[Velvet] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Mar 06 Aoû 2013, 19:36

Grandrieux c'est plus viscéral, et un peu plus "crade" et expérimental que Lynch. Mais si le film t'intrigue, je te conseille d'essayer de le voir, de tenter l'expérience, tout comme la vie nouvelle du même Grandrieux. :wink:
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Salauds (Les) - 4,5/10

Messagepar Velvet » Mer 07 Aoû 2013, 17:58

Les salauds de Claire Denis (2013) - 4,5/10
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Le dernier film de Claire Denis n'est pas le meilleur de sa filmographie, loin de là. Ce dernier long métrage a été tourné et écrit un peu à l'arrache selon ses dires, fait avec les moyens du bords donc. Et cela se ressent au vu du manque d'ambition de "Les salauds". Ce ne sont pas quelques fulgurances visuelles qui vont atténuer cette espèce de ton monotone et jamais hypnotique qui habite le film à chaque instant. Claire Denis nous emmène dans un monde composé de "pourris" mais sans jamais aller au bout de ses idées et sans donner d'ampleur à une histoire qui manque cruellement de fougue.On nous propulse dans l'histoire d'un oncle (Marco), qui quitte son métier de navigateur, rentrant à Paris pour essayer de comprendre les sévices sexuelles subis par sa nièce (Justine) et le suicide de son beau frère. Il va faire la connaissance de Raphaëlle, femme d'Edouard Laporte, créancier du dit beau frère. Bien évidemment, tout se liera au fil des minutes.

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A l'heure actuelle, il est en vogue dans le cinéma de nous montrer ces personnages masculins qui jouent les équilibristes entre virilité et mutisme. Vincent Lindon, n'y échappe pas mais est le seul à faire vivre un film terriblement apathique. Le personnage de Laporte est assez troublant et pervers mais n'est pas assez composé pour vraiment horrifier. Le problème de Claire Denis, c'est qu'entre cette fausse histoire d’enquête, elle incorpore la relation entre Marco et Raphaelle, comme sorte de fil rouge à toute l'intrigue. Ce qui donne des moments de baises d'un ridicule pas permis, complètement hors de propos. Visuellement, le film reste assez académique, ni beau ni vilain, laissant un gout d'inachevé qui accentue le versant anecdotique du film. On était clairement habitué à mieux de la part de la réalisatrice, de Trouble Every Day. Quelques scènes retiendront notre intention comme cette virée mortelle en voiture ou cette belle première rencontre entre Marco et Raphaëlle dans l'ascenseur. Dommage que le film ne s'intéresse pas plus à la très belle Lola Creton (Justine) qui a une vraie présence lors de ses courtes scènes.

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Petit à petit, l'intrigue nous emmènera dans les eaux troubles d'une certaine partie de la vie mondaine parisienne. La réalisatrice veut faire dans le scabreux mais cet espèce de bon chic bon genre gâche le tout. N'ayant pas grand chose à raconter, Claire Denis malmène sa narration en mélangeant les séquences dans un sens pas forcément chronologique( notamment au début), laissant ainsi le spectateur reconstituer le schéma narratif, assez facilement peut on dire. Au final, tout se recoupera, et le film se finira avec un certain suspense, sans réellement intéresser. La dernière séquence, plombe littéralement le reste du film, où Claire Denis fait dans le graveleux gratuit en voulant expliciter ce que le spectateur avait déjà compris. Raté.
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Lone ranger (The) - 6,5/10

Messagepar Velvet » Ven 09 Aoû 2013, 10:00

Lone Ranger de Gore Verbinski (2013) - 6,5/10
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Après les mauvaises critiques de la presse américaine et le naufrage du film au box office, c'est avec une certaine appréhension que l'on attendait le dernier film du réalisateur de l'excellent Rango. Et pour tout dire, Lone Ranger est un film aux multiples qualités mais dont les souvenirs s'évaporent rapidement. Vite vu, vite oublié. On est en face d'un Western à la sauce Disney qui nous raconte l'histoire de Tonto, guerrier indien et de John Reid, qui pour diverses raisons personnelles, seront à la recherche d'un dénommé et tueur Butch Cavendish. Pour un film labellisé Disney, Lone Ranger est assez violent et très sombre dans certaines de ses situations (la superbe séquence de la révélation de la jeunesse de Tonto). En plus de ça, le film n'hésite pas à élargir son histoire de vengeance et de fraternité pour en faire une cavalcade contre l'argent et contre les envies de grandeur d'une certaine Amérique, incarnée notamment par le personnage de Latham Cole. De ce point de vue, le film est très riche, et permet à son scénario de ne jamais s'épuiser et de toujours nous tenir en haleine. Mais Gore Verbinski à cette envie de mélanger les tonalités entre tragédie western et humour décalé. Et c'est là que le bas blesse.

