[Waylander] Mes critiques en 2011

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Sam 14 Mai 2011, 12:17

T'aimes pas?
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Sam 14 Mai 2011, 12:30

Pas trop non. J'ai souvenir d'un film qui enchaîne les clichés à une vitesse monstre, avec une histoire d'amour à deux balles, le tout avec le même thème musical omniprésent. Cela dit, j'ai aussi souvenir de très belles images donc à revoir.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Sam 14 Mai 2011, 12:31

Histoire d'amour super subtile jamais envahissante, des clichés ? pas plus qu'ailleurs, enfin c'est sur ici y a pas de singe qui pique des bonbons.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Sam 14 Mai 2011, 12:36

Bah ouais moi les singes c'est juste obligatoire pour espérer obtenir 8.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Sam 14 Mai 2011, 12:37

:eheh:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Sam 14 Mai 2011, 13:42

et c est la qu on se dit que si Mann fait sont truc medieval sur agincourt , ca peut etre une claque historique 8)

sinon evidement d accord avec Way ( j tai donner envie de le revoir enfin ? :mrgreen: ) et Scalp :super: claire que je trouve que le melange des genre ce fait super fluidement et subtilement sans etre ni trop lourd ni trop distant , Alegas tu m as l air d etre passer peut etre un peu a coter , comme milk
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Dents de la mer (Les) - 10/10

Messagepar Waylander » Sam 14 Mai 2011, 22:43



LES DENTS DE LA MER



Travelling avant-dézoom du plus bel effet !


On sait désormais tous l'impact que Jaws a eu sur le cinéma et la place qu'il prend donc dans la filmo de Spielberg alors je ne m’étendrais pas sur ces choses.

Le fait est que Spielberg est un véritable conteur éclectique qui plus est. Avec Jaws, le cinéaste met en scène une des ses œuvres les plus violentes où plusieurs éléments personnels se mêlent : la famille, le père présent au début puis en chasse sur la dernière partie du film (donc absent pour les enfants). Les obsessions du cinéaste sont toujours présentes dans ses fils majeurs.
il serait dommage de réduire Jaws à un pur thriller horrifique puisque le film est bien plus centré sur le personnages que sur le requin dont l'aura est purement fantomatique, presque irréelle pet quasi fantastique.

Brody -sur la première moitié de la 1ère heure- est bien développé: sa famille ,ses enfants, sa femme, son entêtement à vouloir fermer la plage à cause du requin, son combat contre le maire qui ne veut pas effraye les touristes et faire tourner ainsi l'économie au maximum etc...Là, clairement, avec Amity, les touristes, les places bondées, l'économie etc...Spielberg dresse un constat social évidente. Surtout lors de la scène où le maire va demander à un de ses amis de se baigner puisque personne n'y va à cause de la peur latente du requin mais en voyant l'un d'eux y aller avec sa famille, tous se jettent à l'eau...(j'ai pas vu plus belle métaphore sur notre société de consommation : les agneaux tombent d'une falaise parce qu'ils suivent les premiers).

On a donc un personnage principal qui a la phobie de l'eau (mais ce n’est pas trop mis en avant), une famille fuyant la ville et sa violence pour trouver refuge sur une île perdue , loin de tout, afin d'être tranquille.
Pourtant il a un combat à mener.

Hooper, l'océanographe incompris qui tente inlassablement de se faire entendre. Petit, scientifique, il est même rabroué à quelques moments, surtout par Quint le vieux loup de mer au passé sombre. Chasseur de requins professionnel, bourru et rentre dedans.
La seconde partie du film est un pure traque avec à la fois un entrain jouissif et convivial où la musique entrainante de John Williams trompe le spectateur sur ce qui va devenir un enfer. On pourrait parlé des clins d’œils et hommage au Vieil homme et la Mer ou Moby Dick pendant des heures.

