[Jipi] Mes critiques en 2008

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Sam 22 Nov 2008, 14:05

le boucher j'adore les acteurs, les personnages, et le scénario c'est du béton.
Je préfère les films de capes et d'épées avec Jean marais dans cette période, je les trouve plus aboutis .
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Jipi » Sam 22 Nov 2008, 14:29

Jean-Michel, Essaie de revisionner Cadet Rousselle qui reste très lucide et acerbe par certains comportements humains opportunistes s'adaptant à l'air du temps pendant que d'autres s'amusent avec la vie quelle que soit son image.
Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Sam 22 Nov 2008, 14:33

ok!! je le regarderai une seconde fois.
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Quand passent les cigognes - 10/10

Messagepar Jipi » Dim 23 Nov 2008, 16:07

Quand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov 1958

Ce film émouvant montre les désastres d’une guerre broyant les itinéraires sentimentaux d’une génération essayant de s’extraire par le projet du destin dramatique d’une nation manipulée régulièrement par la répétition de l’histoire.

Une nouvelle fois l’avenir d’un couple est réduit en miettes par le tribut du à une nation dont le sol périodiquement foulé par la logistique militaire oblige ses enfants à s’investir dans un conflit dont la finalité dramatique se situe loin de leurs terres.

Veronika resté au pays lutte intensément contre les assiduités d’un planqué pendant que l’être cher trime pour gagner une minute de vie supplémentaire à des années lumières de désirs avortés.

Quand passent les cigognes amer constat d’une lame historique perforant joies de vivre et investissement amoureux montre admirablement une résignation camouflée dans un patriotisme de référence de plus en plus difficile à supporter.

Lyrisme et sacrifice tout en étant présent éprouvent certaines difficultés à masquer le besoin d’une maîtrise de son destin. Ces vies offertes à la patrie demandent l’offrande d’un temps complet leurs permettant de tester l’intégralité d’un parcours.

Tout ceci annonce par l’intermédiaire d’un cinéma technologiquement révolutionnaire et surprenant l’apport de nouveaux sujets titillant une liberté existentielle braquée sur les lumières de l'occident.

Visuellement l’œuvre est novatrice et ne recèle nullement le concept d’un cinéaste enclavé dans des procédures liées à un parti. La propagande semble bénéfiquement s’éloigner d’un style de traitement uniforme.

La contenance globale particulièrement dynamique prouve la valeur d’un cinéma désirant tout en respectant sa terre effectuer quelques recadrages sur les espérances de nouvelles générations lassées de mourir au champ d’honneur.

Le challenge tout en étant pratiquement réussi laisse encore pour quelques temps le dernier mot à un message patriotique basique cloturant un récit sensitif par une image glorifiant le dévouement et la reconstruction.

10/10

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Alien le 8ème passager - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 24 Nov 2008, 15:36

Alien de Ridley Scott 1979

A l’intérieur du Nostromo on se croirait en entreprise, un ordinogramme usinier complet transposé dans les grands froids de l’univers. Un fond de cale râleur et syndicaliste isolé sur la plate forme d’un outil de travail souterrain, huileux presque répugnant s'oppose à une troupe de presses boutons épargnées du suintement des bas fonds.

L’intégralité de cette cocote minute sidérale sous tension managée par un commandant faux cul aux ordres d’un ordinateur procédurier frise la congélation du zéro absolu

Alien est l’offrande temporaire permettant l’étude d’une perfection insaisissable gouvernée par le mal. Une mécanique meurtrière instinctive et jouissive impossible à sermonner grisée par les délices de la traque. L’aboutissement d’une vérité organique d’élimination ne déviant jamais de sa mission destructrice.

Ruse et détermination s’effondre devant un rendu à l'identique. Des rouages insensibles, implacables embusqués dans tous les coins d’un cargo spatial ruisselant de peur exterminent ce qui n'a plus la force de penser.

