[Moviewar] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Catch Me Daddy - 3,5/10

Messagepar Moviewar » Ven 30 Mai 2014, 17:31

Catch Me Daddy
-- by Daniel Wolfe --
(2014)

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L’ouverture du film semblait prometteuse avec une ambiance mystique dans la campagne anglaise du Yorkshire et l’entrée dans le mobile-home de Laila et de son petit-ami. Pendant un long moment, Daniel Wolfe n’en dira pas plus, il nous laisse nous familiariser avec les alentours, préparant le terrain d’une traque qui va s’étaler sur un peu moins de deux heures. Il se focalise ensuite sur deux groupes. Le premier est constitué du frère de Laila missionné par son père pour venir la récupérer après qu’elle ait quitté le domicile familial, tandis que le second est plus costaud, plus brutal, composé de deux mercenaires payés par le père pour la retrouver aussi. Après un élément brutal, la traque prend une tout autre tournure, devenant de plus en plus violente.

Catch Me Daddy avait de quoi séduire, mais le manque de consistance, de profondeur et de background des personnages font rapidement défaut. Le réalisateur britannique nous met devant le fait accompli, on ne sait rien sur la jeune fille, sur la famille, les raisons du départ etc … Reste alors un simple jeu du chat et de la souris qui ne passionnera pas longtemps. Il en découle également un manque d’empathie avec les deux personnages pourchassés qui a pour effet de ne pas mettre sous tension le spectateur qui n’éprouvera aucune émotion durant tout le film. Ce manque d’épaisseur rend le film lambda et ne permet pas une compréhension totale de l’intrigue. Ajoutons à cela des épisodes très violents qui sortent de nulle part, mais qui ont pour premier effet de réveiller le spectateur… On retiendra malgré tout la performance du jeune Conor McCarron qui est saisissant et émouvant, l’un des seuls (il était déjà brillant dans Neds) , une ambiance sombre et sordide réussie.

Un premier film plat et sans grand intérêt, ça part mal.

3,5/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Dim 01 Juin 2014, 15:54

B I L A N  M A I

98 - Dans la cour 7/10
99 - Cold Fish 8,5/10
100 - Bonjour 7/10
101 - Nymphomaniac Volume 2 5/10
102 - Emprise 7/10
103 - Ascenseur pour l'échafaud 7,5/10
104 - Caricaturistes - Fantassins de la démocratie 6/10
105 - Kes 6,5/10
106 - The Raid 2 - Berandal 9/10
107 - Les poings contre les murs 5,5
108 - Joe 7/10
109 - Dias de Gracia 6,5/10
110 - X-Men : Le commencement 8,5/10
111 - Miele 7/10
112 - That Awkward Moment 6/10
113 - At Any Price 6/10
114 - Blood Island (Bedevilled) 5,5/10
115 - Exilé 8/10

Cannes - Quinzaine des réalisateurs
116 - Bande de filles 6,5/10
117 - Le procès de Viviane Amsalem 7,5/10
118 - Catch Me Daddy 3,5/10
119 - Les Combattants 7/10
120 - National Gallery 6/10
121 - Refugiado 7/10
122 - A Hard Day 7,5/10
123 - Mange tes morts 4/10
123 - These Final Hours 6,5/10
124 - Whiplash 8/10
125 - Cold In July 8,5/10
126 - Tu dors Nicole 6,5/10
127 - Queen and Country 4,5/10

128 - Welcome to New York 2,5/10
129 - M le Maudit 8/10
130 - X-Men : Days of Future Past 7/10
131 - Baraka 7,5/10
132 - The Homesman 6/10
133 - Rêves d'or 7/10
134 - Deux jours, une nuit 7/10
135 - L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet 7/10
136 - La Grande Aventure Lego 7/10

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

> 40 FILMS <
22 au Cinéma
39 découvertes
Moyenne : 6,64/10

[F I L M S   C I N É   D U   M O I S] 

Image     Image

[D É C O U V E R T E S   D U   M O I S]

Image      Image

[C O U P S   D E   C O E U R   D U   M O I S]

Image Image
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Combattants (Les) - 7/10

Messagepar Moviewar » Lun 02 Juin 2014, 15:04

Les Combattants
-- by Thomas Cailley --
(2014)

Image


Les Combattants n’est pas une romance à l’eau de rose comme on peut en avoir l’habitude ni une comédie romantique lourdingue où le sur-jeu et les mauvaises blagues nous font hausser les sourcils toutes les 5 minutes. Pour son premier film, Thomas Cailley a su parfaitement manier le mélange des genres sans tomber dans l’outrance pour offrir une romcom subtile et sortant des chemins battus en proposant quelque chose de plaisant.
Le film suit le quotidien d’Arnaud qui vient de perdre son père et tente de reprendre avec son frère la menuiserie familiale qu’il tenait avant de décéder. Madeleine quant à elle est repliée sur elle-même, elle craint le pire et s’y prépare avec un objectif précis : rejoindre les commandos d’élite de l’armée française. Arnaud et Madeleine sont des combattants chacun à leur manière et leur rencontre va découler sur une histoire d’amour et de survie très originale d’une fraicheur qui ravive les codes de la romance.

