[Val] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 01 Juin 2014, 00:04

Mai 2014
Films vus : 27
Nb de découvertes : 21
Revu : 6

046) La Bandera de Julien Duvivier (1935) [DVD] : 6,5/10
047) Babysitting de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou (2014) [Cinéma] : 1/10
048) Joe de David Gordon Green (2013) [Cinéma, VOST] : 8,5/10
049) Cheatin’ (Les Amants électriques) de Bill Plympton (2013) [Cinéma, VOST] : 7/10
050) L’important c’est d’aimer de Andrzej Zulawski (1975) [DVD] : 8/10
051) The Iron Giant (Le Géant de fer) de Brad Bird (1999) [DVD, VOST] : 9/10
052) Kill List de Ben Wheatley (2011) [DVD, VOST] : 2/10
053) An Angel at my Table (Un Ange a ma Table) de Jane Campion (1990) [Arte HD, VOST] : 8/10
054) Permanent Vacation de Jim Jarmusch (1980) [DVD, VOST] : 1/10
055) Alien (Alien, le huitième passage) de Ridley Scott (1979) [Blu-Ray, VF] : 10/10
056) Aliens (Aliens, le retour) de James Cameron (1986) [Blu-Ray, VF] : 9/10
057) Dans la cour de Pierre Salvadori (2014) [Cinéma] : 8/10
058) Godzilla de Gareth Edwards (2014) [Cinéma, VF] : 8,5/10
059) Godzilla de Gareth Edwards (2014) [Cinéma, VF] : 8,5/10
060) La Chambre Bleue de Mathieu Amalric (2014) [Cinéma] : 6,5/10
061) The Twilight Zone, The Movie (La Quatrième Dimension) de Landis, Spielberg, Dante et Miller (1983) [DVD, VOST] : 7,5/10
062) Terrore nello spazio (La Planète des vampires) de Mario Bava (1965) [DVD, VOST] : 4/10
063) Alien 3 de David Fincher (1992) [Blu-Ray, VF] : 7,5/10
064) Alien Resurrection (Alien, la résurrection) de Jean-Pierre Jeunet (1997) [Blu-Ray, VF] : 5/10
065) Once Upon a Time in America (Il Etait une fois en Amérique) de Sergio Leone (1984) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
066) Some Like It Hot (Certains l'aiment chaud) de Billy Wilder (1959) [Blu-Ray, VOST] : 8,5/10
067) La Reine Margot de Patrice Chéreau (1994) [Blu-Ray] : 10/10
068) Snowpiercer (Snowpiercer, le transperceneige) de Bong Joon-ho (2013) [Blu-Ray, VOST] : 9/10
069) Le Diable probablement de Robert Bresson (1977) [DVD] : 2/10
070) Paris Blues de Martin Ritt (1961) [DVD, VOST] : 6,5/10
071) Someone's Watching Me ! (Meurtre au 43è Etage) de John Carpenter (1978) [DVD, VOST] : 4/10
072) The Seven Year Itch (Sept Ans de réflexion) de Billy Wilder (1955) [Blu-Ray, VOST] : 8/10

Découvertes du mois :
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Meurtre au 43ème étage - 4/10

Messagepar Val » Dim 01 Juin 2014, 00:22

MEURTRE AU 43è ETAGE
Someone's Watching Me !
- John Carpenter - 1978


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Je continue progressivement à explorer la filmographie de John Carpenter et je commence à m'attaquer aux fonds de tiroirs avec ce téléfilm de 1978, diffusé dans la foulée du succès de Halloween. Pas grand chose à se mettre sous la dent pour les fans de Big John tant on se trouve face à une œuvre assez impersonnelle et pantouflarde. Vulgaire histoire de harcèlement vue et revue, aucun rebondissement ne viendra éveiller le spectateur pendant 1h30. L'interprétation n'est pas plus reluisante, on notera juste la première apparition de Adrienne Barbeau devant la caméra de Carpenter dans le seul rôle intéressant de ce Someone's Watching Me !, celui de la collègue lesbienne de l’héroïne, rôle surprenant pour l'époque dans son traitement. Sinon, un simple téléfilm de seconde partie de soirée, rien de plus.

4/10
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Dim 01 Juin 2014, 12:25

Je garde un plutôt bon souvenir de ce téléfilm, pas transcendant mais assez efficace. M'enfin on est quand même loin de ce que Carpenter livrait sur grand écran à l'époque.
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Sept ans de réflexion - 8/10

Messagepar Val » Dim 01 Juin 2014, 14:12

SEPT ANS DE REFLEXION
The Seven Year Itch
- Billy Wilder - 1955


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Première des deux collaborations entre Marilyn Monroe et Billy Wilder, Sept ans de réflexion est l'adaptation d'une pièce à succès jouée à Broadway traitant de l'adultère sur le ton de la plaisanterie, ce qui ne se conformait guère au fameux Code Hays qui régissait alors la bienséance dans le cinéma américain. Cela conduisit Wilder et Axelrod (l'auteur de la pièce) à réécrire sensiblement leur adaptation. Sans doute cette censure a nuit au film, mais les deux scénaristes s'en sont plutôt bien sorti pour livrer une comédie légèrement immorale et très réussi.