Dans les torpeurs cinématographiques de l’été mille neuf cent soixante dix neuf, une œuvre étonnante, inattendue foule le sol des salles endormies par les chaleurs estivales.

Ce bréviaire aux petits fagots sur les sévices de l’angoisse en milieu clos va permettre à une nouvelle génération d’éclairer pendant plusieurs décennies les frontons en pénétrant par la pire des aventures dans la grande famille des comédiens .

Le monstre pratiquement invisible tout le long de cette élimination au coup par coup déforme les visages de cloisonnés complètement abandonnés par l’analyse rationnelle.

Au menu le plat du jour c’est la peur pour tout le monde, hommes de cales, navigateurs ou commandant enfin solidaires sur une même longueur d’ondes. La survie.

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Val » Lun 24 Nov 2008, 17:11

Un choc pour moi. Vu à 6-7 ans, un film dont on se souvient à jamais. Un chef-d'oeuvre.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zirko » Lun 24 Nov 2008, 17:27

Oui un super film !
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Lun 24 Nov 2008, 19:05

le saut de terreur quand la saleté sort du corps!! :mrgreen: :super:
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Marie-Antoinette - 8/10

Messagepar Jipi » Mar 25 Nov 2008, 08:56

Marie Antoinette de Sofia Coppola 2006

Tout cela est ridicule, tout cela est Versailles.

Marie Antoinette livrée clefs en main au sinistre royaume de France fait ses adieux à ses premiers accompagnateurs existentiels en distribuant de généreuses accolades à un nouvel environnement déconnecté des effusions.

Millésimée en fonction du galbe de sa gorge, « l'Autrichienne » offre des sourires d'adolescentes à des regards austères et voyeuristes se pâmant devant des premiers pas difficiles ou parmi cette nouvelle réglementation des comportements la flatterie due à une favorite fuyant l'agonie d'un roi montre la détermination soumise d'une future reine de France.

La cour est terne malgré la surdose de poudrage, les affinités ne peuvent surgir que de dames de compagnies riant de visages décrépis au seuil de la poussière s'endormant lors de cérémonie.

Les levers matinaux sont un protocole offrant un lit consumé par l'absence d'un futur roi préférant découvrir à la chasse les premiers rayons phoebusiens. La médisance est présente à tous les repas, les rouages politiques s'imposent à l'étude d'une féminité désintéressée préférant offrir un naturel spontané lors d'une représentation lyrique.

Une mère rappelle qu'une senteur offerte conforte une mission, pour cela il faut prendre l'initiative, le dauphin doit consommer cette blondeur pale au sourire éclatant venue du froid visage d'une alliance apaisant pour quelques temps les appétits guerriers de deux géants Européens.

En attendant l'accomplissement du grand œuvre, la belle s'éveille, place à la fête et surtout à une dépense entretenant crescendo les décibels d'un peuple grondant. Le rouge des petits fours se déguste sur des fontaines de champagnes, le beau militaire croule sous l'œillade, la belle est dans la trappe ou cernes, robes noires, courbette balconnée, torches et fourches affamées se profilent à l'horizon.

Un juvénile euphorique de base se fane inexorablement devant la prolifération des interdits, le mal alimente de lui-même un jeune esprit par une matière non comprise puis acceptée librement.

L'apaisant rose dominateur dissimule le trépas à court terme, Marie Antoinette en se révoltant contre l'indifférence d'un lourd protocole codifié attise une finalité récurrente depuis la nuit des temps : la fuite devant le mort de faim.

Sans être outrageusement grisé par ce parcours historique connu de nous tous on peut néanmoins lui attribuer l'éloge d'une bonne maîtrise, la lutte existentielle en milieu trouble nihilise blocages et scrupules offrant l'éclosion d'un visage épanouie dans des comportements choisis.

