[Jean-Michel] Mes critiques en 2011

[Heatmann]

c est vrai que ce coter la de Jivago est un peu "viellot" mais bon face a la grandeur du film , la beauter epic du truc , franchement ca passe tout seul quoi ..

[jean-michel]

[Alegas]

Titanic

Réalisé par James Cameron Avec Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Billy Zane Long-métrage américain . Genre : Drame , Romance Durée : 03h14min Année de production : 1997

9/10

Un film au 11 Oscars, suffisamment impressionnant pour s'intéresser au métrage. Moi le mélodrame et la catastrophe c'est ce qui a motivé mon attention vers ce spectacle. Kate Winslet et DiCaprio , la fille bourgeoise qui rêve de s'affranchir de son milieu et le va-nu-pieds peintre à ses heures, leur rencontre va déclencher les passions et Cameron réussi magnifiquement à en contrôler l'essence même à travers l'aspect dramatique de la catastrophe.

Le paquebot de luxe représentant la modernité de son époque et aussi sa luxuriance est le point central d'un microcosme humain en ébullition, une vie sociale selon les classes représentées par les différents étages du Bateau . Au fond de cale aux étages inférieurs on danse avec frénésie et aux étages supérieurs c'est les comportements conventionnels des grands de ce monde qui est mis en avant. Lors du naufrage il est amusant de voir l'effritement des conventions humaines dans une attitude semblable à tous...l'instinct de survivance qui souvent fait remonter ce qui a de plus sauvage en nous.

Billy Zane joue le dandy qui doit se marier avec la belle Kate et qui est mystifié par le jeune peintre...son égo réclamera vengeance et il intriguera pour annihiler son adversaire. Le reste de l'interprétation est à niveau et m'impressionne par la qualité dramatique de leur jeu.

Le naufrage est d'un réalisme stupéfiant et je me surprend assez souvent à en revivre certaines séquences sur mon home cinéma. Le paquebot réputé insubmersible est d'un abord imposant et sa rencontre brutale avec les éléments les plus puissants de la nature sera destructrice!! La catastrophe est remarquablement visuelle et la montée progressive de la dramatique suite au choc avec l'iceberg est d'une efficacité redoutable. La mise en place de l'activité humaine lors de ses évènements est détaillé au plus près et donne une densité au propos et une puissance à l'action.
La scène vers la fin où un canot de sauvetage part à la recherche des survivants, se glissant entre les cadavres est impressionnante et montre bien que la folie des hommes est une brindille dans le cours du temps. L'étincelle de vie perdurera et les séquences qui nous ramènent à notre époque montrera une Kate âgé. Les photos de la vie de la vieille dame prouverons que le jeune peintre DiCaprio qui l'aida à survivre ne disparu pas pour rien et que la vie de sa belle fut bien remplie. Une fin heureuse dans un océan dramatique insondable.

[Alegas]

Proie (La)

Réalisé par Eric Valette Avec Albert Dupontel, Alice Taglioni, Sergi López Long-métrage français . Genre : Action , Thriller , Policier Durée : 01h42min Année de production : 2010

7/10

Un film d'une folle énergie et qui n'offre que très peu de moments de calme. Le réalisateur se délecte à exploiter jusqu'au bout les situations spectaculaires et dramatiques.

La vitesse de défilement des séquences sont dignes d'un film d'action américain et s'évade des cadres dans lesquels on voudrait l'enfermer. L'histoire est observée de plusieurs côtés, gangster, policier, psychopathe et offre un panel complet de point de vue sur un même récit.

Dupontel est efficace dans ce rôle physique, ce gars sait tout jouer ! Alice le suit de près dans ses circonvolutions et la traque quelle mène la fera douter de la culpabilité de Dupontel.... les indices devenant de plus en plus confus et interprétables de plusieurs manières. Une construction de film parfaitement au point et exprimé par l'image de puissante manière. L'intrigue est vite dévoilée pour lancer les protagonistes dans une fuite en avant dont l'identité narrative, visuelle et atmosphérique est du plus belle effet.