L'histoire est celle d'un éditeur qui envoie femme et enfant se reposer à la mer pour les vacances d'été tandis que lui reste travailler. Problème, ses voisins du dessus sont également parti et ont sous-loué à une jeune femme au charme irrésistible qui va faire tourner la tête de cet homme, partagé entre assouvir son désir et rester fidèle a son épouse. Le film a conservé un aspect très théâtral qui se manifeste notamment par la quasi unité de lieu (95% du film doit se dérouler entre le bureau et l'appartement du personnage principal). Toutefois, Wilder réussit à y intégrer une originalité qui lui permet aussi de contourner le code Hays : si le personnage ne peut décemment pas tromper sa femme, rien ne l'empêche de le rêver. Ainsi, le film est rempli de petites séquences oniriques et pleines de dérision où le héros se voit en mâle viril et séducteur, ce qui permet à Wilder de se moquer de tous les stéréotypes de la séduction, à l'image de cette scène de plage parodiant Tant qu'il y aura des hommes. Le seul petit défaut est que, toujours en raison de la censure ayant amené a la réécriture du scénario, le personnage principal nous fait part de toute ses pensées à voix haute, un procédé anti-cinématographique au possible.

Tom Ewell se donne à fond en mari frappé par le démon de midi, livrant une prestation cartoonesque qui participe en parti au rythme du film tandis que Marilyn Monroe incarne parfaitement la jeune femme candide, ce genre de rôle dans lequel elle avait justement peur d'être cataloguée. Le choix de Monroe est d'ailleurs une évidence, tant elle symbolise a elle seule le fantasme absolue du mâle américain des années 50. A leur côté, on remarquera Robert Strauss en concierge envahissant.

Même si le film est clairement en deça de Certains l'aiment chaud, Billy Wilder livre une excellente comédie, qui pourrait passer pour une sorte de After Hours dans les années 50 (la folie en moins, époque oblige).

8/10
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Kakemono » Dim 01 Juin 2014, 16:43

J'ai pas encore vu ce film mais le petit rapprochement que tu fais avec After Hours me donne bien envie tant j'adore ce dernier. Et vu que j'aime beaucoup Certains l'aiment chaud, je serais surement client de ces 7 ans de réflexion.
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 01 Juin 2014, 18:11

Après, le rapport reste lointain quand même, on retrouve juste l'idée d'un mec qui aimerait bien se taper une nana et qui voit sa vie devenir un enfer et se retrouve du coup entraîné dans plusieurs situations embarrassantes (beaucoup moins farfelues que dans le Scorsese). :wink:
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Si jolie petite plage (Une) - 8,5/10

Messagepar Val » Lun 02 Juin 2014, 02:11

UNE SI JOLIE PETITE PLAGE
Id.
- Yves Allégret - 1949

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Sous une pluie battante, en pleine nuit, un homme arrive en bus dans un petit patelin paumé en bord de mer et demande un chambre dans le seul hôtel du coin, prétextant avoir besoin de repos, étant malade des nerfs. L'homme est solitaire, triste, taciturne et mystérieux. Il déambule dans le village et suscite l'interrogation des locaux. Bientôt, un autre homme (Jean Servais) arrive lui aussi à l'hôtel et semble s'intéresser de très près au premier.

Yves Allégret signe un film au rythme très lent, on reste un long moment sans savoir où cette histoire va nous mener, mais qui parvient a maintenir l'attention du spectateur en distillant progressivement ses informations. Même si on devine que chacun cache quelquechose, il est difficile de savoir où le film va aller. Ainsi, Allégret laisse le temps à ses personnages d'exister. Et ce qui donne son ton au film, c'est que tous ces individus semblent vivre dans une forme de désolation, de tristesse. Ce n'est clairement pas un film gai auquel on assiste mais bien à un film mélancolique où on ressent le poids d'un passé lourd à porter. Entre les deux inconnus mystérieux, un représentant de commerce qui se morfond à l'idée de ne pas être chez lui pour fêter l'anniversaire de son fils (très bon Carette), un enfant de l'assistance publique exploité par la dirigeante de l'hôtel, un couple bourgeois qui s'ennuie, il n'y a pas de place pour la joie de vivre. Au milieu de tout cela, seule Marthe, la servante, semble garder la tête froide et, consciente de la médiocrité de sa vie, préfère continuer à se battre plutôt que de se laisser aller à la tristesse. Les dernières minutes viendront éclaircir les interrogations dans un final désespéré.

