[Jipi] Mes critiques en 2010

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Jeu 07 Jan 2010, 20:42

8 mm est un bon p'tit snuff movie aussi et l'expérience interdite était excellent comme film sur la mort
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Jipi » Sam 09 Jan 2010, 10:49

Mes copains
Pour ceux qui ne connaissent le groupe canadien "Rush" laissez-vous tenter par le son céleste de Power Windows. La bienheureuse intégration du synthé dans un groupe mythique

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar Jipi » Sam 09 Jan 2010, 10:58

Scalp a écrit: C'est méchant ça, parce que Schumacher dans son gros tas de merde des fois y a des films regardable et même 1 ou 2 films sympa.

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Il était bien celui-la
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Dim 10 Jan 2010, 08:45

Carrément :love:
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Cavaliers (1971) (Les) - 8/10

Messagepar Jipi » Mar 12 Jan 2010, 12:19

Les cavaliers John Frankenheimer 1971

Tursen enturbanné blanchi aux dents jaunis lève les yeux au ciel et scrute quelques instants le passage d’un jet dans le ciel bleuté.

Il dévoile soudainement par ce geste l’union anachronique d’un Afghanistan médiéval survolé par les dernières technologies.

Au ras du sol rien n’a changé, les chameaux et les béliers s’affrontent en combat singulier jusqu'à la mort. L’esprit est aux jeux en plein airs, les petits métiers pullulent, à Kaboul les orgueuils s’affrontent à coup de bouzkachi dans des galops dignes de la course de chars de Ben-Hur.

Cette contrée n’obéit qu’aux thés brûlants sur fond de paris agrémentés de billets poisseux.

L’espace est dominé par le sport le plus glorieux : l’équitation un moment perdue puis reconquise haut la main par Uraz diminué par une mauvaise chute aggravée suite à une désolante perception d’une médecine non acceptée le menant à l’amputation.

Pendant ce temps Tursen son père trop sur de lui s’acharne dans l’escalade inutile de hauteurs trop élevées.

Le ton est donné, ici il ne faut régresser physiquement pour rien au monde.

La femme tout en crachant par terre régule les assauts primaires masculins en s’effeuillant elle-même de ses vêtements, elle triomphe de sa dépendance en déclarant à Uraz qu’elle n’a rien sentie lors de leurs ébats.

« Les cavaliers » tournés sur site à l’époque bienheureuse ou le roi d’Afghanistan se promenait librement dans les rues de Kaboul est un hymne aux valeurs qu’il faut sans cesse entretenir par la forme physique.

Les regards ne se pâment pas devant un intellect mais devant un corps tournoyant sous un cheval au galop.

C’est l’empire du mouvement humain, brutal et dominateur se moquant bien de ces traces laissées dans l’atmosphère l’espace d’un moment par un avion de ligne aussitôt oublié.

8/10
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Film: Cavaliers (Les) (1971)
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Guerre des mondes (2005) (La) - 7/10

Messagepar Jipi » Ven 15 Jan 2010, 13:01

La guerre des mondes de Steven Spielberg 2005

Un apprentissage de père s’effectue dans la douleur. Il faut maîtriser les éléments déchaînés, éclore par la prise en charge des responsabilités, abandonner un Territoire égoïste, satisfaire les besoins naturels d’enfants revanchards privés de présence paternelle.

Ray Ferrier projeté soudainement dans la tourmente se retrouve face à face avec ce planning à priori irréalisable.

On ne peut que fuir devant cet effroyable scénario latent activé selon un processus bien établi. La puissance du mal vient de la terre et s’acharne sur un sol ou chacun doit conserver malgré sa peur un comportement digne.

L’odyssée de Ray et de ses deux enfants est environnée dans un premier temps d’un conflit permanent, il faut reconstruire patiemment en temps réel un relationnel familial englouti avec comme toile de fond un pays anéanti irrémédiablement par une force incontrôlable.

Des rédemptions semblent s’offrir à certains personnages à la dérive, La brutalité destructrice de ses contemporains permet à Ray d’éviter par un comportement enfin responsable et raisonné un retour à une condition primaire.

Tout s’écroule, les cris et le visage halluciné de la petite Rachel donnent en miroir une projection angoissante de la perception cérébrale d’une enfant au contact d’images inconcevables pour son jeune age.

Steven Spielberg travaille énormément sur l’impact de l’évènement sur certaines minorités. E.T en son temps montrait déjà la grosse fracture que représentait l’isolement et la dépendance qui en découlait.

Rachel est certainement le baromètre de ce film, ce qu’elle ressent doit servir d’exemple et réglementer nos débordements.

Un constat négatif punit par l'immensité du ciel peu respectueux d'un petit grain de sable torturé par ses outrances.

7/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mar 19 Jan 2010, 19:29

Plus noir que l'original et tout aussi bon!
Après la fin laisse a désirer mais ça vient du livre ça et non de l'adaptation au cinéma
zack_
 

Imagine John Lennon - 8/10

Messagepar Jipi » Jeu 21 Jan 2010, 12:52

Imagine John Lennon 2005

John Lennon est un personnage fascinant luttant internement de manière farouche tout le long de sa vie afin de transformer un contenu interne hyper violent en lui associant un concept pacifiste, la paix, nécessaire dans un premier temps à être porteur de son image tout en utilisant les masses qui ensuite comme une thérapie renvoie en sa direction cette force apaisante comme un miroir.

La période Beatles est antinomique, elle permet certes d’accéder au succès avec tous les privilèges qui sont bien souvent synonymes de débordements tolérés par cette définition mais impose en parallèle un véritable chemin de croix.

