[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Ven 03 Aoû 2012, 15:32

Faudrait peut-être te faire à l'idée que c'est finit les critiques pour ma part. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 03 Aoû 2012, 15:33

Sérieux ?! :shock:
Je pensais que tu faisais juste une pause, pourquoi t'arrêtes complètement ? Ça te saoule ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Ven 03 Aoû 2012, 15:38

J'ai 10 raisons de ne plus prendre de temps pour ça. T'as pas à les connaitre juste à accepter le fait que c'est toi et moi c'est fini. :mrgreen: Mes avis maintenant ce sera 2 lignes. Une pour dire que c'est naze et l'autre pour dire que c'est bien comme ça je serais un critique centriste, bref et impartial.
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Cheval de guerre - 9/10

Messagepar Alegas » Ven 03 Aoû 2012, 15:53

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War Horse (Cheval de Guerre) de Steven Spielberg

(2011)


Certainement l'un des projets que j'ai le plus redouté de la part de Steven Spielberg, avoir un unique cheval au centre d'un récit en pleine Première Guerre Mondiale c'était loin d'être la note d'intention la plus attirante qui soit, et pourtant Spielberg surprend encore une fois son public et ses fans en livrant une œuvre qui frappe là où l'on ne l'attendait pas. Car oui, War Horse est loin d'être l'une de ces histoires mielleuses du style de Black Beauty où le film entier est centré sur l'animal au point d'en devenir agaçant, et si un cheval est bien au centre du récit de Spielberg, il n'est finalement qu'un prétexte pour transporter le spectateur vers une longue galerie de personnages aux nationalités et caractères différents. Ainsi, War Horse n'est clairement pas un film sur un cheval, mais bien un film sur des protagonistes qui rencontrent un cheval et qui, indirectement, vont lui faire accomplir sa destinée. La nuance pourra paraître faible mais la différence est là, War Horse devenant un conte naïvement touchant qui n'oublie jamais le caractère brutal et cruel de la vie. Il ne faut donc surtout pas limiter War Horse à ses trois premiers quart d'heure qui, malgré une durée un poil exagérée, ont le mérite de poser les bases d'une histoire qui saura en tirer partie, et dès que la guerre arrive le récit décolle bel et bien pour ne jamais retomber, que ce soit dans une partie tranchée qui s'impose comme l'une des plus belles que Spielberg ait jamais signé, ou encore dans un passage intimiste entre une jeune fille et son grand père au dénouement surprenant.

War Horse, œuvre sur le courage et les valeurs simples de la vie, est de ce genre de film qui demandent au spectateur une volonté de simplicité du récit et des messages qu'il transmet (chose de plus en plus rare dans les productions d'aujourd'hui), à la manière de ce que pouvait faire autrefois John Ford, ouvertement cité dans une séquence finale belle à en pleurer. En terme de mise en scène, le film est à l'image des dernières réalisations de Spielberg, avec une recherche visuelle indéniable aidée en grande partie par la sublime photographie de Kaminski ainsi que par les nombreuses trouvailles du réalisateur qui, par des moyens ingénieux, arrive à éviter la violence frontale sans baisser sa puissance dramatique (les chevaux sans cavaliers, le moulin, etc...) mais aussi à créer des passages ludiques pour le spectateur averti (le coup du soldat allemand et de la confiture rappelle à ce titre énormément le cinéma de Tarantino). Le casting, malgré un temps d'apparition finalement assez minime pour chacun des personnages, se révèle plutôt marquant, mention spéciale au duo Hiddleston/Cumberbatch. A défaut d'être le meilleur film de son auteur, War Horse s'impose comme une très jolie surprise, une nouvelle preuve que Spielberg est capable du meilleur même avec les matériaux les plus surprenants qui soient.


