[Tarankita] Mes critiques en 2012

[angel.heart]

Bon on va faire court, objectivement les meilleurs films aux monde sont the thing, l'impasse, le bon la brute et le truand, il était une fois dans l'ouest, le parrain 1 et 2, the blade et Casino.

Et c'est pas discutable!

[Jed Trigado]

Bon on va faire court, objectivement les meilleurs films aux monde sont Mon curé chez les Thailandaises et les Charlots contre Dracula.

Et c'est pas discutable!

Putain comme t'assures !

[Heatmann]

jsuis pas d accord

heat , blade runner, apocalypse now , raging bull aussi

[angel.heart]

Ah perso Blade runner j'aime beaucoup mais j'aurais du mal à lacher plus de 8,5/10.

[Dunandan]

Fog de John Carpenter (1979)

Une légende persiste dans une petite ville du Pacifique, Antonio Bay. On raconte aux enfants qu'un naufrage a eu lieu il y a une centaine d'années, que tous les passagers sont morts et que, à chaque fois que le brouillard se lève, les victimes surgissent des flots pour se montrer aux vivants.

Film sorti après Halloween, Carpenter a le droit à un budget + conséquent et il en profite pour écrire et réaliser Fog, un film à l'ancienne de fantôme...

Comme à son habitude, l'intro est excellente et début sur une montre à gousset indiquant proche de minuit....quelqu'un la ferme brutalement et on attend alors le récit d'un vieux loup de mer.
Une légende de bateau échoué il y a 100ans...

Dès la première scène on retombe directement dans les joies de l'enfance ou l'on se faisait peur en se racontant des histoires terrifiantes la nuit....Fog démarre de cette manière mais évolue vite vers quelque chose de plus sérieux et légendaire: un manuscrit confirmant cette histoire est retrouvé par un prêtre dans son église...les phénomènes bizarres débutent.

Ici tout est dans l'éclairage et le son: forme sortant de nulle part (le prêtre sortant de l'ombre ), claquement de porte, de fenêtre et bien sur le brouillard omniprésent....

Là est tout le génie de Carpenter: réussir à faire du brouillard un personnage à part, effrayant et vivant.
Les autres personnages sont tout aussi charismatique: Janet Leigh , Jamie Lee Curtis, Hal Holbrook... mise à part peut-être Tom Atkins, qui à l'air de débarquer et joue le strict minimum...

Le seul reproche qu'on pourrait en faire est peut-être la rapidité du film à se diriger vers la conclusion. En effet, j'aurai préféré avoir plus d'explications, plus de détail concernant l’équipage de revenants...etc
Idem pour les scènes type action, celle-ci sont efficaces mais trop rapides. On en veut plus! L'humour est également présent à la manière de Carpenter...La fin parfaite comme d'hab!

En conclusion, une histoire originale, une réalisation efficace, une musique s'accordant parfaitement, mais le film à tout de même vieillit et manque de quelque chose...peut-être au niveau du rythme?

Note: 7.5/10

[angel.heart]

Alors ça na pas vieillit et il ne manque rien, Fog ça claque et pi c'est tout!

Nan mais c'est pas un des meilleurs films de Big John mais comme toujours y a quand-même une putain d'atmosphère et un scope à tomber ( bon et beaucoup d'autre choses hein mais j'vai pas faire l'inventaire des qualités du film ).

[Tarankita]

Ah mais niveau réalisation j'ai rien à dire...ça tue

[Dunandan]

Invasion los angeles de John Carpenter (1988)

Errant dans Los Angeles à la recherche d'un travail, John Nada, ouvrier au chômage, découvre un étonnant trafic de lunettes. Une fois posées sur le nez, elles permettent de détecter d'épouvantables extraterrestres décidés à prendre le contrôle de la planète.

Bon bah cette fois ci, ça envoi du lourd!!!

Le film démarre sur une musique Carpenter style, bien inquiétante ou l'on découvre le personnage principale, ringard au possible, John Nada, interprété par l'ex catcheur Roddy Piper. Un pauvre ouvrier vivant dans la rue de petit boulot mais qui croit en l'Amérique! En rencontrant un certain Frank (l'excellent Keith David) il va pouvoir rejoindre un groupe de pauvre gens se débrouillant comme ils peuvent.

Carpenter mets tout de suite l'axe sur la société de consommation et au fur et à mesure que les minutes s'écoulent, on découvre la dur réalité. La télé et surtout les pubs sont par exemple présents en permanence.

Une fois la découverte des fameuses lunettes permettant de découvrir le véritable environnement qui l'entoure, John Nada n'est plus le looser...il est là pour remettre les choses en place!
C'est un point sur lequel j'aurai préféré que Carpenter prenne plus son temps: Nada est calme et respectueux et tout à coup, avec ces lunettes, il devient hargneux et surtout sans peur...

La réalisation est toujours excellente et surtout la fin comme d'hab, qui fait bien sourire...

Bref, je n'en raconte pas plus, mais Invasion Los Angeles est un film clairement à voir, pour le message qu'il transmet, message encore vrai aujourd'hui. Avec ce film, on comprend pourquoi Carpenter est une sorte de marginal d'Hollywood...

Les points négatifs: Roddy Piper n'a pas beaucoup de charisme, mais c'était voulu d'avoir un looser devenant rebel. La scène de baston de 10 minutes à se demander pourquoi (on comprend mieux avec l'interview du réalisateur).

Une sorte de "Fuck" à Hollywood...

"Vois!"

Note: 08/10

[zack_]

J'le veux. Je suppose qu'il y a pas de BD pour que je le découvre?

[Val]

En Allemagne ou en Italie je crois. Ce serait bien que StudioCanal se bouge pour celui-là.