Si on cherchait à donner un sens à Jaws il pourrait se trouver dans le rapport général de l'Homme à la Mer : la peur insondable, viscérale et panique de ce qui compose à 80% notre planète. Un monde sombre, froid, où l'Homme ne peut pas se déplacer à son aise. A la surface, on ne voit pas ce qu'il y en dessous, on angoisse, on suffoque, et quand des intrépides se targuent de ne point connaitre la Peur, un "monstre" l'attire dans les profondeurs sans que jamais personne ne voit le bout de sa queue. D’ailleurs, les hommes sont très souvent fasciné parce ce qui leur font peur. ce qui les impressionnent. Ce qui les rend tout petit. L'espace et l'océan.
Le second est à notre portée. On peut s'y fondre naturellement mais en acceptant l'idée d'y côtoyer ses habitants...


Ne serait-ce pas ce qui rapproche les trois hommes du "Orca"? une même peur qui alimente paradoxalement une passion, une obsession et une fascination? tout est lié au passé. Quint a vécu le drame Indianapolis, Brody a souffert d'une noyade dans sa jeune se et Hooper a combattu un requin-renard étant gosse.
L’enfance est encore une fois un thème bel et bien présent dans Jaws et ce, de la façon la plus subtile de toue la filmo de Spielberg : sans en faire des tonnes et sans vraiment mettre au premier plan ce facteur.

Le requin représente cette frayeur au plus profond de ses trois poursuivants. Une crainte qu'ils traquent, qui se retournent contre eux et qu'ils doivent affronter.
trois destins étroitement liés : Enlevons un seul homme du film et la chasse ne peut pas arriver à terme. C'est grâce au bateau de Quint et son expérience qu'ils trouvent le requin et qu'ils le fatiguent. C'est grâce aux bouteilles d'oxygène d'Hooper que Brody tue le squale. C'est grâce à Brody si l'océanographe et le chasseur se rencontrent.
Le requin est métaphorique. C'est une représentation physique de nos cauchemars les plus secrets.
on ne peut même pas en vouloir au film d'voir engendré une chasse aux requins blancs par la suite puisque c'était déjà le cas avant (mais moins médiatisée, moins acharnée) et puis Spielberg met en scène une coute séquence où les chasseurs de requins (à part Quint qui ne chasse pas par bêtise ou ignorance mais par vengeance) sont tous des neuneus usant de méthodes bidons.

Pourquoi un requin? C'est un animal ancestral qui a traversé les âges ; c'est l'animal qui s'adapte le mieux à l'importe quel environnement avant l'homme même ; c'est un ennemi imbattable sur son terrain, invisible, silencieux, mystérieux et dont l'apparence et la grâce des mouvements fascinent autant qu'elles effrayent. Les dents, la gueule..le requin blanc est encore aujourd'hui un mystère pour la science. Le film est d'ailleurs très bien documenté sauf bien sûr l'aspect du requin-vengeur-traqueur mais d'une part je fais partie de ceux qui le voient comme une allégorie mais d'une autre bah ça reste un film de divertissement mélangeant parfaitement le thriller, l'horreur et l'intimisme au sein d'une famille et la relation entre trois personnages au relief satisfaisant.

Spielberg ne montre son requin qu'au bout de plus d'une heure. La première ne nous dévoile que des parties de son anatomie. J'en veux d'ailleurs un peu au réalisateur de ne pas avoir finalement gardé le mystère presque entier façon Alien de Ridley Scott parce que l'animatronique est peut-être très impressionnante mais les proportions sont atroces. Les plans-inserts de vrai requin blanc se raccordent très mal avec le faux requin. heureusement ce n'est que sur une scène qu'on a droit à cette technique inutile.



Bref, je m'étale : la composition de John Williams est un pur chef d'oeuvre, le réalisation de Spielberg super efficace , le casting et l’interprétation rien à redire. Tout fonctionne à merveille. Le suspens, le grand spectacle minimalisme , la scène d'ouverture et le monologue de Quint resteront à jamais au panthéon des meilleurs séquences du film et du Cinéma.



