[Velvet] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 17 Aoû 2013, 15:45

d'accord avec scalp et jed

et puis a la fin , quand harris en voix off dit que par dessus tout leur crime , c'est le fait d'etre idiot dont ils etait le plus coupable , ben ca reste le point de vue et opinion du perso de harris justement , qui les a meme un peu sous estimer et le dit meme , au chef de police
Image
Avatar de l’utilisateur
Heatmann
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 33395
Inscription: Jeu 06 Aoû 2009, 14:29
Localisation: UK

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Sam 17 Aoû 2013, 15:58

La limite de leurs conneries est assez fine parce qu'ils en tiennent une bonne couche, notamment Doyle. :lol:
Après, Bay aime ses personnages mais il aime s'en moquer et les tourner en ridicule (comme la très bonne scène où ils se trompent de BMW) :lol:

A la fin quand on voit Dwayne en train de chialer devant la barre en racontant tout ce qui s'est passé et qu'on le voit chanter comme un débile dans un gospel. :lol:
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Sam 17 Aoû 2013, 17:13

Scalp a écrit:Le perso de Lugo dans toute sa connerie c'est le seul réellement conscient de ce qu'il fait, la scène ou il dit un truc du genre à the Rock "tu l'as tué, je t'ai juste donner des options" montre bien le perso comme il est.

ouai enfin il base ses plans sur des films qu'il a vu à la TV, ça montre pas non plus une grande intelligence, surtout quand il croit que ca va fonctionner.
zack_
 

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 17 Aoû 2013, 17:49

Je dis pas qu'il est intelligent, je dis qu'il a conscience de faire des trucs illégal, chose que ses 2 acolytes ne comprennent pas.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60265
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 17 Aoû 2013, 22:04

ah bah si , Paul doyle il en a bien consience : You can not take a man 's stuff , it soooo illegal . mais il accepte de le faire quand meme pour faire partie de la team
Image
Avatar de l’utilisateur
Heatmann
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 33395
Inscription: Jeu 06 Aoû 2009, 14:29
Localisation: UK

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Killbush » Sam 17 Aoû 2013, 22:21

Ouais et puis le perso de Marky Mark, il est quand même persuadé d'être supérieurement intelligent (il le dit la première fois où il passe devant le juge), ce qui rend le tout encore plus drôle (et The Rock qui l'écoute monter son plan " Danny is a mastermind" :eheh: )
Starting to see pictures, ain't ya?
Avatar de l’utilisateur
Killbush
Robocop
Robocop
 
Messages: 9506
Inscription: Mer 07 Juil 2010, 12:08

Fright Night (2011) - 3,5/10

Messagepar Velvet » Dim 18 Aoû 2013, 12:36

Fright Night de Graig Gillepsie (2011) - 3,5/10
Image

Ces derniers temps, c'est à la mode de faire des films qui concernent les vampires et il faut dire que parfois, on s'en passerait bien. N'ayant pas vu l'original, il est difficile de jouer au jeu des comparaisons, mais cette nouvelle monture n'a pas grand chose à offrir. Déjà le postulat de départ est assez simplet et pas des plus intrigants. Dans une petit ville coincée au milieu de nulle part, un adolescent voit un nouveau voisin habité à coté de chez lui. Il s'avère que ce dernier est un vampire et qu'il n'est pas venu pour faire dans la dentelle. Le film commence plutôt bien avec une séquence mettant en scène une famille se faire attaquer par le monstre en question. Mais la suite sera beaucoup moins convaincante où le spectateur verra le film essayer de faire cohabiter univers de teen-movie ultra balisé - les potes, les geeks, la copine vierge voulant connaitre sa première fois- avec le genre épouvante.