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Même si parfois, le mélange des genres fonctionne bien (notamment les apparitions assez cocasses du cheval blanc, esprit indien qui surveille le Lone ranger ou les assez drôles apparitions de Helena Bohnam Carter), le film a le cul entre deux chaises, notamment au niveau de sa direction d'acteur. Même si les deux rôles principaux tenus par Johnny Depp et Armie Hammer tiennent la route, The Lone Ranger laisse un peu petit gout d'inachevé. Le personnage de Tonto, qui ressemble un peu trop à celui de Jack Sparrow, entre humour burlesque et mimique de cabotinage, est assez décevant. Pas forcément très drôle, on aurait voulu un personnage plus intérieur et plus sombre surtout quand on connait son passé. Quant au Lone Ranger, il a du mal à réellement exister sans la présence de Tonto. Au début, il campe un homme qui voue un culte à la justice et au code civil. Ce qui nous donne un mélange entre un dandy coincé du cul et une grande "folle" maniérée. Puis par la suite il incarnera le Lone ranger sans réellement donner un souffle épique et vengeur à son personnage.

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A l'image de son scénario, la mise en scène de Verbinski est assez agréable pour que l'on passe un bon moment. Mais même si les scènes d'actions et de bravoures sont nombreuses, aucune d'entre elles ne marquent l'esprit. Le réalisateur n'arrive bizarrement jamais à donner une sensation d'immensité à ses décors ni à son environnement (désert, montagne etc..). Visuellement le film est assez terre à terre à l'exception de quelques scènes ( la très belles descentes de montagne des comanches.). La bande son de Hans Zimmer est à l'image de ce long métrage, sympathique mais anecdotique. Au final, on se retrouve devant une oeuvre tout à fait acceptable, bien écrite mais assez superflue, durant un été 2013 où les blockbusters n'auront fait que décevoir.
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Schizophrenia - 8/10

Messagepar Velvet » Sam 10 Aoû 2013, 15:03

Schizophrenia de Gerard Kargl (1983) - 8/10
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Le film de Gerard Kargl est une oeuvre pionnière qui inspira de nombreux réalisateurs comme Gaspar Noe. Schizophrenia, dénommé "Angst" (qui signifie l'angoisse) dans la version originale, nous dépeint en temps réel les agissements d'un malade mental à sa sortie de prison. Nous ne sommes pas en face d'un film traditionnel. Le prologue du film, rappelant le travail de Noe dans Seul contre tous, n'est pas forcément d'une grande importance mais nous met tout de suite dans l'ambiance (cette scène avec la lampe). D'une durée courte (1h15), le film n'est quasiment jamais composé de dialogues mais fait place à une voix off omniprésente, celle du meurtrier. Cette dernière nous permet de comprendre les agissements et les pensées de son ôte, en nous racontant ses pulsions et les brides qu'il a connues durant son enfance.

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Les imbroglios sur sa vie antérieure ont souvent une incidence sur ses actions, et le réalisateur arrive à parfaitement calquer les deux facettes. Par exemple lors du meurtre de la personne âgée dans la maison, la voix off nous explique sa jeunesse avec sa propre grand mère. La violence du film n'est pas tant visuelle (même si le dernier meurtre est assez marquant), c'est surtout le sadisme du personnage et son manque total de prise de recul qui font froid dans le dos, comme le montre la scène finale. Erwin Leder, est physiquement assez effrayant et son jeu tout en authenticité est traumatisant. Schizophrénia ne fait pas dans l'émotion ou dans la psychologie de comptoir, mais nous enfonce dans les pensées morbides d'un assassin en quête de plaisir.

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Le film date des débuts des années 1980 mais visuellement, il n'a pas pris une ride. L'ambiance retranscrite est toujours aussi glauque (cette superbe poursuite dans le noir et dans les escaliers) et les idées visuelles qui composent le film impressionnent toujours autant. Que cela soit ces plans aériens ou cette utilisation de la snorricam. La réalisation de Kargl est en totale cohésion avec la voix off, et nous place au près du tueur, comme s'il ne faisait qu'un avec le spectateur. Le film est très épuré et ne se focalise que sur son tueur et ses victimes. Le spectateur est au première loge de cette descente aux enfers, grâce notamment à un travail sur le son hypnotisant. Malgré sa lenteur, Schizophrénia retient en haleine grâce à sa voix off d'une noirceur incandescente et ses multitudes idées de cinéma et de cadrages toujours aussi intéressantes.
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Vie nouvelle (La) - 9/10