La photographie de Henri Alekan est une merveille, utilisant magnifiquement les contrastes, entre les noirs profonds de la nuit, renforçant la désolation du village et les blancs lumineux du jour. Une utilisation du noir et blanc qui participe au côté Film Noir de l'ensemble. Gérard Philipe, tout en fragilité, est parfait dans le rôle de cet homme solitaire au lourd passé, que l'on sent prêt à craquer d'un instant à l'autre. Il illumine le film de sa présence, à la fois simple et complexe. Jean Servais est toujours parfait pour jouer les salauds et Madeleine Robinson est magnifique dans le seul personnage qui tente de garder la tête haute et qui tentera d'apporter son soutient à Philipe.

Un grand Film Noir mélancolique, une petite perle d'une tristesse infinie.

8,5/10
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Lun 02 Juin 2014, 22:55

Je viens de revoir Sorcerer et je vous renvoie a mon ancienne critique qui vaut ce qu'elle vaut. Un petit mot sur le BR par contre pour vous dire que vous pouvez foncer tête baissée. J'avais un petit peu peur lors du passage "intermédiaire" du film, avant le départ du "convoi" car on ne retrouvait plus l'aspect craspec qui allait si bien au film, mais dès les camions parti, on se rend compte que la copie est magnifique, l'ambiance est conservée, à la lisière du fantastique : bref, le bonheur total de revoir ce chef d'oeuvre dans de tel conditions. Les sous-titres sont très bons.
Et c'est le pied de l'avoir dans sa vidéothèque tout de même (oui je suis une groupie, et alors ?).
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 02 Juin 2014, 23:16

Tu me donnes envie de me le choper du coup :mrgreen:
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Val » Lun 02 Juin 2014, 23:30

Et le digibook est composé d'extraits des mémoires de Friedkin.
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Crash - 9/10

Messagepar Val » Jeu 05 Juin 2014, 12:18

CRASH
Id. - David Cronenberg - 1996

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Si il y a un film qui aura fait couler beaucoup d'encre dans la carrière de David Cronenberg, c'est sans nul doute ce Crash, adaptation de Ballard, qui a profondément divisé la critique, puis les spectateurs, depuis sa projection cannoise. Et sa réputation sulfureuse est sans doute méritée tant ce film semble l'occasion pour le canadien de pousser ses obsessions à leur paroxysme dans un déferlement violent, morbide et sexuel.

Crash est une œuvre profondément lucide sur l'évolution de notre société de consommation, qui, obsédée par la quête d'une hypothétique satisfaction qui se révèle inatteignable, plonge les individus dans une forme de folie aboutissant à des pulsions auto-destructrice. Les personnages sont obsédés par la jouissance (la question « as-tu joui ? » revenant sans cesse dans le film tandis que la question du plaisir n'intervient jamais là où on sait, depuis Sade, que la jouissance n'est en aucun cas une affaire de plaisir mais d'obligation) et la performance, soit les signes d'une société où les rapports humains deviennent des rapports de consommation, où l'autre devient un produit de consommation courante, et où le corps se divise de la personnalité de celui qui l'habite.

Sans tomber dans la psychologie de comptoir, la voiture est tout de même couramment considéré comme un symbole phallique et dont la possession serait une marque de virilité. Ainsi, son utilisation dans Crash n'est pas anodine. On y retrouve la même obsession de puissance et de performance. Le corps humain devient une machine, une voiture, dont les cicatrices deviennent l'égal d'un tôle froissée. Mais au delà de la recherche de cette performance, Cronenberg en montre tout le côté morbide, révélant ainsi la folie d'une époque fascinée par sa propre autodestruction. Le corps étant réifié et son propriétaire en étant dépossédé, sa mutilation, puis sa destruction sont le seul moyen de se le réapproprier. C'est quelque chose que l'on retrouve notamment chez les personnes dont le corps a été maltraité : victimes de viols, maltraitance,... chez qui on observe par la suite des comportements extrêmes (prostitutions, pornographie,...) comme pour reprendre le contrôle sur ce corps sur lequel d'autres se sont arrogés des droits. Cronenberg n'apporte pas de réponse, pas d'échappatoire à cette grande course droit dans le mur et atteint une forme d'apogée dans ses recherches thématiques entamées dès son début de carrière. Son film reste, près de vingt ans après sa sortie, d'une étonnante et effrayante modernité, une fable morbide sur un monde qui en réveillant les plus bas instincts des individus les pousse vers leur propre destruction.

9/10
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Velvet » Jeu 05 Juin 2014, 13:21

Belle critique. :super:
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Jeu 05 Juin 2014, 15:55

Je fais pas l'unanimité :lol: Punaise je suis tombé bas au niveau de la note c'est que ca a du vraiment me révolter!
zack_
 

Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar Kakemono » Jeu 05 Juin 2014, 21:20

T'as quelques films de Cronenberg pour lesquels il est difficile d'avoir un avis nuancé. Là celui ci tu as du le rejeter en bloc. :eheh:
J'ai pas encore eu l'occasion de le voir, je le note dans mes priorités au vu de ta critique Val. :super:
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Re: [Val] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Jeu 05 Juin 2014, 22:08

J'ai un souvenir cradingue!
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