur Brad Silberling a débauché pour l'occasion deux des collaborateurs réguliers de Tim Burton, le directeur de la photographie Emmanuel Lubezki et le production designer Rick Heinrichs. Il compose ainsi un somptueux univers baroque, situé au croisement de l'Angleterre victorienne, des Etats-Unis des années 1920-30 et où l'on mentionne malgré tout l'existence des fax. Que ce soit au niveau des décors, effets spéciaux, costumes ou éclairages, le film est un plaisir pour les yeux. L'ensemble a très bien vieilli dans les dix ans depuis sa sortie, à l'exception des doublures numériques trop voyantes de la plus jeune des trois héros.

Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, c'est aussi un grand numéro d'acteur de la part de Jim Carrey. L'acteur s'en donne à coeur joie dans le cabotinage, d'autant que son personnage est un aspirant acteur endossant différents costumes, ce qui lui donne l'occasion de composer des personnalités différentes à chaque fois avec une nouvelle diction ou gestuelle. Il n'éclipse pas pour autant les trois jeunes héros, que leurs interprètes rendent attachants - on reconnaît (difficilement) parmi eux la future Baby Doll de Sucker Punch. Au générique, on retrouve quelques noms connus (Meryl Streep, Dustin Hoffman, Luis Guzman, Jude Law) dont certains font juste une courte apparition tandis que les autres se font plaisir en interprétant des rôles plus grands que nature.

Le film est saupoudré de touches d'humour qui rendent l'ensemble agréable à suivre. Néanmoins, l'intrigue divisée en trois segments distincts peine à décoller. Le film passe trop vite et donne l'impression de seulement effleurer cet univers, laissant même quelques questions en suspens, et se concluant sur un climax sympathique mais qui manque d'ampleur. Les producteurs voulaient probablement réserver leurs munitions pour des suites qui ne se sont jamais matérialisées. Dommage, car j'en aurais volontiers repris une louche...
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Double assassinat dans la rue Morgue - 5,5/10

Messagepar puta madre » Mar 23 Déc 2014, 12:45

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Double assassinat dans la rue Morgue
Murders in the Rue Morgue

Robert Florey — 1932 — 5.5/10
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Surtout réputée pour des classiques tels que les deux premiers Frankenstein, Dracula voire La Momie, le studio Universal a produit dans les années 30-40 tout un ensemble de séries B horrifiques à moyen budget qui tiraient profit des ressources tant matérielles que créatives d'un système de production fonctionnant alors à plein régime. Un système qui n'hésitait pas à promouvoir en tant que réalisateurs des artistes ayant fait leurs preuves à d'autres postes-clés, comme ce sera le cas pour Karl Freund sur La Momie et comme c'est le cas ici pour Robert Florey, qui avait signé le scénario du Frankenstein de James Whale. Pourtant, l'intrigue (à laquelle a participé John Huston!) n'est pas le point fort de ce Double assassinat dans la rue Morgue, défigurant le récit d'Edgar Alan Poe comme cela avait déjà été le cas sur Le Chat noir. Le mystère en chambre close du roman est transformé en une banale histoire de savant fou expérimentant des croisements génétiques entre des jeunes femmes et son singe qu'il exhibe lors de ses spectacles de foire. Il ne conserve du récit initial que le meurtre qui déclenchait l'intrigue chez Poe mais se retrouve ici placée aux 2/3 du métrage. Les lacunes du scénario sont compensées par la jolie atmosphère créée par Florey et son chef opérateur Karl Freund, noyant les décors grandiloquents de Charles D. Hall dans une brume quasi-constante et jouant sur les contrastes ombre-lumière. Une fois n'est pas coutume, le cabotinage de Bela Lugosi sert son rôle de savant fou, ses mimiques exagérées et son manque de subtilité s'inscrivant dans le comportement plus grand que nature de ce personnage davantage illuminé que réellement menaçant. Il est regrettable que le singe, le monstre de l'histoire, ne soit jamais effrayant, l'alternance entre plans d'un vrai singe et plans d'un homme costumé étant trop flagrantes. Avec une durée de seulement 60 minutes, Double assassinat dans la rue Morgue séduit autant par les ambiances délicieusement expressionnistes déployées qu'il déçoit par son intrigue archi-rebattue et trahissant l'oeuvre de Poe.
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Stardust: Le mystère de l'étoile - 8/10

Messagepar puta madre » Mar 23 Déc 2014, 16:52

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Stardust, le mystère de l'étoile
Stardust

Matthew Vaughn — 2007 — 8/10
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Bah, c'était rudement bien! Les réussites de l'Heroic Fantasy sont suffisamment rares au cinéma pour savourer celles qui se voient le jour. Stardust possède un côté second degré, un peu distancé, à la Princess Bride, qui n'enlève rien à la magie de son histoire. Il traite son sujet le plus sérieusement du monde tout en multipliant les touches d'humour, qui passe par des personnages caricaturaux (les princes, la chèvre humaine) et par des dialogues salaces prononcés par Robert De Niro (impayable dans sa danse habillé en travelo). C'est typiquement le genre de film qui peut être apprécié par petits et grands, les adultes y décelant certaines allusions qui échapperont aux enfants.

La magie opère dès les premières secondes, avec la voix-off de Ian McKellen introduisant le Mur, cette frontière entre deux mondes, le notre et celui féérique où va se dérouler la majeure partie de l'action. Et le charme fonctionne pendant les deux heures qui suivent. D'abord grâce à un bestiaire plutôt bien fourni (licorne, sorcières, pirates des airs). Ensuite, avec un enchaînement de péripéties qui fait que le rythme ne retombe jamais. Stardust réserve quelques chouettes idées, comme le montage parallèle à la fin qui suit différents personnages ralliant le même point, l'étoile Claire Danes qui s'illumine lorsqu'elle est heureuse, la poupée humaine utilisée pour attaquer le héros ou le très touchant plan final. Le couple principal est naïf juste ce qu'il faut, sans jamais être exaspérant, et le cheminement du personnage principal, de simplet à homme d'action, est bien traité. Quant à Robert De Niro et Michelle Pfeiffer, toujours aussi charmante, leur cabotinage est bien dans le ton du film. On appréciera également les caméos de tout un tas d'acteurs connus (Henry Cavill est difficilement reconnaissable)

Bref, Stardust, c'est dépaysant, drôle, rempli d'action...de l'heroic fantasy comme on voudrait en voir davantage!
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar elpingos » Mar 23 Déc 2014, 17:33

Yes ! un bon souvenir celui-là :super:
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