Messagepar Velvet » Dim 11 Aoû 2013, 09:12

La vie nouvelle de Philippe Grandrieux (2002) - 9/10
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Avec Sombre, Phillipe Grandrieux mettait en scène un cinéma hors des sentiers battus au schéma narratif plus que flou. Sombre était un film expérimental. Mais avec La vie nouvelle, le réalisateur va encore loin. Nous sommes dans l'expérimentation la plus totale. Comme à son habitude chez Grandrieux, le synopsis tient sur deux lignes. On se retrouve dans un monde post-industriel dans un pays de l'Est, sans vie et sans humanité, sans doute éclaté par la guerre. Mélania est une prostituée et Seymour, un occidental, va tomber sous le charme de cette dernière.

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Alors que Sombre suivait un scénario plus ou moins linéaire et compréhensible, il est difficile de décrire une quelconque histoire autour des personnages tant le film ne s'intéresse pas à la narration mais se préoccupe davantage des sensations qu'il dégage. Les dialogues sont inexistants, seules quelques phrases transparaissent, quelques mots mais rien de plus. On y voit des individus qui se battent, qui dansent, qui baisent, qui déambulent. Tout se joue sur les regards, sur ces corps organiques qui bougent, sur les émotions qui transgressent les images imprégnées par ce travail sur ce son bourdonnant et caverneux.

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La caméra tremblante et approximative, est toujours aussi mouvante, essayant de capter de plus près les méandres qui rongent ses protagonistes, comme cette scène presque finale où seule la chaleur thermique permet de comprendre que ses individus sont humains. Le cinéma de Grandrieux est transcendantal où les corps dansent sans discernement, mais juste pour vivre et éprouver. Comme dans son précédent film, le réalisateur malmène son image pour la faire crépiter. Parfois Grandrieux laisse de coté son montage épileptique pour mettre en valeur un esthétisme pur et sans boursouflure comme cette très belle scène de chant de Melania ou ce travelling au cordeau plongeant sur les décombres d'une ville dévastée. Mais malgré ce style bien particulier, la vie nouvelle et bien différent de Sombre. Sombre ne faisait juste qu'effleurer ses personnages avec cet aspect fantomatique. La vie nouvelle est plus terre à terre, encore plus charnel, encore plus physique.

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Le film est très radical dans sa façon de raconter ses individus. Les femmes, sont toutes des prostituées, objets sexuels de tous les désirs, seul remède et digression pour des hommes écorchés vifs et fracturés par la guerre. La vie nouvelle s'empare de cette essence pour en faire une sorte de psychédélisme érotique tournoyant autour de ses corps nus sans âmes pour les violenter, les maltraiter, les humilier ou les aduler. Non sans une certaine pointe de complaisance, Grandrieux montre une relation homme/femme primitive, presque animal. Un peu comme Paz de la Huerta dans Enter the void, Anna Mouglalis inonde le film de toute sa splendeur grâce à sa force hypnotique, ses courbes longilignes et son visage comme seul beauté d'un environnement chaotique et repoussant. La vie nouvelle peut parait hermétique et son jusqu'au boutisme peut le rendre disgracieux (cette longue scène d'humiliation entre Meliana et un pervers) mais le cinéma de Grandrieux ne s'impose pas de barrières. C'est à la fois beau et laid, faible et violent, marginal et humain. Un cinéma organique.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Dim 11 Aoû 2013, 12:16

Tes avis sont très sympas à lire :super: Variés à propos de réalisateur dont on entend pas souvent parler, c'est bien cool :chinese:

TU m'avais déjà mis la puce à l'oreille avec ta critique de sombre, tu récidives avec La vie nouvelle. J'ai bien envie de découvrir ce réalisateur qui m'est totalement inconnu. Je vais essayer de me procurer sombre du coup :)
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 11 Aoû 2013, 12:28

J'ai lutté contre le sommeil en regardant Sombre.

Enfin, en essayant de le regarder... (Mode Dunandan : activé) Parce qu'il porte bien son titre et en VHS sur ma petite télé d'étudiant, c'était un calvaire. (Mode Dunandan : désactivé).