Simple et sans artifice grossier, la relation naissante est touchante et séduit le spectateur sans le besoin de le prendre par la main. Le film ne se résume pas non plus qu’à cela, la dimension comique est très présente et rythme le tout avec force. Les blagues sont parfaitement amenées, le réalisateur jouant souvent sur le comique de situation et les discussions terre-à-terre qui feront sourire par leur simplicité et les débats qui en découlent. Un bon passage du film se déroulant dans un camp d’entrainement de l’armée permet une multitude de scènes comiques où le sérieux des instructeurs se heurte à l’innocence et la provocation des jeunes et notamment de Madeleine, surprenante de courage et d’audace. Si le personnage est si intéressant à suivre c’est grâce à la performance d’Adèle Haenel qui est tout simplement monstrueuse. Elle tient là un rôle sur mesure entre le garçon manqué et la tête brûlée au comportement « je m’en foutiste ». C’est du même acabit pour Kevin Azais qui lui donne la réplique. Ils forment un duo qui va se lier au fil du métrage pour accoucher sur une dernière partie très émouvante. Enfin, le film fait littéralement respirer puisqu’il se passe entièrement en plein air, dans les forêts de l’Aquitaine et c’est un régal pour les yeux grâce à une photographie très correcte.

Le générique de fin apparaît ensuite sans que l’on ait eu le temps de s’en rendre compte, car oui, on est vraiment bien avec ces deux personnages et on aime les suivre dans leurs galères et leur romance.

Avec Les Combattants, Thomas Cailey a trouvé la formule idéale entre le mélange des genres qui offre un scénario simple et efficace dynamisé par un casting parfait.

7/10
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National Gallery - 6/10

Messagepar Moviewar » Mar 03 Juin 2014, 14:40

National Gallery
-- by Frederick Wiseman --
(2014)

Image


Les cinémas proposent désormais des retransmissions de concerts et d’opéra, avec National Gallery, Frederick Wiseman offre en quelque sorte une visite guidée 3.0 du musée britannique. D’une durée avoisinant les trois heures, le film peut en dérouter plusieurs par son traitement très contemplatif, sans voix off et exposant une succession de moments qui rythment le quotidien du musée. On se retrouve alors à suivre une visite guidée pour enfants, une conférence pour professeurs, des cours d’analyse d’image, des cours de dessins, de simples visites commentées ou encore des réunions du conseil de gestion de la National Gallery. Et c’est avec cette entrée dans les coulisses que le réalisateur de 84 ans nous passionne vraiment. Les interrogations sur le budget, les partenariats ou encore sur les prochaines expositions, la caméra suit les multiples discussions entre les membres du conseil qui doivent gérer le bon fonctionnement du musée donnent lieu à des scènes captivantes.

A part ça, Wiseman se contente de filmer des visites guidées, des interviews sans jamais vraiment s’accaparer son sujet. Il reste sur le côté tel un spectateur lambda qui aurait amené avec lui sa caméra. Il serait toutefois mensonger de ne pas mentionner le très bon travail de montage réalisé où les déambulations des visiteurs dans les différentes salles servent de transition entre les nombreuses interventions. En effet, National Gallery est une mine d’or pour les passionnés d’art et de peinture en particulier. Il filme les visites dans leur intégralité procédant à très peu de coupes ce qui explique la longueur du métrage. De fait, il y en a pour tous les goûts. Des analyses des tableaux de Rembrandt, Watteau ou encore Vermeer en passant par les explications des techniques de restauration d’un Turner ou d’un Vélasquez, le film est riche en informations, mais par moments un peu trop technique.

Le manque d’implication de Wiseman dans son documentaire peut donc faire défaut, mais il en résulte malgré tout un bel hommage au musée de la place Trafalgar Square et il nous permet de suivre une visite commentée des oeuvres depuis notre fauteuil.


Un peu trop contemplatif, le film est malgré tout très riche. A réserver à un public averti.