Sergi Lopez est idéalement placé dans l'histoire pour relancer Dupontel dans la recherche de la vérité et du lieu où se trouve sa fille. Il sert de fer de lance qui dirige notre bandit sur sa cible.... il en mourra d'ailleurs !

Ce film est un scud dans la production actuelle et il dispose de qualités qui lui donne une vertu.... le plaisir.

[jean-michel]

État second

Peter Weir Avec Jeff Bridges, Isabella Rossellini, Rosie Perez, John Turturro, Benicio Del Toro Titre original : Fearless 1993 Long-métrage américain . Genre : Drame

9/10

Un réalisateur varié dans la thématique de ses films et pour moi État second est l'un de ses plus abouti. Le questionnement interne d'un homme traumatisé par un accident d'avion, son angoisse existentielle sont les points d'appuis d'une œuvre que le réalisateur peaufine avec soin.
Jeff Bridges pense être invulnérable, sa mort dans le crash lui paraissait sûr et donc les passagers ont pris son calme pour du courage alors que c'était la terreur de sa mort prochaine qui lui donnait cet air calme au milieu d'une atmosphère confinée saturé de peur.
Son attitude reste ensuite irrationnel et détaché de tout, sauf pour aider Rosie Perez qui se sent coupable de la mort de son bébé dans l'accident et qui désespère !

Je trouve que ce duo est d'une justesse de ton formidable et de nombreuses scènes parviennent à leur maximum émotionnel grâce à leurs présences et par la mise en place visuelle qui constitue en une coulée continue un exposé passionnant des personnages et de leurs problèmes.
Le plus fort moment pour moi est l"accident de voiture déclenchée par Jeff pour montrer à Rosie quelle n'avait aucun moyen d'éviter le drame, passage important aidé par un morceau de U2 qui apporte un plus musical indéniable à cette séquence.

Le réalisateur élabore une narration forte et intègre un ensemble varié de scènes dans son métrage, sa maitrise permet un développement fluide de la dramatique qui nourrit une œuvre de qualité.
Peter Weir est un cinéaste que j'admire et qui met le spectateur en condition de vivre par lui même une belle expérience des sens.

[Alegas]

Pont de la Rivière Kwaï (Le)

David Lean Avec Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins Titre original : The Bridge on the River Kwai Long-métrage britannique , américain . Genre : Aventure Durée : 02h40min Année de production : 1957

10/10

Un des plus beau film de David Lean, la scène d'ouverture est énorme avec l'arrivée des nouveaux prisonniers sur un air sifflé qui restera dans la mémoire des cinéphiles .
Alec Guiness l'acteur préféré de Lean est fascinant dans son rôle d'officier indestructible et intransigeant qui dans son combat de résistance contre les japonais en arrivera à perdre le sens des réalités ! paradoxale attitude ou un cadre Anglais construit un pont pour l'ennemi pour faire un acte patriotique et pour l'honneur de la nation ! l'intrigue est basé sur cette élément....Folie comme le dira un des protagonistes à la fin du film.

Les japonais sont des ennemis sans pitiés et le réalisateur met dans cette affrontement une dose de confrontation de civilisation, le roman du célèbre Pierre Boulle est le point de départ de cette production et à l'époque cette superproduction avait comme objectif de lutter contre l'envahissement de la télévision....la couleur, l'écran large et l'amplitude de la mise en scène en étaient les points de convergence pour fasciner le public.

Un film qui cherche à codifier les rapports des personnages dans leurs jugements de valeurs qui sont différents, A nous la victoire le film était un peu dans ce cas de figure ou les prisonniers au moments de s'évader refuses et préfèrent affronter les allemands sur le terrain de football. C'est la fierté patriotique qui est en conflit avec le devoir qui incombe à tous prisonniers de s'enfuir. Un film à 7 Oscars dont celui de la meilleure musique de film, qui inclut la très célèbre marche sifflée "Colonel Bogey March ".