Le visage dépressif et halluciné de John Lennon chantant (Help) « Au secours » pendant un concert new-yorkais ou l’on entend à peine leur musique noyée sous l’hystérie de cris effrayants est le parfait exemple d’une époque ou le groupe est robotisé, cette foule nécessaire aux premières années adore ou lapide les disques de ces personnages qui eux-mêmes par les contraintes du système ont attisés par certaines déclarations l’amour ou la fureur d’une foule dans les deux cas incontrôlable et versatile.

Les bons mots de Ringo agrémentés de l’humour féroce et incompris de John déchaînent les médias. Cette supériorité verbale certes maladroite des Beatles par rapport à Jésus Christ dévoile une société coincée qui ne sait pas déceler dans ces propos un humour de réflexion.

Le cheminent gentillet des premières mélodies du groupe dissimule un phénomène dangereux , un potentiel de bombe à retardement qui une fois amorcée apporte les dérives inévitables d’un groupe cloisonné dans une production débile ou il ne faut qu’avoir l’air gentil avec l’uniformité d’un même costume.

La période Sergent Peppers est une deuxième naissance, Le cheveux et les barbes poussent, le groupe livre par certains titres leurs dépendances avec la drogue qui leur permet de claquer la porte sur toute une période de contraintes. Le groupe se libère par un texte enfin adulte et responsable.

Malgré cela, la lente auto destruction est en marche avec un ingrédient déterminant « Yoko Ono » véritable parasite programmé pour tout faire sauter.

Le gâchis de l’album « Let it be » associé à l’idée pourtant novatrice et géniale d'un concert sur un toit est significatif. La musique surgit de nulle part stoppe les passants cherchant d’où peut bien venir ces sons qui n’ont plus de consistances matérielles.

La fin est brutale « Le week-End perdu » qui dura 18 mois ou John ne fut que festif lui permet de retrouver avant l'épreuve suprême une jeunesse corrosive, capricieuse et insouciante.

Le Karma final que John avait prédit dans une interview ressemble à une exécution. Ce personnage Mark David Chapman déterminé à tuer n’est-il pas simplement l’autre visage de John celui qui considère que le côté du personnage en rédemption depuis tant d’années à perdu la partie.

La scène de l'intrusion du fan dans la propriété de John est prémonitoire, elle cache par la passivité du personnage la curiosité d'une approche douce et mystique de l'idole. L'assaut final du second fan meurtrier est un visage qui applique une sanction. La boucle est faite.

John eut pourtant des comportements encourageants par la volonté de combler d’attention Sean son deuxième fils par rapport à Julian premier né terrorisé par les colères et l’indifférence de ce père célèbre.

Le parcours de John n'est qu'un déchirement continuel entre la grâce et la rigueur ou le juste milieu ne fut qu'un eldorado inconnu.

8/10
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Jeu 21 Jan 2010, 13:00

je l'ai vu il y a pas longtemps et je suis d'accord ! une perle ce film!! :super:
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Messagepar Jipi » Lun 25 Jan 2010, 11:35

AVATAR
"Je te vois"

Ce film est sans nul doute la référence cinématographique de ce début de siècle. Une technologie suprême enrobée dans un merveilleux rêve éveillé offrant l’aventure des aventures dans un contexte naturel que l’imagination la plus féconde ne pourra jamais atteindre.

Avatar est un réseau absolu reliant sur un terrain idyllique malgré ses dangers permanent la soumission, l’éveil et la lutte de plusieurs esprits débarrassés de l’endoctrinement militaire et de ses procédures.

La vraie vie est ailleurs. Ce monde originel oublié uniquement basé sur les transactions entre ses composants humains et naturels s’avère l’impact nécessaire afin de redécouvrir une valeur première.

La reconquête d’un véritable soi-même investi à la terre, à ses croyances et à leurs durabilités dans un événementiel permanent ou l’on se découvre des possibilités physiques hors du commun à des années lumières d’une terre exsangue obligée de piller les sous sols galactiques pour survivre

Cette petite merveille d’un manichéisme éprouvé récolte ses fruits dans des images exceptionnelles, paradisiaques qu’un fil rouge émotionnel embellit encore davantage.

L’œuvre sous une avalanche numérique reste sensible. Quelle belle histoire et que de sensations devant ces nouvelles perceptions acquises dans une faune vierge de lumières artificielles.

Le but est de découvrir, d’apprendre et surtout de s’éveiller en corrigeant une mauvaise trajectoire dans un combat ou de nouvelles convictions décuplent les forces.

Je te vois apprends à te connaître et découvre qui je suis réellement représente le schéma royal de ce spectacle hors du commun dont on ressort visuellement et émotionnellement complètement transformé.

Mille mercis pour ce film venu d’une autre planète.

10/10 Malgré son manichéisme élémentaire
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Lun 25 Jan 2010, 22:35

Scalp il doit aimer
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Messagepar jean-michel » Lun 25 Jan 2010, 23:03

:mrgreen: d'ailleurs il va battre le score de titanic , si se n'est pas déjà fait!! :mrgreen:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar nicofromtheblock » Lun 25 Jan 2010, 23:29

Ouais, enfin c'est pas vraiment représentatif : ceux qui n'ont pas aimé n'ont pas fait de critique.
Je voulais en faire une critique mais je l'ai oublié trop rapidement ...
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mar 26 Jan 2010, 02:54

Pourquoi nico, perso quand j'aime pas un film je fais une critique tout autant qu'un film que j'aime
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Mar 26 Jan 2010, 08:44

idem que zack! :super:
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