Aucune envie de le revoir.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Dim 11 Aoû 2013, 12:29

Velvet est honnête à son propos, on comprend bien que c'est le genre de cinoche qui va soit nous transporter soit nous saouler. Je testerai pour voir de quel côté je me place :mrgreen:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Dim 11 Aoû 2013, 13:02

osorojo a écrit:Tes avis sont très sympas à lire :super: Variés à propos de réalisateur dont on entend pas souvent parler, c'est bien cool :chinese:

TU m'avais déjà mis la puce à l'oreille avec ta critique de sombre, tu récidives avec La vie nouvelle. J'ai bien envie de découvrir ce réalisateur qui m'est totalement inconnu. Je vais essayer de me procurer sombre du coup :)


Merci. Si mes petites critiques peuvent donner envie, c'est le principal. :)
Après, oui, je peux tout à fait comprendre qu'on puisse s'ennuyer et rejeter au bout de 5 minutes ce genre de film (si on peut appeler ça comme ça). C'est hyper sensitif et hyper réceptif. Moi j'adhère, après je comprends ceux qui y mettent un bon 0 des familles. :lol:
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Prestige (Le) - 7,5/10

Messagepar Velvet » Dim 11 Aoû 2013, 17:36

Le prestige de Christopher Nolan (2006) - 7,5/10
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La magie se déroule en trois temps: la promesse, le tour puis le prestige. Le film de Nolan contient les deux premières facettes de la magie sans avoir la substance du prestige. Premièrement la promesse est tenue. Nolan nous raconte avec facilité et parfois virtuosité ce duel de magicien dans une époque victorienne, excellemment bien reconstruite.

C'est à celui qui aura le plus grand tour. Il est question de notoriété mais pas que et c'est là où le film excelle. "Le Prestige" est terriblement fascinant quand il s'écarte de la magie pour s'approcher de plus près de ses personnages et vers ce qui les anime. Les deux ont soif d'apprendre mais l'un d'eux (Angier) va perdre sa femme à cause de la folie des grandeurs de son opposant (Borden). Suite à celui, une course acharnée vers le prestige va commencer entre les deux. Il y a ce mélange de respect et d'animosité l'un envers l'autre, ce qui est également montré par cette excellente idée de voir l'un et l'autre lire le journal "intime" de chacun.

L'un et l'autre sont habités par leur passion et leur profession, ce qui va les pousser à commettre des choses qu'il regretteront par moments, que cela soit à l'encontre d'eux mêmes ou de leurs proches (femmes ou maîtresses). Une véritable tristesse et même une vrai folie imprègne nos deux magiciens. On a souvenir révélé que le cinéma de Nolan était froid et sans émotion mais ce film montre tout le contraire. Il n'y a pas de bons ni de méchants, juste deux hommes obsédés par la magie.




Le "tour" est également réussi. La direction d'acteurs de Nolan est parfaite, avec un excellent duo Bale/Jackman mais aussi avec d'excellents personnages secondaires (Michael Caine ou meme Scarlett Johansson.). Au niveau de la narration , il n'y a pas grand chose à redire tant elle est fluide et assez hypnotique par moments. Le scénario nous tient en haleine durant deux heures, sans que l'on décroche une seconde. Ces personnages sont tellement bien écrits, que l'on trépigne à l'idée de connaitre le dénouement. Et sans confusion aucune, Nolan arrive à facilement recouper les scènes d'une différente chronologie.

Mais il y a un hic. La troisième portion de la magie, Nolan ne fait que l'effleurer. La dernière partie du film est très , voire trop, explicative mais était hélas comprise depuis de nombreuses minutes. A force de vouloir noyer le poisson et d'user d'illusion, la magie n'opère plus, et le secret devient alors trop visible. La relation entre Borden et Fallon est marquante dès la première apparition de ce dernier, même si elle est plus subtile qu'on ne peut le croire.



Qui plus est, Nolan ayant du mal finir son film, ajoute cette déviation métaphysique à l'histoire, et laisse le spectateur perplexe au vu du manque d'imagination. Nolan, au contraire d'un Lynch, a se besoin de prestige, d'avoir le dernier mot, qui enlève tout mystère et surtout coupe nette à toute émotion. Nolan est trop pragmatique. Un tour de magie ne fonctionne que quand le spectateur ne sait pas les tenants et les aboutissants de ce qu'il vient de voir. Un magicien ne révèle jamais son secret, au contraire d'un Nolan. Avec ce film abouti, mais à la fin prévisible, Nolan montre qu'il est un bon réalisateur mais un médiocre magicien.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar caducia » Dim 11 Aoû 2013, 17:57

la fin prévisible ? :mady:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mr Jack » Lun 12 Aoû 2013, 11:57

Euh ouais va falloir expliquer l'utilisation de l'adjectif là :lol:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 12 Aoû 2013, 12:05

Bein le twist sur
le frère
on le voit très rapidement et facilement venir.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Lun 12 Aoû 2013, 12:08

Mais pas

le coup des clones morts.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 12 Aoû 2013, 12:16

Ca oue, après y a quand même un indice donner au début du film.
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