Image


Même si visuellement ça reste regardable et que le film est assez sanguinolent (toute proportion gardée), les scène d'actions sont inintéressantes au possible (putain la scène finale qu'est ce qu'on se fait chier). Ce Fright Night est aussi froid que le vampire en question, ne faisant jamais éprouvé la moindre peur même lorsqu'il essaye de l’être vainement (lorsque Charley essaye de faire sortir la call girl de la maison du vampire). Mais ce n'est pas tout, le pire est à venir quand Charley veut faire la rencontre de Peter Vincent, sorte de magicien pseudo gothique qui aidera Charley dans sa quête et qui a des méthodes pour tuer les vampires. Et puis parlons de ce bon vieux Colin Farrel, ridicule de A à Z. Son année 2012 entre ce Fright Night et Total recall n'aura pas été des plus fructueuses, c'est le moins que l'on puisse dire. Bien évidemment comme tout film formaté, tout se finira comme dans le meilleur des mondes.
Critiques similaires
Film: Fright Night
Note: 3/10
Auteur: Alegas
Film: Fright Night
Note: 4,5/10
Auteur: Heatmann
Film: Fright Night
Note: 6,5/10
Auteur: padri18
Film: Fright Night
Note: 3/10
Auteur: Pathfinder
Film: Fright Night
Note: 3,5/10
Auteur: caducia

ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Ken Park - 7,5/10

Messagepar Velvet » Lun 19 Aoû 2013, 07:27

Ken Park de Larry Clark (2002) - 7,5/10
Image

L'adolescence n'a jamais été aussi singulière et réaliste qu'avec Ken Park. Dans une petite ville paumée et pauvre de Californie, Larry Clark nous montre la solitude et l'ennui d'une bande de jeunes un peu désœuvrée. Voulant marquer les esprits et imprégner directement ce sentiment de malaise dans son film, on se prend dans la tronche une scène de suicide d'un adolescent, se tirant une balle dans la tête. Mais bizarrement, il le fait avec le sourire, comme si ce geste salutaire était le seul accomplissement possible pour combler un vide qui le ronge. Suite à cette scène, le film nous présentera des tranches de vie de 4 adolescents. A l'image du sujet du film, la mise en scène de Larry Clark va droit au but, sans boursouflure ni d'excentricité au contraire de Korinne avec son Spring Breakers ou comme peut le faire un Gregg Araki. On l'aura compris l'adolescence est au cœur du film mais pas que.

Image


Larry Clark pointe le doigt surtout sur le contexte qui entoure cette jeunesse, ce manque de base sur lesquelles ces adolescents peuvent s'appuyer. Et la relation parent/enfant est au cœur de tous ses conflits intérieurs. Claude, petit skateur de banlieue américaine, voit son père le haïr et l'humilier par tous les moyens. Ce dernier étant alcoolique, ayant perdu son boulot depuis deux mois, et étant aveuglé par sa musculation et sa vision rétrograde de la virilité. Peaches, voit son père la couver sans cesse suite à la mort de sa mère. Etant très pieux, il s'est enfoncé dans un évangélisme abrutissant, ce qui notamment le poussera à des excès de violence. Shawn, lui, baise avec sa belle mère, magnifique "house wife". Pour le quatrième larron, Tate, c'est un peu différent. Vivant avec ses grands parents et ayant une multitude d'idées morbides, il va littéralement perdre pieds, jusqu'à ne plus prendre conscience de ses faits et gestes. "Ken Park" ne fait pas que matérialiser les méandres de adolescence mais nous dépeint aussi un monde adulte, en pleine décomposition.

Image


Larry Clark choisit de filmer cette bande séparément. Chaque personnage a ses propres scènes et "Ken Park" n'a quasiment aucune séquences de bandes où l'on verrait les adolescents entre eux, discuter ou vivre, s'amuser. Et c'est cette séparation, ce manque de cohésion qui nous détache un peu du film par moments. Pour Larry Clark, il y a peu d’échappatoires pour s'émanciper. Ces jeunes, ne sourient quasiment jamais, ne sont jamais heureux, ne s'expriment quasiment pas sauf par le biais de la jouissance sexuelle. Et c'est là où Ken Park tire toute sa singularité et son parti pris jusqu'au boutiste avec ses scènes de sexe explicites et non simulées.

