[alinoé] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Ven 20 Jan 2012, 20:44

Faut avoir vu au moins le top 10 du genre.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 20 Jan 2012, 20:51

Bin, a rattraper alors :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 21 Jan 2012, 08:49

De plus en plus envie de le voir ce Polisse (mais ce sera avec une caisse de bières :soif:, obligé quoi pour 2h00 d'un truc pareil :mrgreen:) !

Au fait, après avoir vu ta critique sur Le 13ème guerrier, tu devrais aussi apprécier Black Death :super: !
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar alinoe » Sam 21 Jan 2012, 10:01

J'aurai effectivement du apprécier Black Death et ce n'est pas franchement le cas. J'ai trouvé le film moyen mais je n'arrive pas pour le moment à en déterminer les raisons.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Sam 21 Jan 2012, 10:08

Je peux t'aider si tu veux :mrgreen:

Je suis plus seul!!!!!! :eheh:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 21 Jan 2012, 18:10

alinoe a écrit:J'aurai effectivement du apprécier Black Death et ce n'est pas franchement le cas. J'ai trouvé le film moyen mais je n'arrive pas pour le moment à en déterminer les raisons.


Parce que c'est tourné un peu à l'arrache ?
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar alinoe » Dim 22 Jan 2012, 11:44

Non, le problème ne vient pas de la forme. Le contexte, l'ambiance, la photographie, la mise en scène et la BO sont réussis, le réalisateur a réussi à sublimer son petit budget. L'histoire est juste sans véritable intérêt et plutôt bancale, il en va de même des personnages trop peu développés et très stéréotypés.
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Dragon Lord - 6,5/10

Messagepar alinoe » Lun 23 Jan 2012, 21:05

Dragon Lord

Réalisé par Jackie Chan
Avec Jackie Chan, Mars, Sidney Yim, Tien Fung, Chang Chung, Whang In Sik

Comédie, HK, 1h39- 1982

6,5/10

Dragon Lord est une Kung Fu comédie beaucoup plus orientée sur les pitreries et les gags que sur l’action et les arts martiaux. Bien que je sois peu réceptive à l’humour « Jackie Chan » et à la comédie HK en général, j’ai trouvé ce film plutôt drôle et divertissant.
Il faut dire qu’il règne dans le scénario, un joyeux foutoir très communicatif. Il est question d’amitié entre Dragon et Cowboy, de romance nunuche, de relations père/fils, de récitation de poésie, de trafiquants de trésors chinois, de match de « Football-Badminton » sans raquettes mais avec volant et d’un tournoi de « rugby-pyramide ». Dragon Lord est un peu l’ancêtre de Shaolin Soccer. Cet enchaînement sans queue ni tête est finalement un atout, même s’il ne parvient pas totalement à masquer les quelques longueurs du film.

Même s’il n’y a que deux scènes de combats, les chorégraphies sont comme toujours excellentes, notamment lors de la scène sur le toit qui se poursuit par un affrontement où l’on entend littéralement les os craquer, entre Jackie Chan, Mars et Whang In-Sik. La séquence du foot avec un volant requiert une agilité, une précision et une rapidité folle. Tout le final transformé en gigantesque partie de « rugby-pyramide » nous propose un florilège d’acrobaties et de cascades époustouflantes.



Pas un grand film de Jackie Chan, mais une comédie burlesque sympathique avec trois séquences spectaculaires.
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Chaussons Rouges (Les) - 9,5/10

Messagepar alinoe » Jeu 26 Jan 2012, 21:47

Les Chaussons rouges

Réalisé par Michael Powell & Emeric Pressburger
Avec Anton Walbrook, Moira Shearer, Marius Goring, Ludmila Tcherina, Leonide Massine, Robert Helpmann

Drame, UK, 2h13- 1948

9,5/10


Résumé : Le compositeur Julian Craster et la ballerine Victoria Page intègrent la troupe de danseurs dirigée par Boris Lermontov. Celui-ci a pour projet de créer un ballet basé sur le conte d’Andersen, Les Chaussons rouges, l’histoire d’une jeune femme qui danse jusqu’à la mort…

Conte tragique et cruel très librement adapté des « Souliers rouges », l’oeuvre la plus sombre de Hans Christian Andersen, par The Archers (Powell/Pressburger) qui proposent une allégorie baroque et flamboyante sur la dévotion artistique. Derrière la magnificence du technicolor de cette ode à la danse, se profile une véritable réflexion sur le processus de la création artistique et sur le dilemme qui étreint chaque artiste entre l’engagement artistique et l’engagement personnel. Pour Lermontov, le directeur du ballet, la passion de l’art exige tous les sacrifices pour atteindre la perfection. L’art se substitue à tout et devient l’unique condition de la vie. Pas étonnant finalement que pour Martin Scorsese, ce film soit imprimé dans son cœur, que pour Francis Ford Coppola, il soit une référence essentielle. Ces réalisateurs impliqués corps et âme dans leurs œuvres, capables tel Coppola d’atteindre les portes de la folie, se reconnaissent profondément en Lermontov. Pour ma part, c’est surtout Stanley Kubrick que j’aperçois à travers ce directeur perfectionniste, froid, exigeant et tyrannique. Les Chaussons rouges ne délivrent qu’une seule parabole au monde de l’art et du spectacle : créer pour exister.

Rares sont les films, comme Les Chaussons rouges qui traitent avec autant de génie de l’effervescence de la création artistique. Le film trouve son équilibre dans un duel métaphorique au nom de l’art. Toute la première partie est consacrée au bouillonnement artistique (composition) et nous plonge dans les coulisses de la danse (décors, costumes, maquillages, répétitions, troupe…), ce microcosme passionnel, limite névrotique, ou chaque pas, chaque douleur, chaque effort physique doit s’effacer pour ne laisser paraître que grâce, légèreté et élégance.

Dans la seconde partie les tourments du cœur et des sentiments l’emportent sur la passion de l’art. La ballerine Victoria Page est déchirée entre deux passions, à l’instar de nombreuses héroïnes powelliennes. Car le dilemme est au coeur du cinéma de Powell/Pressburger. Vicky doit choisir entre danser/Lermontov ou vivre/Julian Craster. Cet affrontement entre création et sentiments prend littéralement vie dans un ballet de 17 minutes, véritable point d’orgue du film, au cours duquel réalité et représentation fusionnent. Un pur moment de fantasmagorie et d’onirisme pendant lequel le destin de Vicky et de la jeune fille aux chaussons rouges se rejoignent dans une farandole d’abord magique et joyeuse puis épuisante et funeste.

Jamais ballet ne fut aussi cinématographique, pas même dans le récent et très bon Black Swan. Cette chorégraphie créée pour l’occasion par les danseurs Leonide Massine et Robert Helpmann est certainement l’un des plus grands moments de créativité de l’histoire du cinéma. Véritable œuvre dans l’œuvre, le ballet cet art théâtral et scénique par excellence, s’affranchi de ses limites et de ses contraintes par la magie du cinéma. Chaque plan se mue en peinture suspendu hors du temps et de la vie, la musique submerge la scène telle une vague déferlante. Michael Powell et Emeric Pressburger sont parvenus à obtenir un modèle d’équilibre entre ballet et cinéma, entre danse et image.

Les Chaussons rouges sont un chef d’œuvre intemporel romantique et expressionniste qui nous émerveille par la puissance évocatrice de ses images mais aussi par sa maîtrise formelle. The Archers, en véritables esthètes du cinéma utilisent avec justesse tous les artifices de l’époque : trompes l’oeil, trucages, feuille tourbillonnante qui se métamorphose en danseur, jeux de transparence, fondus, juxtapositions de plans. Une inventivité visuelle, une maitrise du cadre et du langage cinématographique de tous les instants. Chaque mouvement de la caméra se subordonne à la musique de Brian Easdale pour constituer non pas un film musical, ni une comédie musicale, mais une sorte de film « composé ». Les jeux de lumière et la photographie de Jack Cardiff se fondent dans les chatoiements de couleurs d’un technicolor époustouflant de magnificence. Un chef d’œuvre d’esthétisme qui brille enfin de tout son éclat grâce au Blu Ray.


Le duo de réalisateurs a voulu plonger le spectateur au coeur du ballet, cet univers de rigueur de l’esprit et d’exigences physiques, dans lequel les émotions passent uniquement par l’expression corporelle et les visages fardés, dans lequel les mouvements épousent le rythme de la composition musicale. Il était donc nécessaire d’une part de théâtraliser les interprétations et d’autre part d’engager pour certains rôles de véritables danseurs. En effet, les chorégraphies ne sont pas filmées au plus près des danseurs et les réalisateurs ont choisi de retranscrire à l’écran toute l’amplitude, la préciosité et la grâce des mouvements de la danse classique. Dans le rôle de Victoria Page, aucune actrice n’aurait pu faire illusion. Seule une ballerine peut donner cette impression de suspension en vol, d’arrêt dans l’espace au moment d’un saut. Moira Shearer est donc l’incarnation même de la fougueuse et talentueuse Victoria Page, cette ballerine qui refuse de choisir entre sa passion de la danse et sa passion pour Julian Craster et
préfère dans un dernier pas de biche s’élancer vers l’abîme et mourir pour l’art. Une fin autodestructrice expression même de la tragédie lyrique.


Boris Lermontov magistralement interprété par Anton Walbrook est littéralement possédé par l’art. Directeur froid, intraitable et tyrannique, cœur sombre rongé par son dévouement à l’art, à la fois détestable et profondément humain. Personnage de la démesure et de l’intransigeance, il incarne la part d’obscurité du monde artistique, cette frontière fragile au-delà de laquelle tout artiste peut basculer au nom des exigences de son art. A noter que la relation entre Lermontov et sa première étoile Irina Boronskaja est quasiment calquée sur la véritable histoire entre Diaghilev et Nijinski qui se brouillèrent parce que le danseur se maria. En somme, Les Chaussons rouges proposent au public une relecture sombre du mythe de Pygmalion. La créature/Vicky façonnée par l’artiste/Lermontov ne devient pas son égérie pour l’éternité.

Chef d’œuvre lyrique et baroque, ravissement pour les sens, Les Chaussons rouges nous invitent à côtoyer les artistes, dans leurs ambitions comme dans leurs doutes, dans leurs gloires comme dans leurs désillusions, dans leurs démesures comme dans leurs déchirements.

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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Jeu 26 Jan 2012, 21:57

Bon en fait c'est mort je materais jamais.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar alinoe » Jeu 26 Jan 2012, 22:00

Pourquoi ? Trop de ballets et trop de théâtralisation :mrgreen:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Tyseah » Jeu 26 Jan 2012, 22:01

Si tu matteras jamais pourquoi tu utilises le conditionnel?
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Val » Jeu 26 Jan 2012, 22:06

Bravo pour ta critique. Ca me complexe des textes de cette qualité. :mrgreen:
Le Blu-Ray Carlotta est une véritable bénédiction pour revoir ce chef d'oeuvre.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Jeu 26 Jan 2012, 22:16

Tyseah a écrit:Si tu matteras jamais pourquoi tu utilises le conditionnel?


Tu aurais utilisé quoi ?
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 27 Jan 2012, 01:09

Celui là j'ai le BR qui attends tranquillement que je le mate, ce qui ne devrait plus trop tarder.
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