Rien n'est plus intéressant que les personnages à contradiction interne, la mécanique du scénario est implacable et le réalisateur met en valeur les comédiens sans jamais lésé l'histoire. Une démonstration des possibilités du septième art.

[Heatmann]

c est quoi ce weir avec del toro et bridges vais aller approfondir tout ca

[jean-michel]

Je l'aime beaucoup ce film!! j'ai le zone 1 mais avec une piste française (québécoise!! ) il existe pas en z2 c'est une honte !!

[francesco34]

Ouais magnifique film cet Etat Second de Weir, et le personnage de Bridges y est assez fascinant.

[jean-michel]

Mary Poppins

Réalisation : Robert Stevenson 134 minutes Julie Andrews, Dick Van Dyke Long-métrage américain . Genre : Musical , Comédie , Animation Durée : 02h14min Année de production : 1964

8/10

Un film qui a bercé mon enfance, une comédie musicale qui m'enchante encore aujourd'hui, si j'osais je dirais que c'est un métrage qui traverse les âges.

C'est aussi le début de carrière de la merveilleuse Julie Andrews qui met sa marque sur ce rôle de nounou extraordinaire par son charisme, sa beauté, sa désinvolture et ses chansons. Le film au 5 Oscars qui fit des ravages dans le monde enrichi encore plus Walt Disney. De l'aventure, du rire, de l'énergie, du rêve, tout inspire le plaisir et la mise en image de l'homme lige du studio Disney est de bonne tenue. Ce mélange de personnages vivants et dessins animés est une belle trouvaille. Le scénario n'est pas d'une grande volée, mais il est écrit pour un public jeune et donc assez simpliste.

"Supercalifragilisticexpialidocious", vous connaissez ?? c'est la langue de Mary pour parler aux êtres animés, une des fantaisies élaborées pour faire plaisir aux jeunes esprits auquel il est adressé. Le récit suis une voie enchanteresse et fantastique, mais reste très homogène dans ses enchaînements de séquences. La scène qui m'a le plus marqué c'est celle ou Mary range la chambre des enfants une chanson aux lèvres, la magie, les effets, cela nous amène dans une autre dimension filmique.

Le spectacle est un excellent divertissement dynamique et dépaysant, ou l'on se délecte des aventures de ce petit monde qui nous emporte vers des sommets de bien-être.

[alinoe]

Ah Mary Ppoppins ! Une de mes comédies musicales préférées et aussi un excellent livre pour enfants
Le ballet des ramoneurs, la ballade en chevaux de bois, les pingouins... J'adore.

[jean-michel]

Diable dans la peau (Le)

(Hell Bent For Leather) 1960 Pays : Etats-Unis Réalisé par George Sherman Avec Audie Murphy, Felicia Farr

6/10

Un petit western très sympathique filmé par un réalisateur spécialiste des séries B pour Universal. Les ingrédients du genre sont présent avec un Audie Murphy intéressant dans un rôle d'homme en fuite, pourchassé par un shérif sans morale et près à tout pour ramener un coupable....la rencontre Murphy/Farr apporte une belle digression au récit de départ et la relation qui devient plus intime entre eux au fil des évènements apporte au film une densité bienvenue.
L'action reste soutenue et je me suis pas ennuyé un seul instant grâce aussi à une écriture du scénario efficace. C'est un de ces films qu'on a vus dix fois, dont on se dit qu'on ne va regarder que les cinq premières minutes, juste pour le plaisir et qu'on ne lâche plus jusqu'à la fin.