6/10
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Poings contre les murs (Les) - 6/10

Messagepar Moviewar » Jeu 05 Juin 2014, 09:14

Les Poings contre les murs
-- by David Mackenzie --
(2014)

Image


Les poings contre les murs est un huis clos carcéral qui par son approche « familiale » tente de se démarquer d’un genre souvent contraint d’emprunter des couloirs scénaristiques et des codes précis aboutissant à un récit déjà vu et revu mêlé à une ambiance pesante et à une paranoïa totale. Le nouveau film de David Mackenzie arrive à sortir son épingle du jeu grâce à la relation épidémique entre un père et son fils.

On entre dans la prison aux côtés d’Eric Love, qui a été surclassé (to be Starred Up en anglais, le titre original du film), un jeune homme de 19 ans qui se retrouve en prison pour adultes après le meurtre d’un junkie. Derrière les barreaux, il ne sera pas seul au monde. En effet, il retrouve son père, enfermé depuis déjà plus de quinze ans et c’est là que va résider toute l’originalité du film. Bien entendu, David Mackenzie signe le cahier des charges des films de prisons et on a donc le droit aux règlements de comptes bien sanglants, aux agressions sous la douche ou encore aux matons qui se font graisser la patte par les plus anciens. Dès les premiers instants dans la prison, le nouveau-venu doit faire ses preuves, montrer ses muscles afin d’éviter de devenir l’objet sexuel d’un ancien et il faut donc se trouver un gang pour survivre dans ce milieu hostile.

Eric Love l’a très bien compris et il se frictionne, est mis en cellule d’isolement au bout de quelques jours. C’est une vraie tête brûlée qui refuse l’aide de son père, devenu pour le coup un « taulier ». Il veut se frayer son propre chemin, écrire sa propre histoire dans la prison et il décide de lui tenir tête. Le réalisateur britannique pimente cette opposition d’une rancœur vive du fils envers le père qui par son emprisonnement, l’a abandonné à son plus jeune âge. Les poings contre les murs se démarque donc des autres fils grâce aux liens du sang et à un amour paternel mis en exergue par des situations conflictuelles et bien menées. Il en découle à certains moments un décalage entre la brutalité des événements et la relation touchante qui se dégage de ceux-ci. La réinsertion sociale après la prison est l’autre point nouveau qui est mis en avant dans le film et c’est rare pour le souligner. Les réunions entre les futurs libérés aèrent le récit et permettent une projection dans le passé pour les protagonistes qui ne sont donc pas voués à croupir dans leur cellule jusqu’à la fin de leurs jours.

Le réalisateur de Perfect Sense et de Toy Boy a une approche très tournée vers le réalisme, à l’instar du film R de Tobias Lindholm et Michael Noer, la violence est omniprésente. On regrette cependant un certain manque de profondeur pour la multitude de personnages. Au final il a préféré se concentrer sur le père joué par Ben Mendelsohn, très touchant et protecteur et par le fils, interprété par Jack O’Connell, qui livre une performance bestiale et se met dans la peau de son personnage tel Tom Hardy dans Bronson. C’est un vrai bœuf et l’on retrouve son agressivité que l’on avait pu découvrir dans la série Skins. Dans cette prison d’adultes, c’est le jeune garçon qui attire toute l’attention et on pense alors à Scum d’Alan Clarke et à son remake Dog Pound par Kim Chapiron où les jeunes garçons sont en maison de redressement. Enfin, la photographie du film est très chaude et c’est plutôt agréable car on est très loin du gris sombre du mitard.


Loin d’être brillant, Les Poings contre les murs tort les barreaux du genre mais ne parvient pas à s’échapper et proposer quelque chose de bien innovant.

6/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Jeu 05 Juin 2014, 09:27

Tiens, t'as augmenté ta note : t'avais mis 5,5 à la base.
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Jeu 05 Juin 2014, 09:37

Ah mince je pensais que j'avais mis 6,5 :-P Bon ba je tranche à 6/10 du coup ! ^^ Il a mieux vieillis.
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Juillet de Sang - 8,5/10

Messagepar Moviewar » Ven 06 Juin 2014, 09:57

Juillet de Sang
-- by Jim Mickle --
(2014)

Image


Le nouveau film de Jim Mickle commence sur les chapeaux de roue. Intérieur nuit, dans la chambre des parents, le père, Richard Dane (Michael C. Hall) se réveille brusquement lorsqu’il entend du bruit dans son salon. L’arme au poing il découvre un individu masqué qui lui braque une torche en plein visage. La pendule sonne, boum, le coup part, l’homme est mort d’une balle dans la tête. Cela ne fait même pas une minute que le film a débuté que nous voilà complice du meurtre et autant sous le choc que notre personnage principal. La légitime défense reconnue, Richard Dane pense avoir tué le fils d’un ancien taulard, impliqué dans de sales affaires. Il devient alors une star locale jusqu’au jour où le père de l’enfant se pointe et prépare sa vengeance. On pense Cold In July sur des rails bien droits et c’est là où le film nous surprend. Virage à 180 degrés, on change le fusil d’épaule et on se lance dans une enquête qui s’annonce très sombre et aux nombreuses ramifications douteuses.

