[Alegas] Mes Critiques en 2011

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Waylander » Dim 21 Aoû 2011, 09:03

Je te préviens je te lâcherais pour King Kong, fais pas genre t'as zappé ce que j'ai dit plus haut. Je t'ai dans le collimateur. Je me casse pas le cul à faire 6000 captures pour tes beaux yeux. :eheh: :eheh: :mrgreen: :super: (Scalp tu veux des screens HD de Tru Grit ?)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Dim 21 Aoû 2011, 09:08

Non True Grit c'est bon je la retouche plus ma critique, même si les screens sont pas top top, trop la flemme.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Alegas » Dim 21 Aoû 2011, 09:22

T'inquiètes pas Way j'ai pas non plus l'intention de lâcher King Kong. Mais là je me concentre sur ma critique de Children Of Men.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Waylander » Dim 21 Aoû 2011, 09:23

Ah bah c'est prioritaire alors. :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar pabelbaba » Lun 22 Aoû 2011, 13:32

T'aurais dû t'atteler à King Kong plutôt qu'aux Schoendorffer! :mrgreen:

La Crabe-Tambour, je maintiens, c'est un putain de film. Ca m'a autant pris aux tripes que Pat Garrett & Billy the Kid. Les thèmes sont très proches, l'amitié, la fin d'un monde, la désillusion des idéaux sauf que le terrain de jeu n'est pas le désert mais la mer. Le perso de Dufilho apporte une touche étrange, Aurore Clément un peu de soleil, Led Zep un peu de jeunesse...

En tant qu'officiers de la vieille école, les dialogues un peu pompeux font parti du jeu, de surcroît avec deux acteurs comme Rochefort et Rich, il faut un truc un peu littéraire. Ca ne m'a pas gêné du coup. Enfin je vais le revoir sous peu.
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Allez, Mark, c'est Sophie qui te demande de revenir!
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Fils de l'homme (Les) - 10/10

Messagepar Alegas » Mar 23 Aoû 2011, 14:13

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Children Of Men (Les Fils de l'Homme) de Alfonso Cuarón

(2006)


Après Y Tu Mama Tambien, road movie de grande qualité révélant un véritable amour pour les personnages torturés, un Harry Potter plus ou moins correct d'où s'échappaient quelques bonnes idées de mise en scène, et quelques films de commandes, Alfonso Cuarón réalise en 2006 un film d'anticipation imaginé depuis plusieurs années, un film à la fois très personnel et universel, mais surtout extrêmement ambitieux. Quelques semaines après la sortie de Children Of Men, le succès critique était au rendez-vous (il n'en sera hélas pas vraiment de même avec le box-office), le film étant considéré par beaucoup comme un véritable chef-d'œuvre, ce qu'il est sans aucun doute. Children Of Men se base pourtant sur une idée toute simple : qu'arriverait-il au monde de demain si la fertilité humaine était réduite à néant. Un constat simple, intelligent, possible (la cause réelle n'est jamais expliquée, des centaines de raisons peuvent alors venir à l'esprit) et qui donne lieu à une vision d'un monde futuriste (le film se déroule en 2027) réaliste et jamais vu.

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Dans un monde ravagé par la guerre (New-York atomisée) et sans aucun contrôle (plusieurs pays dévastés par des catastrophes naturelles), seul le Royaume-Uni tient encore à peu près débout, faisant des immigrés des ennemis publics et donnant aux riches l'opportunité de vivre comme si de rien n'était pendant que les démunis se voient donner des kits de suicide pour éviter de voir la lente dégradation de l'humanité, pleurant la mort de chaque personne ayant moins de trente ans. « Tout est fichu, voilà ce que le monde devient sans les cris d'enfants », tel est le constat établi dès le début du film, un constat pessimiste mais réaliste auquel adhère totalement le personnage principal du film, Theo, véritable anti-héros préférant interagir le moins possible avec le monde qui l'entoure depuis la mort de son enfant. Avec un tel personnage, Alfonso Cuarón place le spectateur dans une position où il lui est impossible d'espérer quoi que ce soit de bon, ceci pour que l'apparition de l'espoir (une femme immigrée enceinte) apparaisse comme un élément à protéger quoi qu'il arrive. Véritable petit bijou de direction artistique (les multiples détails faisant véritablement croire à ce futur angoissant, comme le t-shirt de J.O. de 2012 que porte Theo) et d'écriture (le film évoque absolument tout, l'économie, la morale éthique et même l'art à travers ce passage où l'on se rend compte qu'un tableau comme Guernica n'a finalement qu'une valeur minime face à la détresse du monde), Children Of Men est surtout, à l'instar du War Of The Worlds de Steven Spielberg, un reflet de notre propre monde et des peurs qu'il engendre. Entre références aux camps de concentration, aux tortures effectués par les américains aux Moyen-Orient, à l'homme encapuchonné de la prison d'Abou Ghraib ou encore aux attentats du 11 septembre 2001, Children Of Men renvoie sans cesse au spectateur que le monde dans lequel il vit peut à chaque moment sombrer dans le chaos, ce que démontre parfaitement la séquence d'introduction, un plan-séquence calme qui finit par un attentat à la bombe dans un café londonien.