Image


Mais malgré cet aspect frontal de la chose, Larry Clark ne présente jamais l'acte en lui même comme quelque chose de gratuit mais plutot seul possibilité de s'épanouir et d’être heureux. C'est notamment, dans cette scène finale de triolisme, magnifiquement filmée, où l'on voit la complicité qui habite ses adolescents. De part ce parti pris, un sentiment de liberté imprègne le film où l'on voit des adolescents ayant perdu toute forme de complexe et pouvant laisser de coté durant un cours instant, leur quotidien morne.
Critiques similaires
Film: Ken Park
Note: 8,5/10
Auteur: nicofromtheblock
Film: Ken Park
Note: 7,5/10
Auteur: Moviewar

ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Lun 19 Aoû 2013, 09:19

Ken Park est mon film préféré du réalisateur avec Kids :super:
Il faut d'ailleurs que je me mate Marfa girl !

Velvet a écrit:A l'image du sujet du film, la mise en scène de Larry Clark va droit au but, sans boursouflure ni d'excentricité au contraire de Korinne avec son Spring Breakers

Tu as vu Gummo, le premier film d'Harmony Korine ?
Je pense que ça sera plus ton trip que Spring breakers.
Avatar de l’utilisateur
nicofromtheblock
Alien
Alien
 
Messages: 7189
Inscription: Dim 01 Avr 2007, 20:27
Localisation: Nancy

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Lun 19 Aoû 2013, 09:29

D'accord avec Kids, très bon. :D
Pour Gummo, non, pas encore vu mais j'ai beaucoup aimé son Spring Breakers ( :oops: ). Faut que je me le fasse, ça fait quelques temps, qu'il me botte.
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Lun 19 Aoû 2013, 09:35

Au temps pour moi, le terme "boursouflure" m'a fait penser que tu n'avais pas aimé Spring breakers. :wink:
Avatar de l’utilisateur
nicofromtheblock
Alien
Alien
 
Messages: 7189
Inscription: Dim 01 Avr 2007, 20:27
Localisation: Nancy

Monde de Charlie (Le) - 8/10

Messagepar Velvet » Mar 20 Aoû 2013, 20:49

Le monde de Charlie de Stephen Chbosky (2013) - 8/10
Image

Le postulat de départ est simple. Charlie, fraîchement lycéen, a quelques problèmes psychologiques et n'est pas des plus sociables. Mais petit à petit il va tisser des liens avec Patrick, excentrique et homosexuel, et Sam, fille ayant un passé un peu douloureux avec les garçons. Le monde de Charlie est un teen movie comme on en a vu souvent, sans beaucoup de surprises, avec ses tics comme la présence d'une voix off omniprésente comme ci le spectateur lisait le journal intime du personnage, avec ses scènes de vie communes entre lycéens, ses dialogues naïvement tristes matérialisant les doutes et les fêlures de l'adolescence avec ses passages obligés comme les premières beuveries, les premiers amours, les premières disputes, ses premiers sentiments de liberté etc...

Image


Ce qui distingue ce film à la ribambelle de longs métrages de ce genre, c'est la justesse de son propos et l'humilité qui imprègnent ce Monde de Charlie. Cet univers 90's est très agréable et jamais surfait, tout comme sa mise en scène qui se fait discrète, sans fioritures, pour laisser agir la complicité de ses personnages. On ne peut bien évidemment omettre l'excellente bande son indie-rock qui inonde le film d'un spleen adolescent jamais plombant et permettant au film d'avoir quelques moments d'évasions contemplatifs. Le charme de ce film provient de son trio dont l'alchimie fonctionne dès les premières minutes pour ne plus nous relâcher. Chaque personnage a ses petits soucis et ses petits démons intérieurs mais qui nous sont présentés avec subtilité. Émouvant et drôles, les trois acteurs n'en font jamais trop ou pas assez, ce qui permet au spectateur de facilement s'identifier aux personnages. Même Emma Watson, fait une excellente prestation, c'est dire. On rigole avec eux, on se sent proche d'eux, et Stephen Chbosky, par la qualité de ses dialogues, sait faire vivre son petit monde.