Grâce à une réalisation maîtrisée, Jim Mickle instaure une tension qui disparaitra seulement lors du générique de fin. Avant celui-ci, c’est un final grandiose qui nous est proposé : un assaut armé où les balles pleuvent. Bien aidé par un directeur de la photographie qui a un goût moderne, Cold In July rassemble tous les éléments du genre et les remet même à la sauce actuelle. L’intrigue se déroulant en 1989 c’est tout un univers qui est parfaitement recréé, style rétro, dégaine de cow-boy,  coupe mulet, mais il ajoute des touches nouvelles par l’intermédiaire de filtres de couleur qui rappelleront parfois le travail de Nicolas Winding Refn, notamment la scène de fin, où Michael C. H avance le visage en sang, passant d’une pièce à l’autre un fusil à pompe à la main, d’un filtre bleu au rouge au vert … L’ensemble étant en permanence rythmé par une musique composée essentiellement d’un clavier électronique, on s’accroche à notre siège, sursautant au moindre coup de feu.

Bien entendu si le film est aussi passionnant c’est grâce au trio de choc où l’on retrouve Michael C. Hall étincelant, Sam Shepard, sombre et flippant en père ravagé et enfin Don Johnson, charismatique et plein de classe (la « pute rouge », surnom de sa voiture …) en détective privé. Ce dernier est une copie très proche de la prestation de Matthew McConaughey dans True Detective, un plaisir. Quelle jouissance de voir ces trois gars là boire une Lone Star tout en planifiant leur assaut, puis les découvrir armés jusqu’aux dents, peinture de guerre sur le visage et camouflés dans leur camion pour ensuite dérouiller tout ce qui se mettra en travers de leur passage. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de déchet dans Cold in July, mais un brillant thriller noir qui respecte les codes du genre et met en scène des acteurs en pleine forme.


Juillet de Sang offre une séance pleine de tension et de coups d’éclat.

8,5/10
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 06 Juin 2014, 10:02

:bluespit:

Autant dire que ta critique donne sacrément envie. Je vais peut être réussir à coucher 5 films sur ma liste d'attente 2014! :mrgreen:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 06 Juin 2014, 10:13

Ah toi, dès qu'il y a des bouseux, tu trépignes :mrgreen:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 06 Juin 2014, 10:19

Je suis un gars de la campagne :eheh:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar Moviewar » Ven 06 Juin 2014, 10:19

Ah oui tiens je viens de voir qu'il a une date de sortie ! Cool je vais pouvoir le mettre dans mon classement ciné :mrgreen:

Les bouseux sont classes là 8) puis ce sont des gars de la ville en fait !
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Refugiado - 7/10

Messagepar Moviewar » Sam 07 Juin 2014, 09:48

Refugiado
-- by Diego Lerman --
(2014)

Image


Avec Refugiado, le réalisateur argentin Diego Lerman s’empare du sujet des violences conjugales et ne livre pas un énième film sociétal basé sur les rapports mari / femme, mais se pose à hauteur d’enfant. Il expose alors la problématique des dommages collatéraux qui découlent des violences et délivre un message universel touchant grâce à un jeune acteur au talent immense. Seul bémol, un manque de coup d’éclat dans le film qui l’empêche de passer à un cap encore supérieur.

Refugiado s’ouvre sur le visage de Mati ou plutôt Supermatthias, une cape sur le dos, une grosse ceinture de super-héros et des lunettes ventouses qui occupent la majeure partie de son visage. Le regard perdu au loin, il se tient seul sur un toboggan d’une aire de jeu lors d’un après-midi d’anniversaire de l’un de ses camarades. Le dernier plan du film fera écho à celui-ci, de nouveau seul, dans un pneu abandonné sur le bord d’un rivage, il regarde toujours au loin. Mais entre temps il s’est passé des choses qui feront grandir Matthias plus vite que les autres garçons.