NOTE : 9/10
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Dark Knight, Le Chevalier Noir (The) - 9,5/10

Messagepar Alegas » Lun 06 Aoû 2012, 15:07

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The Dark Knight (The Dark Knight - Le Chevalier Noir) de Christopher Nolan

(2008)


Trois ans après un Batman Begins qui avait réussi le pari insensé de faire renaître de ses cendres la licence Batman sur une base solide à base d'approche réaliste et de psychologie du personnage travaillée jusque dans ses fondements, Christopher Nolan rempilait en 2008 avec The Dark Knight, suite attendue des aventures du Caped Crusader et qui devait confirmer, ou non, la réussite du réalisateur sur son intention de départ. La réponse s'impose aujourd'hui d'elle-même, le film ayant eu depuis un succès public et critique phénoménal, même pour un film estampillé Batman, et si l’œuvre possède encore quelques menus défauts, force est de constater que The Dark Knight est clairement l'un des meilleurs films du genre réalisés ces dernières années. Mais la réussite du métrage tient clairement par l'approche de Nolan entamée sur Batman Begins et qui est poussée ici jusque dans ses derniers retranchements. Beaucoup auront reprochés au réalisateur sa volonté d'ancrer Batman dans un univers à la géo-politique ultra réaliste, mais c'est véritablement de cette prise de risques que The Dark Knight puise toute sa puissance évocatrice pour finalement arriver à s'ancrer totalement dans le contexte d'aujourd'hui et devenir plus qu'un super-héros. D'une densité étonnante, le script, soutenu par l'arrivée de Jonathan Nolan, ne cède jamais à la facilité, que ce soit sur la forme (volonté de superposer les storylines pour mieux les confronter puis les faire exploser entre elles) ou sur le fond (travail évident sur la dualité, que ce soit sur le simple personnage de Bruce Wayne, son rapport avec le Joker et surtout le personnage d'Harvey Dent/Double-Face) et arrive donc facilement à s'imposer parmi les blockbusters les plus intelligents de ces dernières années.

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Le travail d'adaptation, bien que fortement transcendé par la volonté de réalisme dès la première séquence du métrage, se révèle franchement extraordinaire dans le sens où elle arrive non seulement à concilier l'univers de Batman dans une mégalopole urbaine contemporaine (on voit clairement que de nombreuses prises de vues ont été faites à Chicago) mais aussi et surtout à produire, en plus d'un film de super-héros, un thriller/polar qui se suffit à lui-même. La rupture visuelle entre le premier opus et The Dark Knight est donc bien présente et ce, malgré la continuité scénaristique, mais ce défaut est transformé rapidement en avantage principal de l’œuvre tant la vision de cet univers par Nolan est ici poussé à son paroxysme. Le réalisateur laisse donc ici parler sans ménagement ses influences, à commencer par celle de Michael Mann dont un hommage évident est rendu dans une séquence de braquage qui rappellera beaucoup celle de Heat, mais c'est véritablement dans le traitement de certains personnages que le film puisera sa puissance première. Car si le Joker est évidemment l'attraction principale en terme de spectacle (personnage intégré à merveille en tant qu'agent du chaos et de l'anarchie), c'est véritablement Harvey Dent/Double-Face qui se révèle être au centre du métrage au point que l'on en vient à se demander s'il n'est pas le véritable Chevalier du titre, un Chevalier déchu qui serait passé de la Lumière de la Justice idéalisée au Hasard cruel, impartial mais juste. Dent devient alors pour Nolan le protagoniste qui lui permet non seulement véhiculer ses thèmes fétiches (dualité, double-personnalité) mais aussi les questions primordiales du métrage, à savoir où et quand s'arrête la limite entre le héros, le paria et le justicier, thématique jusque là jamais traitée avec autant d'élégance dans un film du genre. Sur ce point là donc, The Dark Knight s'impose comme une merveille d'écriture, mélangeant habilement une densité constante sur la forme ainsi qu'un fond intelligent et qui se permet de remettre en question le genre même auquel il appartient.