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Mais Children Of Men ne serait définitivement pas le même film sans sa mise en scène tout bonnement incroyable. Alfonso Cuarón use ici à peu près du même esprit de réalisation que son film Y Tu Mama Tambien, où l'on pouvait déjà voir son amour pour la caméra portée (jamais secouée inutilement) et le plan-séquence. Par ailleurs, le film propose tout simplement les meilleurs plans longs faits depuis des années, tous différents et faisant à chaque fois preuve d'une efficacité et d'une originalité hors-pair. Conscient de sa maîtrise technique, Cuarón multiplie les éléments incontrôlables dans ses plans-séquences, des centaines de figurants aux animaux, en passant par les véhicules ou les effets pyrotechniques. Si le premier plan-séquence du film est impressionnant dans sa manière de présenter le monde comme un élément auquel il ne faut pas se fier, celui se déroulant intégralement dans une voiture est un véritable modèle de mise en scène et de gestion technique. Mais le plan le plus marquant du film est sans conteste celui où le personnage de Theo survit désespérément dans une rue militarisée pour atteindre un hôpital occupé par des terroristes, un plan où Cuarón n'hésite pas à plonger totalement le spectateur dans l'horreur de la guerre. Ainsi, Children Of Men est un mélange intriguant et particulièrement réussi de film d'anticipation et d'expérience purement sensorielle qui fait de ce film la meilleure œuvre de Cuarón. A ce constat se rajoute la bande-son composée par John Tavener, où violons grinçants se mélangent aux magnifiques chants d'opéra pour un résultat prenant et beau tout simplement (la réaction de Theo face à la mort de Julian est certainement l'une des plus belles scènes du film), le travail des effets sonores n'étant pas en reste, avec des petites idées toutes simples mais qui font véritablement la différence (le chant du cygne audible après chaque explosion près de Theo). Et comme si cela ne suffisait pas, le casting est lui aussi sans fautes, Clive Owen y trouve son meilleur rôle avec ce personnage qui connaîtra finalement un voyage initiatique (à la manière des personnages d'Y Tu Mama Tambien), Julianne Moore, malgré ses courtes apparitions, marque véritablement le film, Claire-Hope Ashitey est une véritable révélation et que dire de l'excellent Michael Caine, parfait en vieux hippie qui ne se reconnaît plus dans le monde dans lequel il vit. Contrairement à des films comme 1984, Children Of Men est clairement un film d'anticipation qui traversera sans nul doutes les années tout en conservant son message percutant et sa véracité. Masterpiece ultime de ce début de siècle, chapeau bas M. Cuarón.

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See the born of Hope, children of men


NOTE : 10/10
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Fargo - 8,5/10

Messagepar Alegas » Mar 23 Aoû 2011, 14:29

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Fargo de Joel & Ethan Coen

(1996)


Pas mon préféré des Coen, mais clairement un putain de film que je redécouvre à la seconde vision. J'en gardais un souvenir de film surcoté, et aujourd'hui force est de constater que je ne peux que m'incliner devant le travail des Coen qui livrent un bijou d'humour noir, un polar qui fonctionne sur plusieurs degrés différents et qui est aussi drôle qu'amère à digérer. La grande force du film tient en plusieurs points, que ce soit dans un casting nickel (Buscemi et William H. Macy trouvent chacun un rôle hyper marquant, idem pour la flic), une réalisation soignée, une superbe composition de Burwell ou encore, tout simplement, dans le script qui étonne jusqu'au bout. Clairement un de mes Coen préférés.

(à réécrire, vu qu'un tocard nommé Zack a supprimé la critique initiale)

NOTE : 8,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar elpingos » Mar 23 Aoû 2011, 14:39

:super: :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Killbush » Mar 23 Aoû 2011, 14:53

C'est vrai que la réal de Children of Men, c'est la claque sans être tape à l'oeil. La première fois, j'avais même pas grillé tous les plans séquences alors qu'en général ça me saute à la gueule !
Belle critique en tout cas :super:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Eikichi Onizuka » Mar 23 Aoû 2011, 18:05

Excellente critique de Children of men.
Par contre je vais passer pour un gros newby (ce que je suis en fait) mais c'est quoi un plan séquence ? :oops:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Alegas » Mar 23 Aoû 2011, 18:08

"Au cinéma, un plan-séquence est une scène (unité de lieu et de temps) filmée en un seul plan qui est restitué tel quel dans le film, c'est-à-dire sans montage (ou interruption de point de vue sans plan de coupe, fondu, volet ni champ-contrechamp). Le plan-séquence reste techniquement un plan unique, d'où son nom."
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Eikichi Onizuka » Mar 23 Aoû 2011, 18:09

Cool merci :D
J'essayerai d'en repérer alors quand je regarderai un film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Kakemono » Mar 23 Aoû 2011, 18:22

Y'a même un topic sur le plan-séquence si tu veux avoir une idée plus précise, avec quelques vidéos en plus. :wink:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Mar 23 Aoû 2011, 18:26

Grande classe la critique de Children of men :super: toujours pas revu en blu-ray là ça donne envie.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Eikichi Onizuka » Mar 23 Aoû 2011, 18:26

Yes, merci Kaké :super:
J'y vais de ce pas !
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