Diego Lerman décide de se focaliser sur le jeune garçon à la chevelure bouclée pour exposer les retombées que provoquent les violences conjugales. Et il ne perd pas de temps pour les montrer, dès les premières minutes du film Matthias en souffre, sa mère n’est pas venue le chercher à la fin de la fête d’anniversaire. Et pour cause, elle git sur le sol de sa cuisine des coupures au visage suite à une dispute avec son mari. S’ensuit alors une fuite et une partie de cache-cache pour éviter de se faire rattraper. Le postulat de départ est donc simple, mais le traitement de celui-ci est réussi. Vous l’aurez compris, l’intérêt premier de Refugiado c’est la place centrale occupée par le jeune garçon, qui se considère d’ailleurs plus comme un enfant malgré le fait qu’il fasse encore pipi au lit… Obligé de fuir, de quitter ses amis et son football, il troque les fêtes d’anniversaire et l’école contre des centres sociaux voire même une nuit dans un love hôtel. Malgré son calme de façade, c’est une véritable casserole en lui qui chauffe et qui ne sait pas sur quel pied danser quand il se retrouve au téléphone avec son père, puis face à sa mère marquée par les coups. On assistera donc à des crises de nerf qui seront toujours très émouvantes sans jamais tomber dans le pathos.

Alternant la caméra portée et les plans fixes, le réalisateur donne des airs de thriller à son drame social. A l’aide d’une musique composée essentiellement de notes de violon et de violoncelle, il démultiplie la tension déjà bien présente grâce à la réactivité de l’image de la caméra à l’épaule. Celle-ci est d’ailleurs toujours à hauteur d’enfant favorisant la contre-plongée quand il s’agit de la mère. De plus, le choix scénaristique de garder le père hors-champ à chaque fois, le résumant à une simple voix au bout du téléphone est osé et à saluer. Enfin, si le film est touchant c’est grâce à l’excellente performance du jeune comédien Sebastian Molinaro, plein de fougue et de tendresse et de l’actrice Julieta Diaz trouvant le juste milieux entre la mère protectrice et la femme dévastée.


La violence conjugale vue à travers les yeux d’un jeune garçon : une belle leçon de vie.

7/10
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A Hard Day - 7,5/10

Messagepar Moviewar » Lun 09 Juin 2014, 12:51

A Hard Day
-- by Kim Seong-Hun --
(2014)

Image


Le réalisateur coréen ne perd pas de temps en démarrant son film sur les chapeaux de roue. On est plongé au cœur de l’action, Gun-Su est en route vers la morgue pour préparer la crémation de sa mère quand il heurte un homme qui meurt sur le coup. Pris de panique, il s’empare du corps, le cache dans son coffre et commence alors une « dure journée » pour lui. Le film se décompose en trois parties, la première se concentre sur les différents stratagèmes que Gun-Su va utiliser pour cacher les preuves de son acte, la seconde se focalisera sur le chantage effectué par un individu témoin de ce meurtre et enfin la dernière offrira une belle confrontation entre les deux hommes.

Le spectateur n’aura plus le temps de souffler. Il sera mis à rude épreuve par le réalisateur qui prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs en agrémentant A Hard Day de scènes comiques qui n’entraveront jamais le déroulement du récit. Celles-ci viennent donner des bouffées d’air dans ce jeu du chat et de la souris. Chaque protagoniste abat ses cartes, place ses pions pour donner, offrir un polar haletant mais aussi complètement barré. Bien ficelé, le scénario nous réserve son lot de surprises et n’hésitera pas à franchir la ligne rouge qui laissera le spectateur tendu jusqu’au final. Un final qui pour notre plus grand plaisir se déroulera à plusieurs endroits, Kim Seong-hun use de décors variés extérieurs comme intérieurs imposant un rythme de course-poursuite fort agréable. Il apporte également avec lui l’humour car le rire se mêle souvent aux palpitations de l’intrigue.

En toile de fond du polar, le jeune réalisateur montre la corruption du système policier et tout ce qui gangrène les institutions pénales. Bien qu’e l’on soit devant un polar, le film est doté d’une grande autodérision qui fait plaisir à voir. Kim Seong-hun s’autorise même des dialogues absurdes et un final qui fera sourire le spectateur par son originalité. Enfin, il ne faudra pas oublier de mentionner la performance bluffante de Lee Sun-kyun et Choi Jin-woog qui n’arrêtent pas une seconde et se traquent jusqu’à ce que l’un deux disparaisse sous terre. .


Chantage, course poursuite, et tension sont au rendez-vous d’un thriller bien mené.

7,5/10
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Auteur: Jimmy Two Times

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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Lun 09 Juin 2014, 17:22

Ça me fait penser au pitch du bon film russe cannois the major
Après pas sur que le traitement soit identique mais ça semble pas mal au vu de ce que tu en dis
zack_
 

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