[cinemarium] Mes critiques en 2010

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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mer 07 Avr 2010, 09:27

Outch la claque qu'il mange :shock: Belle critique bien construite quoi qu'il en soit même si je suis pas de ton avis (l'histoire me convient, même si oui c'est vrai qu'il faut garder son âme d'enfant pour apprécier la magie de ce film)

Pour la 3D est-ce qu'on doit en tenir rigueur vu que finalement c'est plus un choix de réalisateur mais d'une major qui tiens le porte-feuille...?
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Mer 07 Avr 2010, 09:54

Il est vrai que la 3D ne doit pas constitué un facteur déterminant au jugement du film. Mais sa forte médiocrité doit tout de même être souligné pour éviter toute déconvenue au spectateur.
De plus, Tim Burton a quand même particulièrement justifié cette 3D en la congratulant :roll: Triste constat de voir un tel artiste sombrer dans une telle recherche commerciale.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Mer 07 Avr 2010, 10:02

Et oui l'argent amène l'argent.

Cela dit comme je l'ai dit dans ma critique je trouve que la 3D (qu'elle serve ou non, là ne sont pas mes propos), ne fait pas plus mal au yeux qu'un film tourné en 3D natif. Le rendu reste identique je trouve. Après les prises caméras pour faire "plus" 3D sont évidemment mieux justifiées sur un film pensé en 3D.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Mer 07 Avr 2010, 15:28

J'ai quand même trouvé que certains passages sont enlaidis par la 3D, notamment celui où Alice tombe dans le terrier: les objets volent et tournent très rapidement et tout est flouté trop grossièrement. :roll:
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Messagepar zack_ » Mer 07 Avr 2010, 21:19

Le souci de la 3D... même avatar a ce souci sur certains plans rapides :twisted:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Mar 13 Avr 2010, 12:13

Je confirme :chut:
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Old Boy - 9/10

Messagepar cinemarium » Mar 13 Avr 2010, 12:15

Old Boy, de Park Chan-Wook: 9/10

Image

« Il y a bien des façons de séquestrer un homme. La meilleure est de s'arranger pour qu'il se séquestre lui-même ». Jean-Paul Sartre l’avait dit, et Oh Dae-Soo, simple père de famille à la vie tranquille et monotone, en fera fatalement le constat. Enfermé pour une raison inconnue dans une pièce colorée où la télévision est le seul lien avec le monde, Oh Dae-Soo se retrouve libéré quinze ans après sans raisons apparentes. Un scénario intriguant jusqu’à la dernière seconde, qui révèlera au spectateur une chute qui restera à coup sûr gravée dans leur pauvre mémoire pour de nombreuses années.

Ce qui fait l’incroyable force d’Old Boy, c’est son impressionnante réussite dans tous les domaines cinématographiques qu’il aborde : un scénario excellent, une mise en scène exemplaire, des acteurs transfigurant et une violence métaphorique magnifique. Park Chan-Wook, réalisateur coréen en plein essor, fait d’Old Boy est œuvre à l’ambiance unique et au pouvoir immersif exceptionnel. Le rythme est en effet des plus soutenus et matérialise de la plus belle des manières la réflexion explicite que fait le film sur la notion du temps : la vie est à sens unique, et ces terribles années passées sous les barreaux ne seront à jamais rattrapées. Toute action mérite réflexion car toute action est inaliénable.