A noter que souvent chez Spielberg (mais surtout Jaws et war of the world) certaines scènes/éléments hors champ sont tout de même impressionnants par leur faculté à lancer les spectateurs dans leu propre imagination à se faire eux-mêmes la scène sans la voir à l'écran. Quint qui raconte l'Indianapolis : ce monologue fait le même effet qu'à la lecture d'un livre. Les images viennent d'elles-mêmes et c'est qui rend toute la scène très marquante. Idem pour l'ouverture où on ne voit pas ce qu'il y a sous l'eau qui vient de happer cette jeune fille.




" Japanese submarine slammed two torpedoes into our side, Chief. We was comin' back from the island of Tinian to Leyte... just delivered the bomb. The Hiroshima bomb. Eleven hundred men went into the water. Vessel went down in 12 minutes. Didn't see the first shark for about a half an hour. Tiger. 13-footer. You know how you know that when you're in the water, Chief? You tell by looking from the dorsal to the tail fin. What we didn't know, was our bomb mission had been so secret, no distress signal had been sent[...]




You know, it was kinda like old squares in the battle like you see in the calendar named "The Battle of Waterloo" and the idea was: shark comes to the nearest man, that man he starts poundin' and hollerin' and screamin' and sometimes the shark will go away... but sometimes he wouldn't go away. Sometimes that shark he looks right into ya. Right into your eyes. And, you know, the thing about a shark... he's got lifeless eyes. Black eyes. Like a doll's eyes. When he comes at ya, doesn't seem to be living... until he bites ya, and those black eyes roll over white and then... ah then you hear that terrible high-pitched screamin'.[...]






Autre passage mémorable : le "meurtre" du gamin sur son matelas pneumatique. Le coup du sang qui jaillit de l'eau c'est d'une violence :shock: Là c'est clairement de l'horreur bien atypique chez le cinéaste.

La mort traumatisante ( :shock: ) de Quint surpasse largement le second meurtre et le troisième (avec la jambe coupée qui touche le fond..) Clairement un des Spielberg les plus burnés. Un film coup de poing qui continuera encore longtemps de hanter les spectateurs et de les forcer contre leur gré à repenser à cette ombre fugace effleurant la surface de l'eau...

10/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Sam 14 Mai 2011, 22:57

Super critique, ça donne carrément envie de le revoir. :super:

Sinon, le travelling-dézoom ça s'appelle un travelling compensé. :wink:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Kakemono » Sam 14 Mai 2011, 23:45

Superbe critique. :super:

C'est toi qui l'as fait le gif? 8)
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar David Banner » Dim 15 Mai 2011, 00:07

Alegas a écrit:Sinon, le travelling-dézoom ça s'appelle un travelling compensé. :wink:


Même gosse ce plan m'avait marqué, je me demandais comment il faisait car l'arrière plan recule et les personnages se rapprochent... Cela fait bizarre :)

Sinon ben bravo Way! :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Moviewar » Dim 15 Mai 2011, 08:15

Super critique des Mohicans ! La mienne ne sera pas aussi bonne :oops: :mrgreen:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Dim 15 Mai 2011, 08:21

du moment qu il y en a de plus en plus et que c est perso dans le sens ou tu en diras ce que te t a aimer et pourquoi , c est tres bien comme ca :super:

et si t'as fait un gros dodo et que t es bien reposer , remet Heat depuis le debut et revoir le en entier pendant que tu y ait :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar moricenlive » Dim 15 Mai 2011, 12:08

ça fait très mal de te voir comparer Alien à Jaws... :?
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scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Dim 15 Mai 2011, 12:10

Pourtant Alien, Predator et Jaws , malgré leurs différences, sont largement comparable pour 15 000 raisons.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar moricenlive » Dim 15 Mai 2011, 12:11

Pourquoi pas les comparer à Mega Shark aussi.
When a noise bothers you, listen to it John Cage.
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
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