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Niveau mise en scène, si le film ne peut se targuer d'être totalement parfait, la faute aux limites de Nolan sur le spectaculaire par l'image, il faut bien avouer que The Dark Knight s'impose sûrement comme son plus beau travail formel en terme de montage (fabuleux montage alterné entre les trois victimes du Joker) ainsi que sur des séquences particulièrement marquantes par la mise en scène de celles-ci (le réveil de Dent à l'hôpital, l'attaque du convoi, le passage à Hong-Kong, etc...). Côté casting, Bale est fidèle à lui-même, Aaron Eckhart et Maggie Gyllenhaal se révèlent être des rajouts de poids, mais c'est véritablement Heath Ledger qui vole la vedette, tout simplement mémorable en Joker qui fait passer l'interprétation de Nicholson pour un plouc ridicule. Enfin, Hans Zimmer reprend à peu de choses près la totalité des thèmes du premier opus tout en rajoutant un thème musical particulièrement savoureux sur les apparitions du Joker, ce qui contribue fortement au caractère marquant de celles-ci. A défaut d'être le meilleur Nolan (je lui préfère Inception sur le thème du blockbuster, mais aussi Memento et The Prestige), The Dark Knight s'impose aisément comme le meilleur film de super-héros des années 2000 avec Spider-Man 2 et Hellboy 2. Un très grand film donc, ni plus ni moins.


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NOTE : 9,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 06 Aoû 2012, 15:12

Aère un peu tes textes, ça fait trop pavé là.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Lun 06 Aoû 2012, 15:14

C'est mieux comme ça ? J'aurais bien fait des captures mais j'ai plus le dvd du film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 06 Aoû 2012, 15:15

Oui c'est tout de suite mieux.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar John Lawrence » Lun 06 Aoû 2012, 15:29

Je plussoie la remarque de Scalp, c' est vite lourd de lire des gros pavés comme çà. Ce me fait accélérer ma lecture et souvent oublier aussitôt le contenu.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 06 Aoû 2012, 16:16

alegas tu prefere inception a dark knight ? :shock: tin j'aurai jamais crue ....
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Lun 06 Aoû 2012, 16:23

Pourquoi ça ? Inception ça me parle bien plus, et puis y'a le bonus DiCaprio.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 06 Aoû 2012, 16:26

oh comme ca , rien en particulier , mais j'etait persuader que TDK etait bcp plus aimer qu'inception , et que toi en fan de l'oeuvre de nolan , jte voyait plus preferer tdk qui fait vraiment office de mastodonte incontournable du mec alors qu inception est un poil plus low profile , enfin ca mon delire a moi ca :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Lun 06 Aoû 2012, 16:28

Alegas a écrit:Pourquoi ça ? Inception ça me parle bien plus


Toi aussi tu rêves que tu tires avec un fusil dans la neige ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Lun 06 Aoû 2012, 16:34

Heatmann a écrit:oh comme ca , rien en particulier , mais j'etait persuader que TDK etait bcp plus aimer qu'inception , et que toi en fan de l'oeuvre de nolan , jte voyait plus preferer tdk qui fait vraiment office de mastodonte incontournable du mec alors qu inception est un poil plus low profile , enfin ca mon delire a moi ca :mrgreen:


Bah tu vois moi j'ai toujours préféré Inception que je trouve bien plus personnel dans les thèmes qu'il aborde. TDK quand je le mate je vois bien qu'il y a des défauts et il y a même quelques passages que je trouve moins intéressants que d'autres. Sur Inception jamais je me fais chier et je suis en extase tout le long du film.

Mark Chopper a écrit:
Alegas a écrit:Pourquoi ça ? Inception ça me parle bien plus


Toi aussi tu rêves que tu tires avec un fusil dans la neige ?


Je reformule : Inception se rapproche bien plus de mes goûts perso que TDK. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 06 Aoû 2012, 16:38

que l'un soit plus personnel que l'autre , soit , apres moi par exemple je prefere TDk a inception , et meme insomnia d'ailleur , plutot sous estimer dans sa filmo et qui presque mon preferer
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