Comme dit précédemment, Old Boy fait figure de référence au niveau de sa mise en scène. Les couleurs, à la fois ternes et resplendissantes, accentuent cette ambiance si particulière qui fera du film une œuvre atypique. La photographie, exceptionnelle de précision, émerveillera le moindre spectateur en quête de fraicheur : les plans sont divins, chaque scène est millimétrée comme jamais. Old Boy est tout simplement un régal visuel, que ce soit dans ses moments les plus calmes ou dans ses moments d’action. Car l’action, Old Boy l’aborde par une rare violence, intense, choquante et parfois répugnante. Les scènes sadiques se succèdent et permettent la matérialisation du désir de vengeance inouï du pauvre Oh Dae-Soo, marqué pour toujours de cette terrible expérience. Mais cette violence à la fois morale et physique, qui procure plaisir et épanouissement au personnage principal du récit, Park Chan-Wook réussit à la sublimée grâce à une approche sensuelle et poétique. Car n’oublions pas que seule la vengeance et l’amour la justifie. Cet amour impossible, symbolisé par une violence sexuelle de tous les instants, est d’une telle profondeur qu’il en devient magique et virtuose. Là est donc aussi le point fort d’Old Boy : savoir mêler des sentiments et des sensations parfois opposés pour créer un tourbillon d’émotion chez le spectateur.

Le pessimisme du film saute donc aux yeux, l’amour étant accessible par la violence et inversement, à l’image d’une société pervertit par une violence de plus en plus présente. Sublimé, le film l’est aussi par le jeu de ses acteurs mémorables de crédibilité et de limpidité. Il en va de même pour la bande-sonore, magnifique, qui réussi à faire transporter le spectateur dans un monde lyrique et poétique.

Par sa violence omniprésente et ses nombreuses métaphores philosophiques et existentielles, Old Boy est un thriller complexe à la fois machiavélique et poétique qui mérite le respect. Les thèmes sont si durs mais tellement bien abordés qu’il en deviendra difficile d’oublier un film d’une telle intensité et d’une telle beauté. Un film qui marquera à jamais sa décennie, tout simplement.
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Messagepar zack_ » Mer 14 Avr 2010, 08:23

:super: 8)

Tu as tenté l'expérience en BD? Si oui le rachat est-il conseillé comparé au DVD?
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Mer 14 Avr 2010, 08:37

J'ai effectivement l'édition bluray qui est magnifique: image sublime, dossier de presse, DVD bonus ultra-complet...
Après, je n'ai jamais vu le DVD, donc je ne peux pas te dire si la qualité du bluray peut justifier son achat alors que l'on a déjà l'édition DVD. A toi de voir... en tout cas, cette édition bluray est une des plus belles que je possède.
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Messagepar zack_ » Mer 14 Avr 2010, 09:42

Ok merci pour toutes tes précisions
Je le prendrai certainement sur une promo si un jour il y a.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar zirko » Jeu 15 Avr 2010, 21:43

J'ai les 2 éditions DVD et BR et le rachat est utile, il y a un gain certain !
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Ven 16 Avr 2010, 11:27

D'acc :super:
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Étrange Histoire de Benjamin Button (L') - 6/10

Messagepar cinemarium » Mer 21 Avr 2010, 09:06

L'étrange histoire de Benjamin Button, de David Fincher: 6/10

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« Le premier grand film du XXIème siècle ». Voila comment l’Express, célèbre magazine hebdomadaire français, annonçait ce fameux Benjamin Button. A l’époque, le film avait en effet de quoi faire saliver toute une troupe de moutons : réalisé par David Fincher (Seven, Fight Club), L’étrange histoire de Benjamin Button raconte cette drôle d’histoire donc de cet homme qui naquit vieux et qui vécu ainsi sa vie à l’envers pour mourir jeune, pubère, précoce. Et qui de mieux que ce fameux Brad Pitt, répondant à ces critères de jeunesse éternelle, pour interprété cet étrange personnage. Ainsi, dix ans après leur mémorable association avec Fight Club, David Fincher et Brad Pitt étaient de retour main dans la main pour nous offrir cette incroyable fresque hollywoodienne qui se devait de marquer sa génération. Sauf que tous les espoirs placés en lui se réduisirent en miettes après près de trois heures de film incroyablement longues et pas toujours passionnantes. Un comble pour une histoire telle que celle de ce malheureux Benjamin Button.