Image


La simplicité qui se dégage du film a un effet salvateur sur le spectateur en faisant remonter chez lui, une pointe douce et amère de nostalgie. Le portrait de ce groupe d'amis fait par le réalisateur n'a pas pour but d’être une vision générale de l'adolescence mais veut juste retranscrire les moments de vie d'un adolescent pas comme les autres. Car malgré cette joie et cette allégresse, Charlie a un passé qui le perturbe sans avoir forcément toutes les réponses à ses questions. De manière très fine mais terriblement forte, Charlie va par petites touches, sombrer et être hanté par des hallucinations qui le rongent jusqu'à une crise finale touchante. Le monde de Charlie ne révolutionnera pas le monde du cinéma et le genre du teen movie, par la présence de ses bons sentiments. Mais le film a cette faculté de toucher en plein cœur et de faire renaître chez le spectateur cette nostalgie de cette période si intéressante, qu'est adolescence.
Critiques similaires

ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Naissance des pieuvres - 8,5/10

Messagepar Velvet » Ven 23 Aoû 2013, 10:27

Naissance des pieuvres de Céline Sciamma (2007) - 8,5/10
Image

Naissance des pieuvres est un film sur les premières fois, sur cette période de l'adolescence où l'on découvre des sentiments, des désirs qui nous échappent, que l'on ne maîtrise pas. Marie est une adolescente faisant la connaissance de Floriane. Marie, est jeune, complexée, un peu solitaire malgré son amie Anne. Florianne, belle et désirée par tous les hommes qu'elle croise, sera comme un choc pour Marie. Dès son apparition sur les bassins de la piscine, Marie sera comme hypnotisée par la silhouette longiligne et avantageuse de la belle Floriane. Dès lors elle ne cessera de la regarder, de la contempler par désir, par jalousie ou par idéalisme. Petit à petit les deux adolescentes nous nouer des liens, qui vont s'affiner avec le temps pour devenir de plus en plus intimes. La réalisatrice, filme avec brio et subtilité non pas la communauté adolescente mais les premiers émois émotionnels et amoureux d'une fille troublée par une autre. Grace à une mise en scène discrète mais à la beauté formelle saisissante, Céline Sciamma montre ces regards, ces corps changeants devenus désirables, mais jamais sans complaisance ni gratuité. Içi, il n'est pas question de parler d'homosexualité. L'important n'est pas de parler d'une femme avec une autre, mais de deux êtres qui vont apprendre à se connaitre et à se comprendre.

Image


La force du film est de placer les spectateurs au plus près des doutes et des envies des trois jeunes femmes tout en leur laissant leur intimité pour ne pas tomber dans le voyeurisme déstabilisant. Derrière ce duo à l’ambiguïté charnelle formidable, la réalisatrice n'en oublie pas de parler avec justesse de thèmes tels que la solitude, la manipulation, ou le jugement sur l'apparence. Le long métrage ne se focalise jamais sur le contexte familial avec notamment une absence totale d'adulte ou de parents. Ces derniers sont vite oubliés par l'excellente prestation de Pauline Acquart et de la superbe Adèle Haennel que l'on verra notamment par la suite dans l'Apollonide de Bertrand Bonello. La qualité des dialogues permet au film ne jamais tomber dans le vulgaire ni dans le racoleur. Naissance des pieuvres est le miroir parfait des craintes et des fulgurances que nous apportent la période adolescente.
Critiques similaires
Film: Naissance des pieuvres
Note: 6,5/10
Auteur: Nulladies
Film: Naissance des pieuvres
Note: 8/10
Auteur: nicofromtheblock
Film: Naissance des pieuvres
Note: 9/10
Auteur: moricenlive
Film: Naissance des pieuvres
Note: 7/10
Auteur: Invité
Film: Naissance des pieuvres
Note: 7/10
Auteur: helldude

ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 23 Aoû 2013, 10:29

Monsieur les aime jeunes! :mrgreen:
I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6319
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Dionycos » Ven 23 Aoû 2013, 10:40

Bon film ouais, qui annonce un Tomboy encore meilleur.
Cela dit, j'ai eu un peu de mal avec Pauline Acquart. Le coup de l'ado introvertie me semble un peu trop poussé, exagéré.
Image
Homeward bound. I wish I was
Avatar de l’utilisateur
Dionycos
Alien
Alien
 
Messages: 7061
Inscription: Lun 26 Sep 2011, 15:38

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 14 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO