[Alegas] Mes Critiques en 2022

Modérateur: Dunandan

Dark Shadows - 4/10

Messagepar Alegas » Lun 05 Déc 2022, 11:43

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Dark Shadows de Tim Burton
(2012)


C’était donc le dernier film de Burton qu’il me restait à voir, et même si je me doutais que ça n’allait pas être l’un des meilleurs faut aussi admettre qu’on est pas parmi ce que le réalisateur a pu faire de pire dans sa carrière. Déjà, si on compare avec le précédent (l’abominable Alice in Wonderland :vomi: ), il y a du mieux : on a plus l’impression de retrouver le Burton d’avant, et même si les effets visuels numériques viennent gâcher la vue d’ensemble, on note aussi un retour à des vrais décors, et des envies d’ambiance gothique. Je ne connais pas du tout la série d’origine, donc je pourrais difficilement faire la comparaison, mais en l’état j’ai l’impression que Burton s’est bien approprié le matériau d’origine en y insufflant son propre style et ses thématiques. La grande surprise du métrage, c’est tout le côté sexuel ouvertement affiché via notamment le personnage d’Eva Green. Pour le coup, cet antagoniste est clairement le gros point positif du film : Eva Green s’avère parfaite dans l’univers burtonien avec son côté ténébreux et glamour à la fois, et de la totalité du casting c’est celle qui semble le plus s’éclater à l’écran.

Le reste du casting est malheureusement en deçà : Depp est en mode automatique comme très souvent à cette époque où tout allait bien pour lui, Helena Bonham Carter ne fait pas bien mieux, et c’est dommage de constater que Pfeiffer et Moretz ne tirent pas leur épingle du jeu, pas bien aidées par des personnages pas géniaux faut bien l’avouer. Le soucis du film, c’est clairement son impression de film terne à tous les niveaux : l’histoire est sympathique sans jamais être captivante, la réal de Burton a quelques bonnes idées mais peine à convaincre sur la longueur, on sent des envies de gore et de sexe mais sans aller jusqu’au bout (la scène de sexe est rigolote, mais il y avait moyen de faire bien plus), et ce n’est pas le climax final too much qui arrange les choses, Burton confirmant une énième fois son manque total de talent dès qu’il s’agit de filmer l’action. Ce film est aussi la première rencontre entre Burton et le directeur photo français Bruno Delbonnel, et même si ce dernier apporte son style je peux pas vraiment dire que je suis convaincu : l’image laiteuse ne sied pas vraiment au film, surtout avec cette omniprésence d’effets visuels dans les décors :? . En l’état, c’est loin d’être le pire Burton, et c’est même plaisant par moment, notamment quand Eva Green est à l’écran, mais c’est tout de même un film qui témoigne de la facilité formelle, narrative et stylistique dans laquelle le réalisateur s’est enfermé suite à ses succès des années 2000.


4/10
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Odyssée de Charles Lindbergh (L') - 7/10

Messagepar Alegas » Lun 05 Déc 2022, 16:55

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The Spirit of St. Louis (L'Odyssée de Charles Lindbergh) de Billy Wilder
(1957)


Voilà un film qu’on pourrait aisément considérer comme mineur dans la carrière de Wilder, vu que ça sent très fort le projet de commande avec peu de libertés artistiques derrière, mais mine de rien il arrive tout de même à en sortir une bobine intéressante. Sur le papier, c’est un projet un peu risqué : faire un film entier concentré sur la préparation puis le voyage de Lindbergh au-dessus de l’Atlantique n’est pas forcément le matériau auquel on pense lorsqu’on veut un film passionnant tendance biopic, mais le fait est qu’à l’arrivée ça se révèle pas mal du tout. Alors clairement, c’est un film qui a des défauts : le fait d’avoir James Stewart dans le rôle est pour le moins surprenant (Lindbergh avait 25 ans quand il a fait ce voyage, alors qu’ici on a l’impression de suivre un vétéran de l’aviation :? ), ça manque un peu d’enjeux, et surtout le fameux voyage qui prend une heure de film a le cul entre deux chaises. Sur ce dernier point, soit il fallait faire un truc extrême avec que de l’image, soit il fallait faire beaucoup d’ellipses, mais là ça veut tout montrer mais en mettant de la voix-off et des flashbacks rigolos un peu inutiles à ce stade du récit (pas compris l'intérêt de celui avec les militaires), autant dire que je ne suis pas spécialement convaincu par la direction prise.

Pour le reste, je trouve que le film se tient vraiment bien. La première heure est, à ma grande surprise, assez passionnante avec cette recherche de fonds, la construction de l’avion en quelques semaines, mais aussi la concurrence grandissante traitée comme une menace. C’est bien raconté, les persos secondaires fonctionnent bien, et le fait est que c’est souvent passionnant pour quelqu’un qui ne connaît pas forcément les coulisses de ce voyage, quand bien même on sent que c’est fortement romancé. L’autre grande force du métrage, c’est évidemment Stewart qui, malgré la différence d’âge avec le réel Lindbergh, incarne à nouveau un bel exemple de l’américain moyen qui dépasse les attentes placées en lui à l’origine. Bon du coup on a plus l’impression d’avoir un film avec James Stewart plutôt qu’un film avec Lindbergh joué par James Stewart :mrgreen: , mais l’acteur est tellement naturel que ça fait la blague.

Formellement, c’est du film de commande donc on sent que Wilder doit pas mal déléguer, notamment toutes les séquences aériennes (qui en jette bien avec le Scope utilisé pour l’occasion :love: ), et doit faire avec les limitations de l’époque (notamment pour le voyage), mais ça ne l’empêche pas de livrer quelques jolies scènes, qu’elles soient intimistes (le miroir placé dans la cabine) ou plus spectaculaires (le décollage au montage plutôt bien foutu). La musique de Waxman fait le job, c’est pas spécialement subtil mais ça convient parfaitement à ce que le film souhaite faire. Pas un grand Wilder, mais on ne peut pas lui enlever que c’est efficace et que l’aspect historique fonctionne, malgré le fait que ça manque de personnalité.


7/10
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Noblesse oblige - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 07 Déc 2022, 09:24

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Kind hearts and coronets (Noblesse oblige) de Robert Hamer
(1949)


Voilà une comédie fort sympathique, dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici, mais qui s’avère être un film culte outre-Manche. Pour le coup, c’est vraiment une bobine où, en l’état, je n’ai pas grand chose à redire, quand bien même je n’irais pas jusqu’à lui mettre une note très haute : tout est super bien foutu, du concept jusqu’à l’écriture des personnages, du casting jusqu’à la mise en scène, tout est hyper carré et réfléchi. Le film se pose sur un pitch assez simple : un jeune homme de descendance aristocratique se voit, par les choix de sa mère récemment décédée, refuser les avantages auxquels il devrait avoir le droit. Du coup, il se met en tête d’éliminer toute personne sur son arbre généalogique qui lui empêche d’accéder au titre de Duc, estimant qu’il ne peut vivre convenablement sans cela. On va donc avoir une comédie assez noire, où le meurtre est traité avec beaucoup de légèreté, et pour le coup c’est clairement l’une des grandes forces du métrage.

Le fait d’avoir du début jusqu’à la fin le point de vue du tueur, racontant ses péripéties en voix-off, est pour beaucoup dans ce traitement réussi : le personnage a beau ne pas avoir raison moralement (il dit même à un moment qu’il est prêt à tuer deux enfants, mais qui seront finalement emportés par la maladie :eheh: ), on finit par s’attacher à lui, et chaque obstacle se dressant devant lui devient un plaisir de spectateur vu qu’on se demande comment il va se débrouiller pour les éliminer. Surtout que les victimes se prêtent bien à un jeu de massacre : toutes interprétées par Alec Guinness, qui faisait donc du Peter Sellers avant l’heure, elles s’avèrent souvent loufoques mais pas forcément détestables, et du coup chaque élimination est à la fois jouissive et dérangeante. Mais c’est bien le parcours du héros (excellent Dennis Price que je ne connaissais pas jusqu’ici) que je trouve particulièrement bien écrit, car même si le côté love story qui va avoir raison de lui est assez prévisible, toute son ascension sociale et son évolution psychologique rendent le film vraiment captivant à suivre, jusqu’à la fin qui trouve la situation parfaite pour conclure. C’est, de plus, formellement très carré et bien foutu, dans la tradition des productions britanniques de l’époque, surtout avec Douglas Slocombe à la photo. A voir si une seconde vision vient confirmer, voire rehausser, cet avis positif (je me trouve un peu radin vu tout ce que j’en dis), mais en l’état c’est de la comédie d’époque très recommandable.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Mark Chopper » Mer 07 Déc 2022, 10:17

Predator 2, Stephen Hopkins, 1990, TV VOST : 4,5/10


:shock:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mer 07 Déc 2022, 10:20

Ouais, j'avoue que je suis tombé de haut. Je ne comprend pas les notes généreuses qu'il a ici.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Mark Chopper » Mer 07 Déc 2022, 10:27

On évite la suite copier/coller (contrairement aux autres suites), Glover s'en sort bien, c'est généreux (Hopkins est un bon artisan) et c'est un pur concentré de bourrinage vulgos 90's (quitte à en faire trop : le métro avec tout le monde qui sort son flingue).

Et la fin est géniale je trouve. Le dernier film lui fait écho, j'avais bien aimé le clin d'œil.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Mer 07 Déc 2022, 10:43

J'apprécie effectivement le fait que ça évite le décalque du précédent (d'ailleurs j'aime beaucoup le premier plan du film, qui te laisse croire que ça va se passer en pleine jungle, pour finalement te révéler L.A.) mais ce que tu appelles le concentré vulgos 90's a eu raison de moi : c'était rigolo sur la première demi-heure (l'arrivée de Glover et comment il sauve le flic dans la rue :eheh: ), mais à la longue j'ai trouvé ça lourdingue (Glover qui ne fait que râler, les stéréotypes latinos/jamaïcains abusés, Gary Busey et sa team, etc...).
Et puis je trouve le film très mal écrit : là où McT faisait passer la pilule avec Arnold qui retourne à l'état sauvage, ici j'avoue que je ne comprend pas comment Glover peut tenir tête au Predator alors qu'au fond il n'est pas spécialement plus doué ou intelligent que les autres.

La fin vient relever le niveau comme tu dis, j'ai été très surpris de la direction choisie, mais ça ne vient pas rattraper l'heure précédente que j'ai trouvé très pénible.
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Femme ou démon - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mer 07 Déc 2022, 18:14

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Destry rides again (Femme ou démon) de George Marshall
(1939)


Déjà, un petit mot sur le titre français à côté de la plaque : que le personnage de Tom Destry ne dise rien au public francophone, soit, mais de là à faire croire que le film va être centré sur le personnage de Marlene Dietrich (probablement plus populaire à l’époque que James Stewart en France) je trouve ça un peu abusé. Un titre français pas génial donc, pour un western très cool pour le coup : il est souvent cité parmi les meilleurs de l’avant-guerre, et on comprend aisément pourquoi. Le pitch est hyper classique à première vue, puisqu’il est question d’un shérif appelé dans une ville pour y remettre de l’ordre, alors que cette dernière est gérée par un patron de saloon qui profite de parties de poker truquées pour mettre la main sur les ranchs alentour. Mais le récit va prendre plusieurs pistes intéressantes, d’une part avec le personnage de James Stewart qui s’avère être un shérif ayant raccroché les flingues, et qui veut faire respecter la loi autrement, et d’autre part avec celui de Marlene Dietrich qui est loin d’être une simple caution love-story, et qui va avoir un protagoniste très nuancé au sein de cette histoire, et à la finalité surprenante pour le coup.

Le film, loin d’être complètement sérieux, trouve un bel équilibre entre le divertissement léger et le western premier degré, et il y a même quelques passages vraiment drôles, à l’image de cette confrontation Stewart/Dietrich qui commence avec des jeux de mots, et qui se finit avec des pintes de bière dans la tronche :mrgreen: . Dans l’autre sens, on a aussi quelques surprises, à l’image de ce destin tragique qui attend un personnage qu’on présente comme le sidekick comique du métrage, bref c’est une bobine qui réserve quelques surprises, et qui les gère très bien en termes de ton et d’écriture. Concrètement, j’ai assez peu de réserves sur le film, tant le script se tient bien (en pinaillant, je pourrais redire des choses sur le personnage de propriétaire qui veut partir en vendetta, ou sur le bad-guy pas aussi développé qu'il aurait pu l'être, mais c’est finalement peu de chose) et que c’est souvent soigné sur la forme (mais genre vraiment, il y a quelques shots dans le saloon notamment dont la composition est surprenante pour un western de cette époque).

La grande force du film, outre son écriture, c’est évidemment le duo Stewart/Dietrich qui fonctionne plutôt bien, j’irais pas jusqu’à dire qu’il y a une alchimie absolue, mais les deux protagonistes sont tellement réussis indépendamment l’un de l’autre que ça fonctionne. Stewart est, en plus, utilisé de belle manière, à mi-chemin entre ses rôles chez Capra (idéaliste total, refus de la violence) et le cow-boy classique (fin tireur malgré les apparences), et c’est peu de dire que je l’apprécie pas mal dans ce registre. Un petit bémol sur les numéros musicaux de Dietrich : ok ça ne dure pas longtemps et c’est justifié par le contexte, mais j’ai l’impression que parce qu’elle a été révélée par L’ange bleu neuf ans plus tôt, ce genre de scène devenait presque une clause de contrat alors que ce n’était pas toujours nécessaire. Au final, ça donne un western vraiment bon, et tellement plaisant à voir que je ne cache pas qu’une revision dans quelques années serait fort possible.


7,5/10
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Sous le soleil de Satan - 1/10

Messagepar Alegas » Jeu 08 Déc 2022, 12:30

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Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat
(1987)


Bon au moins ce film aura l’avantage de fixer la question de ma relation avec le cinéma de Pialat : ça va s’arrêter là. De tous ses films, c’était celui qui me donnait le plus envie, mais là j’avoue que je tombe de très haut : dans le pire des cas je m’attendais à un film lent, mais certainement pas à une représentation de ce qui peut se faire de pire au cinéma à mon sens. Le début annonce la couleur, et a réussi à m’emmerder en moins de dix minutes : des tunnels de monologues en mode dissertation autour de la foi. Avec un autre réal/scénariste, ça aurait pu être intéressant, mais là faut voir le traitement : Pialat semble adapter le bouquin de la façon la plus fainéante possible, en transposant les dialogues tels quels, et en les filmant en simples plans fixes.

Ce constat ne s’arrange malheureusement pas avec la suite du métrage : tout est mou, le directeur photo semble s’être barré en cours de tournage, ça ne raconte pas grand chose, et la totalité du casting, Depardieu inclus, joue de façon trop théâtrale pour qu’on y croit. Car oui, ça me fait mal de l’écrire, mais même Depardieu montre ici ses limites d’acting, c’est triste à voir, mais heureusement c’est rattrapé par une prestation physique qui, pour le coup, est bien là : en quelques plans, le mec bouffe tout le reste de la distribution (mais bon, avec Pialat et Sandrine Bonnaire en face, j’ai envie de dire que c’est pas bien compliqué :eheh: ). Le film arrive à être chiant à un point que j’ai suivi le récit dans un état semi léthargique, il y a bien quelques moments qui m’ont sorti de ma torpeur, que ce soit le meurtre au début ou la discussion avec le diable, mais c’était surtout parce qu’il se passait enfin quelque chose, car le reste c’est vraiment à 95% des gens qui causent et qui ne semblent jamais s'écouter les uns les autres, avec la même mise en scène que décrite plus haut. Un énième exemple de ce que le cinéma français peut produire de pire dans la catégorie altruisme chiant comme la mort, mais ça aura eu au moins la qualité de me calmer définitivement en ce qui concerne la découverte d’autres œuvres de ce réalisateur :mrgreen: .


1/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Mark Chopper » Jeu 08 Déc 2022, 13:38

Jamais vu un Pialat mais...

Adapter Bernanos, quelle idée. Je n'ai jamais fini un de ses romans.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Val » Jeu 08 Déc 2022, 14:01

Monstrueux chef d'oeuvre
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Jeu 08 Déc 2022, 14:28

Tu parles du bouquin ou du film là ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Mark Chopper » Jeu 08 Déc 2022, 14:38

Il parle de moi.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar Alegas » Jeu 08 Déc 2022, 14:41

:eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2022

Messagepar pabelbaba » Jeu 08 Déc 2022, 14:52

:eheh: :eheh:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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