Un film qui peine à nous émouvoir
A la manière d’un Forest Gump, l’histoire qui nous est contée est ancienne et intra-générationnelle : de sa naissance jusqu’à sa mort, tous les évènements dont nous serons les témoins sont du domaine du passé et nous sont racontés par le biais de flash black douteux et mal orchestrés. En effet, la narratrice, au chevet du lit d’hôpital de sa mère qui eut une histoire d’amour ô combien palpitante avec ce beau gosse de Button, ne paraitra jamais impliquée dans cette drôle d’histoire tellement son engagement avec celle-ci est minimaliste : par le biais de lettres du défunt, elle lit, sans réelles émotions palpables, les péripéties de ce dernier. Sans réelles émotions, voici en fait le talon d’Achille impardonnable du film. Car celui-ci, basé principalement sur l’histoire d’amour d’un homme qui vit sa vie à l’envers, ne parviendra jamais à émouvoir les âmes de pierre des terribles spectateurs que nous sommes. En effet, les différentes relations à la fois amicales, familiales et bien sûr amoureuses que Button aura au cours de sa vie resteront à jamais entrouvertes sans jamais pénétrées, sans jamais travaillées. Tout est trop plat, trop simple, pas assez intimiste et pas du tout émouvant. Ce personnage, pourtant incarné par un acteur au charisme inégalé, parait réellement terne car trop naïf et limite niais, ce qui semble peu crédible aux yeux de son physique avantageux. Au contraire d’un Forest Gump, pour en revenir à lui, Benjamin Button n’a pas une personnalité assez marquée pour provoquer chez le spectateur un réel attachement.

Un homme qui vit sa vie à l’envers : cela aurait pu être d’une telle réflexion philosophique ! Malheureusement, là aussi, la platitude du questionnement philosophique, qui aurait dû être une ode à l’existentialisme, est réellement consternante, voir grotesque. A l’image de cette scène où Brad Pitt, jeune et doux comme un agneau, décide de quitter le cocon familial pour permettre à sa femme d’éduquer comme il se doit leur enfant : les dialogues y sont niais et trop peu recherchés. Une romance à fleur de peau et surtout beaucoup trop caricaturée. Le personnage ne se posera pratiquement jamais de question sur le sens de sa vie, sur le ressenti des autres, sur l’amour impossible. Dommage, car Fincher avait réussi avec Seven et surtout Fight Club de poser aux spectateurs de réelles questions philosophiques existentielles.

Le cachet d'un grand réalisateur
Néanmoins, malgré tant d’acharnement et à défaut d’être réussi, le film est très loin d’être mauvais. L’histoire reste palpitante malgré sa platitude (certains moments sont mémorables, comme les scènes sexuelles d’une magnifique intensité), et la réalisation générale est une belle réussite : les plans sont très photographiques et la pate graphique nécessaire à ce genre de récit fantastique est bien présente par le biais d’un effet sépia des plus réussis. De plus, la performance visuelle concernant le rajeunissement et surtout le vieillissement de Brad Pitt est incroyable de naturel et de crédibilité. Une pure merveille pour une histoire qui ne l’est pas moins. Les acteurs, eux-aussi, sont très convaincants sans être non plus au sommet de leur art comme cela était annoncé un peu partout.

Un léger goût amer. Voila ce que laissera ce Benjamin Button dans le gosier de nombres de spectateurs. Car tel un mannequin sans cervelle, le film semble malheureusement privilégier incontestablement la forme au fond malgré un univers et un scénario très prometteurs. Mais la déception vient surtout de David Fincher, qui nous livre ici un conte trop simple, trop facile, et qui se consomme dans l’instantané et non dans la durée. Dommage, car ce réalisateur de talent avait ici de quoi faire une œuvre cinématographique majeure qui aurait pu marquer sa décennie et ce début de siècle. Il n’en restera au final qu’un bon film que l’on ne se souviendra plus d’ici quelques années.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Milkshake » Lun 26 Avr 2010, 17:08

Bien d'accord avec cette critique, Button ou la définition du film désincarné.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Mar 27 Avr 2010, 15:57

C'est clair que ce Button manque cruellement de saveur et de profondeur...
Fincher fait quand même de drôles de choix: comme on pense à son prochain projet sur Facebook avec Justin Timberlake... :shock:
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