[Dunandan]

Exorciste (L')

Réalisé par William Friedkin Titre original : The Exorcist Avec Ellen Burstyn, Max von Sydow, Jason Miller Long-métrage américain . Genre : Epouvante-horreur , Thriller Durée : 02h02min Année de production : 1973

8,5/10

William Friedkin est un homme de la télévision où il entra en 1957, l'explosion du système et la prise de commandement des réalisateurs dans les années 70 lui permit de réaliser deux films à succès, French Connection et l'Exorciste.
Son style est influencé par certains classiques français (le salaire de la peur, les diaboliques) ainsi que par Citizen Kane qui fit vivre sa cinéphilie.
Le récit est parfaitement agencé, l’introduction nous présente un prêtre archéologue en Irak malade et fatigué qui trouve une statue représentant le mal. L’atmosphère s’assombrit vite et des indices visuelles en menace l’air.



Retour au présent dans un univers urbain rassurant ou l'on nous présente le reste des personnages qui feront vivres cette oeuvre. Une actrice célèbre et séparée, sa fille vive, intelligente et un deuxième prêtre jeune et en questionnement sur sa foi. Toute cette partie est superbement narrée par des séquences réfléchies et cohérentes, par exemple le prêtre est montré dans la même séquence que la mère qui joue sur un tournage de film en extérieur, mais en fond et sans qu'il soit présenté. Il faudra attendre un peu plus loin pour qu'il soit mis en situation par l'oeil de l'objectif dans son propre fil de vie.

L'appartement de la mère et la fille est la proie de bruits qui proviennent du grenier et bien vite à partir d'une soirée organisée ou la fille devient bizarre et menaçante (elle urine devant les convives et les menaces de mort sur un ton calme effrayant) les choses dérapent.
La jeune fille devient vulgaire, son comportement change et la médecine ne remarque rien d'anormal !



Le film devient tranchant et brutal : exemple de dialogues d'une séquence quand Regan possédé s'enfonce un crucifix dans le vagin en clamant :

« laisse Jésus te baiser !»

Pauline Kael la célèbre critique détesta ce film ! tu m'étonne !

La partie qui voit les hommes de foi combattre le mal qui habite la jeune fille est la plus spectaculaire et là se fait la convergence des protagonistes de l'histoire dans des séquences de pures folies qui fait se dresser les cheveux sur la tête !

Les effets spéciaux sont formidables avec ses vomissements, ses rotations de la tête et la lévitation du corps de la jeune fille. Les acteurs sont de qualités, mais le cinéaste voulait qu'ils ne soient pas trop connus pour ne pas vampiriser l'essence de son expression filmique.



Burstyn est quand même une égérie de cette génération de réalisateur et assume parfaitement son rôle. Linda Blair est d'un naturel charmant et sa transformation sera effrayante à suivre. Les deux acteurs prêtres (Max von Sydow et Jason Miller) servirons la finalité du propos et leurs jeux criants de vérités donnerons le ton dramatique adéquats au propos.

Un film qui choqua, qui défia les conventions traditionnelles avec un rituel extrêmement violent et un langage fleuri par la vulgarité. Ce fut un jalon pour le genre horreur qui s'affranchit des séries B pour passer dans la dimension supérieure du film à gros budget.

Oscar mérité pour le son et le scénario et doté d'une musique de Mike oldfield qui provient de l'album Tubular Bells qui a baigné mon enfance.

Un critique dit du film :

«Ce film fit du dégoût un divertissement pour le grand public»

Friedkin :

«Il y a quelque chose de noir dans mon âme, une profonde noirceur qui m'habite à chaque instant»

[Scalp]

Son style est influencé par certains classiques français (le salaire de la peur, les diaboliques) ainsi que par Citizen Kane qui fit vivre sa cinéphilie.

D'ailleurs sur son dernier film, Gina Gershon était pas contente de sa scène et lui dit qu'elle voulait refaire sa scène mais Friedkin l'envoya chier en lui répondant "et moi j'aurais voulu faire Citizen Kane"

[Heatmann]

la fameuse scene ou elle suce Mccaunaughey ?