[osorojo]

Il est génial ce film, malin et divertissant en même temps. Un pure bobine de plaisir C'est vrai qu'un bon petit bluray, ce serait pas de refus

[Scalp]

Lui manque plus qu'une note pour entrer dans le top.

[Alegas]

La taupe de Tomas Alfredson (2011)

1973. La guerre froide empoisonne toujours les relations internationales. Les services secrets britanniques sont, comme ceux des autres pays, en alerte maximum. Suite à une mission ratée en Hongrie, le patron du MI6 se retrouve sur la touche avec son fidèle lieutenant, George Smiley.
Pourtant, Smiley est bientôt secrètement réengagé sur l’injonction du gouvernement, qui craint que le service n’ait été infiltré par un agent double soviétique. Epaulé par le jeune agent Peter Guillam, Smiley tente de débusquer la taupe, mais il est bientôt rattrapé par ses anciens liens avec un redoutable espion russe, Karla...

Tomas Alfredson, réalisateur de l'excellent Morse, film qui lui a permis de s'expatrier hors de Suède pour réaliser la taupe (traduction horrible, comme d'habitude française) alias Tinker Tailor Soldier Spy. Tiré du roman de John le carré, ce film correspond à la première partie d'une trilogie consacrée aux relation entre le MI6 et le KGB, en pleine guerre froide. Je tiens à préciser que je n'ai pas lu le bouquin et ne peut donc faire aucun comparatif.

En ayant vu Morse, on peut s'attendre à une réalisation impeccable et un rythme assez lent: c'est le cas! Dès les premières images, le style est là: une image à l'ancienne, granuleuse et qui retranscrit parfaitement les décors propres et efficaces de l'Angleterre et autre en 73.
Une description fidèle de l'ambiance et de l'atmosphère qui régnaient à cette époque.

Le réalisateur nous lâche directement en plein MI6 (jamais cité), dans les hautes sphères politiques et en pleine crise. Pas d'introduction, pas d'explication, on est plongé dans l'histoire et l'enquête commence. Le film est "interactif": le spectateur se doit d'être toujours attentif et enquête en même temps que le personnage principale Mr. Smiley.

Que dire de l'excellent casting à part que c'est l'extase: Gary Oldman, Colin Firth, Tom Hardy, Mark Strong, David Dencik, John Hurt,...etc

Gary Oldman est littéralement imprégné par le rôle et tout se joue sur l'expression de son visage, il n'a que très peu de dialogue. On ressent l'espion d'expérience, un peu fatigué, toujours en retrait, qui observe et analyse le comportement de chacun sans dire un mot...mais n'en pense pas moins.

Le film est assez compliqué à suivre (ne pas le regarder après un lourd repas du soir par exemple...), comme dit plutôt, on démarre sans explications et les noms de codes circulent à foison. Parfois il est possible de se demander "mais de qui parle-t-il?", mais au fur et à mesure que le film avance, on progresse et le film nous emporte de façon à douter et penser comme eux. On devient méfiant, parano, même si l'enquête n'est pas si passionnante que ça. L'idée n'est pas de la jouer Usual suspect mais plutôt de ressentir, comprendre et apprécier le monde très privé des services secrets. Certains flashbacks peuvent en dérouter certains mais rien de bien méchant, on revient dans l'histoire assez facilement.

Bref, ayant vraiment apprécié Morse, je partais avec un bon apriori et n'ai en aucun cas été déçu. Je peux comprendre que certaines personnes trouveront le film ennuyant et long mais rien que d'un point de vue de la réalisation, l'ambiance retranscrite et la performance des acteurs ça vaut le détour...

Note: 08/10

[Pathfinder]

Lui manque plus qu'une note pour entrer dans le top.

Vais m'en charger bientot, puis je peux te dire que chez moi c'est 9 bien tassé!

[Dunandan]

Full Contact de Ringo Lam (1993)

Afin d'aider un ami à régler une dette de jeu, Jeff est obligé de travailler pour la police. Mais les choses tournent mal. Craignant des représailles, Jeff et son ami sont obligés de fuir et de se cacher. Quand Jeff apprend qu'on lui ment depuis le début, une incroyable envie de vengeance le prend...

Après les excellentes critiques référencées sur BOM, j'ai décidé de me lancer sur la filmographie de Ringo Lam. Je commence donc avec Full Contact, film déglingué de ce réalisateur Hongkongais.... Remake du film Le Point de non-retour (Point Blank), réalisé par John Boorman en 1967, que je n'ai point vu...

Bon comment dire?....Ca déchire!

Le film commence sur un braquage bourrin et nous met direct dans le style année 90, ambiance "j'ose tout"! Simon Yam y interpréte magistralement un truand violent homo accompagné d'un bourrin sans cervelle et d'une nympho...présentation de l'équipe en une première scène: le ton est donné!

Puis, on découvre l'autre équipe: un lache, souvent dans le merde, interprété par Anthony Wong, la jolie Ann Bridgewater et surtout l'excellent Chow Yun-Fat, habillé en vieux biker mais putain ce type à une classe immense...

Après certains déboires, les deux groupes vont devoir faire équipe pour un braquage de folie: baston, tire, explosions, incendies,...etc Tout se termine sur une trahison...le héros est laissé pour mort dans un incendie. Il va vite récupérer telle un phénix et revenir se venger en prenant au passage la défense d’une pauvre jeune fille sévèrement brûlée lors de l’incident....

Les scène d'action font bien plaisir (les balles et couteaux traçant... ), et plus je vois du HK, plus je découvre ou les idées des films ricain ont été pompées...

La BO est excellente:

Bref, du lourd HK, dans la trempe de John Woo, bourrin sans limite, un polar comme on en fait plus. Ringo Lam se lache et se fait plaisir. Certains n'aimeront pas mais il faut le prendre au 3ème dégrée...

Note: 08/10