Marie Antoinette adopte des identités modulables en fonction d'un ressenti, Femme et mère fusionnent dans des lits ou en pleine nature en attendant les inconforts de la Conciergerie

8/10

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Maison du diable (La) - 7/10

Messagepar Jipi » Mar 25 Nov 2008, 15:51

La maison du diable de Robert Wise 1963

La maison du diable suggère remarquablement la présence d’un ennemi invisible à l’aide de bouts de ficelles ingénieux et d’une bande son particulièrement efficace.

Le délire est distillé par des protagonistes terrorisés par leurs propres peurs et voix internes prenant le pouvoir sur un castel effrayant, certes dangereux mais absent d’ectoplasmes.

Dans un noir et blanc pratiquement sans effets spéciaux les faits relatés restent captivants. Porte déformée, escalier brinquebalant, statues aux visages déformées, corridor interminable, bruits sourds et rires démoniaques se succèdent dans le plus simple appareil ceci n’empêchant nullement nos épidermes de frémir à ces sensations parfaitement reproduites.

Finement alcoolisée de peurs La maison du diable oscille régulièrement entre une atmosphère lourde et des récurrences liées à nos terreurs ancestrales le tout dans une sobriété sincère collant admirablement avec le contexte.

Les abus intelligemment bypassés font de ce film un habile divertissement cauchemardesque spéculatif. Les esprits lassés de ne rien voir s’entredéchirent aux portes de la folie dans une maison ne lâchant que peu d’informations palpables.

Un très bon film sur un genre difficile, limité qu’un metteur en scène astucieux au budget restreint rend séduisant tout en le vêtant de simplicité.

7/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Mar 25 Nov 2008, 15:56

la maison du diable, je l'ai et c'est un de mes préférés du genre!!! tout dans l'atmosphère et pas de gore comme dans les films "dit" moderne que je déteste!!
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Môme (La) - 9/10

Messagepar Jipi » Mer 26 Nov 2008, 09:03

La môme Olivier Dahan 2007

Vous aimez la nuit ? Oui avec beaucoup de lumière.

Cette question posée en bord de mer résume parfaitement le parcours de cette môme des rues au démarrage plus que catastrophique parachutée dans un désastre social de début de siècle.

La môme Piaf n’est qu’un temporel alternant progression chaotique et gloire vacillante le tout menant au respect par un prénom glané à la dure accompagné d’un carburant sordide, une hérédité de bas fonds constamment entretenue par certains accompagnateurs existentiels.

Edith au gré du vent est exécrable, autoritaire ou exécutante et pleurnicharde, ses caprices sont désordonnés, elle se tient mal à table, sa grammaire est simpliste, sa voix railleuse, ses managers semblent plus soumis aux contraintes procédurières du métier qu’aux limites intellectuelles de leur représentante.

Sur scène ce petit bout de femme semble en croix, une passion régulière envers un public ayant l’aspect de juges impitoyables est entretenue par l’intermédiaire d’une voix poussée au maximum.

Cette alchimie béatifie un mécanisme parallèle orgueilleux de survie et d’auto destruction dont les excès vaporisent une volonté poussée à son paroxysme.

L’amour envers l’autre ne peut être que viril, les coups reçus en jeunesse sont redistribués dans le temps par un sportif représentant la vengeance, Edith subjugué par une machine à frapper découvre la dominance gérée par la force des lois sélectives naturelles.

Une enfant découvre une famille dans l’abattage quotidien d’une maison close, les profils sommaires nivelés par une première guerre mondiale particulièrement meurtrière sont incapables de bypasser des métiers de rues.

Cette Marseillaise boueuse improvisée par une enfant devant palier sur le terrain les faiblesses d’un père est un état des lieux d’esprits vides, de ruelles sordides et de viandes saoules, la cartographie d’un pays contenant une multitude de grands Zampanos en puissance.

Un Paris au look Victorien positionne un visage d’Eléphant sur une jeune fille à la dérive frisant le phénomène de foire faute de solutions et d’encadrements.

La dégradation ventile le renouveau d’un visage en relation avec les époques, Edith anéantie par les déroutes de son existence offre en fonction de l’avancée de sa destruction un visage plus ou moins épargné.

La fin est dure, un fagot effrité implose dans un déconnecté mêlant réalité et fiction.

« La môme » reconstitution rigoureuse et réaliste d’un Paris roteux et ordurier de début de vingtième siècle occulte les sentiments et les devoirs relégués à des années lumières d'une injustice vécue au jour le jour.

La chaleur d’un encadrement enfin offert à une jeune fille en pleine détresse ne suffit pas à corriger une trajectoire héréditaire indélébile, c’est certainement cela le message du film.

Un produit fini avance dans un temps aux moeurs évolutives accompagné d’un catalogue primitif sommaire de base existentiel, un comportement d'enfant à temps complet dont les caprices muselés par les pierres brutes de l'enfance comblent leurs retards en se baladant au coeur d'un sablier existentiel rugueux par ses distorsions internes.

9/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar sofie » Mer 26 Nov 2008, 09:05

belle critique pour Marie Antoinette! :super:
sofie
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Jipi » Mer 26 Nov 2008, 09:07

Merci beaucoup Sofie
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300 - 8/10

Messagepar Jipi » Jeu 27 Nov 2008, 08:45

300 de Zack Snyder 2006

Cette belle et sanglante chorégraphie en bord de mer étouffe par un visuel écrasant une parole sommaire, des dents blanches distille une propagande simpliste sous un havane obscurcissant ciel et terre. Un manichéisme de prisunic est atténué par un numérique rutilant et dominateur.

Rien de changé sous le soleil, il faut toujours s’agenouiller devant un illuminé s’apercevant que l’impact d’une lance le rend subitement humain. La sauvegarde de la patrie s’exprime en décibels presque inaudibles, la force physique est la contrepartie atténuante d'un élu passant continuellement sa vie au combat loin de la chaleur d'un foyer.

Abandonnées par les gardiens, Sparte est livré aux complots, les femmes deviennent d’astucieuses Pénélopes burinées maintenant à distances les prétendants arrivistes.

« 300 » est un graphisme, une conception nouvelle donnant vie à des personnages à l’aspect humano virtuels, c’est l’esprit console sur fond bleu saupoudré de Gladiator et du roi Arthur dans une forteresse à l’air libre rappelant « Fort Alamo ».

Une uniformité colorée carbonise une hypothétique éclaircie en maintenant captif un regard témoin préservé de ces temps effrayants ou les pères paient très chers l’offrande du fils au combat.

Une fois encore le spectateur doit se plier à un choix qu’il n’a pas fait, le Perse est le méchant avec toute l'imagerie simpliste référentielle. Dans le camp adverse une sélection impitoyable envoie les plus faibles au pilon ce qui équilibre une identique rudesse appropriée à ces époques interdites à la difformité.

Les corps à corps sanglants sont d’une beauté pathétique, Léonidas épée en mains distribue merveilleusement la mort par des poses plastiques dignes d’être tracées par un pinceau Dantesque et flamboyant immortalisant ces plages infernales.

Une machinerie microscopique devient presque invulnérable par la stratégie apprise en école, l’achèvement d’agonisants s’effectue dans un conversationnel presque routinier.

Sparte est la symbolique d’un idéal menacé par une force martelant un sol qui par ses tremblements fait penser à tort au réveil de la terre. Dans ce contexte l’homme perturbe par ses pas un sol réagissant en fonction d’un pouvoir récupéré par l’hyper violence de bras et de jambes noyés dans un métal protecteur.

La sauvegarde de Sparte cité impitoyable de l’intérieur attire contre elle ce que l’extérieur en perçoit, une similitude au verbe primitif s’exprimant par l’acier dans une nature sombre et convulsive.

Un microcosme impitoyable sélectif défie la démesure de son propre concept

8/10

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